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Police polissonne

Chapitre 81

Des soins peu ordinaires.

Erotique
Elle détourne la tête, Marc la remet du bout du doigt face à lui.

— Sonia, ma chérie ; réponds-moi, tu voulais le tuer ?
Il n’obtient qu’un oui de la tête.
— Eh bien le travail est fait et tu as les mains propres. Donc je disais qu’il a tiré sur son patron, à cause du déséquilibre à moins qu’il voulût t’en mettre une deuxième, bien qu’il m’ait dit qu’il ne voulait pas te tuer, mais juste te blesser. Donc j’ai collé un coup de pied dans son flingue avant de te rejoindre car tu perdais beaucoup de sang, je t’ai fait un pont de compression le temps que le SAMU arrive. Heureusement qu’avec le commandant on avait tout prévu, le SAMU avec un hélico en alerte à la Timone, à la villa on avait deux brigades du GIGN, les gendarmes pour bloquer les routes ; des plongeurs côté mer et une vedette rapide des douanes ; sans compter deux avions de chasse de l’aéronavale de la base d’Hyères parés à décoller au cas où ils voulaient se barrer par la mer. Tu vois on n’a pas fait dans la dentelle.
— Ah la vache ! Je ne pensais pas déclarer la troisième guerre mondiale.— Moi non plus mais au fur et à mesure que tu avançais, nous allions de découvertes en découvertes.— Et maintenant ça donne quoi ?— Nous n’avons pas encore le décompte des saisies, mais je peux te dire que c’est gigantesque.
Les deux médecins de la police et le chef de service entrent dans la chambre.
— Alors Superwoman, on fait des pirouettes maintenant ? Bon, trêve de plaisanterie, comme vas-tu ? demande Pierre.— Ça va, j’ai retrouvé mon chéri, je suis en vie, je vais perdre mon boulot ; donc tout va bien.— Je sais, mais tu es là, bien vivante. Bon, tu as donc compris que la police, c’est fini.— On ne peut pas négocier un truc, genre un poste dans un bureau ?— Mais je ne te donne pas une semaine, ma pauvre fille ; Sonia derrière un bureau ! s’exclame le toubib.— Oui, Pierre a raison, de toute façon nous ne signerons pas ta reprise chez nous. Il y a trop de paramètres négatifs, dont un particulièrement : ta sécurité. — Pourquoi ma sécurité ? — Non, mais attends on ne sait jamais, peut-être que tous les malfrats n’ont peut-être pas été arrêtés et qu’ils te recherchent, tu as vu comment ils sont. Je pense même que tu devrais changer de région, insiste Pierre.— En gros je suis dans la merde, c’est à moi de me planquer ; OK, je vais y réfléchir.
— Bonne décision, tu as le temps, tant que tu es ici ; il ne t’arrivera rien. Bien nous allons te laisser, Anne repassera demain pour discuter, si tu as besoin de quelque chose, tu appelles. — D’accord, sauf que sans téléphone ça va être compliqué. Marc, tu peux me rapporter mon téléphone ?— Oui, je repasserai dans l’après-midi, et je vais demander la télé et le numéro de la ligne téléphonique de la chambre ; je vais y aller je te rapporte quelque chose à manger ?— S’il te plaît.
Après avoir consulté le compte rendu et les conclusions de l’opération, les deux médecins de la police quittent Sonia :
— Bien, on va y aller car nous avons du boulot. Nous repasserons demain après-midi afin de discuter un peu.— Ça va, à demain...
Après une rapide embrassade, les deux médecins se retirent pour laisser la place à l’IDE et à l’AS pour le massage quotidien.
— Nous allons vous masser, vous allez voir comment cela fait du bien.— Merci, c’est sympa, et c’est sur tout le corps ?— Oui..., enfin presque, c’est juste pour les parties musculaires, Mademoiselle, précise l’IDE.— Ah, d’accord ; par contre vous pouvez m’appeler Sonia, c’est plus sympa.— D’accord Sonia, moi, c’est Émilie et elle Martine ; peut-être qu’on pourrait se dire Tu ?— Tu as raison, parce qu’il paraît que j’en ai pour un bon bout de temps à rester ici.— À moins que tu te rétablisses rapidement, ou que l’on soit vraiment en manque de place. Désolé ais tu vas être obligée de nous montrer tes fesses, nous allons t’aider à te mettre sur le ventre, dit La Chipie en envoyant valser le drap au pied du lit.
Sonia se retrouve toute nue devant les deux femmes, ce qui n’est pas pour lui déplaire, car elle aime les massages et se montrer nue ; n’est pas ce qui lui déplaît le plus. Elle arrive à se retourner presque seul, Martine gère le « pied à perf » qu’il faut faire passer de l’autre côté du lit. Avec l’aide de l’infirmière, Sonia arrive à placer son bras droit le long de son corps ; le massage peut alors commencer.
Les quatre mains étalent la crème sur le dos et les cuisses de Sonia, puis elles la font pénétrer dans la peau en faisant des gestes circulaires et réguliers. Martine se charge du dos et la Chipie, qui a la vue de ce corps parfait selon elle, s’est approprié les fesses et les cuisses de la patiente, car subjuguée par les formes harmonieuses, elle ne peut s’empêcher de s’appliquer à l’application de la crème. Elle étire, repousse, malaxe les muscles un à un.
Sonia s’abandonne sous les mains expertes, elle ferme les yeux, se laisse aller pour mieux apprécier ce massage. Le médecin, persuadé que la santé mentale passe en priorité par la santé physique, a eu raison de prescrire cette action. Au bout d’une demi-heure de ce traitement, elle doit se retourner en faisant la manœuvre inverse à tout à l’heure. Presque endormie par le traitement, elle se laisse retourner sans résistance, et les deux soignantes reprennent le massage. Cette fois elles doivent s’occuper des membres et de la zone abdominale de la patiente ; toucher les parties intimes ou la poitrine est éthiquement impossible et serait considéré comme une agression.
Pendant que Martine s’affaire sur les abdominaux et le bras gauche, Émilie s’occupe du bras droit. Sa douceur et sa dextérité l’autorisent à pratiquer les massages délicats, ce qu’elle est en train de faire est un acte de kiné qu’elle a appris en formation. Elle a tout en tête, les consignes et la méthode : agir avec une extrême douceur, sans à-coups, sans effort en laissant les doigts se promener sur la peau. Il faut aussi observer les réactions du patient, le moindre mouvement des lèvres, des yeux ou du corps est toujours un indice sur les réactions du patient. Elle enduit complètement le bras gauche d’une fine couche de crème et commence par essayer de faire plier les doigts un à un, sans forcer puis elle remonte sur l’avant-bras puis le bras ; sa patiente se laisse faire sans bouger. Il n’y a que Martine qui en appliquant de mouvements circulaires sur les abdos fait bouger tout le corps de Sonia semble s’être endormie. En réalité elle savoure ce moment qui a même tendance à lui donner une légère envie, surtout quand l’AS masse son bas-ventre, et si elle avait l’idée de descendre ses mains encore un peu plus bas ; elle s’apercevrait que la malade mouille doucement.
L’infirmière qui a réussi à masser la totalité du bras passa au visage de Sonia, s’occupe de la nuque, des tempes, des joues et de des plis du nez tout en regardant le travail que fait l’AS elle s’aperçoit que les tétons de la patiente se sont érigés comme des pics et devenus durs comme de la pierre. Émilie sait parfaitement que tout attouchement est strictement interdit, mais la main gauche de Sonia n’a rien à faire de ce genre de recommandation. Elle attrape au hasard une main de l’infirmière tout en la regardant comme une chatte réclamant un petit plaisir à sa maîtresse. L’occasion est trop bonne et l’envie trop forte pour ne pas répondre à une telle invitation, elle se laisse guider vers l’endroit désiré ; l’autre mais en fait de même pour éviter tout risque de jalousie entre les deux tétés. La prise en mai des deux demi-sphères est délicate, surtout pour le sein droit que tout mouvement brusque provoquerait, par tension, des douleurs au niveau de la cicatrice.
Martine qui a suivi l’opération d’un œil intéressé, laisse glisser ces doigts vers l’entrejambe de la belle qui écarte immédiatement les cuisses. Comme pour ses seins, Sonia attrape la main de l’AS et la dirige directement vers son abricot humide de jus. Martine qui convoitait depuis un bon moment cet endroit, se voit ravie de l’invitation et ne peux céder à la tentation de toucher le bijou. Au contact des doigts sur son clitoris, Sonia sursaute légèrement et pousse un long soupir de satisfaction ; cela fait si longtemps qu’elle n’a pas eu de relation, elle commence à onduler légèrement. Les deux femmes qui ont bien compris ce qu’il se passait dans le corps de Sonia redoublent d’effort pour l’amener vers un orgasme royal. Il ne tarde pas à arriver, le corps de la patiente se contracte par petites saccades ; elle jouit tout simplement, en silence et sans cris ; discrètement, comme si de rien était, les deux femmes sortent après avoir recouvert le corps de la patiente avec le drap.
Sonia, les yeux clos, ne dort pas, elle somnole. Elle savoure son plaisir, comme si les soignantes n’avaient pas terminé leur tâche ; elle passe sa main sur son pubis, il est devenu piquant, comme si ses poils repoussaient. Intriguée, elle repousse le drap tente de se relever en s’appuyant sur ses coudes, mais une vive douleur à l’épaule droite la couche d’un coup ; elle gémit en silence.
« De toute évidence le traitement que j’ai eu lors de ma transformation effectuée après le faux meurtre au port de commerce de Marseille, ne fonctionne plus ; demain j’en reparlerai à Pierre et à Anne » pense-t-elle.
Elle n’est pas déçue, mais juste surprise, car cet état était censé être définitif. La vive douleur due à cette manœuvre la rappelle à l’ordre. Alors elle s’injecte un peu plus de calmant à base de morphine. Si le produit arrête la sensation de douleur, il a aussi tendance à apporter de la somnolence au patient. Alors elle se laisse aller, rapidement les images de l’arrestation défilent devant ses yeux, mais cette fois elle s’accroche et fait front ; elle résiste à cette vision du coup de feu. Si elle a bien failli perdre son bras et au pire la vie, elle n’a pas perdu la tête ; sa détermination est intacte. Dans les scènes qu’elle revoit, il y a ce moment où elle le tenait à sa botte ; elle allait le massacrer, ses intentions étaient claires dans sa tête. La seule chance de survie qu’avait le Boss était que Marc arrive avant qu’elle lui coupe les couilles et lui fasse bouffer ; sa rage de vengeance pour elle et ses amis était terrible. Au-delà de ça elle revoit tous ces dépôts de drogues et les ateliers de fabrication et tout le reste.
Ces visions la rapprochent de la réalité, elle a bien compris que pour elle la fête est finie, la mort vue de près lui fait peur ; même si avant tout était différent, à l’instant la mort lui fait peur. Elle n’a plus envie ce cela. En fouillant dans sa mémoire elle se souvient des paroles de Marc sur ses envies pour après cette mission, tout lui revient en tête et même plus de choses et d’idées encore ; alors elle prend une décision, sa décision qu’elle va garder secrète pour le moment.
L’ouverture de la porte de sa chambre la sort de sa réflexion, c’est Amélia qui entre en poussant un chariot devant elle. Elle apporte non pas un, mais deux plateaux. Cette fois parfaitement réveillée, Sonia accueille sa cousine avec joie.
— Le repas de Mademoiselle est avancé, annonce solennellement la jeune apprentie médecin.— Merci beaucoup Docteur.— Oui, pas tout à fait. Depuis tout ce temps, je suis ravie de te revoir. J’ai appelé maman pour lui dire que je t’avais vu, mais que tu étais à l’hôpital à cause d’un accident. Pour sa sœur, je ne lui ai encore rien dit, et je ne sais comment faire pour lui annoncer ; tout comme à grand-mère. Il va falloir que tu me racontes tout cela en détail, je vais manger avec toi alors tu pourras m’en dire un peu plus. — D’accord, mais il y a des choses que je ne peux pas dire, à cause de l’enquête qui est en cours.— Je comprends, mais ce qui m’intéresse, c’est ce qui s’est passé depuis la dernière fois où l’on s’est vu chez la grand-mère. Tu te souviens de ses soirées où nous nous sommes amusées dans le lit.— Tu parles si je m’en souviens ! J’espère que tu n’en as parlé à personne.— Non, bien sûr ; je ne veux pas passer pour une obsédée. Et puis nous avions combien douze, treize ans ?— C’est ça. Bon, passons, pour ce qui s’est passé après, ... Alors voilà : [...]
Sonia raconte tout son passé que nous connaissons, elle ne parle pas de ses parties de sexe parfois excessives, puis elle brosse rapidement son entrée dans la BS, elle passe outre l’enquête, et termine son récit à maintenant. La surprise du récit de cette épopée touche Amélia qui fait une proposition à Sonia.
— Quand tu sortiras, il faudra qu’on s’organise pour se revoir, tu pourrais venir nous voir à Strasbourg ; maman sera ravie et tu pourras lui parler de ta mère.— Bien sûr que nous nous reverrons, mais un peu plus tard, car pour le moment je pense que ça va être compliqué. — Oui, c’est vrai, mais je viendrai te voir le soir après ma journée. Je dois te dire que ton chef est super-sympa, enfin si j’ai bien compris, c’est ton amoureux ?— Oui, c’est vrai ; et toi ?— Moi, c’est plutôt platonique, j’ai un petit copain, Benoît. Mais bon c’est un peu compliqué.
Le repas à peine fini qu’on frappe à la porte de la chambre. Amélia autorise l’entrée avec un : « Entrez ! » suffisamment audible pour que la porte s’ouvre et laisse apparaître ; une, puis deux, et encore une personne. Ce sont les amis de Sonia qui viennent lui rendre visite, ils sont là : Julien, Nathalie, Fanny et Cathy ; ne sachant pas exactement dans quel état se trouve Sonia, ils sont tendus. Leur visage, grave au début s’éclaire en voyant leur amie entière, ils s’attendaient à la voir bandée comme une momie, bardée de capteurs et de perfusions ; mais non, il découvre une Sonia souriante et fraîche.
— Tiens ! De la visite, Amélia, je te présente mes amis.
Chacun se présente, et se découvre ; mais les présentations à peine terminées que la porte s’ouvre. La Chipie de passage dans cette partie du service, entre après avoir vu à travers la vitre opaque séparant la chambre du couloir, l’attroupement pour entrer dans la pièce.
— Eh bien dit donc Sonia, on dirait que tu as de la visite ; tout va bien ?— Oui, sauf que je voudrais aller aux toilettes ...— Ah, je vois ; je vais te donner le bassin.— Euh, tu ne peux pas me lever, c’est plus que ...— Ah OK ! Je vais demander si tu peux, tu attends deux minutes ?— Oui, merci Émilie.
L’infirmière sort et revient à peine deux minutes après, elle est accompagnée d’un kiné et s’adresse aux amis de Sonia :
— S’il vous plaît, je vais vous demander de sortir ; Amélia, tu nous assistes ?— Oui, avec plaisir.
L’infirmière a obtenu l’autorisation de retirer la sonde urinaire de sa patiente, le kiné est là pour assurer le premier lever de la patiente.
[À suivre]
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