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Porte-jarretelles day

Chapitre 4

Erotique
Chapitre 4
Le weekend a été très perturbant pour Nicole. Ce qui s’est passé vendredi soir la trouble profondément. Les achats de jupes, escarpins, et surtout les bas et porte-jarretelles selon les désirs du boss, le profond baiser d’Eléanore, tous ces évènements l’ont mise dans un état d’extrême nervosité. Le boss la trouve ravissante, il la veut sexy !
Les deux nuits du weekend ont été agité, très agité. Elle a dû se masturber à de nombreuses reprises avant de pouvoir trouver le sommeil, s’imaginant baisée sur le bureau du boss, enfilée par la grosse bite... c’est bien le terme employé par la stagiaire... une bite bien dure dans la chatte, elle a répété le mot "bite" une bonne dizaine de fois en se caressant, la prenant profondément, elle, la mère de famille sage et pieuse, courbée sur le plateau de verre de la table de travail du boss, les seins à l’air, gémissant comme une... comme une... salope ! Comme une salope dépravée faite pour être baisée par les hommes, tripotée par Eléanore... par une femme ! Un, puis deux orgasmes se sont succédés, la rendant trempée de sueur, mais enfin apaisée.
Dès que les enfants ont été couché, elle a essayé le porte-jarretelles et les bas choisis avec Eléanore, avec les escarpins aux pieds. Elle a enfilé la jupe à boutons, puis, assise sur une chaise, face au miroir de sa chambre, elle s’est observée, croisant et décroisant les jambes. Enlevant le bouton du bas de la jupe, elle a tenté de savoir si le haut de ses bas étaient visibles. Puis un autre bouton, elle croise les jambes... cette fois-ci un oeil averti peut apercevoir un morceau de chair nu, et l’attache d’une jarretelle.
Elle se trouve belle, séduisante, elle se sent femme, terriblement femme. Un mot lui vient à l’esprit : "femelle". Une femelle faite pour séduire les hommes, faite pour être caressée, tripotée, vicieusement. Une fois de plus sa petite culotte, qu’elle a pris soin d’enfiler pardessus le porte-jarretelles, s’humidifie au point de coller à la vulve.
Elle sort de son dressing un tailleur gris avec de fines rayures blanches, la jupe tombant au ras du genou. Très chic, se dit-elle, peut-être devrais-je la porter chez la retoucheuse, pour ouvrir une fente sur le devant. Ce serait joli, beaucoup moins austère, et surtout... sexy !
Dimanche matin, à la messe, elle s’est surprise à observer les jambes des femmes. Surtout celles qui portaient de hauts talons, les jambes couvertes de collants... ou peut-être de bas. Elle a remarqué que l’une d’entre elles, perchée sur de très hauts talons aiguilles, avait les jambes parées d’une couture courant le long de l’arrière du mollet. Certainement des bas, s’est-elle dite. Porte-t-elle une culotte... peut-être est-elle nue sous sa jupe ? Et le curé, observe-t-il les jambes de ses paroissiennes ?
Jamais auparavant elle ne s’était préoccupée du type de sous-vêtement que porte une femme assistant à l’office. Effrayée par ces pensées lubriques, elle s’est replongée dans le déroulement de la messe, sans grand succés.
Lundi matin, encore en peignoir, elle observe le porte-jarretelles et une paire de bas qu’elle a déposé sur le lit. Comment s’habiller ce matin ? Je ne vais quand même pas porter cette tenue de femme fatale, se dit-elle ! Je ne vais pas travailler pour séduire les hommes, je dois rester professionnelle.
Une heure plus tard, elle réalise qu’elle ne s’est toujours pas décidée. Pantalon ou jupe... allez... jupe, pour changer, quand même pas celle à boutons, trop tendancieux, et un collant. Elle enfile la jupe droite, le collant, se regarde dans le miroir. Zut, après tout je dois m’habiller comme j’en ai envie, pense-t-elle en enlevant le tout pour enfiler les bas couleur chair, le porte-jarretelles, et la jupe à boutons.
Aujourd’hui, temps sec, les bottes attendront, ce seront les escarpins qu’elle portait vendredi au grand magasin lorsque son boss l’a vu... Elle s’observe encore, tourne et retourne devant la glace. Pas mal, pense-t-elle, bon chic bon genre. Un collier de perles, un chemisier blanc... Le chignon bien en place, Les ongles impeccablement vernis, ele vérifie son maquillage une dernière fois.
Mon dieu, se dit-elle, 3/4 d’heure de retard, mais qu’est-ce qui m’arrive ? Jamais, au grand jamais, elle n’a été en retard au bureau. Saisissant son manteau, elle attrape son sac, les clés, et réalise soudain qu’elle ne porte pas de culotte ! Filant dans sa chambre, elle en saisit une rapidement, l’enfile en se tortillant car la jupe est vraiment serrée, très serrée aux hanches, lui moulant le cul de façon obscène, mais ça, elle ne s’en est pas encore rendu compte...
o o o O o o o

Arrivée au bas de l’immeuble de l’entreprise, elle entre dans le hall, le manteau entrouvert, chemisier boutonné jusqu’au cou. Un petit mot gentil accompagné d’un signe de la main à l’hôtesse d’accueil, elle fonce vers l’escalier qui la mène à son bureau situé au deuxième étage. La jeune femme de l’accueil, la bouche ouverte et les yeux écarquillés, lui rend le bonjour en bafouillant. Est-ce vraiment Nicole, en jupe et escarpins aux pieds, qui vient de passer en trottinant, se dit-elle.
Entrant dans son bureau, elle trouve un mot du boss lui demandant de venir la voir. Pas le temps de démarrer mon PC, se dit-elle, il faut que j’y aille, il doit être furieux, j’ai presque une heure de retard.
— Nicole, bonjour, mais...
Subjugué, il découvre sa DAF en jupe et talons aiguilles, chemisier blanc très ajusté, collier de perles au cou tombant sur le haut de la poitrine, boucles d’oreille discrètes, les lèvres bien dessinées par un rouge à lèvres carmin. Quel changement, quelle surprise ! La créature qui se tient devant lui, d’habitude si austère, sa plus proche collaboratrice, est devenue féminine... une working woman de rêve, terriblement sexy !
— Monsieur Picard, désolé, je ne sais pas ce qui m’a prise ce matin, mais... — Nicole, vous êtes ravissante, délicieusement ravissante, lui dit-il d’un grand sourire. Dois-je remercier Eléanore pour ce changement... positif ?
Rougissante jusqu’aux oreilles, Nicole répond :
— Merci monsieur, mais... — Nicole, vous égayez ma matinée ! Si tous les lundis pouvaient être comme celui-ci, le monde serait merveilleux. — Encore merci monsieur, mais... vous m’avez appelé... — Tsss tsss, laissez tomber, nous verrons ça plus tard, allons prendre un café.
Il se dirige vers la porte, lui fait signe de passer devant. Dans le couloir conduisant au coin café, elle sent le regard du boss sur ses jambes, sur ses fesses moulées par la jupe.
Il regarde mes jambes, mes fesses, pense-t-elle. Il regarde mon... mon cul !
Elle se sent fragile, vulnérable. Est-ce que je lui plais, se demande-t-elle, anxieuse. Oui puisqu’il lui a dit la trouver ravissante. A-t-il envie de me baiser ? Mon dieu, il faut que je cesse de penser à... au sexe.
Croisant un homme dans le couloir, elle remarque le regard qu’il porte sur elle, un regard qui part des chaussures à talons aiguilles, monte le long des jambes, la courbe des cuisses, puis les hanches, le chemisier qui lui compresse les seins ! Un regard lubrique, comme doit être celui de son boss qui la suit.
Prévenant, son boss lui offre le café, et lui tend le gobelet.
— J’aime beaucoup ces petits plis au niveau de votre cheville, c’est exquisement sexy. Vous avez très bien choisi vos bas, chère Nicole...
Baissant la tête, Nicole rougit une fois de plus, la deuxième fois de la journée, à peine arrivée au travail. Mais comment diable sait-il que je porte des bas ? Se dit-elle. Des petits plis... zut, j’ai dû mal les tendre, à cause de ces jarretelles dont je n’ai pas l’habitude... il a dit "sexy"... il me trouve sexy ! Il me trouve séduisante, il veut peut-être me... me coucher sur son bureau, me baiser ! Non, pas lui, impossible, il est trop bien élevé, il n’oserait jamais faire une chose pareille. Et puis ce serait sale, faire ça dans un bureau, sur une table... non, l’acte sexuel ne doit se faire que dans l’intimité d’une chambre, dans un lit.
Le café avalé, ils retournent au bureau du boss. S’asseyant dans son confortable fauteuil, il demande :
— Nicole, venez voir ce dossier, j’aimerais avoir votre avis sur un point qui m’intéresse.
Elle approche, contourne le plateau de verre, et positionnée contre le fauteuil elle se penche sur le dossier. Tout à coup elle se raidit... la main du boss vient de se poser dans le creux de son genou, puis remonte lentement, très lentement, dans une légère caresse, le long de la cuisse, faisant crisser le tissu du bas.
Nicole proteste dans un souffle, mais ne peut bouger, tétanisée par la sensation de cette main qui caresse avec légèreté le derrière de sa cuisse. La tension est extrême, ils sont tous les deux silencieux. Il n’y a que cette main qui monte, descend, remonte, jamais trop haut, effleurant la boucle de métal qui attache la jarretelle au bas, ne touchant jamais la peau nue.
Il a osé, se dit-elle, il... il me touche. Mon dieu c’est... c’est vicieux !
Puis elle se met à trembler légèrement. Pour garder l’équilibre, elle écarte un peu les pieds. Elle se sent terriblement vulnérable.
— Qui a-t-il Nicole, vous frissonnez, auriez-vous froid ?
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