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2 potes hétéros (qui le sont vraiment?!) en camping

Chapitre 1

Gay
— Allo ? Oui ?— Ouais, c’est moi ! Ça va ?— Nickel ; et toi ?— Bien ! Prêt pour ce p’tit week-end ? — Carrément ; c’est con que les filles puissent pas venir quand même ! On va se retrouver comme 2 cons !
Thomas et moi nous connaissons depuis 15 ans maintenant. (On a 27 ans aujourd’hui).
On est les meilleurs amis du monde. On a tellement fait de choses ensemble. (Et non pas, pour le moment, ce que tu crois !)
On avait décidé, avec notre bande de copains et copines, de se retrouver pour un week-end détente/balade/bières à la montagne. Histoire de décompresser un peu et de se retrouver parce qu’on se voyait plus trop maintenant que chacun avait sa vie. Thomas a une copine, moi aussi.
Quelques jours avant le départ pour ce week-end, nos potes (et copines) nous ont donc lâchés.
Soit pour le boulot (c’était le cas de ma copine), soit pour des réunions de famille ou des enfants.
Mais ce n’est pas grave, on a décidé de quand même faire le week-end. Sans savoir vraiment que cela allait bouleverser l’ordre des choses !
Jour 1
Comme on arrive de 2 villes différentes, je suis le premier au camping où l’on avait loué un bungalow. Je prends les clés, règle les paperasses et découvre là où on va passer le week-end. Une grande pièce avec la cuisine, le salon (enfin, petit le salon hein... c’est un bungalow !), 2 chambres : une avec un grand lit et l’autre avec 2 lits superposés. La salle de bain est vraiment petite pour le coup, je n’arrive même pas à me tourner pour en ressortir ! Mais bon, pour un week-end entre potes où l’on va surtout être dehors, cela fera l’affaire !
Je m’installe. Je prends la grande chambre (premier arrivé, premier servi après tout !) et puis je sais que si l’on a envie de papoter avant de dormir, on pourra toujours le partager ce lit. Ce ne sera pas la première fois ! L’idée me plaisait déjà pas mal.
Une bière et hop... tranquille sur le canapé à attendre Thomas.
En moi-même, je me dis qu’on ne va pas être dérangé par les voisins : on est en basse saison et il n’y a presque personne dans le camping.
Au bout d’une heure, alors que la nuit commence à tomber, Thomas débarque, encore habillé avec ses fringues du boulot.
— Désolé, j’ai pas eu le temps de me changer, je suis parti direct, je voulais pas perdre de temps. Ça fait longtemps que t’es là ?
Thomas se soucie toujours des gens et cela ne m’étonne pas qu’il ait fait vite pour ne pas me faire trop attendre. Il est grand, brun, cheveux courts, toujours la même coupe depuis le collège. Comme il fait un peu de sport, il n’a pas encore trop de bide et il n’est pas trop poilu. Il bosse à l’extérieur.
Je lui sers une bière de bienvenue. Je lui fais le tour de la propriété (rapide !) Finalement, il installe ses affaires dans la chambre avec les 2 lits superposés. Dommage, on verra cela plus tard ! On discute, on prend des nouvelles.
— Ça te dérange si je prends une douche vite fait ? Je pue vraiment, le boulot c’était intense aujourd’hui et avec la route...— Ah ah ! Nan nan, vas-y ! Je vais préparer l’apéro en attendant ! Mais, je te préviens, je suis pas ton serviteur, tu feras à bouffer ce soir ! — Pas de soucis ! J’ai pris des pizzas !
Et sur cette petite blague, je le vois partir pour la salle de bain. Il avait déjà enlevé son tee-shirt et son pantalon quand il m’appelle.
— C’est quoi ce délire ? Nan, mais c’est pas une salle de bain, c’est juste une cabine ! J’suis claustro, je vais crever moi !— Ouais, c’est un peu serré ! Mais t’emmerde pas, laisse la porte ouverte. Je regarde pas ton p’tit zizi !
Et je repars vers la cuisine. Thomas suit mes conseils visiblement puisque j’entends la douche couler. Je ne lui prête pas d’attention, je coupe du fromage et sors les chips.
— Léo ? crie Thomas dans sa douche. — Quoi ?— J’ai oublié de prendre mon gel douche, tu peux le choper dans mon sac. — Je t’ai dit que j’étais pas à ton service ! Démerde-toi un peu, t’es un grand garçon !— Roo, tu fais chier !
Quelques secondes plus tard, l’eau de la douche arrête de couler et je vois passer mon Thomas, nu comme un vers (mais carrément bien foutu, le con ! Il a pris du muscle !). Il traverse le bungalow complètement mouillé pour aller récupérer son gel douche. Quand il repasse, il n’oublie pas de me faire un joli fuck. Je n’oublie pas de le mater. Je ris. Il finit sa douche.
Je ne sais pas vraiment l’expliquer, mais voir mon pote à poil mouillé comme cela, cela m’a fait de p’tits frissons !
On passe la soirée à se raconter nos vies : le boulot, les amours, les emmerdes, les conneries, un peu de sexe, mais pas trop finalement. Thomas est hypersecret là-dessus. On a jamais trop parlé cul ensemble. Vers 1h du mat, on décide d’aller se coucher, et que l’on profitera de la soirée du lendemain pour s’en coller une, mais que, pour ce soir, vu la fatigue, cela suffira !Je me fous en calbute et je me fous dans mon grand lit (premier arrivé, premier servi ; vous vous souvenez ?!) Thomas finit de se laver les dents, tout en continuant à me raconter une anecdote de son boulot. Il revient de la salle de bain, toujours en train de causer, viens se poser sur mon lit pour finir la conversation. Au bout de quelques minutes, je lui dis que je veux bien continuer à discuter, mais que je voudrais bien me poser.
A ma grande surprise, il dit qu’il comprend et va fermer les lumières du bungalow, se fout en calbut et... vient s’allonger sur mon lit. « Comme ça, on peut continuer à discuter. Quand tu t’endormiras, je déguerpis ! »Un peu troublé, j’accepte évidemment, sans arrière-pensées. (Nan, vraiment ! Même si cela fait vraiment plaisir de le voir presque à poil comme cela. Ce n’est pas désagréable).
Et ce qui devait arriver arriva... Après une dizaine de minutes à papoter... on s’est endormi !
JOUR 2
J’ouvre à moitié un œil, me demandant où je suis et ce que je fais là. Après une ou deux secondes, je remets les choses à leur place. Je me retourne et découvre mon meilleur pote, sous un pauvre drap, tout recroquevillé. Je pousse un petit rire qui a pour effet de le sortir de son sommeil.
— Yo.— Salut mec ! Ça va ? T’as l’air pas hyperbien sous ce drap !— Nan, mais arrête ; j’ai eu trop froid ! — Bah, pourquoi t’as pas bougé dans ton duvet ? — Je sais pas ; la flemme ; et j’étais bien là !
Pendant qu’on discute déjà comme des pipelettes, je vois, à travers le drap, un début d’érection matinale chez mon pote. Ce qui a pour effet immédiat de développer la mienne. Thomas remarque que je bloque sur sa bite, et, joueur comme il est, va en profiter. Il enlève le drap et je découvre alors, sous ce calbut, une belle queue bien gonflée.
— Ah oui, tu veux jouer à ça ? dis-je à Thomas.— T’avais l’air d’être gêné pour la mater ! — Bah, ça fait plaisir de voir que tout fonctionne bien chez toi ! Lol.— J’ai pas à me plaindre, et chez toi ?
Sur cette invitation, même pas dissimulée, je sors de mon duvet et exhibe fièrement mon boxer, lui aussi bien bombé ! On éclate de rire !
— Eh ben, il commence bien ce week-end naturiste !!! balance Thomas. - — Même pas cap. lui répondis-je. — Tu sais très bien qu’on est tellement con, qu’on peut le faire !
Allongé en calbute sur le lit, Thomas me raconte son voyage en Allemagne où il s’était laissé embarqué par des Allemands à la plage. Il me dit que là-bas, ils s’en foutent d’être à poil.
Il me décrit sa première expérience à poil avec d’autres gens que sa copine. Qu’au début, ce n’était pas facile, mais que, au final, c’est quand même cool de se sentir libre. Je lui dis que moi, je n’ai jamais fait cela. Pris dans notre folie excitante du matin, on décide alors que jusqu’à tant qu’on parte pour l’activité du matin (on doit aller faire du canoë-kayak), on restera à poil, histoire de voir... De toute façon, on se connaît déjà par cœur !
Vendu ! On se lève. Je remarque qu’il bande moins que tout à l’heure, alors que moi, je suis encore bien dur. Pas grave, je baisse mon boxer en premier. Thomas me regarde, en s’attardant sur ma queue :
— Eh ben, t’as la forme, dis donc ! C’est naturel ou c’est l’idée qu’on soit à poil ?— Un peu des 2 !
Et hop, lui aussi se retrouve à poil ! En fait, il bandait encore un peu le salaud. Pour éviter de trop m’attarder sur le sujet, je prends la direction du salon pour le petit-déj. Ce qui est sûr, c’est qu’on ne sera pas embêté par les voyeurs : tous les bungalows autour de nous sont fermés. Parfait !
C’est donc, à poil, qu’on prend notre petit-déjeuner. Je vous passe les p’tits coups de cuillères sur les fesses et les p’tits combats gentils sur la banquette qui ne tardent pas à raviver la rigueur de nos sexes.
On s’en rend compte mutuellement, s’offrant l’un pour l’autre, un p’tit clin d’œil complice. Comme si, d’un commun accord, on venait de se dire : « OK, on s’en fout ! On est libre de faire comme bon nous semble. ».
Et la suite du week-end le confirmera.
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