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Police polissonne

Chapitre 90

L’inauguration du village naturiste.

Erotique
Dès leur entrée dans le chalet, Sonia entraîne sa cousine sous la douche.
— Amélia, tu ne bouges pas, je vais m’occuper de toi, car ce soir tu vas être la princesse. Tu m’as demandé d’organiser quelque chose d’exceptionnel pour l’anniversaire de ton Chéri, alors nous allons nous occuper de vous, et tu lui offriras ton cadeau tout à l’heure devant tous les invités.
Amélia ne dit rien, car elle s’est aperçue que sa cousine n’a pas changé de caractère et que par conséquent, toute discussion est vaine avec elle. Elle se laisse docilement faire sans broncher en se souvenant des bons moments passés avec Sonia, alors qu’elles étaient encore adolescentes. Sonia s’en souvient aussi et a bien l’intention d’en faire part à sa cousine maintenant sous la douche en lui prodiguant une foule de caresses, comme avant avec ces moments d’amour charnel.
Plus tard, les câlins devinrent de moins en moins innocents. Sonia ne croit ni en Dieu ni au diable, à cette période, elle ne croit qu’au sexe en entraînant sa cousine avec elle dans des défis de plus en plus poussés, et la débauche des plaisirs saphiques et incestueux. Par contre, Amélia croit en Dieu. Elle l’honore tous les dimanches avec ses parents. Sa mère le lui rappelle constamment en évoquant les interdits des Dix Commandements de Moïse, règles de vie essentielles instaurée par l’Église pour que les hommes vivent en parfaite cohésion sociale. Les commandements, elle les connaît par cœur, et même quelques supplémentaires ajoutés par sa mère, comme l’interdiction de pratiques homosexuelles et incestueuses sous peine d’être soumise au feu éternel. Et le plus important de tous, qui dit que tout rapport sexuel ne peut se faire qu’une fois marié devant l’Éternel et que pour procréer.
Mais Amélia se laissa entraîner dans le vice par plaisir, mais aussi pour défier les interdits et les "Cap ou pas cap" de sa cousine. Braver l’interdit a toujours été une grande source de jouissance pour l’être humain. Lorsqu’elles se retrouvèrent séparées, elle redevint sage, mais en gardant tous les plaisirs solitaires si doux que lui avait appris sa cousine.
Mais maintenant qu’elle est sous la douche avec Sonia qui se fait fi de ces préceptes, ou plus vulgairement parlant "s’en bât les couilles !" (comme on dit à Marseille) ; elle se laisse tripoter, lécher, sucer et embrasser par sa cousine qui sans le savoir, est en train de lui donner la force d’accomplir ce qu’elle veut offrir à son chéri. Amélia, l’intello de la famille, a décidé après mûres réflexions d’offrir sa virginité à Benoît pour ses dix-neuf ans et pour leur première année de relation forte et amoureuse.
Après la douche, c’est l’heure de préparer la belle métisse : coiffure gonflante, manucure, léger maquillage, une fleur plantée dans ses cheveux du côté droit de sa tête, et pour finir une robe longue en totale transparence à motifs noirs et or qui transforme la promise en une belle déesse de l’amour. Sur un coin de table, elle griffonne un petit poème qu’elle apprend par cœur.
Dans la yourte, Benoît est surpris de ne pas trouver son amoureuse. Ce beau jeune homme musclé d’origine réunionnaise, plus grand de dix centimètres qu’Amélia. Avec ses cheveux châtain foncé toujours coiffés en bataille et ses lunettes ovales qui mettent en valeur le teint hâlé de sa peau ; il ne la voit pas. Trop occupé à la baignade et perdu dans ses pensées, il ne l’a pas vu partir. Même si le jeune homme est malin et intelligent, son côté pensif et son air distrait lui ont totalement fait oublier ce jour important. Naturellement spontané, il entre dans la yourte silencieusement ; son calme surprend, car à sa place, tous auraient montré de l’impatience voire de l’agacement devant le temps qui passe et le cadeau d’anniversaire qui n’arrive pas. En entrant dans l’endroit, il s’exclame :
— Waouh ! On dirait un temple Vaudou, y s’pace quoi ici ? On fait un sacrifice ? s’amuse-t-il.
Sans réponse, il contemple les lieux et découvre une installation étrange et tous les invités installés nus sur le pourtour de la yourte. Au centre du cercle formé par les parois de la tente d’origine mongole est posé au sol une sorte de matelas, si grand qu’il pourrait recevoir au moins quatre personnes confortablement installées. Tout autour des bougies coulées dans des verres colorés sont disposées suffisamment loin du matelas pour ne pas risquer d’être renversées, sur les poteaux qui soutiennent le toit des lampes à variateur créent une ambiance tamisée. Érika (la copine du sergent) le prend par le bras et l’accompagne sur l’immense couche, elle le fait s’allonger puis aidée de Martine et de la Chipie, elle l’enduit d’huile parfumée sur tout le corps.
Il sent à cet instant que quelque chose d’extraordinaire va se dérouler dans peu de temps, alors il ne bouge pas ; il s’imagine alors que sa chérie lui a sans doute préparé une surprise, peut-être du genre de quelque chose dont il rêve depuis longtemps : faire l’amour !
Même si l’idée est excitante, il sait que la réalisation en est impossible à cause des convictions religieuses de sa bien-aimée. Le faire avec quelqu’un d’autre ? Il en est hors de question, il l’aime trop pour faire ça. Une odeur de jasmin et une musique douce sorties de nulle part envahissent la yourte, et Érika lui masse le sexe avec délicatesse, il commence à bander, il voudrait s’enfuir, mais les doigts experts l’en empêchent, il cherche à se redresser, mais les bras puissants des deux soignantes le recollent sur sa couche. La porte recouverte de peau de Yack s’ouvre, un léger courant d’air rafraîchit l’atmosphère. Les jumelles avec une fleur piquée sur la tempe droite comme seul vêtement entrent, suivies des deux cousines. Benoît appuyé sur les coudes admire l’entrée solennelle des quatre filles, mais il n’a d’yeux que pour sa promise.
Avec Sonia, elles se tiennent par la main comme deux amantes, le regard pétillant d’Amélia et son large sourire vont droit au cœur d’un Benoît bouleversé. Elles s’avancent d’un même pas jusqu’au bord de la couche, s’arrêtent. Benoît se lève d’un bond et tend ses mains vers sa belle. Elle s’adresse à lui en le prenant par les deux mains et dit d’une voix douce et suave :

— Benoît mon amour...
Longtemps tu m’as demandée,
Longtemps je t’ai refusé.
Jusqu’à aujourd’hui j’ai résisté à la tentation,
Jusqu’à aujourd’hui je me suis interrogée.
Longtemps j’ai cru que c’était le diable
Qui venait sournoisement me prendre mon âme.
Longtemps j’ai réfléchi en pensant à toi.
Moi chez mes parents et toi chez les tiens,
Combien de nuits sans sommeil à penser ?
À penser à toi que j’aime plus que tout.
Ce soir c’est ton anniversaire,
À la nuit tombée tu auras dix-neuf ans,
Et un avec moi, d’une d’amitié,
Et d’une complicité sans faille.
Même si ces vers sont bancals à cause
De la table de Sonia qui l’est aussi.
Sans toi ma vie n’a pas de sens
Mon cadeau pour toi ce soir sera moi.
Benoît, je t’offre mon corps et ma virginité.
Benoît, mon amour... Je t’aime.

En terminant son poème, Amélia écrase une larme, Sonia ouvre la robe de la métisse et la fait glisser au sol. Le menton de son chéri tremble et lui aussi sombre dans un doux chagrin. Mais les deux soignantes forcent le jeune homme à se recoucher et les mains expertes d’Érika revigorent l’engin. Assis en tailleur, les autres convives applaudissent le couple, certains sont émus. Le sergent qui a beaucoup bourlingué entonne en tapant sur des casseroles une sorte de danse Vaudou, tous les autres suivent le rythme. Sonia accompagne sa cousine qui s’agenouille en se plaçant juste au-dessus de son amoureux, se courbe et l’embrasse avec amour. En se redressant, elle place son abricot juste au-dessus du membre de son amant, les deux sexes se touchent. Tenue par la main accompagnatrice de Sonia, la belle descend doucement jusqu’à ce que le sexe mâle surexcité rencontre l’hymen qui sous la pression cède.
Amélia lâche un petit cri et continue sa descente, lorsque le sexe de son homme est maintenant entré au plus profond d’elle, elle s’allonge sur lui et l’embrasse dans un long et gourmand baiser. Ils restent ainsi sans bouger sous les applaudissements de tous. Ils n’ont pas encore eu d’orgasme. Le puissant Benoît fait rouler sa dulcinée sur le dos, ils se séparent un instant ; la Chipie en profite pour essuyer le filet de sang qui s’écoule entre les cuisses de la belle.
— Ça va Amélia ? Tu as été magnifique, lui chuchote l’infirmière.— Ça va, c’est un peu douloureux ; mais ça va.
Elle jette le peu de complexes qu’il lui reste et s’allonge sur le dos, prête à accueillir son chéri qui ne se prive pas pour regarnir l’endroit si délicieux qu’il vient de quitter, et c’est sans préliminaires que le débutant enfourne sa belle et la secoue comme un prunier. Le rythme des tambours s’accélère et le garçon aussi, au moment crucial Amélia gémit doucement tandis que Benoît, secoué par les spasmes ; transpire.
Cette belle démonstration d’Amour, les odeurs, et un peu d’alcool ont mis le feu à l’assemblée, tout autour du couple d’amoureux, les corps se mélangent. Les deux êtres préfèrent se retirer dans un coin de la yourte pour continuer plus discrètement leurs ébats, tous trop occupés à faire l’amour, ils ne se soucient pas d’eux alors. Alors les deux tourtereaux s’Aiment dans une union parfaite, tout simplement.
Au petit matin :
Le soleil est déjà haut dans le ciel quand les premières têtes sortent de la brume, après une douche revigorante prise en plein air, et un copieux petit-déjeuner toute l’équipe est fin prête. L’installation des tables, des chaises, d’une sono et de tout ce qu’il faut pour que cette journée d’inauguration se déroule dans les meilleures conditions possible. Déjà les premiers invités arrivent et envahissent le terrain de camping et le village. Les amis de Sonia participent à cette installation et améliorent ci et là quelques petits défauts sur les yourtes et les cabanes perchées dans les arbres. Il règne dans tout le village une ambiance bon enfant, on rit, on se chahute, on se taquine.
À l’heure dite, le maire coupe le ruban tricolore qui entrave la rue principale en prononçant un discours, après les applaudissements et le vin d’honneur ; les visiteurs se renseignent à l’accueil du camping sur les tarifs, les installations, les possibilités de visites dans les environs. Un reporter du journal local photographie, en prenant des notes, il interviewe le maire et Sonia ; il demande de passer quelques jours pour réaliser un documentaire sur les lieux, Sonia lui répond qu’il peut rester dans une de ces cabanes en formant de tonneau au camping pour y faire son reportage. En fin de journée, les militaires et les deux soignantes repartent en promettant de revenir passer quelques jours dans le courant de l’année.
Six mois plus tard :
Tous espéraient une belle saison, elle fut excellente grâce à un bel été ensoleillé et une affluence record. Sonia produit le fromage de chèvre et de brebis et gère le camping qui reste ouvert toute l’année dans une version « Camping à la ferme » un peu revisitée. Marc effectue les travaux d’entretien et d’aménagement du camping ; cette nouvelle vie lui plaît énormément. La seconde ferme produit les légumes et le lait. Les prémisses de l’hiver ne découragent pas les inconditionnels du naturisme, les plus frileux remplissent l’hôtel tenu de mains de Maître par Nathalie et Julien, ainsi que les maisons d’hôtes. Les camping-caristes plus téméraires envahissent le terrain, les yourtes, les cabanes et les maisons dans les arbres sont occupées en permanence.
Pour le plus grand bonheur des enfants, après un rendez-vous musclé avec le ministre de l’éducation et quelques travaux, l’école a rouvert ses portes à condition que les enfants soient habillés, du moins en théorie, car eux ne sont pas du même avis. Ils finissent généralement nus, quand il neige, ils se roulent en criant dans la poudreuse et rentrent transit de froid ; une bonne douche pour réchauffer leur corps et un bol de chocolat au lait de vache fraîchement tiré pour l’intérieur ; les visiteurs s’en amusent en les regardant, et les imitent bien souvent.
Le village est devenu une communauté joyeuse et soudée, les touristes sont là et reviennent. Sonia et le maire sont ravis de cette réussite. Ainsi se poursuit la vie de cet endroit paradisiaque où des projets d’avenir vont bouleverser la vie des trois couples : les jumelles ont rencontré des jumeaux et vivent ensemble. Marc et Sonia se sont marié le même jour que Nathalie et Julien. Toutes les deux accoucheront dans six mois, une fille et un garçon. Julien est heureux, car un rapprochement s’effectue progressivement entre lui et sa famille un peu à cause du bébé qui va arriver bientôt.
FIN

Épilogue :
Sonia vous a embarqués dans ses aventures. Après un début douloureux, la perte de sa mère tuée par son père qui montre à quel point les violences conjugales trop fréquentes de nos jours et encore plus pendant le confinement de 2020 ont lieu. Pour se protéger, elle a fui comme trop d’enfants subissant la maltraitance de leurs parents. Elle s’est sauvée, car dans un geste désespéré, elle a assommé son propre père qui voulait aussi la tuer dans un moment de démence. Sauf qu’elle n’a pas fait le bon choix, sa peur l’a fait se cacher et se livrer à des actions répréhensibles, à quatorze ans elle sombre dans la délinquance, drogue, alcool, prostitution deviennent son lot quotidien. Mais la justice la rattrape, arrêtée à deux reprises, à dix-huit ans, elle se retrouve en préventive pour meurtre ; mais ce qu’elle y subit est terrible. À son jugement, le verdict tombe : 30 ans de prison ! Pour elle c’est un désastre, car en réalité elle est innocente.
Pour traquer l’homme qui lui a fait porter le chapeau du meurtre, elle finit par accepter de rentrer dans une brigade spéciale de la police, où tous les membres sont des barbouzes. Après six mois d’un entraînement poussé à l’extrême qui va l’obliger à puiser au plus profond d’elles pour réussir l’examen final qui la conduira dans une école de conduite à grande vitesse.
Son avantage sur cet ennemi est qu’elle le connaît parfaitement, elle est très intelligente, physionomiste et a une excellente mémoire pour réussir à infiltrer le réseau du trafiquant en mettant en confiance un de ses bras droits, grâce au sexe et à ses aptitudes à la conduite rapide. La police et l’armée mettent en place tout un réseau de surveillance qui les conduira à la planque du malfrat. Avec l’accord de son chef, une vaste rafle est mise en place pour mettre tout le réseau hors d’état de nuire. Mais l’arrestation se passe mal. À la suite d’une fusillade, les malfrats sont tués, grièvement touchés à l’épaule droite ; elle réchappe de justesse à la mort. Malgré une opération très compliquée de l’épaule droite, elle est obligée de quitter la Police. Les saisies d’argent, d’armes, de drogue, de véhicules et de malfrats dans plusieurs pays d’Europe sont colossales, et Marseille respire pour quelque temps.
Grâce à une forte prime, elle achète une ferme dans un petit village médiéval dans le Vercors, elle peut réaliser un vieux rêve : vivre nue à longueur d’année. Grâce à l’amour, elle retrouve une vie calme et tranquille dans un monde presque parfait qui en fait rêver plus d’un.
Remerciements :
Cette histoire qui s’achève, avec un immense plaisir à l’écrire, de vous faire voyager et surtout de partager ces moments d’émotions avec les membres de ce site. Certains m’ont confié leur fantasme et d’autres une tranche de leur vie. Je tiens à remercier plus particulièrement Julien66000, la Chipie, Simson3, OlivX, Chloe23 et Lumos, qui grâce à nos discussions en privé m’ont permis d’étoffer ce long récit.
Merci également à Mégalosex, l’espion de la grammaire, l’As du dictionnaire et du Bescherelle, pour ses remarques toujours judicieuses sur mes coquilles et erreurs que j’ai pu commettre.
Un grand merci à tous les lecteurs qui ont partagé avec moi ces moments d’aventures, et merci pour avoir apprécié ou non, « Liké » ou pas les divers chapitres de ce roman.
— Oh mec ! On se croirait à une remise de prix, ce n’est pas le Goncourt ici ! hurle Lioubov, sans qui je ne serais plus sur le site depuis longtemps. Merci à toi aussi Mec !
Alors, rendez-vous dans une autre histoire... À un de ces jours !
Pat ;)
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