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La porte

Chapitre 2

SM / Fétichisme
La virée en moto fut une surprise pour Héléna.Pyrrhus roulait comme boyscout, il respectait les limitations de vitesse, mettait son clignotant et laissait passer les piétons. En dehors de quelques accélérations, la route s’était avérée d’un ennui mortel.
Il se gara dans une allée sale entre deux bâtiments et fit signe à la jeune femme de le suivre via une porte de service.Pyrrhus frappa trois coups à la porte et attendit un moment avant qu’un homme en tenue de barman lui ouvre la porte.Ils échangèrent quelques mots et Pyrrhus présenta Héléna qui fut accueillie par un sourire chaleureux.
A l’intérieur, le lieu était cosy. Une grande salle avec un large bar doté d’un miroir tout en longueur. Un mélange de boiserie et de métal avec un grand nombre de banquettes en cuir qui formaient des alcôves çà et là.Des gens, clairement des habitués, étaient installés, un verre à la main. Des hommes seuls, des couples, certains très beaux d’ailleurs, se fit-elle la remarque.
Pyrrhus la ramena au présent et lui demanda de la suivre vers l’escalier qui descendait vers une autre partie du bar.Quelques marches plus tard et détours entre des couloirs où étaient stockés des denrées qui ne craignaient pas la chaleur, il mena Héléna vers une autre porte qui n’avait mine de rien. Une fois à l’intérieur, Héléna remarqua une cabine au centre, des sofas autour du même type qu’à l’étage.Héléna n’était pas une oie blanche et comprit tout de suite. Pyrrhus entra en premier et s’assit sur le large fauteuil au fond de la cabine, laissant l’espace au centre pourvu de tapis de gym épais pour Héléna. Là où elle se trouvait, la jeune femme pouvait voir deux beaux trous de chaque côté.
— Je dois avouer que je ne m’attendais pas à ça d’entrée de jeu, avoua la jeune femme.— Je vais tester ton obédience et ton endurance, tu vas prendre en bouche tout ce qui passera par ces entrées sans te plaindre et tu les feras jouir un à un, ils sont tous clean, testés avant de venir, toute entorse au règlement leur coûterait très cher. Tu n’auras pas le droit de te toucher, jamais d’ailleurs, à moins que je te dise le contraire, lui expliqua Pyrrhus.
Héléna retira sa robe pour ne se retrouver vêtue que de son string et ses bas noirs. Elle exposa son corps de nymphette aux seins petits, mais arrondis, et marcha à quatre pattes vers Pyrrhus en léchant ses lèvres carmin.
— Une dernière chose, il ne se passera jamais rien de sexuel entre nous, je ne suis ici que pour te guider, ajouta l’homme d’une voix qui ne laissait entrevoir nulle équivoque.
Héléna fut décontenancée, mais n’eut pas le temps de trop y penser. Pyrrhus lui fit signe en désignant les trous.Deux sexes s’y présentaient déjà, un dur au possible, l’autre plus paresseux.Héléna se mit au travail.

Elle commença à caresser le membre le plus dur de ses doigts, tout en caresse légère pour le garder en l’état, jouant avec ses bourses et sa verge pendant qu’elle prenait en bouche le plus mou pour lui donner de la vigueur. Elle était douée pour ça, des années de pratique d’un jeu qu’elle adorait, sucer pour elle était autant un acte de soumission que de domination.
Elle n’eut pas à travailler trop longtemps, les deux hommes au corps pour recevoir un premier jet de sperme en bouche et un second sur sa poitrine qu’elle massa avec le jus de cet inconnu au sexe dur. Les deux sexes disparurent et furent remplacés par deux nouveaux auxquels elle s’attela.
Pyrrhus regardait, mais il ne semblait pas bander, ce qui déplut fortement à Héléna.Cet homme la décontenançait, un Maître consommait toujours, à quoi bon avoir une soumise si ce n’était pour mater. Et qui n’avait jamais bandé ou mouillé devant le spectacle de son corps nu ? Les sexes et éjaculations se multipliaient et Pyrrhus restait de marbre, toutes les tailles et couleurs se succédaient au point qu’Héléna en perdit le compte, gluante de sperme sans rien pour s’essuyer, elle continuait de sucer, et masturber au point que ses poignets comme sa mâchoire commençaient à devenir douloureux. Les sexes eux, continuaient d’affluer comme si Pyrrhus avait invité toute la ville. Héléna commençait à faiblir et mettre moins de cœur à l’ouvrage, son sourire et son attitude provocatrice s’étaient effacés pour révéler un visage épuisé et de plus en plus courroucé.
Pyrrhus lui, commença à sourire légèrement.Héléna ne se démonta pas et continua à sucer jusqu’à se perdre dans ses pensées et tout faire de manière automatique. Elle dégoulinait de semence, brillante et odorante, à genoux sur ce tapis qui glissait maintenant, continuant à avaler des chibres au mètre. Son regard était éteint quand la source finit par se tarir.
Pyrrhus se releva et passa par le côté pour éviter la jeune femme maintenant tremblante. Il sortit un instant avant de lui apporter une serviette.
— Tu m’as prouvé que tu pouvais te dépasser et que par conséquent, je pouvais te prendre à l’essai. Je te laisse le soin de tout nettoyer ici avant de remonter, j’ai à faire cet après-midi. Je te ferai savoir pour la suite, lui dit-il en s’éclipsant.
Héléna n’en crut pas ses oreilles, elle n’avait jamais été traitée ainsi. Seule dans cette sorte de remise, à demi nue et couverte de sperme, elle hurla de colère contre Pyrrhus, jetant la serviette à terre. Elle vit qu’un seau d’eau chaude et une éponge avaient été laissés pour elle. Héléna partit d’un rire nerveux.
— Espèce de sale bat... d, murmura-t-elle.
Une bonne demi-heure plus tard, Héléna remonta les escaliers pour trouver le bar vide. Les habitués avaient quitté les lieux et ne restaient que le barman qui l’accueillît de nouveau avec le même sourire plein de chaleur. Il fit signe à la jeune femme de s’asseoir sur une des chaises et lui déposa une collation à l’odeur alléchante. Héléna ne se fit pas prier et mangea, sentant ses forces lui revenir peu à peu.
— Je te sers quelque chose à boire ? lui demanda-t-il.— Whisky, sec s’il te plaît, j’ai besoin de quelque chose de fort, répondit-elle.
Il sourit à nouveau et chercha une belle bouteille sous le bar pour servir Héléna. Elle apprécia la chaleur de l’alcool et son goût équilibré, elle avait rarement bu quelque chose d’aussi bon.
— Dis-moi, il est toujours aussi con ce Pyrrhus ou c’est juste moi qu’il a décidé de bizuter ? demanda Héléna abruptement.
Elle était encore en colère du traitement reçu et de l’humiliation du ménage dans la salle. Le barman eut un moment de pause et le sourire de son visage s’éteignit.
— Monsieur Pyrrhus a laissé une enveloppe pour toi, la suite des événements probablement, dit-il d’un ton glacial.
Héléna leva un sourcil, se demandant pourquoi il réagissait ainsi. Il lui donna l’enveloppe et lui demanda de quitter les lieux. Dehors dans le froid, Héléna appela un taxi pour la reconduire chez elle. L’attente fut très courte et une fois installée, elle put lire le message laissé par son... Son quoi au juste, se demanda-t-elle. Qui était cet homme ? Pourquoi le barman l’avait virée quand elle avait osé dire du mal de ce type qui ne bandait même pas devant elle ? Elle lut le court texte contenu dans l’enveloppe : Une invitation à venir vivre chez lui pour la suite de son apprentissage, une adresse, du cash pour le taxi et un "je te tiens au courant par message pour les détails".Héléna soupira, elle était intriguée, elle devait bien le reconnaître.Le chauffeur de taxi essaya d’entamer la conversation en réglant son rétroviseur pour lorgner sur la robe courte de la jeune femme.Héléna lui répondit aussi sèchement que laconiquement :— Merci, mais j’ai eu ma dose aujourd’hui.
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