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Police polissonne

Chapitre 71

L’attente du retour de Sonia.

Erotique
Pendant ce temps, une certaine effervescence règne dans l’appartement de Sonia. Dès que Julie reçut le coup de fil de Marc l’informant de l’arrivée imminente de Sonia ; elle contacta Nathalie et les deux filles pour préparer la fête. Nathalie arriva immédiatement, l’annonce du retour proche de leur amie effaça pendant un court instant leur petit différent, mais malgré tout, elle veut savoir. Elles s’installèrent dehors sur la terrasse. Julie lui proposa de prendre un rafraîchissement avant d’annoncer sa décision.

— Alors, qu’est-ce que tu veux faire ? demanda Nathalie— J’ai beaucoup réfléchi, car j’ai eu ma sœur au téléphone tout à l’heure, elle m’a dit qu’elle me soutiendrait, elle va parler à mes parents et avait l’air d’être contente pour nous deux, donc je vais mettre le dossier définitivement en route.— Je suis super-contente que tu as pu communiquer avec ta sœur, mais vois-tu, j’ai moi aussi réfléchi pendant ce temps. Je crois que j’ai été égoïste en ne pensant qu’à moi, car je sais que c’est une décision difficile à prendre, d’autant plus que si tu renoues avec ta famille ; cela risque de devenir compliqué. Je sais que l’amour peut t’amener à faire des choses que tu pourrais regretter plus tard, une opération comme celle-là est d’ailleurs très risquée pour la santé, et moi je ne veux pas te perdre. J’ai pensé à autre chose. Tu te souviens qu’on avait parlé bébé ?— Oui.— Alors, si nous en avons un ou deux un jour, je ne voudrais pas qu’il vive avec des parents bizarres. J’ai pensé qu’il serait mieux que cet enfant vive dans une vraie famille. Mais pour cela, il ne faudrait pas que tu changes, tu resterais un vrai garçon et c’est moi qui me ferais opérer pour devenir une vraie femme. Je me suis renseignée il y a quelques années, et pour moi, c’est comparé à toi une opération assez banale. Nous allons prendre notre temps, en parler avec le psy qui a l’air super-bien.— Tu crois que j’irai mieux après ?— Je ne sais pas, mais on peut essayer.— Admettons, mais moi avec ma tronche de gonzesse, je vais avoir l’air de quoi ? Et puis tu sais que je n’aime pas ce corps de garçon.— Je comprends tout ça, cela dit, j’adore ta tronche de gonzesse ; je te l’ai déjà dit, tu me fais craquer complètement et je vais t’aider. Imagine la tête de ta famille en te voyant avec ton enfant dans les bras et moi à tes côtés ?— Oui, mais regarde, je me suis fabriqué une dégaine de fille avec les fringues et puis il y a le magasin.— Quoi le magasin ? Mais si tu conseilles les femmes habillées en mec avec ta tronche d’androgyne ; alors là, tu vas faire un carton.— Tu me fais marcher.— Tu rigoles, les clientes ne sont pas dupes ; après, rien ne t’empêche de t’habiller en fille de temps en temps.— Je ne sais pas, je ne sais plus, Nathalie ; je suis perdu.— Embrasse-moi, on va prendre le temps qu’il faudra, je sais que rien n’est facile ; mais je te préviens : si on y arrive, je t’épouse.
Julien ne sait plus trop quoi penser, mais une chose est sûre : fonder une famille lui plaît beaucoup ; ce serait pour lui une belle revanche sur la vie. Nathalie insiste pour qu’ils se déshabillent en lui expliquant que ce serait une première expérience de couple hétérosexuel. Poussé par l’amour qu’il porte à sa chérie, il s’exécute de bonne grâce et découvre un plaisir nouveau. Celui de regarder les courbes féminines, non pas comme la carapace qu’il s’est forgée au fil du temps, mais comme une silhouette agréable à regarder et à toucher. En s’allongeant nue sur le transat, Nathalie s’arrange pour dissimuler son membre afin de paraître telle qu’elle pourrait l’être après une opération. En l’admirant, Julien ressent de l’admiration pour cet être mi-femme mi-homme, il s’aperçoit également que son cœur bât de plus en plus fort pour elle ; une douce chaleur envahit son bas-ventre. Une certaine excitation apparaît doucement, une sensation de bien-être arrive sournoisement, et pour la première fois de sa vie, il a envie de faire l’amour à Nathalie. Alors qu’elle est immobile avec les yeux fermés, Julien pose délicatement sa main sur le sein droit de la belle qui ne bouge pas. Il se décale et lui offre un doux baiser tout en caressant tour à tour les beaux et fermes pamplemousses que Nathalie arbore fièrement. Elle se laisse emporter par ce baiser chargé d’amour, glisse sa main sur la cuisse du galant chevalier, et rencontre avec surprise un membre viril dressé comme un I. Elle ouvre des yeux pleins de surprise et entame une lente masturbation ; emportée par cette douceur, elle l’embrasse avec tout l’amour qu’elle a pour lui. Elle se lève et entraîne son amoureux vers la chambre d’amis, sans se soucier de ce qu’il pourrait arriver, ils se caressent encore et encore, et font tout simplement l’amour avec passion. Mais cela ne dure pas longtemps, car on sonne à la porte. Julien nu comme un ver et le sexe toujours en érection appuie sur le bouton de l’interphone :
— C’est qui ?— C’est nous, tu ouvres ; on est chargées comme des bourricots.
Julien se jette un peignoir en satin sur le dos et va les attendre à la porte de l’ascenseur. Lorsque la porte s’ouvre, il constate qu’effectivement, elles sont bien chargées, et après le traditionnel bisou sur la bouche, il dit :

— Eh bien ! Avec tout ça, il doit y avoir de quoi nourrir tout l’immeuble.— Je ne sais pas, mais en tout cas, il fait chaud et j’ai soif, dit Cathy en embrassant Nathalie. On fait comme d’habitude, à poil, terrasse ?— Oui, il n’y a pas de raison ; c’est la coutume, et puis, on est vachement bien comme ça ; confirme Nathalie. Et pour une fois, Julien va le faire aussi.— Ah... Et pourquoi tu l’appelles comme ça, ça ne va plus ; il y a un problème ?— Non, non ; tout va bien, c’est juste que..., dit Julien.— C’est juste qu’on a un vrai problème à résoudre et que comme nous sommes de vraies amies, je voudrais votre avis, poursuit Nathalie.— Ah, bon ? En tout cas pour les amies ; c’est trop cool. Vous savez, pour nous aussi, vous êtes de vraies amies. Et c’est quoi le problème ? Julie...
Ne sachant par où commencer, elle hésite, mais finit par parler :
— Bon, c’est assez compliqué et puis je suis gêné ; Nat, tu aurais pu m’en parler avant...— Non, mais ce n’est pas grave, allez, lance-toi, dit Fanny. Moi je t’écoute.— Bon... Vous connaissez déjà mes problèmes de personnalité, j’ai pris la décision de me faire opérer ; mais j’ai des doutes, et maintenant, je suis perdu.— Je comprends que c’est une décision compliquée à prendre, dit Fanny.— Oui, car depuis hier, il y a des choses nouvelles qui arrivent et j’ai du mal à comprendre ce qu’il se passe.
Nathalie écoute et ne veut pas l’interrompre, car elle estime que c’est à Julien de prendre la décision, mais elle suggère :
— Si vous voulez, moi et Cathy on s’occupe de la déco et de la bouffe, et vous discutez tous les deux ; vous allez sur la terrasse et je vous apporte à boire.— Oui, ça, c’est une bonne idée, enchaîne Fanny. On se déshabille ?— Bah...— S’il te plaît Julien...
Des jumelles, il a une préférence pour Fanny, car le courant passe bien entre eux deux. Il sait aussi qu’il doit se confier, car pour le moment, il est dans le flou le plus total, alors il se déshabille entièrement et suit Fanny à l’extérieur, tous deux s’installent en plaçant les transats de façon à pouvoir se parler facilement. Nat arrive avec deux sodas.
— Hé ! Ça va tous les deux, je vous ai à l’œil ; alors pas de bêtises, dit-elle en riant.— Pff... ! T’inquiète, je ne vais pas le violer ni te le piquer ; allez, va t’amuser avec ma sœur... Bon alors, dis-moi ?— Je te l’ai dit, je ne sais plus quoi faire, car tout arrive en même temps. J’ai passé toute la journée ici à réfléchir...— Pourquoi, ça ne va pas tous les deux ?— Si, mais c’est Nat qui m’a dit de partir à cause de... Elle m’a offert un joli sac et portefeuille pour mon anniversaire, et... — Quoi ! C’est ton anniv ? Tu aurais pu le dire. Hé, les filles ! C’est son anniv et il nous a caché ça. Tu vas le payer cher... Bon, je déconne alors, elle t’a offert un sac et ?— Bah, c’est que quand elle a vidé mon vieux porte-monnaie, une carte SIM que je croyais avoir perdue est tombée. Bon, je te passe les détails. Je l’ai mise sur mon téléphone et là, j’avais plein de messages de mon père et de ma sœur qui s’inquiètent du fait que je ne réponde pas à leurs messages. J’ai réussi à appeler ma sœur qui était super-contente de m’avoir au téléphone. Elle connaît mes problèmes et s’est même excusée de m’avoir fait du mal par le passé.— Eh bien, c’est plutôt une bonne nouvelle, et alors ?— Je lui ai parlé de mon projet d’opération. Elle m’a dit qu’elle me soutiendrait et en parlerait aux parents.— Bon, c’est magnifique ; alors tout va bien. Mais il est où ton problème ?— J’y viens, Nathalie m’a dit un truc qui m’a fait un grand plaisir, mais qui me trouble. Elle m’a dit qu’elle voulait un enfant de moi et un vrai papa pour ce petit. Elle m’a dit qu’elle aimait me voir habillé en fille et tout. Alors moi, je ne sais plus quoi faire.
Fanny qui se trouve face à la porte-fenêtre s’aperçoit que sa sœur et Nathalie se sont installées dans le salon.
— Hé les filles, vous venez avec nous ! Julien a un truc très important, il faut l’aider.
Les deux femmes s’installent avec eux.
— Julien, tu parlais de toi et de nous ?— Oui, il ne fallait pas ?— Si, au contraire, plus nous avons d’avis et plus ce sera facile de prendre une décision.— Bon alors, tout le monde est au courant ?— Pour l’essentiel, oui dit Nathalie.— Pas évident votre histoire, mais entre vous, c’est comment ?— Nous, mais on s’aime, dit Julien en prenant la main de Nathalie.— Non, vous ne vous aimez pas, vous vous adorez ; ça se voit, pas vrai Cathy ?— C’est évident, moi, je pense que si vous voulez un ou deux enfants, il faut que Julien reste comme il est et idéalement il faudrait que ce soit Nat qui se fasse opérer, car on en a déjà parlé et si je me souviens bien, pour toi, c’est presque que dalle comme opération.— C’est vrai, que je ne ferai jamais de gosse avec ma merguez. Et puis comme je lui ai dit : aller voir ses parents avec un bébé dans les bras, ce sera une belle revanche, d’autant plus que sa mère voulait une fille. Et toi Nat, que vont te dire tes parents ?— De quoi ? Que je suis avec un garçon et que je me fasse opérer pour devenir une fille à part entière ? Mais ils vont être ravis. Après il faut que Julien fasse un gros travail sur lui et ça, je sais que cela ne va pas être facile, dit Nathalie.— On va tous s’y mettre et tu vas voir, on va t’aider, conclut Cathy.
La fin de cette discussion est tellement chargée en émotions que Julien se met à pleurer en entraînant les trois filles avec lui. Le choc émotionnel passé, c’est Fanny qui relance l’ambiance.
— Bon les filles, on ne va pas passer la soirée à pleurer ; tout à l’heure, Sonia va arriver et rien ne sera prêt. Au fait Julien, à quelle heure elle arrive ?— Je ne sais pas, Marc ne m’a pas donné d’heure ; il m’a dit dans la soirée.— Bon, il commence à faire frais, je suggère qu’on rentre et on va boire un coup pour fêter ça, et puis je commence à avoir faim, indique Fanny.
Tous se lèvent et Cathy qui suit Julien constate :
— Vous savez qu’il a un joli petit cul ton Julien, tu sais qu’il est en train de me donner envie de... lui toucher les fesses.— C’est vrai ça, et vous les filles, c’est quand que vous nous présentez des garçons ? reprend Julien qui se sent bien, qui en a même oublié sa nudité.— Nous, mais tu n’imagines pas la galère ? reprend Fanny. Il faudrait qu’on : trouve des jumeaux, parce que deux mecs lambda ce n’est pas possible, que nos caractères soient compatibles, qu’ils aient les mêmes goûts, qu’on habite dans la même maison et pour couronner le tout on est lesbienne ; alors...— Bon, qui a dit qu’on buvait un coup ? Et on aura assez de bouffe quand Sonia arrivera ?— Et Marc aussi...— Oui, c’est vrai, il faudrait peut-être aller chercher des trucs supplémentaires.— Oui, j’y vais, dit Nathalie.— Alors je vais avec toi, continue Julien— Comme ça ? Ton maquillage a coulé partout. Va prendre une douche et fais-toi une tête de garçon, je vais regarder dans les affaires de Sonia, elle doit bien avoir un jogging qui va t’aller.
Pendant que Julien se prépare, les trois filles parlent de lui et surtout de Nathalie et son envie de bébé ; très fusionnelles, elles décident de faire corps pour aider Julien à s’en sortir.
Après avoir fait le complément de courses, ils s’installent dans le salon, se servent du champagne avec des amuse-bouches en attendant que Sonia arrive. Mais les heures passent et la policière n’arrive pas.
— On va attendre vingt et une heure et on va appeler Marc pour savoir vers quelle heure ils seront-là, propose Julien.— Oui, approuve Nathalie.
En attendant, ils reprennent la discussion au sujet de Julien. Vingt et une heures précises, Julien appelle Marc, mais pas de chance, il n’obtient pas de réponse ; seul le répondeur daigne lui parler, il raccroche.
— Répondeur... On attend un peu ?
En grignotant, buvant, ils ne voient pas le temps passer, il est plus de vingt-deux heures trente et toujours pas nouvelles. Julien rappelle, mais toujours rien. Ils décident de rappeler, mais c’est encore le répondeur qui lui répond. L’inquiétude commence à se faire ressentir, Cathy demande :
— Quelqu’un sait où elle allait ?— Non, elle m’avait dit que c’était top secret.— Bon. Bah on attend jusqu’à minuit ?— Oui, de toute façon, Marc a dit qu’il appellerait...
Cathy qui a une idée derrière la tête suggère discrètement à sa sœur et à Nathalie d’aider encore un peu plus Julien en... D’un seul mouvement, elles l’entraînent sur le lit qu’a déjà été le témoin des ébats coquins de Julien et Nathalie il y a peu. Elles s’occupent de son corps en lui offrant un massage à six mains ; gros supplément à ce qu’il vient de vivre et qui le plonge encore un peu plus dans l’indécision...
[À suivre]
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