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Police polissonne

Chapitre 87

Le projet se concrétise.

Erotique
Pour regagner la mairie, ils restent nus et sont obligés de traverser une bonne partie du village. Sonia trouve ce moment intéressant, car elle rencontre des hommes, des femmes et aussi des enfants qui les saluent chaleureusement. Un bon moyen pour elle de juger la véracité des dires du maire sur sa population qui prétend être favorable au naturisme. Une jeune et jolie jeune femme tenant un petit garçon par la main s’approche d’eux et dit :
— Bonjour Jean, Mademoiselle ? Je suppose que c’est vous la future repreneuse de la ferme d’Auguste ? Pour la transformer en camping à la ferme, et naturiste ? — Bonjour, je m’appelle Sonia, et pour la question, c’est ça et j’espère que l’idée vous plaît ?— Si elle plaît ? Pardon, je ne me suis pas présentée : moi c’est Marie. J’habite la maison qui est au coin de la rue, juste avant l’arche en pierre. Il faudra passer nous rendre visite et prendre l’apéro. — Dis maman, pourquoi ils sont tout nus ? demande le petit garçon qui tient la main de la jeune femme.— C’est parce que bientôt nous aussi allons vivre tout nus.— Ouah, c’est drôlement chouette ; alors on sera tout bronzé partout ? Et on pourra aller jouer à la ferme, et se promener au barrage ! Dommage qu’y a pas d’piscine ! Dis Jean, tu veux pas mettre une piscine... ? demande le petit garçon.— Ne sois pas pressé cela viendra un jour ; sans doute que Sonia en mettra une dans le camping... Et je suppose qu’on peut se mettre nu dès maintenant ?— Naturellement, tu vois Marie ; on teste. Et pour la piscine on va y réfléchir. — Tu vois Louis si tu veux, tu rentres à la maison et tu te déshabilles. Puis elle s’adresse à Sonia : mon mari et moi viendrons vous rendre visite, les enfants adorent être nus, alors ça va être très facile. Je vous garantis que tout le village est avec vous. — À ce propos nous sommes en train de mettre au point tout ça, je pense que tu sais déjà que nous avons l’idée que la totalité du village, camping compris sera un espace naturiste.— Oui, tu sais qu’ici les nouvelles vont vite. Alors notre village vous plaît et vous pensez reprendre la production de fromage aussi ?— Oui Marie, d’ailleurs si tu veux faire passer un message à tout le monde, interrompt le maire.— Oui, de quoi s’agit-il ?— Dimanche, nous allons organiser un barbecue à la ferme d’Auguste. Sans que ce soit une obligation, il faudrait que tout le monde soit nu. C’est dans le but de savoir si nous sommes prêts à vivre de cette façon en parfaite entente. Nous en profiterons pour exposer le projet global de ce que nous pensons réaliser. Il faut bien se dire que l’avenir du village en dépend.— Ne t’inquiète pas je vais te faire la publicité, pour la préparation du barbecue comment fait-on ? interroge Marie.— Je n’ai pas vu de boucherie, alors nous pouvons peut-être passer une commande quelque part, de toute façon c’est moi qui invite, reprend Sonia.— Bien, je vous laisse, car j’ai du travail, dit Marie en s’éloignant.

Le quatuor se retrouve dans les appartements de la mairie, chacun donne son point de vue sur le sujet ; Sonia et la femme du maire prennent des notes. Sonia relit :
— Donc voilà pour l’essentiel de ce que nous pensons faire :
— Dans le camping, le nu sera obligatoire sauf si la météo est défavorable. — Je rachète la ferme d’Auguste en viager, il garde sa maison et moi je construis un chalet en bois. — Sur une partie du terrain je fais installer des yourtes, chalets, cabanes... nombre à définir.— Je ferai installer des sanitaires simples, mais efficaces, le puits fournira l’eau froide et l’eau chaude par des chauffe-eau solaires.— Dans le camping, les animaux seront en liberté.
Pour le village :
— La circulation dans le village restera interdite, le parking à l’entrée du camping accueillera les visiteurs.— Les maisons abandonnées seront restaurées et transformées en gîte. — La plus grande sera modifiée en hôtel. — Des commerces seront ouverts.— L’ancienne ferme qui se trouve de l’autre côté du village sera réhabilitée avec des cultures bios. — Et pour finir, le barrage sera reconstruit.
— Voilà ce que nous avons prévu. Il y a de quoi faire, des années de boulot en perspective.— Oui, dit le maire. Mais je pense qu’il y a moyen d’avoir de la main-d’œuvre pour pas trop chère, on peut faire au début un camping participatif ; tu connais ça Sonia ?— Non, c’est quoi ?— J’ai vu sur internet un endroit où les propriétaires hébergent et nourrissent des volontaires qui en échangent effectuent des travaux. C’est quelque chose qui plaît beaucoup surtout aux écolos et à ceux qui veulent vivre en toute liberté, je pense que c’est une solution pour pouvoir avancer à moindres frais j’ai bon espoir que nous réussissions, explique le maire.
Le téléphone de Sonia sonne :
— C’est le service juridique... Allô ? Ah c’est toi Marc ? Alors je t’écoute. — ...— Oui, c’est parfait...— ...— Si tu veux venir passer le week-end, dimanche nous faisons un grand barbecue avec les gens du village.— ...— Oui, tout nu ; allez, à samedi, je t’envoie les coordonnées GPS.
La conversation dure quelque temps, quand elle raccroche, elle annonce :
— Bien maintenant que j’ai tous les éléments, nous pouvons parler sérieusement affaire. Il faut que je connaisse le prix de la ferme de M. Auguste. Comme je l’ai dit, il reste chez lui le plus simple est de faire cela en viager. Mon fiancé va me rejoindre rapidement et nous disposerons de ... beaucoup d’argent, dit Sonia avec un peu de retenue. Bon, officiellement j’ai gagné au loto. — C’est vraiment très gentil de votre part, votre jeunesse et votre volonté sont pour nous une énorme bouffée d’air, dit le maire. — Par contre, mon Chéri, il nous reste le problème de l’école, car vu que le mode de vie va changer, je pense que bon nombre de familles vont vouloir rester, sauf que l’école est frappée de fermeture à la rentrée prochaine. Alors je me disais que si le village tourne bien, on pourrait peut-être prendre en charge le salaire de la maîtresse actuelle que les enfants adorent.— Je vois, dit Sonia.
Elle réfléchit un instant puis reprend :
— Je pense avoir la solution, et qui ne nous coûtera rien au niveau du salaire de la prof. Je connais personnellement, l’ancien président de la République et l’ancien ministre de l’Intérieur. Ce n’est pas dans mes habitudes de faire jouer mes relations, mais quand il le faut je le fais ... Je vais les contacter pour qu’ils se débrouillent pour que l’école ne ferme pas. — Sonia, tu es vraiment adorable, je suis vraiment très heureuse de t’avoir rencontrée.— Bien, reprend Sonia. Nous allons faire faire des devis pour le barrage, et tout ce qui a besoin de faire intervenir des professionnelles.
Mais en regardant par la fenêtre, Sonia a la surprise de voir qu’un attroupement peu ordinaire s’est formé sur le parvis de la mairie ; femmes, hommes et enfants sont nus.
— Monsieur le Maire, nous avons de la visite, annonce fièrement Sonia.— Eh bien, je pense que nous avons la réponse à notre question, dit le maire en regardant par la fenêtre.
Dès le lendemain matin, Marc arrive aux aurores ; les villageois organisent le festin du dimanche. Ils mettent en place les tables, chaises, banc, etc. Sonia en tenue de sport se joint à eux, ce qui lui permet de faire plus ample connaissance avec les uns et les autres, elle en profite pour faire le tour du village avec le maire et des adjoints et Marc afin de noter quelles maisons pourraient être réhabilitées. Sur la cinquantaine de maisons, ils dénombrent une dizaine de maisons, qui pourraient être aménagées en maison d’hôte, trois sur la place du village feraient office de magasin y compris la remise en route de la boulangerie, puis un bâtiment qui fait office d’école. Sonia informe qu’elle va s’occuper de cette affaire. Devant l’enthousiasme de l’ex-policière, le maire et ses adjoints sont heureux et commencent à échafauder des projets un peu fous pour l’avenir.

Le dimanche, la fête commence vers dix heures ; les villageois sont tous présents, certains sont nus et d’autres très légèrement habillés. Par contre tous les enfants jouent entièrement nus jouent avec le chien, les chèvres et les brebis d’Auguste. Tous les participants se réjouissent du gentil charivari que font leurs petites têtes blondes. Le maire démarre un discours en présentant Sonia et Marc, puis il décrit en détail le projet ; tous écoutent avec attention. À la fin de son discours, le maire organise un vote à main levée sur le pour ou contre de la transformation du village. Le résultat du vote est sans surprise : le projet est adopté avec une très large majorité. Tous se disent être ravis et persuadés de la réussite de ce projet hors du commun. Beaucoup connaissent déjà le village d’Héliopolis sur l’île du Levant et veulent tout faire pour le surpasser.
Des groupes se forment autour des membres du conseil, du maire, de Sonia et de Marc. Certains parlent déjà du règlement qui sera différent de celui du village du Var, les avis et suggestion fusent. On boit, on mange dans l’allégresse, certains demandent au Maire de prendre un arrêté pour que la totalité du village prenne officiellement le statut de : « Village Naturiste » où le nu sera obligatoire pour tous y compris les visiteurs et touristes.
Le Maire trinque avec Sonia et Marc. L’homme respire la joie, et son engouement non dissimulé pour la réussite de ce projet fait plaisir à voir. L’après-midi s’étire doucement et Sonia entraîne Marc vers le barrage pour un tête-à-tête voluptueux. En chemin, elle lui montre l’étendue du domaine communale qui, avec ses sentiers de randonnée, ses bois, ses pâturages et son barrage offre de vastes possibilités ; elle n’en connaît même pas la superficie exacte. Puis ils arrivent au barrage, Marc l’inspecte et dit :
— Effectivement, il est de taille raisonnable et à mon avis il est possible de le remonter sans trop de difficulté. Je connais un spécialiste qui travaille aux monuments de France, car j’ai l’impression que cela doit être un barrage qui date de l’antiquité ; tu vois il est tout en pierre. — Si tu me le dis, je veux bien te croire. Alors que penses-tu de tout ça, mon chéri ? — C’est fabuleux, j’étais loin d’imaginer qu’un tel endroit puisse exister ; le paysage est magnifique, ce village médiéval qui semble sortir du temps ! Avec ces gens si simples, si sympathiques et si accueillants ; on sent qu’ils veulent vraiment faire revivre leur village. Nous allons faire de grandes choses ici. Adieu Marseille et sa vie trépidante et si insécuritaire. Dès demain, je pose ma démission de la police. — Hmm... ! Viens mon amour, j’ai envie de fêter ça, dit-elle en se couchant sur l’herbe verte.
Marc la rejoint et s’allonge à côté d’elle. À cet endroit, les brebis ne sont pas passées ; l’herbe y est haute et forme un beau tapis verdoyant où les fleurs sauvages ont revêtu leurs fines dentelles ; ce sont les plus belles, les plus délicates et les plus discrètes qu’on puisse trouver ici. Marc cueille une pâquerette, la plante dans les cheveux de Sonia en l’embrassant. Puis Sonia en cueille une à son tour et, "Effeuille la marguerite" en disant : "Il m’aime un peu – beaucoup – à la folie – passionnément – pas du tout". La dernière pétale enlevée tombe sur : passionnément. Elle le regarde et l’embrasse amoureusement.

De là où ils sont, personne ne peut les voir, sauf quelques lagomorphes à grandes oreilles et quelques rapaces chasseur auront la primeur du spectacle que les deux amoureux s’apprêtent à leur offrir. Sonia se blottit comme un enfant contre sa mère, une jambe sur les cuisses de son homme ; lui pose une main sur son ventre, et les doigts de l’autre s’emmêlent dans les cheveux coupés à la garçonne, coupe effectuée par Fanny à sa sortie de l’hôpital, à cause de la reprise de la coloration naturelle de sa chevelure qui est redevenue blonde. Petit à petit, leurs visages se rapprochent, ils ferment les yeux pour encore mieux savourer cet instant. Leurs langues s’expriment en une douce danse, discrètement et sans bruit pour ne pas réveiller la libellule qui dort sur une feuille d’herbe juste à côté d’eux. Leurs caresses sont à l’identique de leur baiser, Sonia passe délicatement ses doigts sur le pelage de Marc qui lui caresse les fesses avec amour. Quand il l’a fait rouler sur le dos, c’est pour lui téter les seins. Un sourire apparaît au coin de ses lèvres, car une image vient de lui traverser l’esprit : il voit un court instant, dans les bras de sa chérie, une petite fille en train de téter goulûment le sein de sa mère.
Alors qu’elle ondule doucement sous les caresses, il descend sa main sur le ventre de sa belle et poursuit vers l’entrejambe déjà ouvert ; comme une invitation à venir caresser sa fleur devenue impatiente. Impatiente de sentir le membre viril coulisser dans son vagin humide de désir. Mais elle devra attendre encore un petit moment, car une langue curieuse et amoureuse fouille son intimité. Elle sursaute quand il croque son clitoris et mordille ses petites et grandes lèvres, puis qu’il lèche à petits coups de langue et suce discrètement. Enfin il remonte vers son visage de Sonia encore plus impatiente de vivre la suite. Puis il joue avec le doux duvet blond du mont de Vénus de la blonde, poursuit sa course, rencontre le diamant du piercing au nombril, seul lien entre Sonia et sa mère. Il joue avec le bijou en fouillant le nombril. Il continue sa course lente pour venir embrasser les tétons un à un ; leurs bouches se retrouvent et s’unissent dans un mouvement lent et chargé d’amour.
Désireuse de se faire plaisir et d’en donner à son futur, elle le fait basculer sur le dos, fait rouler entre ses doigts les pointes de ses tétons, en titille les extrémités. Avant de continuer, elle mordille les petites pointes érigées, puis les pince entre pouce et index, et continue sa descente pour attraper le phallus gonflé d’excitation. Elle l’embouche, pour sentir le membre gonflé de désir palpiter entre ses lèvres ; tout en le suçant, elle lui implique des mouvements de va-et-vient. Quand elle sent la respiration de son homme s’accélérer, elle se place au-dessus de lui et s’assoit sur le membre et le laisse glisser en elle. Elle pose ses mains sur ses épaules de Marc, se courbe pour mieux sentir le muscle entrer dans son écrin et s’allonge sur lui ; ils ne font plus qu’un. Ils s’embrassent, mais cette fois avec la fougue de leur amour.

Sans se désunir, il l’a fait rouler et entame de long et doux va-et-vient. Le désir devient rapidement insoutenable, elle serre son périnée pour encore mieux sentir le sexe masculin ; Marc accélère son mouvement de va-et-vient. Unis dans l’amour et unis dans l’orgasme ; c’est ensemble qu’il entre en jouissance. Un moment de répit, quelques baisers dans cette union parfaite ; Marc se remet sur le dos. Seuls quelques cris de buses, et le chuintement de la, qui est censée alimenter le barrage, troublent le silence de cet endroit magique. Ils restent ainsi un long moment, les yeux dans le vague, ils aperçoivent à peine l’aigle des montagnes venu trompeter en cherchant une proie. Le soleil descendant se cacher derrière les montagnes enflamme le ciel, cette photographie éphémère leur offre le plus beau spectacle qu’il n’ait jamais partagé après ce moment d’amour. En voyant le feu de l’astre inondant le paysage, ils se redressent. Marc appuyé contre un rocher recueille Sonia dans ses bras, elle appuie sa tête contre le torse de son amant, pose une main sur le sexe ramolli qu’elle malaxe négligemment en contemplant le spectacle. Les couleurs changent, les nuages passent graduellement du jaune feu, à l’orange éclatant puis au rouge, vers l’extérieur les montagnes et les nuages deviennent d’un mauve doux comme le velours.
Il fait presque nuit, une brise agite les feuilles dans les arbres, dans la bergerie quelques brebis s’agitent en bêlant doucement. Dans les bras de son homme, Sonia rêve à l’avenir, à tous ces gens qui bientôt vont pouvoir randonner, bronzer nus sur l’herbe au bord de l’eau du barrage rempli à ras bords. Elle entend déjà les cris et les rires des enfants s’éclaboussant dans l’eau claire, certains se jettent des seaux d’eau, d’autres arrosent le dos ou les fesses de leurs parents allongés sur le ventre. Dans un mouvement brusque, ils se lèvent et courent après leurs progénitures, qui s’envolent comme une volée de moineaux.
Il est temps de remonter jusqu’à la chambre gentiment prêtée par le maire, car la lune a remplacé le soleil. Au village les rues sont vides, pas un bruit, le calme règne.
[À suivre]
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