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Police polissonne

Chapitre 69

La villa du Boss

Lesbienne
Très inquiète, elle pénètre dans le poste de douane ; le gendarme lui fait signe de s’asseoir et lui demande de patienter. Elle s’installe en regardant la pièce qui semble livrée à l’abandon, car il n’y a rien à l’intérieur, mis à part un comptoir dénudé et quelques chaises ; il n’y a pas de dossiers ni de téléphone. Elle ne cherche même pas à trouver une nouvelle ruse pour échapper aux gendarmes. Quand elle entend la voix du gendarme qui l’a accompagnée ici :
— Commissaire, nous avons un problème d’alcootest qui ne marche pas, la personne est ici, on l’a fait souffler directement dans l’éthylotest ?— Oui, nous serons fixés plus rapidement. Il n’y a pas de clandestins dans sa voiture ?— Non, j’ai vérifié ; il y a une grosse caisse qui, selon elle, contient des objets d’art en cire.— Installez-la dans la pièce, j’arrive.
Le gendarme revient :
— Suivez-moi s’il vous plaît, lui dit-il.
Docilement, elle suit tout en cherchant à voir le fameux commissaire, car elle pense avoir reconnu cette voix. Elle entre dans la pièce où se trouve l’éthylotest, le gendarme lui tend l’embout.
— Laisse, je vais m’occuper personnellement de cette personne.
Sonia se retourne et a la surprise de voir Marc tout sourire en face d’elle.
— Eh bien, tu aurais pu me prévenir ; tu m’as foutu une trouille bleue, salaud ! Pourquoi tu as fait ça ? dit-elle en l’embrassant avec fougue.— Pour tout te dire : nous profitons de ce barrage surprise destiné à bloquer les clandestins et à dépister les conducteurs en infraction. Quand nous avons su que tu passerais par ici, je suis venu directement en hélico. Je pense que le Mike doit avoir une sacrée pression, regarde, il est en train de téléphoner à son patron, il doit chier dans son froc. Il ne faut pas qu’ils finissent par croire que c’était trop facile. Mais je voulais surtout pour te voir toi et surtout pour préparer l’arrestation du Boss. Je veux qu’il soit sous les verrous ce soir, car nous avons coordonné les arrestations et saisi de drogue dans tous les endroits où tu es passée ; c’est une opération de très grande envergure et il ne faut pas se louper. Ensuite, nous ferons la fête avec tes amies, et ensuite, je m’occuperai de tes fesses... J’en ai trop envie de toi.— Moi aussi mon chéri. Et tu as un plan ?— J’ai repéré les lieux et je pensais que tu pourrais l’éloigner des autres, dans sa chambre par exemple.— Oui, c’est ce que j’avais l’intention de faire, tu ne seras pas loin, je suppose ?— Non, et nous aurons la gendarmerie, car nous avons estimé qu’il doit y avoir une vingtaine de mecs visiblement pas très commodes et armés. Par contre, il faudrait le neutraliser en douceur et essayer de le faire parler.— Ne t’inquiète pas, j’ai un plan.— Quoi ?
— Ça ! dit-elle en se claquant les fesses.— Hum..., je vois. Donne-moi ton piercing de nombril, on va le remplacer par ça. Dit-il en lui tendant un modèle en tous points identiques.— Mais je ne comprends pas...— C’est un micro-émetteur. Je veux entendre tout ce qu’il se passera et tu pourras ainsi m’envoyer des messages si besoin. Nous serons planqués dans les fourrés en face de la maison avec une vue directe sur la piscine. Ça te va ?— C’est très bien ça. Je te préviens que dès qu’il sera sous les verrous, je porte plainte contre lui. Je veux qu’il crève en taule.— À ce point ? Tu sais avec ce qu’on a déjà sur lui, je pense qu’il prendra perpette.— Peut-être, mais je veux qu’il paie et qu’il me donne un max de dédommagements. — Quelles plaintes tu veux déposer. — Sur tout ce que je t’ai dit quand tu m’as arrêté la première fois, tu t’en souviens ? — Oui en partie, mais dis toujours.— Tu ne te rappelles pas des attouchements, les viols alors que j’étais encore mineure, et ensuite quand il m’a mise sur le trottoir et quand il m’offrait en cadeau à ses adversaires de jeux. Et puis ce meurtre où il m’a mis son flingue entre les mains et qu’il s’est barré comme un lâche... Tu vois en ce moment, j’ai des envies de meurtre, je crois que ce soir, je vais le mettre en pièces.— Fais gaffe que ça ne te retombe pas dessus.— J’m’en fous..., bons, il faut que je me calme. Donc pratiquement, je pensais l’attacher, car il a un talon d’Achille. C’est un gros pervers, il est maso et aime se faire fouetter, surtout par une femme à poil de préférence. Je lui ai déjà fait, quand il se met à gueuler c’est qu’il est à point. Je vais m’arranger pour qu’il vienne dans sa chambre et je vais le mettre à genoux le cul tourné vers la porte-fenêtre, il adore s’exhiber. Je sais que certains de son équipe se mettaient discrètement sur la piscine pour mater ; c’était cool, car après, ils me filaient un billet. Pendant que je m’occupe de lui, tu arrêtes tous ceux que tu trouves. Je vais lui faire avouer tout ce qu’il m’a fait à coups de fouet. Après, je vais le faire se retourner pour qu’il voie bien ce qu’il se passe dehors. Je vais lui ôter son bâillon pour que tu l’entendes gueuler et à ce moment tu viens l’interpeller. Ça te va ?— Pas mal ton plan, je valide. Bon, il faut que tu y ailles, lui dit-il en l’embrassant et ajoute : Tu peux reprendre l’autoroute à la sortie de Menton.— Oui, c’est gentil, mais comment je lui justifie ça, à l’autre ?— Tu n’auras qu’à mettre la radio.— Je t’aime mon chéri.— Moi aussi ma princesse... Sois prudente.
Elle s’apprête à sortir quand il l’interpelle :
— O-popop ! Le piercing...— Merde, je l’avais oublié.
Elle échange son bijou et ressort du poste de douane accompagné par le gendarme. Sans un mot, elle s’installe au volant et démarre le moteur. Le gendarme lui fait signe de circuler ; elle roule et allume l’autoradio qui en plein centre-ville de Menton annonce :
« Un grave accident est survenu au niveau de Roquebrune-Cap-Martin, la route est totalement fermée dans les deux sens. Prendre les déviations vers par l’autoroute ! »
— Oh, Là-là, on a la poisse pour ce dernier trajet ! dit Mike.— Tu l’as dit, chef ! — Et les flics n’ont pas posé trop de questions ?— T’inquiète, ils étaient plus occupés à me mater les lolos, pour le chargement, je leur ai dit qu’on était antiquaires et que nous transportions des objets en cire dans de la glace. — Et ils n’ont rien dit ?— Non, ils cherchent des clandestins.
Conduire avec le soleil de face n’est pas très confortable et Sonia se concentre. Elle accélère malgré tout un peu et dépasse la vitesse réglementaire. Au péage de Fréjus/Saint Raphaël, elle s’aperçoit qu’une voiture de la même marque que la sienne lui colle au cul.— Mike, tu peux surveiller ce que fait le mec derrière, il me colle et je n’aime pas ça ?— OK, tu n’as qu’à mettre la gomme à la sortie du péage, ça va le calmer.
Elle s’engage dans la file réservée au télépéage à 30 kilomètres/h comme il est indiqué sur les panneaux de signalisation, et dès que la barrière se lève, elle met le pied au plancher, monte les rapports et laisse le colleur sur place. À l’approche de la sortie Saint-Tropez, un accrochage ralentit le trafic, et le colleur la rattrape et lui faisant des appels de phares, Mike observe la voiture.
— Laisse venir à notre hauteur qu’on voit ce qu’il veut, dit-il en sortant son arme.— Tu ne vas pas le flinguer ?— Mas non, je vais juste lui faire peur si besoin, par contre, ne le laisse pas passer devant.
Quand la voiture arrive à ses côtés, ils découvrent quatre mecs visiblement bourrés qui font à Sonia des doigts d’honneur et des gestes obscènes.
— Ah, je crois qu’ils en veulent à mon cul.— C’est ça, baisse ta vitre qu’ils me voient bien, et quand je te dis de foncer, tu me les laisses sur place.
À l’intérieur de la voiture, les hommes sont déchaînés et sautillent sur leurs sièges en faisant des gestes obscènes. Sonia baisse sa fenêtre, leur tire la langue ; le conducteur de l’autre voiture fait une embardée comme pour percuter la voiture de Sonia. Mike les met en joue et dit : « Fonce ! »
L’homme prend peur et freine brutalement, elle accélère en lui faisant un doigt par la vitre ouverte ; elle les sème et poursuit sa route à plus de 180 kilomètres/h. La traversée de Toulon par le tunnel est dangereuse et les accidents fréquents, alors elle respecte scrupuleusement la limitation de vitesse. À la sortie du tunnel, l’autoroute est déserte alors elle pousse sa voiture ; elle est pressée d’arriver et monte les rapports pour atteindre 180 kilomètres/h. La sortie Aubagne est annoncée, elle sort de l’autoroute et prend la direction de Cassis, elle sent l’adrénaline monter en elle ; le moment de vérité et la rencontre avec le Boss approchent de plus en plus vite. Elle prend le chemin qui mène à la villa et observe si elle aperçoit des signes de la présence des policiers, mais rien. Au détour d’un virage, elle voit un homme en tenue de sport qui est en train d’uriner contre un arbre.
— Putain ! Qu’est-ce qu’il fout ici ce connard ? Arrête-toi à sa hauteur et baisse ta vitre, dit Mike.
Sonia s’exécute et Mike s’adresse à l’homme.
— Oh ! Tu n’as rien à foutre ici, c’est privé ! Tu dégages et vite !— OK, c’est bon ; je pars ! crie l’homme en levant le bras.— Vas-y démarre.
Sonie est rassurée, car elle a reconnu Marc et la ruse l’a fait sourire. Elle repart, arrive à la grille qui ferme la propriété gardée par un colosse à la mine patibulaire, armé comme un cuirassé et prêt à dégainer son arme. Il s’approche, mais Mike qui a déjà baissé sa vitre lui hurle : « C’est moi Mike ! Tu ouvres ce putain de portail est vite ! » ; l’homme s’exécute.
Elle descend jusqu’à l’ancien tunnel ferroviaire dont l’immense porte est déjà ouverte. Elle y entre en marche arrière et s’arrête à l’endroit fixé par l’homme qui lui sert de guide. En descendant de la voiture, elle voit un homme grand qui la fixe droit dans les yeux, son cœur fait un bon dans sa poitrine et le stress monte ; elle vient de reconnaître le Boss.
— Alors voilà notre pilote de course, je suis ravi de faire votre connaissance, Sonia ? — Moi aussi patron ? — Patron si tu veux, ou appelle-moi le Boss ; c’est comme tu veux. Bien, vous montez tous les deux qu’on discute un peu. Mike, conduis-la à la piscine, je donne les ordres et j’arrive ; Sonia, tu peux en profiter pour te baigner.— Je veux bien, mais je n’ai pas prévu de maillot.— Enfin... ! Une belle fille comme toi se baigne toute nue, et puis nous sommes entre nous.
Elle savait qu’il lui répondrait cela, car elle n’a jamais vu une seule fille se baigner en maillot ; du temps où elle vivait ici. Il tolérait le string, bien qu’inutile, pour les filles qui avaient leurs règles. Elle est également soulagée, car il ne semble pas l’avoir reconnue, et pour la piscine, elle va s’y jeter dès qu’elle sera au bord. Pour arriver à ses fins rapidement, elle va devoir tout faire pour entrer dans cette chambre, alors elle attend un peu que le patron arrive pour lui faire un petit show sexy pour aguicher le malfrat.
Les lieux sont tels qu’elle les avait quittés il y a trois ans maintenant, les transats, les tables roulantes et parasols n’ont pas bougés. Elle n’a pas à attendre longtemps, car le patron arrive, suivi d’une jeune femme entièrement nue portant un plateau devant elle ; en apercevant Sonia, elle rougit de honte et baisse la tête. Par contre, Sonia la reconnaît instantanément et se souvient parfaitement de cette jeune femme blonde platine au corps de déesse qui se prénomme Amélie ; elles se réconfortaient l’une et l’autre quand ça allait mal.

Quand Sonia était là, elles pansaient leurs plaies quand le malfrat ou ses acolytes les frappaient pour plaire à cet homme. Sonia qui était blonde à l’époque devait, pour amuser la galerie, elle devait se battre avec Amélie. La règle était simple : la gagnante était celle qui réussissait à s’asseoir sur le visage de l’autre qui devait lui lécher la moule ; puis elle avait droit aux honneurs et au champagne. Par contre, celle qui perdait devait se laisser sauter, enculer, prendre par tous les trous par les invités sans pouvoir refuser, car le Boss leur faisait signer un contrat qui stipulait qu’elle devait tout accepter. Ces filles en détresse qu’il récupérait dans la rue, se faisaient piéger et signaient en croyant trouver la sécurité et le plaisir. Lorsqu’il était seul, elles devaient se donner en spectacle en faisant l’amour devant lui.
Elle se souvient aussi de ce jour où la pauvre fille s’était retrouvée attachée et fouettée par le patron parce qu’elle refusait de faire le trottoir ; le soir de ce jour-là, Sonia l’avait soignée une fois de plus. Elles deux amies se serraient les coudes, puis un jour, alors que le Boss était parti, elles ont fait l’amour dans la chambre qu’elles partageaient quand on n’avait pas besoin d’elles. Elles se sont aimées comme si elles étaient ensemble depuis toujours. La nuit même, elles se sont enfuies.
Mais là, Sonia n’en croit pas ses yeux, Amélie est de nouveau là et vu sa tête, elle ne va pas bien. Dans son for intérieur, elle se dit qu’elle ne peut pas la laisser comme cela, il doit la sortir de là. Le malfrat s’installe dans un transat à côté de Mike et dit :
— Bon, alors Sonia, tu vas te baigner ?— Oui, avec plaisir, dit-elle en se déshabillant entièrement de façon suggestive. — Mais les mecs, vous ne venez pas ? Je ne vais pas y aller toute seule comme une conne.— Amélie ! Va avec elle et tâche de nous faire rêver, ça te changera !
Sonia serre les poings pour ne pas voler dans les plumes de ce malotru, elle prend le plateau des mains d’Amélie et le pose sur la table basse en disant :
— Tenez Messieurs, vous n’avez qu’à vous servir vous-même. Viens Amélie, nous, on va se baigner, lui dit-elle en la tirant vers le bassin, et ajoute : on nage jusque de l’autre côté.
Après une longue apnée et quelques brasses, elles se retrouvent de l’autre côté de la piscine et une fois la tête hors de l’eau, Amélie pleure. Les avant-bras en appui sur le bord de la piscine, Sonia dit :
— Ne pleure pas à cause de ce conard. Je vais te sortir de là.— Ça ne sert à rien, j’en peux plus ; ce soir, je vais m’ouvrir les veines.— Chut, tais-toi. Je te connais bien, ne parle pas et écoute-moi bien. Tu vas faire exactement ce que je vais te dire. Tout d’abord, on va les amuser, on va faire l’amour devant eux, ça va te rappeler des souvenirs. Ensuite, je vais m’occuper de l’autre gros conard, je vais m’arranger pour qu’il t’envoie te coucher, au pire, tu simuleras un mal de bide. Il faudrait que tu déverrouilles toutes les portes extérieures, ensuite, tu t’habilles et tu vas te planquer dans ma voiture qui est dans le tunnel et tu attends.— J’n’peux pas m’habiller, car il m’a brûlé toutes mes fringues pour que je ne puisse plus me barrer, je n’ai même pas une culotte à me mettre.— Ce n’est pas grave, dans ma voiture, il y a un sac avec des fringues à moi, mais ce que tu veux et tu attends. Alors, s’il te plaît, ne fais pas de conneries.— C’est vrai que tu vas me sortir de là ? répond-elle avec une lueur d’espoir dans les yeux.— Oui, pour la deuxième fois.— Noémie ?— Chut, viens, on nage et on va les rejoindre.
Elles prennent le temps de s’amuser lorsqu’elles sont sous l’eau, Sonia reproduit les mêmes jeux qu’avec la patronne de la maison d’hôte. Quand elles ressortent de l’eau, Amélie a les yeux qui brillent d’espoir ; son joli sourire est revenu.
— Eh bien, je ne sais pas ce que tu lui as fait, mais je vois que ce bain a été bénéfique. Je te sers quelque chose à boire ? — Oui, un truc sans alcool ; je tiens à avoir les idées claires pour discuter.— De discuter de quoi ? — D’argent pardi, j’ai fait le boulot et correctement donc...— Oui, Mike m’a dit que tu étais une pilote hors pair, tu conduis vite, voire très vite. Moi je voudrais que tu continues à travailler avec moi, et je te paye bien.— Bien, ne veux pas dire combien.— Tu as dit à Mike que ta voiture coûtait combien ?— Soixante mille avec les transformations. — Ah quand même ! Moi je te donne vingt milles par mois, plus les frais, et tu travailles pour moi. Mais on change les règles, j’achète un Vito Mercedes et on le fait équiper par ton ami ; je ne discuterai pas du prix. Je veux une bombe comme la tienne, d’ailleurs tu vas me la faire essayer demain. — Ah, mais je n’avais pas l’intention de dormir ici ; j’ai une vie, des amies. Et puis elles vont s’inquiéter si elle ne me voit pas arriver. Et tel que je les connais, elles vont partir en panique et elles sont capables d’aller voir les flics ; alors si tu veux des emmerdes...— OK, mais tu n’es pas à un jour près ? Ce soir, on aurait pu s’amuser un peu. Mike m’a dit que tu n’étais pas farouche et que tu étais capable de faire des trucs un peu bizarres.— Ah, il vous a raconté nos exploits dans les chiottes de l’autoroute.— Non, c’est quoi ?— Vas-y Mike, raconte-lui ; Amélie, on se baigne ?— Avec joie, répond la jeune femme qui a retrouvé son dynamisme habituel.
[À suivre]
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