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Police polissonne

Chapitre 80

La femme chocolat.

Erotique
Amélia enfile la robe en dentelle blanche directement sur elle, se regarde dans le miroir sur pied, et trouve que cette robe lui va à merveille. Avec ses épaules nues, le tissu largement ajouré qui laisse passer la pointe de ses seins, et deviner le velours de son pubis ; contrairement à son habitude ; elle se trouve belle. Quand elle sort de la salle d’eau, Émilie qui l’attend avec une certaine impatience ; s’exclame :
— Waouh... ! Mais tu es splendide dans cette robe, dit-elle en s’approchant de la belle métisse mise en valeur par la robe courte, laissant la couleur de sa peau contraster avec le blanc immaculé des dentelles, félicite Émilie en s’approchant de la belle.
Surprise et flattée par ce compliment que personne ne lui a dit jusqu’à présent, Amélia ne sait plus où se mettre ; elle sent le rouge lui monter aux oreilles. Émilie, subjuguée par la belle, fait un pas en avant, pose ses mains sur les reins de la belle et redessine tout son corps avec une extrême douceur ; elle qui habituellement a toujours une réflexion à faire, n’a plus de mots pour qualifier la tenue d’Amélia.
— Tourne-toi que je te vois mieux, suggère Émilie d’une voix suave et douce.
En se tournant, elle découvre les fesses à peine cachées sous le tissu tendu montrant la raie de la belle. Émilie n’y tenant plus retourne son invitée, l’attire à elle, l’embrasse en la serrant contre elle. Leurs bouches sont à quelques centimètres l’une de l’autre. Amélia ferme les yeux, un frisson d’excitation parcourt tout son corps, elle se sent comme sur un nuage. Quand leurs lèvres se touchent, elle frémit ; à son tour, elle embrasse le torse d’Émilie. Leurs tétons durcis par cet émoi se touchent, les deux femmes frémissent de ce doux plaisir que personne d’autre qu’elles ne peut imaginer. Leurs ventres se collent l’un à l’autre. Émilie laisse alors courir ses doigts sur tout le dos et les fesses de la femme, couleur chocolat. Un chocolat, Amélia en est un, au lait, comme celui qu’on a envie de lécher et de sucer avec une tendre délicatesse.
C’est le goût que ressent Amélie quand elle force son amie à entrouvrir ses lèvres, y faire pénétrer sa langue est un jeu d’enfants ; Amélia prise par ce moment saphique se laisse complètement envahir la bouche par cette langue marseillaise, gourmande, entreprenante, indiscrète.
Elles se serrent fort l’une contre l’autre, Amélia devient joueuse et remonte doucement la robe de sa partenaire jusqu’à découvrir des fesses bien rondes, ambrées par le soleil du Sud ; qu’elle caresse avec délicatesse. Émilie frémit, et imite le geste en découvrant les frêles rondeurs d’Amélia, mais elle ne s’arrête pas là, car c’est toute la robe qui remonte et se retrouve rapidement esseulées sur le canapé deux places en tissus velours gris du petit salon. Nue comme un ver, la Strasbourgeoise ne se laisse pas démonter et attrape le bas de la robe la Marseillaise qui se laisse faire de bonne grâce et aide à envoyer le vêtement tenir compagnie à l’autre.
— Eh bien, pour quelqu’un qui ne s’est jamais amusé avec une fille, je te tire mon chapeau ; tu m’as mis la chatte en feu. Et toi ?— Moi, c’est sublime, j’étais loin de me douter que c’était aussi bon.— C’est la faute de ta robe, moi je te le dis : si ton petit copain ne te saute pas dessus en te voyant dans cette robe ; change-le, peuchère !
Pour se remettre de leurs émois, Émilie part en cuisine pour leur servir un verre de rosé à chacune, et met la pizza à réchauffer dans le four déjà chaud. Quand elle revient dans le petit salon, elle trouve Amélia à moitié allongée sur le petit canapé, les yeux fermés et une main caressant son minou. Un petit sourire au coin des lèvres, Émilie s’approche discrètement, et tout en s’asseyant sur le bout des fesses, elle glisse ses doigts entre les cuisses mi-ouvertes, comme un écrin voulant présenter sans trop le montrer le bijou de la belle métisse. Au contact des doigts sur la vulve humide, Amélia soupire ; les doigts continuent leur exploration, mais ils butent. Ils butent contre l’hymen ; la belle est encore vierge. Amélie émue par cette découverte dépose un doux baiser sur les lèvres humides tout en s’amusant d’une main avec les petits seins et ce qui les surmonte.
Les doigts de l’autre main s’amusent toujours à l’entrée du vagin encore vierge de toute pénétration, mais qui ressent parfaitement les douceurs des gestes.
La Chipie sait parfaitement que si elle continue encore un peu en titillant le clito, la Miss chocolat aura un joli orgasme ; ce qui ne trace pas, pour preuve, les petits gémissements émis par Amélia.Amélie toute retournée par cet événement se redresse en adressant un joli sourire de remerciement à sa partenaire qui saisit son verre.
— À ta santé ma belle...— À ta santé, et...— Chuutt... Savoure...
Après quelques gorgées de rosée et un bon morceau de l’excellente pizza achetée chez l’Italien du coin de la rue ; Amélia reprend ses esprits.
— Waouh... Je dois avouer que tu es particulièrement douée, et merci pour ta douceur.— De rien, ce fut un plaisir, et j’espère que tu vas me raconter ce que tu faisais avec Sonia. — Tu en as déjà fait une bonne partie, tu sais ; pour le reste, nous verrons cela tout à l’heure.— Tu as raison, attendons un peu. Mais une chose est sûre : ta robe m’a mis complètement à l’envers, tu es trop belle avec. Par contre, j’aimerais essayer avec toi de... comment dis-tu : « faire tourner les tables » ?— Tu sais, il faut avoir le don, et ensuite cela peut être dangereux. Tu peux obtenir des révélations très désagréables.— Ah bon ! Et dans quel genre ? Parce que tu savais que Sonia était en danger et tu l’as « récupérée » comme nous disons en milieu médical.— C’est vrai, mais cela reste rare et exceptionnel. Je t’avoue que je l’ai fait parce que c’est ma cousine, qu’elle courait un véritable danger et que nous sommes très proches. Pour ce qui est des risques, prends son exemple : imagine que nous soyons ses descendantes et que nous ayons ce don. Nous connaissons son prénom, on l’appelle avec le guéridon... et patati... nous allions forcément entrer en communication avec sa mère, car le prénom de Sonia est celui de sa mère, elle c’est Katia... Tu me suis ?— Euh... De loin, mais vas-y.— Imagine qu’on apprenne qu’elle a été assassinée à coups de batte de baseball par son mari qui s’est suicidé en prison ; tu imagines le choc ?— Ah... ! Je ne voyais pas ça comme ça, effectivement c’est troublant. On oublie.
Cette explication laisse Émilie songeuse. Elle termine la moitié de la pizza et leur verre de rosé.
— Tu en veux encore, moi je n’ai plus faim, dit Émilie.— Merci, mais ça va ; si cela ne t’ennuie pas, j’aimerais me coucher, car je suis un peu fatigué.— Si tu veux, au lit, un câlin et dodo...— Waouh... ! Tu retombes en enfance ?— Mais non je rigole... Au fait, demain tu passes de bloc ; le chef de service m’a dit qu’il y avait de petites opérations simples.— C’est cool ça...
Les deux femmes terminent de débarrasser, puis après un passage au lavabo ; elles se couchent. Amélia épuisée par le trajet et cette journée chargée en événements s’endort rapidement tout en titillant les tétons de la Chipie qui, même s’il n’arrive plus rien ce soir, s’endort également avec la main posée sur le pubis de sa nouvelle amie.
À leur arrivée à l’hôpital, c’est le calme aux urgences. Après les transmissions, elles peuvent s’en aller voir Sonia, et lui prodiguer le soin du matin. Aujourd’hui, la patiente a le droit d’avoir un vrai petit-déjeuner, en partie grâce à sa cousine qui a pensé à lui acheter des croissants et des pains au chocolat ; ce qui avait fait éclater de rire la boulangère et les clients présents. Émilie avait dû expliquer à Amélia que dans le Sud, on ne disait pas pain au chocolat, mais chocolatine. Forte de cette mise au point, elle promit de faire attention dorénavant.
Dès leur arrivée à l’hôpital et une fois en tenue, les deux femmes font une halte dans la chambre de Sonia pour lui porter les viennoiseries. Sonia qui vient tout juste de se réveiller parait bien, malgré une nuit hachée par des cauchemars, l’agression qu’elle a subie tourne en boucle dans sa tête. Les douleurs à son épaule ont considérablement diminué d’intensité et ses constantes sont bonnes. Le chirurgien et le chef de service débutent la visite du matin en commençant par la policière ; ils entrent dans la chambre :
— Bonjour Mademoiselle Wolski, comment allez-vous ce matin ? Avez-vous bien dormi ? demande le médecin. Émilie, nous allons regarder la cicatrice ; défaites-moi le pansement.
L’infirmière s’affaire sur l’épaule emballée comme un jambon.
— Bonjour Docteur, ça va, mais j’ai encore mal à mon épaule et j’ai mal dormi.
À cet instant, une porte claque, sans doute dû à un courant d’air, Sonia sursaute et crie :
— Non, non ; ne fais pas ça !
Les médecins se précipitent pour calmer la patiente prise de panique.
— Calmez-vous, ce n’est qu’un courant d’air ; vous ne risquez rien, dit le chef de service et s’adresse à son collègue : je pense qu’on va être obligé de lui prescrire des visites chez un psychologue.— Mais qu’est-ce qu’il se passe ? J’ai peur, s’alarme Sonia.— Ce n’est rien, nous allons nous occuper de vous. Je suis désolé de vous demander ça maintenant, mais avez-vous des souvenirs de ce qu’il s’est passé ? Prenez votre temps pour répondre.— Ça va aller. Oui, j’ai tout vu et ai eu très peur, je me suis vu mourir... Qu’est-ce que j’ai, mon épaule me fait très mal.— Je sais, votre ami nous a raconté, je vous augmente l’anti-douleur ; ensuite, que votre épaule vous fasse mal, c’est normal. La balle que vous avez reçue a fait des ravages, nous avons été obligés de vous poser une prothèse. — Non, ce n’est pas possible, mais comment je vais faire ? dit-elle en essayant de bouger son bras droit. Docteur, dites-moi la vérité, implore-t-elle.— Comme vous voulez, je vous montrerai les photos de la blessure si vous voulez, mais je vous préviens, ce n’est pas beau à voir. Dans l’urgence, nous vous avons installé une prothèse avec l’espoir que vous retrouviez la motricité, et les sensations que vous aviez auparavant ; pour le moment, il est trop tôt pour faire un pronostic. Vous avez subi un choc psychologique grave, et en plus de la rééducation, il faudra consulter une psychologue. Je pense que vous connaissez Anne.
La psy de la police ? Si vous voulez, je peux la contacter.
— Oui, je la connais et j’irai la voir dès que je vais sortir.— Sortir ? Pour le moment, c’est hors de question.— Le médecin-chef a raison, reprend le chirurgien. Il faut être certain que votre organisme ne rejette pas la prothèse et pour cela, il faut attendre au moins une dizaine de jours. — Ensuite, poursuit le chef de service. Il faut vous attendre à une mauvaise nouvelle... À moins d’un miracle, vous ne pourrez certainement pas pouvoir reprendre votre travail. À cause de l’état de votre épaule et comme vous êtes droitière, vous serez considérée comme handicapé, et ceci n’est pas compatible avec votre travail ; je suis désolé.
Sonia encaisse sans rien dire, et le médecin reprend.
— Vous savez, ce n’est pas une catastrophe en soi. Je peux vous dire que vous avez échappé de justesse à la mort et cela grâce au Commissaire Morard, mais il vous en parlera mieux que moi.
Les yeux humides, elle demande d’une voix fébrile :
— Il va pouvoir venir ?— Naturellement, il est déjà venu vous voir, mais comme nous vous avions mise dans un coma artificiel pour ne pas souffrir ; alors vous ne l’avez forcément pas vu. Émilie vous le préviendrez, dites-lui de venir quand il veut, pour les autres visites, ce sera aux horaires réglementaires. Voilà pour le moment, mais si vous avez besoin, n’hésitez pas. Bien, voyons cette cicatrice.
Les médecins regardent la plaie légèrement suppurante, puis ils soulèvent le drap, et découvrent la totalité du corps nu de Sonia, ils palpent ses bras, son ventre, ses cuisses, et constatent :
— Vous faites du sport, car je vois que vous êtes bien musclée ; et ça, c’est une très bonne nouvelle. Émilie, vous commencerez les massages dès ce matin. — Oui, je cours et je continue de faire du sport de combat que j’ai appris à Sissonne.— Vous avez fait quoi là-bas ? J’y suis allé il y a longtemps quand je suis rentré comme médecin dans les commandos, dans ce cas « chapeau ! », car c’est très dur. Cela aidera pour votre rétablissement, mais quoi qu’il en soit, ne vous forgez pas de faux espoirs pour votre travail. Bien, Émilie, vous refaites le pansement, et vous préparez une pompe à morphine pour qu’elle puisse se gérer. Appelez l’anesthésiste quand ce sera prêt.
Amélia et Émilie s’occupent du pansement de Sonia. Amélia peut voir pour la première fois la cicatrice, elle est impressionnée par le travail effectué, elle aide et observe les gestes de l’infirmière, car dans peu de temps, elle va devoir pratiquer. En troisième année de médecine, elle a les capacités théoriques d’effectuer des opérations simples comme des pansements, des sutures, et tout ce qui est lié à la bobologie ; puis Amélia rejoint le bureau du bloc opératoire. Martine prend la relève pour effectuer la toilette de Sonia qui sera pour aujourd’hui une toilette à sec.
L’IDE informe Marc par téléphone que les visites sont autorisées et qu’il peut venir seul quand il veut, il obtient malgré tout que les médecins de la police puissent l’accompagner. À peine une heure après le coup de fil, Marc débarde avec Anne la Psy et Pierre le Médecin. Après de rapides salutations, les deux médecins sont accompagnés par Émilie auprès du chef de service pour faire le bilan de l’opération, lassant Marc et Sonia seuls. Marc s’installe sur le bord du lit, prend la main gauche de sa chérie et l’embrasse.
— Ça va ma chérie ? Comment te sens-tu ?— Ça va, j’ai mal dormi, je ne fais que des cauchemars et j’ai mal au bras.— Ne t’inquiète pas, ça va s’arranger, Anne va t’aider, et puis je suis là. Tu sais, j’ai eu très peur, peur de te perdre ; tu sais que tu as failli mourir ? — Je sais, le toubib m’a dit que si je suis en vie, c’est grâce à toi, je ne l’oublierai jamais. Je ne sais pas comment te remercier...— T’inquiète, moi je sais.— Ah oui, quoi alors ?— Tu vas commencer par te remettre sur pied le plus vite possible, et pour après, j’ai une idée. Tu sais que tu vas avoir de la rééducation ?— Oui, je sais tout ça, et aussi que je n’aurai plus de boulot, tout ça à cause de ces putains de trafiquants de merde.— Peut-être que tu vas quitter la police, mais tu es en vie, bon un peu abîmée, mais en vie ; tu vois, ma chérie, je suis le plus heureux des hommes. — C’est vrai que j’ai eu chaud, mais pourquoi ça a foiré.— Un mauvais concours de circonstances, c’est Mike qui m’a logé alors que j’allais sortir la fille de ta voiture. Le temps que je comprenne que c’était lui, il s’est barré par une porte au fond du tunnel. J’ai tout de suite compris où il allait, je l’ai poursuivi, il est passé par une porte qu’il a fermée à clé ; j’ai dû la défoncer à coups d’épaule. Il gueulait tellement que je n’ai pas eu de mal à le trouver, malheureusement je suis arrivé deux ou trois secondes trop tard, et voilà le résultat ; tu ne peux pas savoir comme je m’en veux.— Bon, de toute façon, il est trop tard ; nous allons gérer ça, et puis je ferai autre chose. Mais tu ne m’as pas dit ce qu’il s’est passé, car moi à part le coup de feu que je me suis pris en pleine face ; c’est le noir complet.— Eh bien, je vois que tu récupères rapidement. Tu sais, tout a été très vite, depuis, je retourne la scène en boucle dans ma tête. Alors voilà, quand j’ai entendu l’autre gueuler - de te descendre - je n’ai pas hésité un instant, j’ai visé son genou, mais il a tiré juste avant moi. Quand il a reçu la balle dans le genou, il a pivoté sur lui-même et il a tiré à nouveau sauf que c’est le Boss qui a pris la bastos en pleine poitrine. Entre parenthèses, tu lui en as foutu plein la gueule, je n’ai jamais vu un mec dans un tel état ; dis-moi, tu voulais le tuer ?
[À suivre]
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