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Police polissonne

Chapitre 72

L'arrestation.

Divers
Pendant ce temps à la villa de Cassis, Mike a découvert que la police était en train d’arrêter toutes les personnes présentes ; il vient de comprendre que Sonia n’est pas celle qu’elle a voulu faire paraître. Affolé et très en colère de s’être fait manipuler, il court vers la chambre de son patron et défonce littéralement la porte qui s’ouvre avec fracas :
— Patron ! Patron, y a des flics partout ! crie Mike.— Merci j’ai vu ! Putain, descends-moi cette salope, elle est flic ; elle nous a piégés, hurle le Boss.
À la vue de son patron ridiculement nu, il reste immobile un instant. Il détaille la scène et sourit devant le Boss, pieds et poings liés, avec les tétons percés des anneaux de Sonia, la bite ficelée comme un saucisson et les zébrures sur son dos. Il connaît là bien Sonia et à la vue des traces laissées par les coups, il sait qu’elle ne jouait pas. Il sait aussi qu’elle est capable de lui bondir dessus, il l’a déjà vu à l’œuvre et préfère rester sur ses gardes.
— Patron, mais...— Ta gueule ! Je t’ai dit de la descendre, magne-toi et détache-moi qu’on se tire d’ici ! Viiiteee... Putain ! ordonne l’homme en trépignant sur ses genoux.
Sonia, surprise par cette intrusion, se tourne vers Mike et lui dit.
— Ne fais pas ça, Mike, je vais t’expliquer, ma voiture est en bas ; tu vas venir avec moi. Je vais te sortir de là.— Bouge pas... ou j’tire ! réplique-t-il.
L’homme fait une pause, car il doit faire un choix rapidement : soit il suit Sonia et c’est la case prison directe, soit il détache le Boss et fuir ; mais il sait qu’il n’en aura pas le temps. Dernière option : faire diversion en blessant Sonia qui sera immédiatement secourue, ce qui lui permettra de sauver sa peau ; il valide la dernière solution. Alors il pointe son arme en direction de Sonia. Elle le supplie :
— Non, Mike, je t’en supplie ne fais pas ça, insiste-t-elle en mettant ses mains en avant comme pour se protéger.— Ne bouge pas ! répète-il.
Elle fait un pas en avant, prête à bondir en disant :
— Non, Mike, je vais t’expliquer, je t’en supplie, ne fais pas ça...
Il reste à nouveau immobile et dit :

— Pardon Sonia... Pardon..., et il tire.
Alors, tout va très vite : la déflagration du 357 Magnum déchire l’air, Sonia voit la flamme et immédiatement après une violente douleur au thorax. Ses yeux se voilent, les bruits deviennent sourds, ses jambes se dérobent sous elle, elle tombe à genoux. Dans sa tête, sa vie défile, elle perçoit le bruit sourd de deux coups, puis s’écroule au sol... Allongée face contre terre, elle est inconsciente et perd beaucoup de sang.
Marc qui est à l’origine de second coup de feu a neutralisé Mike en le touchant au genou droit. Mike sait que tout est perdu, alors il tire en direction de son patron et le touche en pleine poitrine, puis il s’effondre à son tour en criant de douleur. Marc donne un coup de pied dans l’arme de Mike et accourt vers Sonia qui baigne dans son sang, l’homme s’adresse à Marc :
— Pardon, Monsieur..., pardon..., je voulais juste la blesser, dit-il en larmes.
Guidée par les gendarmes du GIGN, une équipe médicale arrive dans la pièce au moment où un nouveau coup de feu éclate ; c’est Mike qui vient de se tirer une balle dans la tempe. Un des médecins se dirige vers le Boss et constate qu’il a pris une balle en plein cœur. L’autre médecin se dirige vers Sonia et détecte un pouls extrêmement faible et voit la perte de sang importante. Il fait un point de compression sur la plaie à l’épaule droite de la policière. Les ordres pleuvent, l’équipe médicale arrive avec tout un tas de matériel, le médecin urgentiste ordonne :
— Il faut lui poser "l’ECMO", autrement on n’y arrivera pas, déshabillez-la. Il faut la transfuser en urgence. Est-ce que quelqu’un peut donner son groupe sanguin ?
Marc qui a entendu dit :
— Il est dans le tatouage qu’elle a là, sur la fesse... Elle est O négatif.— Merci, vous avez vu ce qu’il s’est passé ?— Oui, je suis le commissaire Morard, son chef, j’arrivais juste derrière celui-là, il lui a tiré dans l’épaule, et moi je lui ai tiré dans le genou, mais il vient de se suicider, et l’autre, c’est aussi celui-là qui l’a descendu. Dites, elle va s’en sortir ?— Je ne peux rien vous dire...— Docteur, je n’ai plus de pouls !— ECMO, vite ! On ne peut pas faire de massage cardiaque, car autrement, elle va se vider de son sang.— Jeans ! Tu appelles les U, qu’ils préparent la déchoc, le scan et un bloc, il faut un hélico en priorité : son pronostic vital est engagé. Allez, allez, tout le monde s’active.— Commissaire, il faut prévenir ses proches, mais ne dramatisez pas ; je pense que vous avez l’habitude de ce genre de situation et de prévenir les familles.— Oui, sauf qu’elle n’a pas de famille, elle a des amis et moi ; où l’emmenez-vous ?— À la Timone, mais ce n’est pas la peine de venir tout de suite, car elle va passer au bloc. Par contre, il nous faudrait au moins son nom.— Elle s’appelle Sonia Wolski, elle est née le 3 août 1995, et est inspecteur de police.— Parfait, donnez ces renseignements à l’infirmière qui arrivera avec l’hélico.
L’équipe médicale est d’une efficacité redoutable. Le médecin donne l’ordre de la sédater pour qu’elle ne souffre ni ne bouge. En cinq minutes "l’ECMO" est posé et la bouteille d’oxygène raccordée. La plaie béante de l’épaule de Sonia est refermée tant bien que mal pour limiter au maximum l’épanchement de sang, une perfusion lui est posée au bras gauche et l’injection de sang commence.
— Mettez l’oxygène à 50%, pour que le cœur reparte ! Préparez le transfert vers l’hélico.
Personne ne parle, mais tous s’activent. Les pompiers préparent l’arrivée de l’hélico, pour plus de facilité, il se posera juste à côté de la piscine sur la partie où se trouvent les transats qui offrent un vaste espace. Malgré la nuit noire, l’hélico arrive grâce à son puissant projecteur et l’éclairage de la terrasse ; il se pose sans problème.
— Toujours pas de pouls ? demande le médecin.— Il y en a eu, mais elle est de nouveau en arrêt. — Aïe ! "l’ECMO" fait son travail, alors on la transfère immédiatement, dit-il en vérifiant l’appareil.
Le corps inerte de Sonia, placé dans un matelas coquille sur une civière, est alors chargé dans l’hélico. Le médecin et l’infirmière embarquent à leur tour, et l’appareil décolle aussitôt en direction de l’hôpital. La police scientifique prend la relève et fait tous les relevés nécessaires à l’enquête. Les corps des deux malfrats sont mis dans un sac en plastique avec fermeture à glissière et chargés dans un corbillard pour être emmenés vers les locaux de la police scientifique. Celui du Boss et resté en l’état : nu, menotté et couvert de trace de fouet et les couilles ficelées comme un saucisson ; cette situation soulève quelques réflexions et quelques rires.
— Eh bé ! Encore une partie de cul qui a fini en règlement de compte ! s’exclame un policier.— Houai, en tout cas je n’aurais pas voulu être à sa place, y en a qui sont un peu barges.

Les "Stups" sont aussi sur place et s’occupent d’inventorier la drogue qui se trouve dans le tunnel. Tout à coup, Marc se souvient de ce que disait Sonia : Amélie ! « Merde elle est où ? » Il demande :
Est-ce que quelqu’un a récupéré une fille dans l’Audi ?
— Oui, lui répond une voix. Elle est dans l’ambulance des pompiers là-bas !
Marc s’y précipite, demande des nouvelles au médecin des pompiers ; ils se connaissent :
— Salut, comment elle va ? demande-t-il en s’approchant de la jeune femme.— Ça va, choquée, mais ça va ; je vais l’envoyer aux urgences pour examen.— Par contre elle est incapable de dire quoi que ce soit, je n’ai pas de nom, ni de prénom ; rien.— Elle s’appelle Amélie, c’est une amie de Sonia ; c’est ça ? dit-il en lui levant le menton d’un doigt.
Elle fait un oui de la tête. Marc se souvient brutalement que les amies de Sonia devaient préparer une surprise et sont en train d’attendre. Il décide de les appeler.
Il est une heure du matin. Chez Sonia, l’ambiance est plutôt morose, tous somnolent en attendant, quand la sonnerie du téléphone de Julien retentit ; tous sursautent. Nathalie est la plus rapide, elle décroche :
— Allô ? Marc...—...— Non c’est Nathalie, vous arrivez à quelle heure ?—...— Quoi ! Attends, je mets le haut-parleur, dit-elle en appuyant sur le bouton.— Qu’est-ce qu’il se passe, demande Fanny.— Sonia a eu un accident ! Oui, Marc j’ai mis le haut-parleur.— C’est Sonia, on vient de la transférer à l’hôpital, dit-il d’une voix étranglée.— Mais c’est grave ? — Très, je ne sais pas si elle va s’en sortir ; je ne sais pas quoi faire.— Mais tu es où ?— À Cassis, mais ici, je ne peux rien dire. Je... — Commissaire, commissaire, ne restez pas ici ; cela ne sert à rien. On vous donnera des nouvelles, il faut attendre... Ne restez pas ici, allez vous reposer.— Allô, allô Marc, mais c’est qui ?— Là ? Le toubib...— Écoute, viens nous rejoindre et tu vas nous expliquer ce qu’il se passe.
Ils raccrochent, chez Sonia c’est la consternation, tous se taisent les visages sont tristes ; les jumelles se rhabillent ; Julien et Nathalie en font de même, et ils s’assoient dans le canapé pour une longue attente.
ooOoo
Aux urgences de l’hôpital, c’est toute une machine en sommeil qui vient de se réveiller. L’annonce de l’atterrissage de l’hélico sonne le branle-bas de combat ; toute l’équipe de soignants est prête à prendre en charge Sonia. À peine arrivée dans le couloir des urgences appelées Axe Rouge par la direction. Il est la colonne vertébrale du service, c’est par là que passent les pompiers, les policiers et le SAMU ; il dessert également les trois services indissociables les uns des autres soit : les urgences, un bloc opératoire, la réanimation et au bout du couloir, la radiologie et la direction de l’établissement.
Sonia est installée, sur un lit dans un bloc d’examen, le temps qu’elle se stabilise, car son cœur est reparti dans l’hélico. Le médecin qui lui a prodigué les premiers soins rend compte de son action et de ses constatations au médecin de garde et chef de service qui va prendre en charge la patiente.
— Salut Michel ! C’est toi qui es de garde ?— Oui, c’est la policière ? J’écoute.— Je te préviens, ce n’est pas beau du tout. Elle a pris une balle dans l’épaule droite et vu la quantité de sang qu’elle a perdu, je pense que l’artère et la veine pulmonaire sont sectionnées. Je lui ai mis un gros point de compression pour limiter la fuite et je l’ai transfusée. En arrêt cardiaque, j’ai dû lui poser "l’ECMO" ; son cœur est reparti dans l’hélico, mais bon, ce n’est pas terrible. — OK, je vois, et d’autres victimes ?— Oui, deux morts et une jeune femme du nom d’Amélie très choquée, les pompiers sont sur la route.— Ça va, je m’en occupe. Émilie !— Oui, Docteur.— Tu vas me prendre en charge cette patiente, c’est une policière qui s’est pris une balle dans l’épaule. Il faut préparer le bloc et je veux que tu t’en occupes personnellement pour le moment, demande à un interne de venir t’aider à poser tous les capteurs. Dès qu’elle est stabilisée, tu l’amènes au un scan pour un corps entier et au direct bloc. Tu ne la quittes pas des yeux ; et j’insiste. Je veux que tu me rendes compte de tout.— Reçu, Docteur.
Sur le badge de l’infirmière, on peut lire : Émilie, et au feutre, « La Chipie » dessous le mot Infirmière. Ce surnom de la Chipie a une histoire qui lui colle à la peau depuis son arrivée dans cet hôpital.
Elle y est rentrée à dix-neuf ans comme Aide Soignante (AS), grâce à son professionnalisme, elle s’est rapidement fait remarquer par le patron des urgences, qui trouva en elle une façon de travailler extrêmement professionnelle. Son surnom lui a été donné à cause de son physique, petite, brune, un peu enrobée, mais surtout un visage au regard coquin et espiègle. Elle est aussi taquine, toujours prête à faire une bonne petite blague sans se soucier du grade ou de la qualification de ses victimes. Puis un jour, le chef de service lui proposa de faire le module d’infirmière, elle accepta, et au bout de deux ans de formation et de stages ; elle regagna le service. Sa passion sans limites pour ce métier la poussa à suivre les modules d’infirmière bloc opératoire et réanimation. Outre sa passion pour son métier, elle sait aussi s’amuser, câline, elle apprécie les caresses féminines autant que la virilité masculine.
Lors de sa formation d’infirmière, elle fit la rencontre d’une jeune femme avec qui elle se lia d’amitié qui alla bien au-delà des simples baisers et caresses sensuelles. Elle connut son premier orgasme lors d’une petite séance coquine avec son amie, puis avec d’autres. De retour dans son hôpital, elle fit la rencontre d’une toute jeune AS tout fraîchement sortie de l’école, Martine de son prénom ; elle lui fut attribuée par le chef de service pour parfaire sa formation. La jeune femme peu farouche se lia d’amitié avec l’IDE qui n’était pas insensible aux charmes de la jeune femme. À cause de leurs horaires, elles se retrouvaient dans le vestiaire à la même heure, un petit jeu commença, il consistait à se dévoiler de plus en plus. Un beau matin, Émilie arriva comme à son habitude pour se changer, elle avait omis de mettre des sous-vêtements, ce qui était une habitude chez elle.
Martine rosit à la vue de la nudité d’Émilie, mais se reprit très vite en ôtant à son tour string et soutien-gorge ; elles prirent leur service entièrement nues sous leur tenue. Entre elles, il y avait une petite différence vestimentaire, car Martine, par sons statut d’AS avait droit à une vareuse et un pantalon, tandis que les infirmières devaient porter une blouse ; ce qui faisait qu’amplifier le fantasme de « l’infirmière nue sous sa blouse » de beaucoup de patients et patientes.
Émilie s’était découvert une attirance pour les femmes et plus particulièrement pour son AS. À chaque sortie : genre ciné, shopping, resto, plage, elles s’inventaient des jeux sexy. La règle était simple : jamais de sous-vêtement, si elles choisissaient de porter une jupe, elle devait être très courte ou très longue. Si elle était courte, elle devait être moulante pour remonter très haut, ou portefeuille pour s’ouvrir et dévoiler le plus possible de leur anatomie. Si elle était longue, alors une rangée de boutons ou de pressions devait permettre d’ouvrir le vêtement ; elle n’avait pas de boutons, alors elle devait être transparente ; ce qui leur valut un jour quelques petits déboires, en voici le récit :
Prétextant une sortie entre copines à leurs conjoints de l’époque, elles partirent toutes les deux passer un week-end dans la belle ville de Sêtes, baignée de par un chaud soleil d’août, avec toujours le même thème : l’exhibe. Que ce soit à la terrasse des cafés, restaurants, en boîte de nuit, les tenues courtes et transparentes avec tout pour aguicher les garçons. Après avoir dégusté les fameuses teilles sétoises accompagnées d’un petit rosé du pays, elles décidèrent de passer à l’hôtel pour y récupérer une serviette de bain afin d’aller s’allonger sur le sable chaud d’une petite plage naturiste. Mais la météo décida de leur jouer un mauvais tour, le Mistral se leva brutalement et le ciel s’assombrit instantanément ; elles connaissent parfaitement ce phénomène et savent que dans les cinq minutes qui vont suivre, un déluge va s’abattre.
Alors le vent redoubla et un orage éclata et la pluie tomba à seaux (comme on dit ici), en quelques secondes, leurs belles robes blanches en tissu hyper-léger devinrent transparentes et se collèrent immédiatement à leur peau en dévoilant leurs formes ; leur nudité n’avait alors plus de secret pour personne. L’orage cessa aussi vite qu’il était arrivé en laissant les deux filles, littéralement nues sur le trottoir devant le regard ahuri des passants qui éclatèrent de rire à la vue du spectacle ; ce qui n’empêcha pas les deux filles de continuer leur chemin et de se rendre à la plage et de se faire bronzer nues bien entendu.
Le retour à la maison fut malheureusement compliqué pour Émilie, quand elle eut la mauvaise idée de raconter à son chéri de l’époque sa mésaventure avec sa copine et l’orage. La belle-famille catho, pratiquante avec ses principes à la con fut mise au courant par son copain. L’affaire fit scandale, car on se doit de porter des sous-vêtements décents comme les culottes « tue-l’amour », le string est interdit, et ne rien mettre dessous est indécent ; se mettre nu à la plage est impensable et strictement interdit par la religion. Honorer le Seigneur le dimanche est une chose obligatoire sous peine de finir à tout jamais en enfer. Émilie ne supportait plus cette ambiance, envoya tout le monde balader, ce qui fit sombrer son couple, du moins ce fut le prétexte évoqué par son fiancé qui ne supportait pas que sa copine puisse prendre du plaisir avec une femme.
Cette rupture ne lui fit d’ailleurs pas verser une seule larme, car elle était contente de se libérer d’une belle famille envahissante et psychorigide.
Célibataire à vingt-cinq ans maintenant, elle se consacre entièrement aux patients et quand elle le peut à elle. En sortant avec sa copine AS.

[À suivre]
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