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Police polissonne

Chapitre 78

Le réveil de Sonia.

Erotique
Tourmenté par ces événements, Marc est réveillé depuis deux heures quand il reçoit un SMS d’Amélia :
[SMS, Amélia, Marc]<Bonjour, Monsieur le Commissaire. Je serais dans le vol AF 1444, départ de Strasbourg à 10h40 ; arrivée à Marseille à 11h55, Terminal 1 B.>Très bien, je vous attendrai dans le hall, avec une pancarte où j’y inscrirais votre prénom.< Merci Monsieur, à tout à l’heure.
Après la lecture du texto, Marc appelle l’infirmière en charge de Sonia, il informe de l’arrivée de la cousine.À l’hôpital, le médecin en chef met en place le protocole de réveil de la patiente, l’injection du sédatif est diminuée progressivement de façon à ce que cette opération soit la plus douce possible. Par manque de personnel, Émilie est chargée de cette délicate mission ; ce qui n’est pas pour lui déplaire.À l’heure où l’avion d’Amélia se pose, Sonia ne s’est pas encore réveillée. À sa grande surprise, le commissaire récupère une jeune femme à la couleur de peau surprenante. Amélia est une jolie métisse issue du mariage d’une mère polonaise et d’un père malgache. Physiquement, elle se dit : ne pas être exceptionnelle. Mais en réalité, bon nombre de garçons aiment sa silhouette fine et élancée, ses grosses lunettes aux angles arrondis lui donnent un air intello ; ce qu’elle est d’ailleurs, puisqu’elle est en troisième année de médecine ; et puis il y a son Benoît qui adore ses formes, sa douce voix et son intelligence. Dans le hall du terminal, ils échangent.— Bonjour Monsieur le Commissaire, je suis contente de vous rencontrer.— Bonjour Amélia ? C’est ça ? Appelez-moi Marc, c’est mieux.— Oui, comment va Katia ?— Elle ne s’est pas encore réveillée, mais avant d’aller la voir, nous allons manger un morceau, car je dois vous expliquer certaines choses. Vous êtes déjà venue à Marseille ?— Non, jamais.— Alors je vous emmène manger dans un petit resto sur le Vieux Port ; chez Marius.— Ah oui, j’ai entendu parler de ces noms, c’est dans un film, je crois ?— C’est ça, allez ; donnez-moi votre valise et suivez-moi.
À cette heure, l’autoroute est bondée. Marc sort le bleu et fonce toutes sirènes hurlantes vers le Vieux Port. Ils se rendent dans le restaurant préféré de Marc. Amélia s’amuse de l’accent du patron.
— Il a le même accent que dans le film et en plus le même prénom.— Et vous n’avez pas vu la patronne. Bien, vous voulez boire quelque chose ?— Oui, mais sans alcool.
— Naturellement..., Marius ! interpelle Marc. Tu nous fais un cocktail sans alcool ?— Oui, Marc ; mais Sonia n’est pas là ?— Non, elle est à l’hôpital, elle a eu un accident.— Non ! Grave ?— Oui, assez.— Oh peuchère, la pauvre petite ; tu y feras la bise pour moi, conclut le patron.— Bien, Amélia il faut que je vous explique un certain nombre de choses, et cela ne va pas être ni gai, ni facile.— Allez-y Marc, j’ai les nerfs solides ; c’est pour cela que maman n’est pas venue. La perte de sa sœur va être compliquée pour elle.— Je comprends. Bon, je vais y aller dans l’ordre parce que sa situation est très difficile, n’hésitez pas à me couper si besoin.— Oui, mais nous pourrons en reparler, je pense.— J’aimerais que ce soit Sonia qui vous en parle.— Mais pourquoi a-t-elle pris le prénom de ma tante ?— J’y viens : je vous ai dit au téléphone qu’elle avait été témoin de l’assassinat de sa mère par son père, à cause de l’alcool. Puis elle s’est enfuie de chez elle après avoir assommé son père qui voulait aussi la tuer. De là, elle s’est fait faire des faux papiers avec un faux nom et tout ce qu’il va avec jusqu’au jour où je l’ai arrêtée pour vol à l’étalage. Comme elle était mineure, elle fut placée dans un centre pour jeunes délinquants, mais comme elle est rapide comme l’éclair ; elle s’est tirée. Je ne sais pas depuis quand vous ne l’avez pas vue, mais elle est terrible. — À vrai dire, nous ne nous voyons pas souvent sauf aux vacances d’été que nous passions chez notre grand-mère maternelle. Nous aimions beaucoup y aller, il y avait une sorte de piscine pour nous rafraîchir, c’était la grosse rigolade ; d’autant plus que la grand-mère se faisait bronzer... Non rien... Alors que lui est-il arrivé.— Pour les vacances, je suis au courant, elle m’en a parlé un jour ; bon, il faut que je vous dise que nous ne sommes pas que des relations de travail..., nous sommes très attachés l’un à l’autre et cette situation me fait de la peine.— Je comprends, en gros, vous êtes amoureux.— Oui, je vois que vous êtes un peu comme elle ; pas besoin de vous expliquer longtemps. Bon, je continue. Malheureusement pour elle, les choses ont mal tourné par la suite, car je l’ai arrêtée une seconde fois ; mais cette fois, ça changeait de musique. Je l’ai trouvée avec une arme et un mec raide mort en face d’elle, tous les éléments étaient contre elle ; sauf que je n’y croyais pas, car je sentais qu’elle allait mal et qu’il fallait l’aider. Malgré tout, elle était majeure, sa mère décédée et son assassin de père en prison. Lors de son interrogatoire, elle est devenue comme folle, le juge l’a placée en préventive aux Baumettes, à ce moment-là, sa descente aux enfers a continué. Elle avait été placée dans le quartier des femmes, mais avec sa tronche de gamine des codétenues l’ont littéralement violée. Après son jugement, elle a pété un câble. Elle a tenté de planter le JAP puis de se suicider devant nous en nous insultant, le juge a été sans pitié ; elle a pris trente ans de prison. — Eh bien, je ne la savais pas capable de choses pareilles.— Oui, elle peut être extrêmement violente. Mais nous avons réussi à la convaincre, non sans mal, d’entrer à la BS, dont je fais partie.— Connais pas ?— Je vais vous expliquer et vous dois la vérité. Officiellement, la BS est comme le disent les initiales la Brigade Spéciale. C’est une unité ultrasecrète, je peux compter sur votre discrétion ?— Sans problème, je ne parlerai que d’une brigade antidrogue ou je ne sais quoi.— Antidrogue, c’est bien. Sauf que la nôtre est très particulière : uniquement formée d’anciens repris de justice qui veulent se racheter. Seulement, nous sommes de véritables barbouzes où tout est permis, l’essentiel est d’arriver à nos fins. Et Sonia est une championne là-dessus. Comme tous, Sonia a...— Pardon de vous couper, mais pourquoi ce prénom ?— Lorsque je lui ai dit qu’il lui fallait refaire ses papiers, ne supportant plus de porter le nom de son père à cause de ce qu’il a fait ; elle a demandé de changer de nom. Elle voulait porter le nom et le prénom de sa mère, nous avons obtenu l’accord du ministre de l’Intérieur et elle s’appelle maintenant Sonia Wolski pour toujours. Vous savez après un tel choc, j’ai compris qu’elle avait pété les plombs. Je suis certain qu’elle s’est engagée chez nous uniquement pour se venger de toute cette injustice et surtout de celui qui l’avait mise dans le pétrin. — Donc à cause de cet accident, c’est un échec ?— Pas du tout, c’est une grande victoire ; elle a fait de véritables prouesses.— Et comment se débrouille-t-elle ?— Si je vous le dis, vous allez être choquée, disons qu’elle se sert de tout ce qu’elle peut.— Bon, j’ai compris ; elle se sert de son cul, c’est ça.— Oui, c’est cela, et ça ne vous choque pas ?— Non, je vais vous faire une confidence... Disons que l’été chez la grand-mère qui ne s’habillait presque jamais, et qui nous incitait à le faire par, soi-disant, faire des d’économies de lessive. Vous pensez bien que nous, gamines étions aux anges, être toute nue en permanence n’était que du bonheur, ados, les choses ont un peu changé, car nous dormions dans le même lit. Elle m’a fait découvrir des plaisirs que..., enfin je ne vous fais pas un dessin.— Je vois, bon, pour faire court, elle était en mission, mais là, je n’en dirai pas plus à cause de l’enquête. Toujours est-il qu’on était sur une arrestation et malheureusement rien ne s’est passé comme prévu. Elle a pris une balle dans l’épaule, les médecins l’ont sauvée de justesse. Ils doivent la réveiller aujourd’hui. Pour lui refaire des examens, si vous voulez nous prenons un café et je vous emmène à l’hôpital.— Avec plaisir, j’ai hâte de la revoir, conclut Amélia
Marc commande les cafés, et reste silencieux en pensant que cette belle métisse est probablement aussi chaude que sa cousine. Il règle l’addition puis ils prennent la voiture pour se rendre à l’hôpital. Le hasard fait parfois bien les choses. Émilie est à l’accueil des urgences en proie avec un ivrogne qui hurle comme un cochon qu’on égorge.
— Ah ! Bonjour commissaire, je peux vous demander un coup de main à foutre ce malotru dehors ? — Pas de problème, dit-il en empoignant vigoureusement le poivrot. Je vous présente Amélia la cousine de Sonia, et comment va Sonia ? — Elle ne s’est pas encore réveillée, ce n’est pas la peine de rester attendre ; je vous préviens ?— Si vous voulez, comme ça, je vais poursuivre mon enquête en attendant...
Le commissaire sort en tenant l’ivrogne par le col, arrivé à sa voiture, il lui passe les menottes, et le pousse à l’arrière de son véhicule ; il démarre et fonce vers le commissariat. En pénétrant dans le hall, il interpelle un collègue pour qu’il s’occupe du gars.
— Commissaire, le Comandant Karl veut vous voir.— OK, tu t’occupes de ce mec, il est bourré, tu le fais souffler dans le ballon et tu le mets en garde à vue pour trouble à l’ordre public.— OK Chef.Lorsque le commissaire pénètre dans le bureau de son patron, celui-ci a sa tête des mauvais jours. Il reconnaît également le Ministre de l’Intérieur qu’il salue, ainsi que le juge Richard chargé de l’affaire.
— Morard, asseyez-vous, je veux savoir ce qui a foiré avec Sonia ! Il me faut une explication. Comment va-t-elle ?— Pour le moment, elle est toujours dans le coma, normalement ils vont essayer de la réveiller. Mais que se passe-t-il pour que vous soyez dans cet état ?— Ce qu’il se passe ? Votre patron semble ne pas apprécier ma présence et la venue de l’IGPN. Je veux qu’une enquête soit menée et les coupables jugés et sanctionnés. Il est intolérable de laisser une débutante seule pour procéder à une telle arrestation ! rugit le ministre.— Ah vous, foutez-moi la paix avec votre enquête, l’IGPN n’a rien à foutre ici ! Le patron ici, c’est moi ; votre prédécesseur ne vous a pas expliqué comment nous fonctionnons à la BS ?— La BS ? C’est quoi cette histoire ? Je n’en ai jamais entendu parler. Je vais la dissoudre et le problème sera réglé.— Vous ne dissoudrez et ne réglerez rien, je vous l’ai dit : le patron ici c’est moi ! J’ai les pleins pouvoirs de votre prédécesseur. Vous ne connaissez rien de ce qu’il se passe ici. Regardez l’imprimante, elle est en train de sortir le bilan des arrestations des saisies de drogue, d’armes et le démantèlement des réseaux de prostitution. Et tout ça grâce à l’Inspecteur Sonia Wolsky, elle a réussi à infiltrer le plus gros réseau de trafic européen, parce qu’elle a des couilles, elle voulait faire payer une tête de réseau : « Le Boss » qui lui a fait porter le chapeau d’un meurtre. Nous l’avons sortie de prison, elle a subi un entraînement militaire dans les commandos, elle a appris à conduire vite, et même très vite. — Oui, mais...— Je n’ai pas fini ! Elle était la seule à pouvoir identifier formellement ce mec, elle connaissait les risques et agissait en connaissance de cause. Maintenant, le commissaire Morard va sans doute nous en dire plus, je voudrais savoir pourquoi vous n’avez pas désarmé le délinquant qui a tiré sur Sonia ; vous vous rendez compte qu’il aurait pu vous tuer, dit le patron.— Vous savez, j’ai été accaparé par Sonia que je n’ai pas eu le reflex de le fouiller. Alors pendant que je faisais un point de compression sur la blessure de Sonia, car si je ne l’avais pas fait ; elle se serait vidée de son sang en très peu de temps. Quand j’ai entendu un coup de feu, j’ai eu peur, en me retournant, j’ai vu Mike avec un « Glock 26 ». Vous connaissez ce genre d’arme patron, il est tellement petit qu’on peut le planquer n’importe où. Maintenant, je ne pense pas qu’il m’aurait tiré dessus, il a sans doute compris qu’il n’avait plus le choix, car il m’avait dit ne pas avoir voulu la tuer. Pour le moment, je ne peux pas en dire plus que ce que j’ai écrit dans mon rapport, moi aussi cette affaire me touche au plus haut point ; je me reproche de n’être pas arrivé deux ou trois secondes plus tôt. J’espère que Sonia va se remettre très rapidement afin de nous expliquer ce qu’il s’est passé, poursuit le commissaire avec cette voix tremblante et le menton frissonnant qui montre son émotion.— Allez Morard, courage, je suis certain qu’elle va s’en sortir. Ils la réveillent cet après-midi, m’avez-vous dit ? Alors, allez la rejoindre, je m’occupe des détails avec le ministre et Monsieur le juge.
Marc salue les magistrats et se rend directement à l’hôpital. À l’accueil des Urgences, il est autorisé à accéder directement, Émilie et Amélia l’accueillent ; la future femme médecin a revêtu la tenue réglementaire.
— Déjà au travail ? s’étonne Marc.— Eh oui commissaire, surtout que nous avons une patiente à laquelle nous devons faire très attention.— Comment va-t-elle ? — Bien, elle se réveille doucement, et cela grâce à sa cousine, car nous avons bien failli la perdre encore. Suivez-moi, car il lui faut un contact connu et je crois que vous êtes le mieux placé, car elle vous a réclamé.— Mais comment ça, la perdre ?— Je vous expliquerai, dit Amélia.
Dans la chambre de réanimation, Sonia semble détendue, sa respiration est lente et régulière, à l’image du tracé de ses battements cardiaques qui sont parfaits comme l’indique le monitoring. Elle dort. Une fois de plus, l’émotion se lit sur le visage de Marc au moment où il lui prend la main gauche et qu’elle ouvre les yeux. Elle relève la tête comme pour venir chercher un baiser, sa main serre aussi fort qu’elle peut celle de son amour.
— Ô Marc ! Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Qu’est-ce que je fais ici ? J’ai très mal à l’épaule... dit-elle en reposant sa tête sur l’oreiller. — Chuuutt..., reste tranquille, tout va bien, occupe-toi de toi ; nous verrons après pour le reste.
Elle refermant les yeux, à l’écran, la courbe de son activité cérébrale change, des pics se forment, puis brutalement elle demande :
— Mike... Il est où ? Il faut l’arrêter, il m’a tiré dessus, et le Boss, il est où ?— Chuuuttt..., calme-toi, tu n’as rien à craindre ; ils ne te feront plus de mal. — Ah, tu les as arrêtés ?— Si on peut dire ; ils sont morts. Maintenant, c’est du passé...— Commissaire, je vais vous demander de sortir, le médecin doit l’examiner, et nous devons lui faire passer des radios.— Oui je comprends, il y en a pour longtemps ?— Je ne sais pas, tout dépendra des examens ; je vous appelle ou revenez demain matin ou dans l’après-midi. Ne soyez pas inquiet, elle est sur la bonne voie. — Bien et pour Amélia, comment on s’organise ?— Tout est prévu, nous lui avons donné une chambre d’interne.
Après un dernier baiser à sa chérie, il s’en va. Arrivé à sa voiture, il s’installe au volant et il craque ; il pleure de joie, tous les moments d’angoisse disparaissent petit à petit. Son cœur se réchauffe, un grand soleil l’envahit ; il sèche ses larmes tout en prenant son téléphone. Il recherche le prénom de Julien dans son répertoire et appelle.
— Oui, Marc ?— Julien ! Sonia s’est réveillée, elle m’a parlé, elle va bien ! Tu préviens les autres, ce soir on fait la fête, c’est champagne et c’est moi qui paye !— Waouh !... C’est super, on fait ça où ?— Chez Sonia.— OK, je préviens les autres...
Ils raccrochent. Julien est comme abasourdi par cette nouvelle, l’émotion l’envahit à son tour ; toutes les prières qu’il faisait en silence tout en gardant l’espoir de revoir Sonia en vie cette fois se réalisent enfin. Il se laisse aller ne retenant pas ses émotions son regard se brouille. Sans trop savoir pourquoi, tout un tas de visions apparaît, son enfance, les galères passées, la rencontre avec Sonia et ce moment où elle le prit par la main pour l’arracher à l’enfer de la drogue. Il se repose, encore les questions qui lui taraudent l’esprit quand il a comme une apparition : il se voit dans un endroit complètement hors du temps avec un lac et des bois. À côté de lui, Nathalie qui arbore un ventre bien rond, ils sont nus, se tiennent par la main puis ils s’assoient à même le sol, il l’embrasse en lui caressant le ventre...
[À suivre]
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