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Police polissonne

Chapitre 59

Premier Go-fast.

Divers
Sonia se demande si cette voiture de gendarmerie sortie du nulle part ne serait pas l’œuvre du commissaire. En effet, l’équipe chargée de la suivre à la trace a signalé l’arrêt fait à Lyon, à la brigade des stups où est affecté depuis peu un couple : il s’agit de Myriam et d’Olivier que Sonia connaît très bien. C’est Marc qui les a appelés, tout d’abord ravi d’avoir des nouvelles de Sonia ; ils confirment que de sérieux doutes sont émis sur la probabilité que l’endroit où s’est arrêtée Sonia soit un dépôt de drogue, ou une nourrice. Leur proposition d’intervenir à cet endroit leur est immédiatement interdite, tout en expliquant le but de la mission de Sonia ; Myriam se félicite de cette action et propose d’aller mener une course-poursuite pour rendre l’action plus réaliste. Marc approuve, car il y voit l’avantage d’obliger les délinquants à rester sur leurs gardes ainsi que de leur mettre la pression.
Marc les informe que l’Audi est arrêtée à la station-service de l’aire sud de Valence, située à quelques encablures de poste des Douanes ; il ne leur faut que cinq minutes pour rejoindre l’aire de repos. En arrivant tous feux allumés et avec le gyrophare bleu, le couple est persuadé de voir l’Audi et Sonia leur filer entre les doigts ; ce qui ne manque pas d’arriver et relate leur exploit par téléphone à Marc. Il leur suggère de rester sur l’autoroute. Quelques minutes plus tard, il les rappelle en leur indiquant que l’Audi roule à la vitesse réglementaire et qu’ils pourraient la rattraper s’ils bombardaient un peu.
— Marc comment veux-tu qu’on arrive à l’intercepteur avec notre Mégane break ? Même si son deux litres développent 140 cv pour 180 kilomètres/h toutes voiles dehors, je pense que c’est impossible.— Écoutez-moi, voilà ce que vous allez faire.
Olivier exécute les consignes en éteignant les phares et il fonce dans la nuit. Les deux amoureux restent concentrés sur la route tout juste éclairée pas les véhicules qu’ils croisent.
— Olivier, elle est juste devant, je suis certaine que c’est une Audi break comme l’a dit Marc. Faut pas qu’elle nous voit arriver, on va la surprendre.— Oui, mais il ne faut pas que le dealer se doute de quelque chose.
Olivier pousse la Mégane dans ses derniers retranchements et le compteur affiche 190 kilomètres/h. Sonia s’aperçoit qu’une voiture, tous feux éteints, s’approche rapidement.
— Mike, regarde derrière, je suis sûre qu’on nous suit depuis l’aire d’autoroute.
L’homme se retourne, scrute l’arrière.
— Je ne vois rien !— Forcément, elle est à côté de nous, c’est une bagnole des douanes ! dit-elle en regardant par la vitre.
Son cœur fait un bond, car elle reconnaît Myriam ; elle lui tire discrètement la langue, lui fait un doigt d’honneur et écrase l’accélérateur. L’Audi accélère en laissant sur place la Mégane, cette fois elle prévient que les radars vont flasher ; personne sur l’autoroute, les bandes pointillées défilent à une vitesse vertigineuse ; à 300 kilomètres/h, elle se transforme en une ligne continue.
Passé Vitrolles, Mike donne les ordres :
— Tu vas au port de La Ciotat pour décharger ; je te guide.
Après avoir traversé la ville, par des rues où il est presque impossible de se croiser : « C’est pour éviter de rencontrer le keuf » justifie Mike.
Il la fait se garer devant un hangar au fin fond du port, descend et sonne à la porte métallique. Un homme entrouvre le petit portillon situé à droite de la porte d’acier aussi rouillée qu’un vieux pétrolier. Les deux hommes discutent, puis la grande porte s’ouvre ; Mike fait signe à Sonia de rentrer la voiture en marche arrière, puis il s’approche de la portière côté conducteur.
— Sonia, tu restes au volant, on décharge, je te paie et tu pars ; moi je reste ici.— OK Mike, c’est toi le patron ; et après, il se passe quoi ?
Mais Mike est déjà parti au fond de l’entrepôt, l’Audi est à peine déchargée qu’il revient :
— Tiens, voilà ton argent, dit-il en lui tendant une liasse de billets, puis poursuit. J’ai eu le « Boss » et lui ai raconté tes exploits, j’ai eu un peu de mal à le convaincre, car pour lui, une gonzesse n’a rien à foutre au volant d’un tel bolide. Mais il a fini par accepter, et la suite ne va pas être de la tarte. Tu prends ce téléphone, je t’appelle dans un jour ou deux, tiens-toi prête... Ah, j’oubliais, pense à prendre des fringues un peu sexy, ne t’inquiète pas, c’est juste pour jouer les touristes en Espagne.— OK, mais n’essaie pas de me la faire à l’envers.— N’aie aucune crainte, même si tu es une jolie nana, je ne te toucherai pas.— Alors, ça va...— Bien, ne traîne pas et tu attends mon appel.— OK, salut Mike, conclut-elle en démarrant le moteur de sa voiture.
Au PC de surveillance, Marc constate que Sonia fait route dans leur direction, il se sent soulagé et assez content de revoir son amoureuse. Il est une heure du matin et quand elle arrive, elle semble fraîche comme un gardon qui vient de sortir de l’eau ; la première chose qu’elle fait est de sauter au cou de son chéri.
— Eh bien dis donc, tu t’es fait une belle balade, et heureusement qu’on avait prévenu la gendarmerie de l’autoroute, autrement, tu aurais pu dire adieu à ton permis de conduire. Mais bon, tu t’es super bien débrouillé, et ce test, qu’en est-il ?— Je lui ai fait bonne impression, il m’a donné un téléphone et m’a dit qu’il me recontacterait dans un jour ou deux. En attendant, si vous voulez des empreintes, il y en a plein la voiture, sauf à ma place où vous ne trouverez que les miennes. Comme je n’ai pas envie de me casser la gueule, il faudrait aussi renforcer la suspension, car il charge fort et j’ai eu des problèmes de tenue de route.— On va s’en occuper, il faut espérer qu’il ne veuille pas refaire un voyage demain ; donne-moi le téléphone qu’il t’a passé, on va lui faire un petit check-up.
L’ingénieur sort la carte SIM et la redonne à Sonia.
— Tiens, mets-la sur le second emplacement de ton téléphone, au cas où. Bien, il y a pas mal de boulot sur la voiture ; alors je vous laisse. Bonne nuit.— Je te raccompagne ?— Oui, avec plaisir.
Marc prend la direction de l’appartement de Sonia. Le trajet est court et à cette heure où Marseille dort, Marc ne met pas longtemps pour rejoindre le quartier où habite Sonia ; elle se perd un moment dans ses pensées. Elle sort de sa torpeur au moment où Marc gare sa voiture devant l’entrée de son immeuble.
— Te voilà arrivée...— Tu ne montes pas ? demande-t-elle sur un ton de déception.— Si tu m’invites, ce ne sera pas de refus, tu m’offres un verre le temps de me raconter tes aventures ; à moins que tu sois fatiguée ?— J’avais bien l’intention de t’offrir plus qu’un verre, si tu vois ce que je veux dire...— Alors dans ce cas, je ne peux pas te refuser quoi que ce soit.
Ils descendent de la voiture et pour une fois, Sonia appuie, plus par coquinerie que par fatigue, sur le bouton d’appel de l’ascenseur, car habituellement, elle monte par l’escalier. La cabine n’est pas encore là qu’elle commence déjà à défaire les boutons de la chemise de Marc. Dans l’ascenseur, elle ne peut s’empêcher de lui sauter au cou et de l’embrasser avec cette fougue qui lui est si particulière depuis que Cupidon est passé par là ; Marc a perdu sa chemise le temps de la montée. La porte de son appartement à peine fermée qu’elle est nue, excitée comme une puce, elle se pend encore au cou de son amoureux ; l’envie de faire l’amour est devenue presque insupportable. Il faut qu’elle se calme et court vers la salle de bains en disant :
— Marc, tu prépares des verres et regardes dans le bar et le frigo, il y a des trucs à boire et à manger ; j’ai faim ! Je vais prendre une douche et j’arrive.
Elle ne lui laisse pas le temps de répondre que l’eau coule déjà sur son corps, l’eau tout juste tiède ruisselle de son front à ses pieds en formant un ruisseau entre ses seins et la raie de ses fesses. Elle aime montrer son visage au ciel de douche en laissant l’eau s’écouler sur elle ; parfois douce et parfois coquine, elle envahit son pubis vierge de tout poil. C’est la douchette qui va calmer pour un petit moment, cette envie de faire l’amour qui lui tord les entrailles en lui procurant un mini-orgasme.

Fraîche, propre et parfumée, elle jette sur ses épaules son peignoir en satin rose ; elle trouve que le porter ainsi lui donne le petit côté sexy qu’elle adore. Elle aurait pu ne rien mettre comme elle le fait si souvent, mais ce soir, elle veut que Marc lui donne tout le plaisir qu’elle attend avec l’impatience d’une gamine devant le sapin de Noël. Marc a organisé, malgré l’heure, une sorte d’apéro dînatoire avec des amuse-bouches préparés à base de pain de mie, de pâté, ou de beurre garni de jambon et décorés de petites rondelles de cornichons ; pour les boissons, le réfrigérateur a fourni le nécessaire avec ou sans alcool. Quand il la voit arriver du fond de la pièce à vivre vers la terrasse, il peut se délecter du spectacle qu’elle lui offre. À chaque pas, son peignoir qu’elle a volontairement évité de nouer à la ceinture, laisse entrevoir un morceau de jambe, puis un sein ou tout le côté de son corps. Comme cela ne suffisait pas, un léger vent d’Ouest entrant par la fenêtre vient se mêler à la partie, coquin, il fait voler le vêtement léger comme l’air en découvrant la nudité de la belle brune. Elle s’en amuse en sachant parfaitement que son amoureux, loin d’ignorer ses charmes, va la rendre heureuse dans peu de temps. Lorsqu’elle s’installe sur un des transats de la terrasse, elle laisse le peignoir s’ouvrir complètement ; Marc ouvre de grands yeux à la vue de la vulve rosée et brillante de cyprine de sa chérie. Elle se joue de lui en lui lançant des regards provocateurs, en passant sa langue sur ses lèvres et en arborant fièrement sa poitrine décorée des piercings offerts par le sergent à Noël.
— Que veux-tu boire, ma chérie ?— Fais-moi un truc avec un peu d’alcool, mais frais, genre un Whisky orange avec des glaçons.
Elle mange quelques amuse-gueules en attendant que Marc la serve.
— Alors tu me racontes ton escapade lyonnaise ? — Oh tu sais, il n’y a pas grand-chose à dire, sauf que le Mike, de son prénom ou son pseudo, est un drôle de type ; j’ai commencé par le remettre à sa place, car il avait des intentions pas très claires. Après, j’ai joué le jeu et j’ai « bombardé » comme il dit, je pense que je lui ai foutu un peu la trouille, car il s’accrochait sévère aux poignées de la portière et à celle qui est au-dessus ; si vous voulez des empreintes de lui, c’est là qu’il faut chercher.— Pour la trouille, je veux bien te croire, car j’ai vu que tu conduisais très vite et peut-être trop vite. Je constate que tu aimes la vitesse, mais fais attention malgré tout ; un accident est vite arrivé.— Je sais et je ne suis pas inconsciente non plus, mais il fallait que je fasse mes preuves ; et avec le coup de la voiture des douanes en plus... Tiens, tu ne sais pas qui était à bord ? Myriam et Olivier ...— Je sais, ils sont à la brigade des douanes de Valence, pour l’interception, c’était mon idée ; histoire de faire plus vrai.— Pour le coup, c’était réussi. Bien, je ne te dis pas où nous sommes allés...— Non, grâce à la puce, on a pu te suivre facilement et ils sont en train de t’améliorer la voiture et ajouter quelques gadgets très utiles.— Humm, vous me faites une voiture de James Bond ? — Pas loin, mais presque, tu verras ça demain, enfin tout à l’heure, car il se fait tard ; tu as sans doute sommeil, je vais te laisser...— Pas question ! Tu ne vois pas que j’ai envie de toi, tu te rends compte que depuis l’autre jour où tu m’as fait pleurer, mon salaud, nous n’avons rien fait ; alors fatigué ou pas t’as intérêt d’être en forme et de me faire jouir.— Désolé ma chérie, mais j’y tenais plus d’attendre, ça faisait des semaines que je voulais te le dire ; mais toi aussi tu as des sentiments pour moi...— C’est vrai, et j’espère que cette affaire soit rapidement réglée pour que nous puissions penser à nous ; vous allez mettre le paquet de votre côté j’espère.— Oh là, tu n’imagines pas ce qui est en train de se mettre en place en ce moment ; je te garantis qu’on va tous les fumer ces cons.— Et le Boss ?— Ton Mike finira par t’y conduire un jour ou l’autre, et ça, tu le sais mieux que personne, allez ma chérie, à ta santé et à notre réussite.— Tchin, mon amour.
Ils prennent un peu de temps pour que Sonia explique en détail les péripéties de son voyage ; et au bout d’une heure, Sonia invite Marc à prendre une douche le temps qu’elle débarrasse, puis de la rejoindre dans sa chambre. Elle commence par allumer les bougies et le diffuseur de parfum dans sa chambre, débarrasse la table, remplit le frigo avec les bois sous et le reste des petits sandwichs. À peine entrée dans sa chambre qu’elle se laisse tomber nue sur son lit, le temps que son amant la rejoigne, elle savoure cet instant de plaisir. Elle n’a aucune idée de comment vont se dérouler les choses, mais elle est excitée à l’idée de rencontrer celui qui lui mine l’esprit depuis si longtemps ; mais rapidement, elle se recentre sur ce qu’elle attend.
Quand Marc pénètre dans la chambre, il reçoit la douce odeur du parfum et de la mélodie d’une musique reposante d’un spécialiste de la musique électronique des années 80 ; Sonia a trouvé des CD dans une brocante. Il la voit allongée sur le dos, les bras le long du corps et les yeux clos, elle semble dormir, mais ses sens sont en éveil ; il s’allonge à ses côtés. En se penchant sur elle, il est presque enivré par le Channel N° 5 qu’elle s’est délicatement vaporisé dans le cou. Il pose sa main droite sur le sein gauche de Sonia en l’enveloppant presque la totalité du globe mammaire puis il s’incline sur elle et vient chercher un doux baiser en effleurant ses lèvres ; elle ne bouge pas.
Ce moment tant attendu arrive doucement comme le picotement dans son ventre annonciateur d’une excitation grandissante. Marc change de position pour se placer sur elle, sentir son poids sur elle, leurs poitrines s’effleurer tétons contre tétons, est une position qu’elle adore, pour rien au monde elle n’en changerait sauf quand c’est elle qui est dessus. Mais là, c’est Marc qui dirige en forçant les lèvres de Sonia à s’ouvrir et de recevoir sa langue, qui va inviter l’organe féminin à jouer une danse si sensuelle et oh combien excitante. Dans leurs regards, l’Amour est là, pétillant, presque impatient de vivre la suite, en sachant qu’elle sera incontrôlable. En suçant des tétons et les anneaux de Sonia, il est partagé entre deux sentiments : l’un d’amour et l’autre de rejet de ces anneaux qui selon lui n’ont rien à faire là ; Marc est protecteur certes ; mais surtout possessif. Alors il mord les anneaux et tire dessus comme pour les arracher, si Sonia commence à aimer cette douleur, elle se rend rapidement compte que ce n’est pas pour la faire jouir qu’il fait ça ; elle le repousse pour qu’il lâche prise. Il continue son exploration en se retrouvant la tête plongée dans l’entrejambe de sa belle qui commence à se tortiller dans tous les sens, car son envie et son excitation deviennent de plus en plus oppressantes.
— Viens, Marc, viens ; prends-moi.
L’homme ne se fait pas prier et entre son mandrin dans le vagin de sa belle qui, dès les premiers va-et-vient de son homme, commence à respirer fort. Il lime avec attention et délicatesse, parfois vite et parfois doucement ; il sait parfaitement comment amener une femme à l’orgasme en faisant monter le désir de plus en plus. Il fait glisser son membre contre la paroi où se situe le fameux point G qui va emmener progressivement Sonia vers le plaisir. Étrangement, elle a le sentiment que cette façon de faire l’amour a un goût différent qu’à l’habitude, serait-ce dû au fait qu’elle soit tombée amoureuse, ou parce qu’elle ne l’ait pas fait depuis longtemps ? Elle n’en sait rien, mais ce qui est sûr, c’est le bouillonnement en elle, de ces picotements qui envahissent son bas-ventre et semblent s’étendre partout dans son corps. En cause les mouvements parfois coquins de Marc qui fait entrer tout son membre, puis le ressortir presque totalement et le rentrer en entier et faisant varier la cadence. Elle se vide la tête, se détend le plus qu’elle peut, en attendant le moment magique où tout son corps va vibrer dans un orgasme puissant qu’elle partage avec Marc dans une union parfaite et passionnée.
[À suivre]
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