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Portrait : Carmelle

Chapitre 2

Erotique
II
Son esprit vagabondait mollement entre les affirmations de Monica. Qui était ce Roméo? Mentait elle? Ce n’est pas son genre, et cependant impossible de se raccrocher à aucun souvenir d’homme qui l’aurait séduite en particulier, aucun détail précis. Pourtant, elle essaie de se remémorer de Roméo tel qui lui a été décrit par sa copine.Les trois hommes de sa mémoire étaient tous séduisants, mais très différents. Étrange, la plupart du temps elle avait ses moments de préférence: un soir les blonds, un autre les bruns et ainsi de suite; cela facilitait la comparaison: les pommes avec les pommes et les poires avec les poires! Était elle déjà en train de rêver? Avait elle réellement côtoyé ces hommes? Elle ne parvenait même plus à localiser où traînaient ses vêtements, pas dans l’armoire en tout cas. Elle tenta de matérialiser ses souvenirs, de les extraire de sa mémoire vaporeuse.
Elle parvint tout d’abord à se rappeler de sa tenue: Top jaune clair, simple, épousant les seins, plus large au niveau du ventre. Légèrement transparent pour laisser apparaître son soutien gorge peu discret: noir et push-up. Comme pantalon, un jean très moulant légèrement évasé sur les mollets et les chevilles couleur bleu marine très foncé, les coutures joliment rehaussées d’un fil plus clair, très travaillées. Elle s’était même faite broder Carmelle sur la fesse droite pour en faire son vêtement fétiche. Sandales de lanières noires à talons mi-haut, parfaites pour la danse et lui donner des jambes sexy par la même occasion. Et son sac étroit pendant discrètement d’une épaule, noir lui aussi.
Carmelle se détacha de sa propre contemplation pour celle de Roméo numéro un. Le blond aux cheveux courts et muscles saillants. Le tee-shirt uni, bleu cristal comme ses yeux, ajusté et enroulé autour de son torse puissant, rassurant, qu’on apprécie pour pouvoir y poser la tête après l’amour. Malgré les mains calleuses et la chair trop ferme, la peau restait douce aux endroits intimes: le dos, les épaules que Carmelle caressa copieusement lors des slows. Les traits de son visage n’étaient pas doux et l’expression de son faciès lui sembla bestiale par moment. Un homme, un vrai, qui cherchait à s’imposer par son physique au lit comme dans la vie. Ce Roméo emmenait les femmes au septième ciel à la seule force de son corps puis, une fois la tension retombée, protégeait sa partenaire au creux de son épaule.
Là, elle commença aussi à se souvenir de quelques sensations tandis qu’elle dansait à la soirée: comme c’est bon de plaire aux hommes, de connaître comment piéger leurs regards. Passée experte dans l’art du clin d’oeil pour piéger les garçons, armée de son sourire; de toujours afficher ces gestes souples, langoureux... voluptueux. Elle adorait se faire offrir des verres, dans son langage cela signifie qu’elle est prête à tenter l’aventure, à se laisser séduire, à lui laisser la main, un semblant de contrôle. La mascarade pouvait alors commencer: car derrière son masque de fille facile c’était bien elle qui menait le jeu.Elle arborait parfois, sous certains angles, un certaine vulgarité qui plaisait énormément aux hommes.
Les yeux de Carmelle roulèrent pour se poser sur le deuxième homme. Elle troqua aussitôt son sourire innocent pour une moue approbatrice. Grand et beau, subtil et délicat comme ses traits en témoignaient. Elle put encore ressentir son assurance, sa suffisance dans sa stature filiforme mais posée, hautaine. Maître de lui, il pouvait endosser le costume romantique de ces hommes qui abordent les femmes une rose entre les lèvres. Son visage paru dessiné par les dieux, souligné délicatement par la chemise aux parfaites proportions que les couturiers avaient confectionnée à son attention. Elle en était sûre, elle était replongée dans un rêve des les plus humides.
Carmelle avait posé sa poitrine contre celle de Roméo, mais ne s’en rendit compte qu’avec regret quand elle s’en éloigna, fixant le bel apollon. Elle utilisait son corps comme stimulant pour son partenaire, pour se faire désirer. Elle savait ce qu’elle voulait pendant la danse et le sexe; elle n’avait pas froid aux yeux, avide de contacts physiques: frotter son corps, poser ses mains sur les bras quand elle parle ou qu’elle rit... Même sur ses amies. Ces gestes ne présentaient pas toujours d’intentions sexuels mais elle était juste très tactile, elle aimait profiter de son corps.
Le dernier Roméo se cachait derrière un sourire ravageur. Celui qui fait fondre le cœur gelé des garces les plus endurcies, un piège parfait comme sa silhouette. Un surfeur – musclé mais svelte, les cheveux longs et blonds du moins était-ce l’image qu’il paradait en plus de son humour. Elle lui avait demandé, elle s’en souvint, s’il pratiquait ce sport mais au lieu de s’offusquer du stéréotype, il rit. Partit dans une ronde en l’emmenant avec lui sur sa plage privée, Roméo posa les lèvres sur celles de la jeune femme dans un baiser brûlant. Alors que Carmelle et son cavalier tournoyaient, ils étaient assourdis par les battements de leurs cœurs et les rouleaux de la mer. Les danseurs s’enlacèrent à même le sable fin. Nuages et océan se fondirent l’un dans l’autre comme deux corps amoureux quand la jeune femme sentit sa conscience s’évanouir et s’endormit bercée de chaleur et de volupté, transportée dans cet endroit paradisiaque.
Tout à coup une main se posa sur l’épaule de Carmelle qui revint abruptement à la réalité.
III
Les poumons de Carmelle gardaient jalousement leur oxygène comme si on leur interdisait toute nouvelle bouffée d’air. Tandis que son cœur cognait tel un boxeur, son corps se figea. Plus un bruit ne franchit sa bouche, plus un muscle ne se détendit. La peur lui offrait ses sueurs froides alors qu’elle maudissait son cerveau de ne pas l’autoriser à bouger les jambes, de ne pas lui laisser la possibilité de courir pour se sauver. Pourquoi la peur paralyse-t-elle? C’est stupide, il faudrait qu’elle vous pousse à courir, à vous enfuir plutôt que de vous forcer à regarder les phares se rapprocher inéluctablement!Il y avait un homme dans le lit, juste derrière elle. Il se prélassait et s’éveillait doucement alors qu’elle le sentait se frotter contre elle, presque tendrement malgré sa légère maladresse. Il descendit une main et la posa par dessus le bras de la jeune femme comme pour l’enlacer. Tout le corps engourdi plaqua sa chaleur contre le dos et les membres de Carmelle. L’adrénaline dissipa d’un coup la brume pour lui libérer l’esprit et elle fut lucide de nouveau.
Alors qu’elle s’apprêtait enfin à sauter hors du lit, Carmelle se retint de peur d’avoir l’air ridicule: cet homme ne l’agressait pas. Au contraire, il embrassait comme l’amant embrasse sa femme au réveil après une nuit torride. Non, ce type était là parce qu’elle l’avait amené dans son lit hier; cela lui arrivait régulièrement et n’avait rien d’étonnant. De quoi aurait elle eu l’air si elle s’était mise à courir complètement nue partout dans la chambre à l’accuser de viol alors que quelques heures auparavant elle lui avait sans doute supplié de se glisser sous ses draps, de l’étreindre et de lui faire l’amour. De plus, elle ne savait toujours pas où se trouvaient ses habits. Étrange réaction cependant que de risquer le viol de peur de la moquerie!
Carmelle tenta de se calmer et prit conscience que l’homme se trouvait entièrement nu contre elle, particulièrement à cause du sexe qui se pressait contre ses fesses. Il ne bougeait plus, il semblait s’être rendormi. Elle profita du répit pour essayer de trouver une échappatoire de ses yeux maintenant habitués à l’obscurité. Malheureusement, elle n’aperçut ni pyjama, ni peignoir ni même aucun drap vers lequel courir, pour s’en vêtir et sortir de chez elle avant que l’intrus ne s’éveillât à nouveau.
Elle avait eut peur d’esquisser le moindre mouvement alors que le torse et les bras de l’homme reprirent vigueur. Et le sexe mâle se fit lentement plus dur derrière la jeune femme. Alors que tout cet être s’échauffait contre sa peau, Carmelle demeurait de glace, parfaitement immobile, feignant le sommeil, impossible de se décider si elle était morte de trouille ou de honte. Peut-être de cette façon il l’oublierait et se lèverait pour la laisser oublier ce matin et se réveiller avec un simple mauvais rêve?
Mais l’homme continua, se fit plus cajoleur avec la jeune femme: une main glissa sur son sein. Alors qu’elle hésitait toujours à protester, il se fit plus insistant en pinçant ses tétons, le puissant corps masculin s’excitait et ondulait contre le dos et les fesses de Carmelle. Son rythme cardiaque ne baissait pas, pourtant elle n’avait plus peur; une autre sensation l’envahissait: la glace fondait. Des fourmis lui montèrent sur les jambes; les petits poils qui lui parsemaient l’échine s’électrisèrent. Son corps s’éveillait doucement et demandait que la caresse de l’homme rejoignit celle de la couette.
Elle s’étonna bientôt de sa propre réaction, sentir son entrejambe fleurir doucement sans qu’elle ne put rien contrôler, ses tétons se mirent en érection pour plaire à l’homme, lui signifier que son corps était près à accueillir les futures avances.
Carmelle se révélait très sensible au toucher – moins au niveau des sentiments par contre: sans être une sans-cœur, elle était capable de faire la différence entre le sexe et l’amour. Tout à fait capable de s’amouracher d’un type bien et lui faire l’amour mais aussi d’avoir des relations sexuelles avec un homme sans amour, et de le jeter comme une vieille chaussette une fois la nuit s’achevant. Carmelle était bâtie pour le sexe. Son corps pouvait réagir au moindre stimuli et le transformer en pulsion sexuelle; un authentique réceptacle à sensations. Elle criait, gémissait bruyamment pendant l’amour; elle adorait qu’on lui tire les cheveux aussi, qu’on lui maintienne la tête, qu’on la prenne fermement par les hanches. Elle aimait que l’homme soit aussi bestial qu’elle. Elle en demandait toujours plus, jusqu’à l’explosion de plaisir des deux partenaires!
Son corps se mit à suivre les ondulations de Roméo, ses reins se creusèrent. Elle sentit des frissons dans son dos alors que Roméo lui souffla doucement derrière le cou. Carmelle ne put retenir sa respiration haletante qui laissait couler de petits gémissements. Elle sentit le vent frais contraster avec son entrejambe bouillant quand le drap fut enlevé, tiré par dessus ses hanches, dévoilant son sexe. Puis la main de l’homme vint le couvrir et y enfoncer un doigt.
L’excitation croissante de Carmelle finit par avoir raison de sa pudeur, fragile comme sa volonté, alors que le sexe darda plus profondément entre ses cuisses, sous ses fesses ... L’étreinte de Roméo se montra aussi plus ferme. Elle voulut se retourner pour embrasser l’homme à pleine bouche et lui crier qu’elle le voulait, qu’elle avait envie de son corps, que l’attente devenait insupportable.Mais elle n’en eut pas l’occasion car il lui peigna les cheveux de ses doigts avant de refermer le poing et de maintenir fermement la tête de Carmelle en arrière alors qu’il glissa sa verge sans peine dans le sexe déjà humide de la jeune femme. Elle ne pouvait s’empêcher d’être aussi excitée dans pareille situation érotique: un amant inconnu dans ses draps!
Carmelle partit, s’abandonna au plaisir, brisa le reliquat de scrupule. Elle se sentit à la merci du désir, elle devint fantasme. Roméo épousait son corps en cuiller, malaxant sa poitrine généreuse.Mais qui était il, ce Roméo qui méritait mille compliments, mille mercis, mille fellations?
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