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Police polissonne

Chapitre 79

Quand la famille s’emmêle.

Erotique
Dans la chambre de réanimation, Sonia est aux prises avec le corps médical. Entre les prises de tension, de températures, l’écoute cardiaque, les palpations diverses pour détecter d’éventuels problèmes internes, la secouent et la font un peu souffrir. Elle est ensuite brancardée vers la radiologie où une radiographie et un scan corps entier l’attendent.
Pendant ce temps, l’infirmière et Amélia en profitent pour faire un peu plus connaissance et le courant passe bien.
— Amélia, on peut se dire tu ? J’ai du mal à vouvoyer les gens, et puis comme nous allons travailler ensemble pendant ton stage, nous pourrions un peu mieux nous connaître.— Naturellement, cela ne me pose pas de problème, que veux-tu savoir ?— D’abord, je voudrais comprendre ce qu’il s’est passé au réveil de Sonia. Pourquoi as-tu dit qu’elle était en train de partir ?— Ah, je vois. Tu ne t’en es pas rendu compte, mais elle était en train de se laisser mourir si tu préfères. Toi, tu n’as rien vu, mais moi si, je t’explique. Je suppose que tu as déjà entendu parler de sciences occultes, de communication avec l’au-delà ? — Tu veux dire parler avec les morts ?— C’est ça. Vois-tu dans notre famille maternelle, nous avons ce don, nous sommes capables de communiquer avec ce monde. Notre grand-mère et nos mères faisaient ce qu’on appelle « Tourner les tables », petit à petit, elles nous ont initiées.— Et comment cela se déroulait ?— Bon, c’était un peu ... chaud ; tu ne diras rien à personne ?— Pourquoi ? Il y avait du cul ? — Tu es folle, pas du tout ! Nous étions juste toutes nues puisque nous passions nos vacances ainsi chez la grand-mère ; à dire vrai, nous aimions bien ça.— OK, promis, je ne dirais rien ...— Sûr ?— Oui, sûr...— Alors voilà : la grand-mère et nos mères parlaient souvent d’une aïeule éloignée qui s’appelait « Hermeline, Gisemonde, Ermance, Duchemin de Chasseval ». Elles racontaient que cette personne était une coquine et qu’elle avait des pratiques très spéciales pour l’époque. Avec Katia ... enfin Sonia, il faut le temps que je m’y habitue ; nous avons essayé de rentrer en contact avec elle. — Mais comment avez-vous fait ?— C’est simple, tu prends un guéridon à trois pieds, tu poses tes mains dessus de façon à former un cercle, comme cela. Mets tes mains là bien à plat, écarte les doigts, voilà, comme ça. Maintenant, il faut être deux et faire toucher le bout des pouces avec l’auriculaire de l’autre, comme ça, c’est parfait. Ensuite, il faut se concentrer sur le prénom de la personne, mais pour nous, ce n’est pas possible. — Dommage, j’aurais bien aimé essayer, interrompt la Chipie.— Il faut le matériel et créer une ambiance, et cela ne marcha pas avec tout le monde. À force d’essayer, le guéridon s’est mis à bouger et nous avons réussi à savoir à quoi elle jouait, nous avons mis plusieurs jours avant de tout comprendre parce qu’il faut poser des questions précises et les réponses, c’est un coup pour oui et deux pour non. Nous en avons déduit qu’elle était lesbienne, nous lui avons posé plein de questions pour tout savoir. Comme nous dormions dans le même lit à cause du manque de place, un soir, nous nous sommes couchées et avons reproduit tout ce qu’elle nous avait dit.— Vous vous êtes fait plaisir, alors raconte ; ça m’intéresse.— Non pas maintenant, et puis c’est un peu privé...— Bon, mais je veux savoir, dit la Chipie. Comme tu dors chez les internes, je t’aiderai à faire ta chambre...
— Toi, je te vois venir... Donc pour en revenir à Sonia et comme nous avons toujours ce don puisque nous communiquions de temps en temps jusqu’à ce que je la perde de vue. Quand j’étais à côté d’elle, j’ai compris qu’il se passait quelque chose d’anormal, c’est très difficile à imager en fait. Mais j’ai dû me concentrer sur elle jusqu’à en avoir mal au crâne, j’ai employé ses deux prénoms, en lui serrant la main et en lui caressant le visage en l’implorant mentalement de revenir vers nous et que Marc l’attendait. Cela a fini par payer, je l’ai sentie revenir puis me serrer la main pour enfin me répondre. — Eh bien dis donc ! Et si tu n’avais pas été là ?— Elle serait morte, car c’était sa mère qui cherchait à l’amener à elle.— Waouh... C’est hallucinant ce que tu me racontes là.
Les radios sont terminées. Sonia est ramenée dans sa chambre pour que le chef de service fasse les examens de motricité de son épaule et de son bras droit. Au bout de plus de deux heures d’examens et de manipulations, le staff des médecins se réunit et le verdict tombe. Le chef de service dicte le compte rendu :
****CHU de Marseille
Compte rendu d’examen :
Nom de la patiente: Wolski Sonia
Examen pratiqué : scan complet
Rapport de tomodensitométrie (CT-Scanner)
Un scanner complet a été effectué chez la patiente. Les images obtenues nous conduisent aux observations suivantes:
Tête et cerveau :
— Absence de lésion apparente ou d’hémorragie interne.
Thorax :
— Présence de lésions multiples à la région scapulaire droite, probablement en lien avec le traumatisme décrit lors du dernier examen. — Prothèse orthopédique mise en place depuis.— Possibilité d’adhérences au niveau de l’articulation nécessitant éventuellement une prise en charge en kinési. — Pas de saignement apparent.
Abdomen:
— Pas de saignement apparent ni de trace de trauma interne.

Membres inférieurs:
— Rien à signaler.
Note : présence de signes suggérant des microlésions superficielles au thorax, au bas de la région lombaire ainsi qu’aux jambes, compatibles avec des éraflures et/ou contusions. Les tissus profonds ne semblent toutefois pas atteints.
Conclusions et recommandations: prothèse orthopédique nouvellement installée à l’épaule droite nécessitant une réévaluation de la mobilité et prise en charge en kiné
ATTENTION :
La condition actuelle de la région visée pourrait compromettre le retour au travail de la patiente voire son avenir professionnel. Lésions superficielles pouvant bénéficier de traitements topiques, et de massages « total corps » avec application d’un relaxant musculaire. Prévoir une séance par jour pendant cinq jours, puis un tous les deux jours jusqu’à la résorption totale des contractures qui sont probablement dues à un choc psychologique important provoqué par l’agression par arme à feu. Il y aurait peut-être lieu de considérer un suivi psychologique qui serait mis en place dès que la patiente sera en capacité de le recevoir.
À recontrôler dans un mois.
Fin du rapport.
****
En sortant de son bureau, le chef de service croise Émilie.
— Alors Docteur ?— Ça va Émilie, elle n’a rien de grave. Tiens, tu iras prendre le rapport d’intervention au secrétariat. En attendant, il va falloir mettre en place des massages corps entier pour la décontracter, car elle est extrêmement tendue. — Bien Docteur, et qui va les faire ?— Toi, puisqu’il n’y a personne d’autre.— Bien, mais il y a sa cousine qui est en stage ici.— C’est exact, mais elle est en troisième année de médecine ; elle a largement dépassé la phase des massages. Bon, c’est d’accord pour le moment, mais si j’ai besoin d’elle pour de petites opérations ; je la récupère.

L’IDE récupère le rapport et le lit, et vu la gravité de la blessure, elle n’est pas surprise de constater que l’avenir professionnel de Sonia risque d’être compromis. Quand elle entre dans la chambre, Sonia sommeille. Elle range le document dans le dossier accroché au pied du lit et s’approche de la jeune femme au moment où le chef de service entre et s’adresse à Sonia.
— Bien, comment vous sentez-vous ? Est-ce qu’on vous a informé de votre état ?— Oui, mais je n’ai pas compris et j’ai très mal à l’épaule... Aah ! Ça fait maal... !— C’est normal, dites-moi : sur une échelle d’un à dix, un c’est une petite douleur et dix c’est insupportable ; mais là, je pense que c’est dix.
Sonia se tend sous la douleur.
— Deux secondes de patience et on vous injecte un calmant. Émilie augmente le dosage de morphine de deux points, appelle-moi quand la douleur sera redescendue. Il vaut mieux la laisser tranquille cette nuit, nous verrons demain matin.— Bien Docteur, est-ce qu’il faut s’en occuper cette nuit ?— Non, mais demain, il faudra reprendre les massages, car ceux que vous avez faits ne sont pas encore suffisants, il faudra les refaire comme indiqué sur le rapport ; cela s’appelle de la médecine de confort. L’équipe de nuit se chargera de la surveiller, je vais passer les consignes ; va te reposer, tu en as besoin.— Je peux disposer alors ? Je vais alors montrer à sa cousine où elle dort.— Oui, c’est une bonne idée. En même temps, tu lui diras que demain, elle sera de bloc, il y a une ou deux petites opérations de prévues.— Bien Docteur, je la préviendrai.
Émilie peut partir tranquille, car la relève est là, les « Trans » sont faites avec l’équipe de nuit qui est passée voir Sonia. Émilie retrouve Amélia dans le couloir.
— Ah tu es là ! Viens, nous allons récupérer ton sac avec tes affaires et je te montre ta chambre chez les internes.— D’accord, elles sont bien ?— BOF ! Tu sais, c’est pour dormir et il n’y a pas de télé. Maintenant, je peux te proposer de venir dormir chez moi ; on se prend une pizza et on se fait une soirée ; tranquille... dit sournoisement la Chipie.— Non, je ne vais pas te déranger, je vais rester ici.— Mais tu ne me déranges pas, et puis je voudrais que tu me reparles de ce truc de revenant.— Ah je vois, en fait, tu veux que je te raconte ce qu’on a fait à cause de la grand-tante Hermeline ?— Oui, mais c’est juste par curiosité... répond timidement Émilie.— Eh ! Ce n’est pas parce que je suis en troisième année et que c’est mon premier stage qu’il faut me prendre pour une gourde. En fait, tu as plus envie qu’on se touche, c’est ça ?— Toi alors, je ne sais pas si ta cousine est comme toi, mais...— Elle l’est, enfin était, car ça fait un bail que nous ne nous sommes pas vus. Alors on va chez toi, et c’est moi qui paye la pizza.
Dans le métro qui les emporte, Amélia est à la fois inquiète et excitée ; elle se demande pourquoi avoir accepté cette invitation aussi vite. Elle qui habituellement est réservée et presque timide, pudique au possible, rougit quand on parle de sexe et qui n’a encore pas conclu avec Benoît son petit copain aussi réservé qu’elle. Sachant parfaitement ce qu’elle a fait avec sa cousine à l’issue de cette rencontre surnaturelle avec leur aïeule, ce soir, elle va s’obliger à avoir des relations avec cette infirmière qui est sans aucun doute la plus coquine de tout l’hôpital. Cette situation a même tendance à lui procurer une certaine excitation, la même que ce qu’elle avait, là-bas chez la grand-mère en Pologne. Assise en face d’Émilie, elle la regarde fixement, détaille chaque trait de son visage, chaque courbe de sa poitrine généreuse qu’elle jalouse.
Elles échangent quelques mots et Amélia est frappée par le ton de la voix de l’IDE. À l’hôpital, elle lui semblait énervée, très speed, énergique dans ses gestes, incisive dans ses paroles avec certains collègues et ferme avec des patients récalcitrants ou râleurs.
En sortant de la bouche de métro, Émilie explique avec son joli accent marseillais, la vie de cette grande ville. En passant devant une boutique de fringues, Amélia s’arrête net devant la vitrine.
— Oh, qu’est-ce que tu as vu ? demande Émilie.— Regarde la robe là, ça, chez nous, tu n’en trouves pas !— Quoi la robe blanche tout en dentelle ? Avec ta couleur peau, tu vas être à croquer, et tu as vu le prix ; on rentre ?

Après un rapide essayage, Amélia jette son dévolu sur la robe de la vitrine, la vendeuse la félicite sur son choix en lui disant qu’avec les épaules nues, cette robe était parfaite. Émilie trouve également un modèle similaire. Le temps de prendre une pizza à emporter et une bouteille de rosé du coin, elles montent dans l’appartement de l’infirmière.
— Nous voici arrivées, dit Émilie en tournant la clé dans la serrure. Bon, je te préviens, ce n’est pas le grand luxe, mais j’y suis bien, au fait, tu seras obligée de dormir avec moi, je n’ai qu’un seul lit.— Comme par hasard ...— Oui, il est certain que j’aurais dû te le dire avant, je suis désolée...— Allez, ne cherche pas d’excuses, j’ai bien compris que tu avais envie de te taper la petite black, mais vois-tu, je vais sans doute te surprendre, mais ça me tente bien.— Ah bon ? Alors tu aimes faire ça avec une fille ? — Je ne sais pas si j’aime, car je ne l’ai jamais fait. Je ne sais pas si c’est le fait d’être ici, d’avoir retrouvé Sonia, ou peut-être toi ; mais j’ai vraiment envie d’essayer. Et puis je sais que dans le milieu hospitalier, il ne faut pas être trop coincé.— Alors là, si cela ne te dérange pas, je fais comme d’habitude ; quand je rentre, je prends une douche et à poil.— Alors, va pour la douche et à poil. — On le fera, mais après avoir essayé ta robe, je suis certaine que tu vas être à croquer dedans.— C’est vrai que je l’ai essayé vite fait et que tu ne l’as pas vue. Tout comme la tienne d’ailleurs.

Émilie prend rapidement sa douche, en ressort enroulée dans une serviette de toilette pour laisser la salle d’eau libre, elle s’aperçoit alors qu’Amélia ne semble pas être très à l’aise. Dans sa tête, une foule de questions se bousculent.
— Oh, qu’est-ce qu’il t’arrive ? Tu ne veux plus ?— Non, c’est que je viens de comprendre que je ne sais pas ce que je vais dire à Benoît. — Qui, ton petit copain ? Eh bah, tu ne lui dis rien, pourquoi tu as peur qu’il le prenne mal, qu’il te traite de gouine et qu’il ne te fasse plus l’amour ?— Non rien, et de toute façon avant qu’il ne me fasse plus l’amour, il faudrait qu’il commence...— Bah alors, pourquoi tu t’emmerdes ? Vois-tu, je suis bi et j’aime ça ; quand je l’ai fait pour la première fois, j’ai tellement aimé que j’ai dit à mon mec que j’avais envie de le faire devant lui. Il m’a traité de tous les noms, et sa famille s’y est mise. Au bout d’un moment, j’en ai eu marre et j’ai envoyé chier tout le monde et il s’est barré. — Carrément...— Allez, va te doucher vite fait et après, tu vas enfiler ta robe, j’ai trop envie de te voir dedans ; pendant ce temps, je vais préparer l’apéro.
Amélia passe dans la salle d’eau en laissant la porte entrebâillée pour se préparer à affronter ce qu’elle s’impose, l’ouverture est suffisante pour que la Chipie puisse l’entrevoir et découvrir sa nudité. En entrant dans la cabine de douche, elle est presque fébrile et c’est le cœur battant à tout rompre qu’elle ouvre l’eau et la laisse ruisseler sur tout son corps. Du coin de l’œil, elle surveille la porte qui au bout d’un instant s’ouvre doucement ; elle attendait cet instant. Faisant mine de n’avoir rien vu, elle se lave, insiste sur ses seins, ses fesses, son pubis et surtout sur son sexe trempé d’un mélange d’eau et de cyprine ; discrètement, elle se masturbe.Quand elle regarde vers la porte, celle-ci se referme doucement. Elle se rince, sort de la cabine de douche, sèche ses longs cheveux noirs, et enfile sa robe en dentelle.
[ À suivre]
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