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Police polissonne

Chapitre 82

Retour à la vie.

Divers
Aujourd’hui, Sonia se lève pour la première fois. Un moment difficile pour une patiente couchée depuis plusieurs jours, même si les premiers pas sont hésitants ; elle va jusqu’à la salle d’eau avec douche et toilettes. Suivie de près par le kiné et l’infirmière qui tient le pied à perfusion d’une main, et est prête à réagir pour aider Sonia, de l’autre. De retour dans son lit, Sonia apprend par la bouche du kiné qu’elle pourra prendre une douche dès demain, elle est ravie. Quand ses amis rentrent dans la chambre, elle leur annonce la bonne nouvelle.
Encore traumatisés par ce qui s’est passé, ses amis ne savent pas quoi dire ; il est vrai que rendre visite à une personne hospitalisée n’est pas une chose toujours facile. Que dire ? Que faire ? Demander si elle va bien avec son épaule en charpie ? Et si, mentalement, ce n’est pas trop dur de supporter ce choc ? Alors ils échangent des banalités entrecoupées de long silence, jusqu’au moment où Marc revient, les bras chargés de deux boîtes de pizza et d’un sac. Presque soulagés de cette relève et après avoir salué Marc et Sonia, les quatre amis repartent en promettant de revenir à tour de rôle dès le lendemain.
— Ça va ma chérie ? Tu m’as l’air fatiguée.— Oui c’est vrai, les nuits sont difficiles avec toutes ces images qui tournent en boucle dans ma tête ; je pense que je vais demander à avoir quelque chose pour m’aider à dormir, informe Sonia.— Oui, c’est une bonne idée. Tiens, je t’ai rapporté ton téléphone portable en espérant qu’il y ait du réseau ici. J’ai acheté des pizzas, ça te dit ? Et as-tu réfléchi à la suite ou pas ?— Je n’ai pas trop la tête à penser, tu sais. Demain, les docs reviennent pour parler de l’avenir, mais je vais y réfléchir ce soir quand tu seras parti.— Veux-tu que demain, je vienne aussi ?— Non, je préfère être seule, mais tu seras le premier à savoir de quoi il en retourne. Et pour le reste, tu as des infos ? demande-t-elle.— Comme tu veux, je te laisse maître de gérer la situation. Pour le reste comme tu dis, j’ai effectivement pas mal d’infos : nous en sommes à plus de quatre cents arrestations sur les pays où tu es passé, la drogue représente dans les cent tonnes, dix millions d’euros et les armes ; ce qui a permis de fermer le claquet du ministre de l’Intérieur.— Il était pourtant sympa, et on aura une prime ou un pourcentage sur la somme ?— Ce qui me rassure, c’est que tu as gardé le sens des affaires, je pense que tu vas effectivement toucher de l’argent en plus de ta pension d’invalidité. Pour ce qui est du ministre, nous avons changé de gouvernement quand tu étais à Sissonne. Et le nouveau ignorait tout de notre activité, il est venu chez nous, car il voulait nous mettre l’IGPN sur le dos pour connaître les causes de ton accident, trouver les coupables et sanctionner ; à croire qu’ils n’ont que ces mots dans la bouche.— La vache ! J’ai eu bien fait d’infiltrer ce réseau. Bon, j’ai failli y laisser ma peau, mais j’étais consciente des risques. Euh, juste une question : est-ce que tu penses que je vais courir des risques de représailles par la suite ?— Il y a toujours un risque, surtout si tu restes sur Marseille ; après on ne peut pas prévoir. Il faudrait que ... Attends, montre-moi ta tête ! dit Marc en s’approchant du visage de Sonia.— Quoi, qu’est-ce qu’il a mon crâne ?— La racine de tes cheveux est blonde comme avant, informe-t-il en lui passant la main dans les cheveux.— Attends, regarde-la, je crois que ça repousse, dit-elle en repoussant le drap avec ses pieds.— Exact, ça repousse en blond ; tu redeviens comme avant : la belle blonde que j’ai connue un peu plus musclée et dix fois plus belle ; tu es magnifique.
Marc profite de la situation pour passer ses doigts sur le pubis de sa belle et constate avec un certain plaisir qu’un doux duvet tout blond recouvert le petit mont de vénus. Puis il infiltre ses doigts en direction de la fente tout humide, joue avec le clito dur d’une excitation brutale ; Sonia écarte doucement les jambes, sournoisement, il enfonce ses doigts dans l’entrée du vagin avide de sensation. Elle se malaxe les seins avec sa main valide, se triture les tétons pendant qu’il joue toujours avec le sexe de sa chérie. Rapidement, elle arrive à un de ces petits orgasmes si doux et si délicats qu’elle sait se procurer le matin au petit-déjeuner ; il ressort ses doigts qu’il suce avec plaisir, approche son visage de celui de sa chérie en lui disant : « Je t’aime ma chérie » chargé en émotions. Elle lui prend l’arrière de la tête, l’attire et l’embrasse avec fougue qu’elle conclut par un « Moi aussi je t’aime ».
Après quatre jours d’alimentation par intraveineuse, la vue de cette pizza fabriquée avec amour dans le Food-truck du pizzaïolo italien installé juste à côté de l’hôpital, donne faim à Sonia. La douce odeur du plat hautement gastronomique lui chatouille les narines, la fait saliver et gargouiller son estomac. À l’aide de la commande électrique, Marc relève le lit, Sonia surprise par la technique se dit que si elle avait su que le lit pouvait se transformer en un canapé confortable ; elle n’aurait pas essayé de se relever seule et de se faire mal. Marc pose sur la table à roulettes la Margarita qu’il a coupée en petits morceaux sur le carton.
— Bon appétit, ma chérie...
— Merci, à toi aussi ; tu ne peux pas savoir comme c’est bon !— Je sais que tu n’as pas encore réfléchi à l’avenir, mais tu m’avais dit qu’une fois cette enquête terminée que tu aimerais faire un voyage dans des contrées très reculées où tu pourrais vivre nue. — C’est vrai, je n’ai pas oublié, mais j’attends demain la visite des toubibs et j’aviserai après.— D’accord, attendons demain.
Puis ils parlent de choses et d’autres jusqu’à ce que l’IDE entre pour les soins du soir ; Marc s’en va pour laisser le champ libre. Sonia a le droit d’avoir un médicament pour l’aider à dormir et la visite de sa cousine qui, exténuée par une journée éreintante, raconte :
— Pouf ! Quelle journée...— Alors qu’as-tu fait de beau ? interroge l’IDE.— Eh bien, j’étais loin de me douter que les U étaient si fatigants. J’ai eu mon lot de bobos, mais aussi de petites opérations comme des points de suture, de grosses bosses sur des enfants, mais la plus belle ; tenez-vous bien, j’ai extrait une balle. Euh... dites-moi, les gens sont un peu fous ici ?— Que veux-tu, tu es à Marseille, ici ce sont tous des fatigués. Attends cet été, tu n’as qu’à demander de revenir en juillet ou en août et tu auras une autre vision des choses.— Je m’en doute, et comment va ma chère cousine ?— Écoute, tant que j’arrive à gérer la douleur de cette satanée épaule, ça va, et ça ira de mieux en mieux. Les Polonaises sont fortes, n’est-ce pas ?— Parle pour toi, car en ce qui me concerne, je dirais que je suis un mélange plutôt foncé, dit Amélia.— Oui, mais si délicieux ... n’est-ce pas ma belle, dit Émilie en lançant un clin d’œil complice à la belle métisse.— Bon, ... Je vais aller casser la croûte et je monte me coucher, car demain, je fais partie de l’équipe du SAMU, et il paraît qu’il vaut mieux être en forme.— Tu as raison, alors bon courage, Sonia je te laisse aussi ?— Oui, je vais dormir, car je crois en avoir besoin.
Les deux soignantes partent se coucher, et Sonia s’endort en espérant passer une bonne nuit grâce au médicament que vient de lui donner l’infirmière. Grâce au médicament, elle s’endort rapidement et plonge dans un sommeil profondément. Au petit matin, de belles idées lui trottent dans la tête. Après les soins habituels et le repas de midi, c’est l’heure des visites avec les deux toubibs de la police. Ils discutent longuement sur la situation de Sonia qui s’est faite à l’idée de quitter la police, elle subira une petite opération pour retirer le capteur GPS qui lui avait été implanté lorsqu’elle est rentrée dans la BS. Elle leur parle également du revirement de la coloration de ses cheveux et de la repousse de ses poils pubiens en admettant que cela ne la dérangeait pas, c’était pour elle comme un retour au point de départ avec le sentiment d’avoir réalisé quelque chose de bien. Elle conclut en faisant une demande très personnelle qui restera pour le moment secrète.
Elle sera opérée le lendemain avant de changer de service.
Le chef de service, mis au courant de la visite des médecins de la police entre, salue tout le monde, et après une rapide auscultation, annonce que la patiente va être transférée dans un autre service pour une huitaine de jours, elle ira dans l’après-midi en chirurgie orthopédique. Le médecin de la police demande au chef de service de pouvoir disposer d’un petit bloc de bobologie pour une toute petite opération, puis elle monte dans le service « chir/ortho » où elle est accueillie par un personnel toujours aussi sympathique. Une fois installée dans ses nouveaux quartiers, c’est avec une certaine excitation qu’elle appelle Marc pour lui indiquer le numéro de sa chambre et le service où elle se trouve ; elle en profite pour lui demander de lui rapporter son ordinateur portable. Elle prévient aussi Julien :
— Allô Julien ?— Oui Sonia, ça va ?— Impec ! Je t’appelle juste pour vous dire que j’ai changé de service, je suis en chirurgie/orthopédique chambre 204. Si tu veux venir, ce sera avec plaisir.— Et moi donc, je vais laisser le magasin à Nathalie et j’arrive ; je suis trop content de t’entendre ! s’exclame Julien.
Peu de temps après, Marc et Julien font leur entrée, lui avec l’ordinateur et l’autre avec un bouquet de fleurs et des mignardises.
— Waouh... ! Cool les gars, merci beaucoup ! dit-elle en embrassant les deux hommes sur la bouche.— Eh bien je vois que tu as l’air en pleine forme ma chérie, ça fait plaisir, félicite Marc.— C’est vrai, confirme Julien.— Tiens ton PC et je repars, car nous sommes sur une grosse affaire, en rapport avec la tienne.— Fais attention à toi mon chéri.— Ne t’inquiète pas, je fais gaffe, je repasse ce soir.— OK, bisous alors.
L’inspecteur s’éclipse en laissant Sonia et Julien seuls.
— Alors mon Julien, comment vas-tu ? Hier, tu n’avais pas l’air en forme ?— Bah, c’est-à-dire que j’ai eu tellement la trouille de ne jamais te revoir... Tu me connais : un rien me met à l’envers, alors hier, j’étais très inquiet. Je t’imaginais avec des pansements sanguinolents partout, le visage tuméfié et toi inerte. — En gros, tu me voyais morte ... Eh ben non ! J’ai tenu le coup, et avec ce que tu viens de me ramener ; demain, je cours. Bon et toi, comment ça va, et Nathalie ?— Nat, ça va bien, le magasin marche à merveille et d’après elle, encore mieux depuis que je suis avec elle.— Ah, c’est cool, et pourquoi ça ?— Bah en fait, je m’habille en fille pour servir, mais ce n’est pas le plus important. Nous sommes tombés amoureux l’un de l’autre et...— Mais c’est génial ! Et...— Et moi, c’est compliqué, car nous avons discuté, je lui ai tout raconté, mon passé ... l’opération et tout. Elle m’a dit que je n’avais qu’à faire comme je voulais et qu’elle me prendrait comme je serais. Sauf qu’elle veut un enfant, alors je lui ai dit que je resterai sans doute garçon ; sauf que ce n’est pas clair dans ma tête. Un coup, c’est tout rose, un coup, c’est noir. J’aimerais tant lui faire plaisir, mais il y a le magasin, les clientes, et puis ma famille, et puis...— Et puis les voisins, le pape, le curé, le boucher, moi, Marc ... Mais non Julien ! C’est ta vie, tu fais ce qu’il te semble bien pour toi. Et toi, tu veux quoi au juste ? Regarde ce qu’il vient de m’arriver, alors je vais te faire une confidence. Depuis que j’ai repris mes esprits, j’ai beaucoup réfléchi et je me dis que la vie vaut le coup d’être vécue. Tu vois, j’aime Marc et même si je pouvais continuer dans la police, je ne le ferai pas parce que j’ai vu la mort de près ; je ne sais même pas si à un moment, je n’ai pas été morte... Bon bref ! Et si tu restes garçon, Nathalie en pense quoi ?— Elle m’a dit qu’elle m’épouserait et qu’elle se ferait opérer pour devenir une femme à part entière. D’après elle, ce n’est rien comme opération. Mais il reste ma famille qui...— Qui n’attend que le moment où tu auras une famille et que tu sois bien dans ton corps, mais surtout dans ta tête. Et puis pour le magasin, si les clientes aiment ça ; rien ne t’empêche de t’habiller en fille. Et qu’as-tu dit à Nathalie ?— Je ne lui ai dit que je pense rester garçon.— Eh bien alors, il est où le problème ? ... Va demander une feuille de papier et un stylo aux filles de l’accueil.— Pour quoi faire ?— Va chercher ou je sonne.
Julien sort de la chambre et revient deux minutes plus tard.
— Tiens Sonia, voici la feuille.— Ah, mais c’est toi qui vas écrire, comment veux-tu que je fasse avec mon bras... Alors, écris :— Je soussigné Julien Gonzalez, m’engage, devant mon amie Sonia, à garder mon apparence, de chérir Nathalie, et de toujours rester fidèle à ma décision. — Tu signes, tu la plies en quatre et tu me la donnes, dit Sonia en tendant la main.
C’est avec une certaine émotion dans son regard que Julien plie la feuille et la tend à Sonia qui la prend et la glisse dans son tiroir de table de chevet. Julien reste silencieux.
— Ça va Julien ?— Oui, ça va. Merci, Sonia, merci. — Tu vois, il te fallait juste un petit coup de pouce...— C’est vrai, mais quand tu es seul, tout devient compliqué ; et toi que vas-tu devenir ?— Moi ? Eh bien, je vais quitter la police à cause de mon bras, et je vais chercher quelque chose d’autre à faire. J’ai déjà une petite idée sur la question et mon petit doigt me dit que tu apprécieras. D’ailleurs si tu pouvais me rapporter un bloc de papier et un crayon, même si j’aime me balader à poil, il me faudrait aussi un pyjama ou un truc pour que je puisse sortir de la chambre ; j’étouffe ici.— D’accord, pour le bloc de papier, je vais descendre dans le hall, il y a une boutique qui vend des revues ; ils ont sans doute de quoi écrire, je vais te chercher ça et après tu me racontes ton projet. Julien s’absente et revient quelque temps plus tard avec un bloc-notes Rhodia, un stylo Bic et un Critérium. Il annonce :— Tiens je t’ai trouvé ça, et j’ai appelé les filles. Elles vont passer dans la soirée et te rapporter quelque chose pour que tu puisses sortir.— Parfait, tu es un amour. — Bon, tu me racontes ? J’ai hâte de savoir..., insiste Julien.
[À suivre]
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