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Pour l'amour de l'interdit

Chapitre 2

Au fond des choses

Hétéro
Cela peut sembler ridicule, exagéré, mais depuis quelques jours, l’expérience que me faisait vivre Mme Caron (je devrais m’habituer à l’appeler Marie) bousculait mon cerveau, courrait dans mon cœur et finissait par créer des bouchons dans mon sexe.
Ainsi, depuis le début de notre relation interdite, je n’arrivai plus à jouir. C’est dur d’imaginer, quand notre cursus scolaire est déjà enterré, qu’on vit seul dans un 20 mètres carré par obligation, que la seule chose qui ne nous a jamais trahi, la seule chose qui a toujours été là, nous lâche dans le pire des moments. Chaque soir, dans mon clic-clac, seul, j’essayai, devant du porno ou avec mon imagination, mais rien n’y faisait. Trois jours de suite sans arriver à jouir, sans ce que j’avais fini par ériger comme une grande fierté (que je partageais pourtant avec beaucoup d’hommes), éjaculer. Alors, jeudi soir, après une journée de cours sans Maths, j’en fis une mission. A peine rentré chez moi, je tirai les rideaux, m’affalai sur le clic-clac, et sortis mon sexe. En quelques va-et-vient, mon sexe fut dur, droit, fier. Je fermai les yeux, et m’imaginai Marie, à quatre pattes, en train de me sucer.
Mon imagination vogua, sans limites, dans toutes les possibilités qu’offrait une relation entre un homme et une femme. Et, au bout d’un temps que je ne comptai pas, quand mon imagination m’emmena dans les positions les plus tordues avec Mme Caron, finalement, j’éjaculai, comme une libération, relâchant sauvagement toute la tension que j’avais accumulée ces derniers jours sur mon ventre et le bas de mon t-shirt. Libéré, je jetai mes habits au linge sale, et m’armai d’un rasoir pour enlever les poils de mon pubis.
Le lendemain, j’entrai dans le cours de Mme Caron, fier et confiant. Je profitai de ses courbes pendant toute l’heure, ne pensant qu’à avoir une discussion avec elle à la fin du cours. La sonnerie passée, je traînassai naturellement pour me retrouver à sortir en dernier de cours. Marie me sourit, comme si elle savait ce que j’avais traversé ces derniers jours.
— Je dois aller en cours. Mais j’ai du temps libre ce soir, on se retrouve au bar ?
Elle me montra la porte sans même attendre une réponse, se doutant que je n’avais aucune intention de refuser. Il me restait encore deux heures de cours, mais elles passèrent en un éclair au travers des rêves qui fusaient dans ma tête. Je rentrai chez moi, essayant de trouver la tenue la plus correcte disponible. Les possibilités n’étaient pas légion, et je choisissais vite un jean ample bleu et une chemise blanche. Aucune fioriture disponible, pas de temps à perdre en parfum ou gel, et je me retrouvai prêt à 19h pour un rendez-vous fixé à 20h. Alors je m’asseyais là, sur mon clic-clac, les jambes croisées, imaginant à quoi pourrait ressembler ce date étrange. Comment serait-elle habillée ? Une part de moi espérait la voir arriver dans une minijupe latex rouge avec un chemisier ouvert laissant voir son soutien-gorge rouge. J’avais envie de la voir, provocatrice, sexy, pinçant ses lèvres peintes en rouge sang et un regard de braise sur ses talons hauts.
Mais une autre part de moi espérait la voir naturelle. Un pull discret mettant en fait parfaitement ses seins en valeur, un jean un peu trop petit faisant ressortir sa cambrure et ses fesses parfaitement arrondies. Ce look faussement banal qui la rendait si spéciale, je voulais la voir comme ça, la posséder dans ces habits là. Je voulais l’embrasser dans un fond du bar, poser ma main sur sa hanche, remonter...
Mais ce n’était pas le moment de me faire bander. Il était l’heure de partir. Le bar où on était censés se rencontrer n’était pas loin, mais mes pensées m’avaient emporté, et il était 19h45. Je fermai ma porte à clé et me précipitai vers le bar. En entrant, je l’aperçus tout de suite, me faisant signe au fond du bar, sur un sofa. Je la rejoignais et m’asseyais sur la chaise en face. Elle était habillée comme toujours. J’étais ravi, comblé. Heureusement pour moi, c’est elle qui lança la conversation.
— Alors, comment tu te sens ?— Un peu stressé, avouais-je en riant.
Elle répondait du tac au tac :
— Je suis si imposante que ça ?
En disant cette phrase, elle avait bombé légèrement le torse, et ce léger mouvement m’excita tellement que je me demandai si je serais capable de tenir un vrai acte sensuel.
— Non, tu es superbe... — T’es mignon. On prend à boire ?
J’allais chercher des verres, profitant de ce qui allait peut-être être ma seule occasion de me lever sans révéler une érection saillante.
— Ça fait bizarre d’avoir un rencard presque conventionnel alors que je t’ai déjà montré ma bite !— « Conventionnel ?» T’es sûr que tu te rends compte de qui tu rencardes au moins ? Et faut bien commencer quelque part.
J’avoue que je n’avais jamais pensé qu’elle serait aussi drôle, vive, passionnante. Elle assénait des vérités en riant et avec une facilité déconcertante. Et ces seins... Elle lançait la soirée :
— Bon, tu veux qu’on joue à un jeu ?— Avec plaisir !— On doit dire à chaque tour quelque chose qui nous plaît chez l’autre. Avant qu’on le dise, l’autre écrit sur un papier ce qu’il pense que tu vas dire. S’il avait deviné, tu bois.— OK, je joue ! J’écris en premier.
Elle me donna un crayon et une feuille de papier, que je déchirai en plus petits bouts.
Ce jeu avait le mérite de me demander ce qui avait bien pu plaire à Marie chez moi. Naïvement, j’écrivais « Physique ».
— C’est naïveté ! T’avais deviné ?— Pas du tout... J’avais écrit physique...— C’est trop large. Allez, à moi.
J’avoue qu’avec beaucoup de courage, j’aurais répondu « seins » ou « habits ». Mais pour un début, c’est un peu brut. Alors je répondais :
— Intelligence !— J’avais deviné ! Tu bois !
Vaincu dès le premier tour, c’était pas très glorieux. Après avoir bu ma gorgée comme un bon joueur, j’essayai de deviner ce qui avait bien pu lui plaire. Le regard que je lui portai était sûrement une des choses les plus marquantes en classe. Alors je notai « Regard ».
— Pour moi, c’est ton regard.— Un partout ! Tu bois !
Après avoir vérifié mon petit papier, elle but sereinement sa gorgée, en me regardant dans les yeux. C’était à mon tour de dire une qualité qu’elle ne pourrait pas deviner. « Cheveux » était vrai et pas trop abrupt, alors je décidai de dire ça.
— J’ai encore deviné ! Un verre de plus !
Il fallait être bon joueur, alors je bus ma gorgée, bien sagement. J’étais confiant sur ce qu’elle allait dire après : ma taille. J’étais persuadé que mon mètre quatre-vingt était un atout.
— J’aime bien ta taille.
Miracle, j’avais trouvé. Ça faisait deux verres partout, et la soirée s’accélérait. L’alcool et ses merveilles me donnèrent le courage d’avouer :
— J’adore tes seins !— Je l’avais ! Tu bois !
Mes échecs successifs m’empêchaient d’apprécier le fait que nous nous lisions plutôt bien depuis le début.
— Allez, un dernier. J’aime bien ta queue !— J’ai eu le temps de rien noter !— Tant pis pour toi, j’ai gagné !
J’avoue que l’aveu m’avait surpris, et je ne l’aurais probablement pas trouvé en y réfléchissant longtemps. La soirée était en train de prendre une autre tournure.
Je me levai pour m’assoir à côté d’elle. Je la regardai, droit dans les yeux. Que j’aimai son visage. Et puis, enfin, après des secondes, des heures, des jours d’attente, on s’embrassait. C’était magnifique. Sa langue contre la mienne, son corps contre le mien, j’étais aux anges. Je posai une main sur sa cuisse. Enfin, je la touchai, enfin on partageait nos corps. Je touchai ses cheveux, serrait sa cuisse, je la sentais enfin. Je rompais le baiser pour le reprendre, encore plus fort, plus intense. J’étais aux anges. Quand elle mît fin au baiser, nos deux salives se séparèrent dans un déchirement sanglant qui me rendît presque triste. Puis, souriant, je la suivais en dehors du bar. Après un dernier bisou, elle me souhaita bonne nuit, rentra chez elle. Moi, je partais me coucher, seul, mais accompagné, l’imagination surchargée de nouvelles idées.
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