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Porte-jarretelles day

Chapitre 2

Erotique
Chapitre 2Une heure plus tard, les deux femmes sont assises dans une brasserie, une table au fond de la salle, joliment décorée.
— Oh, il y a des langoustines fraiches dans la carte, j’adore. Et si nous en commandions ?— D’accord, réplique Nicole, excellente idée, moi aussi je les aime beaucoup.
La commande prise, Eléanore demande:
— Pourrais-je prendre un apéritif s’il vous plait ? — Si cela vous fait plaisir, oui bien sûr, mais nous allons être pompettes ! — Nous allons être... alors alors vous aussi vous en prenez un pour m’accompagner ?— Euh... et bien... oui, pourquoi pas.
Nicole commande deux kirs champagne. Après deux ou trois gorgées avalées, Nicole décide d’attaquer Eléanore sur le sujet qui la préoccupe.
— Eléanore, hier après-midi, quand vous étiez avec monsieur Picard, je vous ai entendu crier...— Vous m’avez entendu, dit la jeune femme en souriant. Je me doutais bien que c’était dangereux.— Dangereux ! Mais qu’est-ce qui était dangereux ? — Et bien...
Eléanore saisit sa coupe et avale une gorgée. Puis en baissant les yeux :
— Vous me promettez de ne rien dire ?— ...— Il... il m’a donné la fessée !
— Quoi ? Il vous a donné la fessée ? Mais... c’est horrible, il faut porter plainte !— Surtout pas, réplique Eléanore. Je l’avais bien cherché, et puis c’était... bon !— Comment bon ? — Il ne m’a pas vraiment fait mal, et puis il a ensuite été très doux, si vous voyez ce que je veux dire... Il m’a couchée sur ses cuisses, relevé ma jupe, descendu mon collant à mi-cuisses, et il m’a...
Nicole cambre les reins, les yeux au ciel. Mon dieu, pense-t-elle, elle a reçu une fessée par mon boss, dans son bureau, et elle a aimé ça ! Elle est complètement folle !
Elle se rue sur sa coupe, et l’avale d’un seul trait.
On leur apporte un grand plat de langoustines grillées à la plancha.
Eléanore, se rendant compte du trouble de Nicole, et contente de son petit effet, décide d’en rajouter.
— Il faut que je vous dise, le boss, il a une idée géniale dont il m’a fait part : Il pense qu’instituer un "Porte-jarretelles day" pour les femmes serait une très bonne chose pour l’entreprise. Cette fameuse journée serait obligatoire une fois par semaine. La productivité s’en trouverait grandement améliorée car à son avis, les femmes, se sentant désirées, travailleraient avec le sourire. Quant aux hommes, découvrir la marque d’une jarretelle sous une jupe serrée les ferait arriver plus tôt et partir plus tard. Malheureusement la loi française est tellement restrictive qu’il est impossible de mettre en place un tel article dans la section "comportement" du règlement intérieur.
Nicole est effarée... comment un directeur de société, au comportement impeccable envers son personnel, peut avoir une telle idée... perverse.
— Mais... c’est épouvantable ! Le lieu de travail ne peut pas être un endroit où la femme devrait être vêtue comme une pute !
Eléanore éclate de rire :
— Voyons Nicole, être en bas et porte-jarretelles ne signifie pas être une pute. C’est très chic, et puis aujourd’hui ce genre de dessous est à la mode. Vous n’en portez jamais ?
Nicole réplique, en rougissant :
— Oh non voyons, je ne suis pas une... — Une salope ?— Non bien sûr, je ne suis pas ce genre de femme, c’est une tenue de p... , enfin je veux dire, pour... mettre un homme dans son lit !— Vous n’aimez pas les hommes ?— ...
Nicole se replonge dans son assiette, arrachant une patte de langoustine, la brisant pour en extraire la chair délicate. La tenant délicatement entre deux doigts, elle la porte à sa bouche et la suce.
Levant les yeux elle voit Eléanore la fixer d’un regard brillant. Se rendant compte que son geste peut être interprété comme étant obscène. Elle rougit encore, mal à l’aise, se dandinant sur son siège.
Mon dieu, pense-t-elle, cette conversation me fait faire des gestes inconvenants.
— Vous n’aimez pas les hommes ? Peut-être préférez-vous les femmes, insiste Eléanore.
Tentant de reprendre son self-control, Nicole réplique :
— Quand un homme me parle, je veux qu’il me regarde dans les yeux, et non pas d’avoir le regard rivé sur mes jambes ou mes seins.— Vous êtes toujours en pantalon large, avec un pull ou un chemisier qui flotte sur votre torse. Et des chaussures à petits talons. Vous avez pourtant un joli visage, ce collier de perles vous va bien, vos ongles sont peints, vos seins sont semble-t-il plutôt gros...
Quelques secondes de silence, pendant lesquelles Nicole regarde son assiette, puis Eléanore reprend :
— Vous devriez être fière de votre corps, le valoriser en portant des vêtements plus appropriés, comme par exemple des escarpins aux talons de huit cm pour commencer, une jupe moulante, comme moi... — Mais... Eléanore, voyons, pour être respectée je me dois d’avoir une allure très professionnelle. Je veux que l’on regarde mes yeux au lieu de ma poitrine ou mes... fesses.— Nicole, ne suis-je pas, moi-même, professionnelle ? Vous n’êtes pas satisfaite de mon travail ?— Si bien sûr, vous êtes très efficace pour une stagiaire.— Merci... Nicole, vous devriez être plus féminine, être vêtue comme une femme n’empêchera pas que vous soyez respectée.— Bien... euh... terminons ces langoustines.
Nicole prend maintenant garde à ne plus lécher ses doigts ni les pinces du crustacé. "Plus de geste obscène", pense-t-elle, "je dois faire plus attention".
La tête lui tourne un peu, elle a l’impression de flotter. Les deux verres de vin blanc, le sujet de leur conversation, le regard de cette stagiaire effrontée, tout cela contribue à la troubler.
Malgré elle, elle ne peut s’empêcher de s’imaginer en bas et porte-jarretelles au bureau.
— Nicole, je peux vous dire un secret ?
Mon dieu, que va-t-elle encore me raconter, pense-t-elle.
— Oui, bien entendu.— Vous me promettez de le garder pour vous, de ne jamais le raconter à qui que ce soit ?— Promis, juré, craché ! Réplique Nicole, en appréhendant ce qu’elle va entendre.— Quand le directeur m’a couchée sur ses genoux pour me fesser, j’ai...— Eléanore ! Vous n’allez pas recommencer !— Je disais donc, quand il m’a couchée sur ses genoux, j’ai vu sur l’écran de son PC... des photos, des photos de femme, habillées des pieds à la tête, mais la jupe relevée, en bas et porte-jarretelles. Toutes les photos étaient du même genre, des femmes jeunes ou matures, les jambes couvertes de bas nylons style vintage, le chemisier ou la veste de tailleurs entrouverts laissant voir les seins. Ca m’a excitée encore plus !
Nicole ouvre la bouche, effarée par ce qu’elle vient d’entendre, elle baisse la tête, le regard dans son assiette. Son boss est donc un pervers ! L’homme avec qui elle travaille depuis maintenant six ans, qui l’a toujours bien traitée.
— Nicole, dit doucement Eléanore, vous êtes choquée ?
Choquée est un faible mot. Elle se sent mal à l’aise, cette petite salope... le mot "salope" vient de traverser son esprit, effarée elle sent sa culotte coller à son sexe.
Mon dieu, faite qu’elle se taise, pense Nicole. Pour se donner une contenance elle saisit son verre et avale deux gorgées de vin. Une bouffée de transpiration mouille son chemisier qui colle au dossier de la chaise.
— Voulez-vous savoir pourquoi il m’a donné la fessée ?— Oui... euh, non, je ne veux surtout pas le savoir !— Et bien je vais vous le dire quand même...
Les yeux rivés dans ceux de Nicole, elle explique :
— Tout simplement parce que ce jour là je portais un collant au lieu de bas... il m’a punie... et... j’ai adoré ça !— Eléanore, enfin quand même, s’exclame Nicole, vous n’allez pas me dire qu’il vous a fessée parce que vous portiez un collant au lieu d’un... porte-jarretelles !— Ben si, mais c’était un collant fin sans renfort au niveau de la chatte, et je n’avais pas de culotte. — Eléanore, ne pouvez-vous pas utiliser un mot moins ordurier que... — Ordurier ? Quoi donc, le mot "chatte" ? C’est tout de même plus joli et excitant à dire que le mot vagin ! D’ailleurs le directeur aime bien dire que ma chatte lui plait. Il me reproche juste de l’avoir entièrement épilée, il voudrait que je laisse pousser mes poils.
Nicole n’en peut plus, la conversation prend une tournure obscène. Ce sont deux pervers, deux obsédés, cette petite salope... mon dieu encore ce mot "salope". Pourquoi ce mot sale lui vient-il toujours à l’esprit !
Le serveur approche, retire les assiettes vides et leur tend la carte des desserts.
— Oh chic, de la banana split, j’en veux une, s’exclame Eléanore.
Nicole voudrait être aussi insouciante que ne l’est la jeune stagiaire. Mais comment l’être, plus de vingt ans les sépare. Malgré le sujet très orienté de leur conversation, elle se sent de mieux en mieux, bien qu’elle soit choquée par les termes employés par Eléanore.
Quelques minutes plus tard, le serveur leur amène les desserts. Nicole, qui avait commandé un café, découvre le contenu de l’assiette d’Eléanore... Elle aurait dû s’en douter... ce dessert est une banane entourée de deux boules de glace, recouvert de crème chantilly !
Eléanore remarque le trouble de Nicole. La regardant fixement elle lui dit :
— Le directeur a une belle bite, comme cette banane, avec deux grosses couilles !— Mon dieu, comment pouvez-vous dire une chose pareille ! Ces termes, c’est... c’est... mon dieu, obscène ! Et puis d’abord, comment savez-vous ça ? — Mais non, je blague !
Eléanore éclate de rire, et se rue sur son dessert.
Dévorant son dessert, Eléanore insiste :
— Nicole, permettez-moi de vous dire, vous êtes vraiment trop coincée ! Etes-vous heureuse ?— Et bien, oui, mais... je suis débordée par le travail et l’éducation de mes deux enfants, pourtant j’avoue m’ennuyer un peu.— Vous devriez prendre du temps pour vous, pour vous amuser. Voulez-vous que je...
Nicole l’interrompt :
— Il est temps de retourner au bureau. Je vais une minute aux toilettes et nous y allons.
Elle éprouve un besoin urgent d’uriner. Baissant son pantalon pour s’assoir sur la cuvette, elle comprend pourquoi la culotte colle à sa vulve : elle est trempée !
Mon dieu, pense-t-elle, c’est cette conversation, tous ces mots que cette petite salope... mais pourquoi j’utilise ce mot... salope... j’ai... j’ai besoin de... de me toucher !
Assise sur le siège, le dos cambré, en nage malgré la fraicheur du lieu, elle glisse une main vers sa chatte, et se masturbe furieusement !
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