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Police polissonne

Chapitre 66

L’avant dernier voyage.

Divers
Tout en réfléchissant aux préparatifs de la petite fête qu’elles comptent organiser pour le retour de Sonia, Julie et Nathalie savourent ces jolis moments passés ensemble.
Le centre de surveillance est toujours concentré sur le parcours de l’Audi qui file en direction de l’Allemagne pour un énième et avant dernier voyage. Mais une alerte technique indiquant le besoin d’effectuer la vidange et un contrôle général du véhicule apparaissent sur les écrans de contrôles. L’information est très ennuyeuse, d’autant plus que la fin des convoyages est proche ; ne rien faire risquerait de mettre en péril la réussite de la mission. Le responsable contacte le commissaire et Marc pour qu’une décision soit prise avant l’entrée de la voiture en Allemagne. La sagesse impose de faire effectuer cette révision par un garage, mais lequel ? Par chance, un des opérateurs de l’équipe de surveillance, originaire d’Alsace propose d’appeler son frère qui est à la tête d’une concession de voitures allemandes et se situe sur le trajet logique de la voiture. La distance qui sépare Sonia et le garage diminue rapidement, comme le système de surveillance à la totale main mise sur l’électronique du véhicule, il envoie un message d’alerte qui s’affiche sur l’écran du tableau de bord et fait retentir un son strident. Il indique : « Alerte ! Panne moteur ! » Sonia lève le pied et Mike s’inquiète :
— Oh ! Que se passe-t-il ?— Je ne sais pas, je ne vois rien, pas de fumée, répond Sonia inquiète.— Arrête-toi dès que tu peux, on va jeter un coup d’œil ? — OK, mais je pense qu’on ne va pas faire grand-chose ; moi, je suis une bille en mécanique, informe Sonia.— Moi non plus, mais c’est peut-être un fil ou une fuite de..., ch’sais pas quoi...
Une aire de repos est en vue, Sonia s’y engage, se stationne, coupe le moteur, déverrouille le capot, et descend, suivie de Mike. Tous deux regardent dans le compartiment moteur, Mike tire sur quelques fils, regarde sous la voiture et demande à Sonia de redémarrer le moteur ; elle s’exécute. Il prend une pose très professionnelle, écoute avec attention, tire à nouveau sur des fils et des tuyaux, se gratte la tête et dit :
— Je ne vois rien d’anormal, on continue et s’il le faut, nous nous arrêterons dans un garage.— Oui, je pense que c’est le mieux, répond Sonia un peu angoissée.
Elle ne sait pas ce qu’il se passe, car pour elle, la voiture est en parfait état de fonctionnement, et sait aussi qu’elle est sous la surveillance du chef mécanicien. Ils reprennent la route, mais ils n’ont pas parcouru trois kilomètres que le bip aigu se fait à nouveau entendre, suivi d’un message vocal qui s’inscrit sur l’écran du GPS : « Alerte panne moteur ! Arrêt d’urgence demandé, pour guidage vers garage : cliquer sur OK »
— Putain, ça a l’air grave, je n’ai plus de puissance ; on se laisse guider jusqu’au garage ? — Oui, je pense que c’est le mieux, car si nous avons des problèmes en Allemagne ; nous serons dans la merde, répond Mike.
Sonia laisse donc le GPS les guider vers le garage en question. Elle sort de l’autoroute et au bout de quelques kilomètres, l’enseigne dudit garage apparaît, elle se stationne et se dirige à pied vers le bureau, Mike lui emboîte le pas. Un homme, la quarantaine les regarde entrer.
— Bonjour Monsieur, dit Sonia avec un grand sourire.— Bonjour, que puis-je pour vous ?— J’ai un problème avec ma voiture, j’ai eu un message d’alerte de panne moteur et un qui m’a demandé de m’arrêter dans un garage d’urgence.
— Ah ! et vous avez un bruit, un problème de puissance ?— Pas de bruit, mais un problème de puissance.— Je vois, je vais regarder ça ; je vais la passer au banc.
Il se saisit d’un bloc sur lequel est marqué : État des lieux véhicule. Il se dirige vers l’Audi, en fait le tour et dit :
— Houla ! Je vois que vos pneus avant sont fatigués, il va falloir les changer rapidement.— Ah, c’est ça le problème ? demande Mike, en fronçant les sourcils.— Non, surement pas, c’est juste une information, car vu l’usure ; je pense que Mademoiselle a le pied lourd...— Oui, j’avoue ... Vous pouvez les changer en même temps ? — Oui, mais il faut que je les commande, car vu le prix ; je n’ai pas ce modèle en stock. Après, il n’y a pas urgence, sauf si vous devez rouler beaucoup, vous allez où ? Si ce n’est pas indiscret ?— Nous sommes antiquaires et nous allons en Allemagne, et ensuite, nous redescendons sur Marseille.— OK... Bon, je ne veux pas vous forcer la main, mis il serait bon de les changer. Je peux m’arranger pour les avoir dans la soirée, ma femme ira les chercher, et votre voiture sera prête demain matin à la première heure.— Mike, on fait ça ?— Oui, il nous faut trouver un hôtel, pour cette nuit, rétorque Mike.— Il y en a un à cinq cents mètres, juste à la sortie du village qui fait aussi restaurant ; je vous prête une voiture si besoin. — Non c’est bon, on va y aller à pied, dit Sonia en prenant sa trousse de toilette.— Très bien. Ah ! Je suppose que votre voiture est équipée d’un verrouillage automatique ?— Oui, je vous l’enlève et la télécommande se trouve dans le vide-poche sous les commandes de phares.— Parfait, dans ce cas, je m’occupe de tout ça.
L’hôtel est simple, l’accueil sympathique et les chambres correctes. Sonia informe Mike :
— On va prendre deux chambres, car je n’ai pas envie de faire de pirouettes ce soir ; j’ai besoin de dormir, car voilà presque un mois que je conduis et je commence à fatiguer. Alors je voudrais faire une bonne nuit, et être en pleine forme pour ce trajet.— Je suis tout à fait d’accord avec toi, moi aussi je suis fatigué et je n’ai pas envie d’avoir un accident ; d’autant plus que cette mission de transport touche à sa fin. — C’est vrai, il nous reste combien de trajets ? — Encore un après celui-ci.— Et après ? — Après tu reprendras le cours de tes activités.— Parce que ton patron va me laisser partir, avec tout ce que je sais ?— Bah, oui !
Sonia ne répond pas, car elle sait parfaitement comment agit le Boss. Il ne donne pas le choix à ses convoyeurs, soit il les flingue ou les fait descendre ; soit il oblige les mecs à rester et continuer les Go-Fast. Elle demande alors à la patronne s’il est possible de manger de bonne heure.
— Dix-neuf heures, ça vous va ? Il y a une terrasse juste derrière, vous pouvez vous y installer et prendre un rafraîchissement.— Parfait, Mike, tu m’offres un soda ou un truc sans alcool ?
Après un repas léger et une bonne nuit, Sonia se réveille. Il est neuf heures et demie quand elle descend pour prendre son petit-déjeuner et s’aperçoit que Mike n’est pas là. La patronne l’informe qu’il est déjà parti au garage, qu’elle a le temps de déjeuner et qu’il a tout réglé. À dix heures, elle se présente au garage où Mike est en pleine discussion avec le mécano.
— Ah, bonjour Sonia ! Bien dormi ? La voiture est prête, plus qu’à régler, dit Mike. Puis en regardant le patron, il ajoute : la facture est prête ?— Oui, voici, répond-il en posant le document sur le comptoir.— Et c’était quoi le problème ?— Une panne compliquée à expliquer, et si je commence maintenant ; nous y serons encore demain.— Bon, l’essentiel c’est que ça marche.
Pendant ce temps, Mike regarde la facture et s’exclame :
— Ah oui ! Mille deux cents euros quand même !— Désolé, mais les pneus sont assez chers là-dessus...— Bon, de toute façon, il fallait le faire ; je vous règle en espèce ?— Non par carte, s’il vous plaît. J’ai déjà eu des problèmes de faux billets et de chèque en bois ; et puis il y a aussi les cambrioleurs qui s’attaquent aux petites stations-service et aux garages. Alors maintenant, je ne prends plus que les cartes bancaires.— Pas de soucis, répond Mike en tendant sa carte bleue un peu à contrecœur.— Merci. Tenez Mademoiselle, vos papiers ; vérifiez que tout y est.
Elle récupère son porte-cartes, l’ouvre et surprise ! Elle trouve à l’intérieur un morceau de papier sur lequel est griffonné : « Bon courage ma belle, je t’aime. Marc ». Elle fronce les sourcils et lance un regard interrogateur au garagiste qui lui renvoie un clin d’œil furtif en tendant le terminal à Mike.
— Tenez, Monsieur, vous pouvez faire votre code.
Les formalités terminées, Sonia, encore sous le choc de cette surprise, rejoint sa voiture et s’y installe, le garagiste s’approche de la portière encore ouverte, elle lui dit :
— Mais c’est quoi ... ?— Chut, dit-il à voix basse. Je suis un peu de la maison et cet arrêt était en quelque sorte voulu. — Mais pourquoi ?— Effectuer la révision de la voiture et obtenir un numéro de compte bancaire, puis il reprend une voix normale et ajoute : Bien, démarrez que je vérifie quelque chose.
Il ouvre le capot, regarde dans le compartiment moteur, jette un rapide coup d’œil puis il referme. Ensuite, il revient vers Sonia en lui disant que tout va bien ; elle répond à voix basse :
— Vous pouvez lui envoyer un mot et marquer que je l’aime aussi ? — Ça sera fait, et que vous l’embrassez aussi ?— Oui, merci.
Mike s’installe dans la voiture. Sonia reprend la direction de l’Allemagne, passé la frontière, il lui indique la route qui les mène à l’extérieur d’une petite ville au nom imprononçable de : Völkersbach. Un chemin relativement étroit les conduit jusqu’à une sorte de ferme entourée de murs et d’un portail en bois ; d’une telle hauteur que personne ne peut voir ce qui s’y cache. Mike descend, appuie sur le bouton d’un interphone, parle, peu de temps après, le lourd portail s’ouvre sur une cour où sont stationnées de grosses berlines allemandes. Un homme, haut comme un géant, fait signe de s’avancer et indique du doigt un rideau de fer qui commence à se lever.
— Fais ce qu’il te dit et tu rentres là-bas en marche arrière.— Dis-moi, c’est quoi cet endroit, et il y en a beaucoup des mecs comme lui ? s’inquiète Sonia.— Ici, c’est assez particulier, ne pose de questions à personne ; vas-y, recule.
Guidée par un homme, elle manœuvre et entre la voiture jusqu’au fond d’un hangar. L’homme lui fait signe de se placer devant un tas recouvert d’une bâche, puis s’approche de la portière conductrice, et dit en allemand :
— Stellen Sie den Motor ab und steigen Sie aus dem Auto ! (Coupez le moteur et sortez de la voiture !) dit l’homme en pointant du doigt le rideau métallique grand ouvert.
Sonia comprend qu’il veut qu’elle sorte, accompagnée par un autre homme et de Mike, ils sortent et sont dirigés vers un bâtiment où une collation les attend dans une sorte de petit salon. Mike est accompagné vers un bureau par un autre homme, mais Sonia n’est pas informée de la raison de cette séparation. Mais au bout de quelques minutes, il ressort et la rejoint.
— C’est bien mystérieux ici, dis-moi, on va rester longtemps ?— Non, ils sont en train de charger la voiture et on repart aussitôt, j’espère que tu vas pouvoir faire le retour jusqu’à Marseille d’une traite.— Euh... oui, j’espère qu’on pourra s’arrêter pour pisser et bouffer aussi ; parce que moi, je ne suis pas une machine. Et ça fait combien de kilomètres ?— Nous allons passer au plus court, nous descendrons l’Allemagne jusqu’en Suisse où nous reprendrons l’autoroute pour Cassis. Il y a à peu près huit cents kilomètres, et l’avantage de prendre les autoroutes allemandes où il n’y a presque pas de limitation de vitesse ; juste conseillée à 130 kilomètres/h.
En une demi-heure, l’homme qui les a accompagnés, revient et dit toujours en allemand :
— Das Auto ist beladen, Sie können wieder auf die Straße. (La voiture est chargée, vous pouvez reprendre la route.) — Danke ! répond Mike avec un large sourire.
Quand Sonia retrouve sa voiture, tout l’arrière est rempli jusqu’au plafond et les vitres ont été recouvertes d’un film noir, opaque ; leurs sacs de voyage ont même été déplacés et calés devant leur siège.
— La vache, mais ils me l’ont blindée au max !— Oui, et c’est un peu lourd ; il y a plus d’une tonne...— Plus d’une tonne de ... ?— Désolé, j’ai dû accepter ce chargement, c’est de la pure et nous irons la livrer directement à la villa.— Ah, c’est ce soir qu’on voit le Boss alors ? répond-elle avec une pointe d’excitation.— Non, je l’ai eu au téléphone tout à l’heure et il m’a dit qu’il ne sera pas là, car il prépare notre dernier convoyage.— Dommage, car j’aurais aimé faire sa connaissance.— Tu n’es pas à un jour ou deux près, tu le connaîtras bien assez tôt ; c’est moi qui te le dis. Tiens, regarde le mec qui nous fait signe de partir, vas-y, ne restons pas trop traîner ici.— OK.
Elle sort de la propriété, prend le chemin et s’engage sur la route ; Marc règle le GPS sur la ville de Bale en disant :
— Nous allons passer par Bale et traverser la Suisse. Bien, je suis content que ce soit bien passé.— Oui, ils avaient l’air un peu bizarres dans cette boutique. Mais qu’est-ce que tu disais à propos du Boss ?— Non rien, je...— Tu m’inquiètes, dis-moi ce qu’il va arriver ? — Non, je ne sais rien...— Tu te fous de ma gueule ! Tu es au courant de ce qu’il fait des convoyeurs après les Go-fast, répond-elle sur un ton ferme.— Je ne peux pas, car je t’ai vue à l’œuvre et je suis certain que tu défendras et que tu es capable de le mettre en pièces avant qu’il ait pu bouger un orteil.— C’est possible, mais moi je veux mon fric et c’est tout ; pour le reste, je m’en bats les couilles comme vous dites, vous les mecs.
Sonia qui a une idée en tête pose sa main sur la cuisse de son coéquipier en lui disant :
— Bon, c’est quoi la dernière destination ? — Tu m’ennuies avec tes questions et...— Et quoi ? Et si je te dis que ce soir, en repartant pour aller en Italie, puisque tu me l’as dit mais pas où exactement, on s’arrêtait dans un petit hôtel pour y passer la nuit.— Oui, c’est une bonne idée et on pourrait peut-être ...— Baiser ? C’est une possibilité, et suivant quand et là où l’on va ; je te réserverais une petite surprise, dit-elle en passant sa main sur la bosse du pantalon de Mike.
Marc qui est de passage au centre de surveillance entend la conversation de Sonia, car bien que les membres de cette brigade très spéciale soient autorisés à utiliser des moyens hors du commun pour obtenir des infos. Le fait que sa chérie propose de coucher une fois de plus pour obtenir des renseignements a tendance à le mettre hors de lui ; mais une pointe d’excitation apparaît et déforme son pantalon. Alors il ordonne à l’opérateur de lui laisser sa place, et se couvre les oreilles avec son casque ; il écoute alors la suite de la conversation.
— Bon, tu es vraiment incroyable... continue l’homme.— Alors ? — Bon OK, nous allons décharger à la villa et nous repartirons vers l’Italie, le chargement se fera à Pise, voilà c’est bon ? — Non, et on charge quoi ? — La même chose que ce que nous avons là, dit-il en indiquant l’arrière de la voiture. C’est bon cette fois.
Pendant ce temps, Marc prend des notes.
— Mouais ça va, et est-ce que tu as un fantasme particulier ? Genre un peu crade ?— Oui, j’aimerais baiser dans une chiotte d’autoroute...— Tu veux dire dans une chiotte à la turque, un endroit où ça pue bien la pisse et la merde ? Et avec une porte qui ne ferme pas à clé, de façon à ce que le premier con qui arrive nous tombe dessus ?— Ouais, c’est un peu ça.
Elle s’aperçoit que l’homme bande dans son pantalon ; au bout du fil, Marc bande aussi. Il s’imagine sa chérie à poil dans cette chiotte, courbée en deux avec le cul bien en arrière, appuyée à deux mains contre la paroi ; et Mike le falzar en bas des chevilles, la bite à l’air raide comme un bâton en train d’enculer Sonia. L’envie de se branler est telle qu’il quitte le bureau et court se branler dans les toilettes du bâtiment.
L’idée est loin de déplaire à Sonia qui laisse son esprit imaginer la scène, et qui le ferait bien tout de suite ; mais l’essai un tel chargement sur le parking d’une aire d’autoroute est très risqué. Ils ne sont pas à l’abri d’une tentative d’attaque par une bande rivale, alors elle ôte sa main du pantalon de son voisin, cramponne son volant et appuie sur l’accélérateur. Tous feux allumés, la voiture fonce sur l’autoroute à 220 kilomètres/h.
— Qu’est-ce que tu fais ? demande Mike en s’accrochant à la poignée de la portière.— Mon boulot... répond Sonia.
[À suivre]
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