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Pour le plaisir des langues

Chapitre 8

Impuretés

Hétéro
Les jours suivants mon retour se passent tranquillement, nous sommes toujours un peu nouveaux dans la fac, et les petites découvertes quotidiennes ne manquent pas.
Alex sort un peu plus, même s’il fait toujours le distrait en cours, soit en regardant ses jeux soit en regardant mes seins. Ce n’est pas pour me déplaire tant qu’il reste discret, mais je dois savoir garder mon calme pour éviter de rater lamentablement ma première année faute d’écouter en cours.
Éva et Chloé semblent le chambrer encore plus que précédemment, n’hésitant pas à poser des questions crues qui le font rougir comme une pivoine. Il est mignon quand il rougit. Souvent je lui propose un long baiser savoureux pour décompresser après sa gêne…pas que cela ne le décompresse le moins du monde, mais c’est plutôt drôle.C’est le mercredi, tandis que je mange avec mes amies à la cafétéria, qu’une improbable discussion me sort de mes rêveries.
— Dis Soso, tu partagerais ton homme ?
Je manque de m’étouffer avec mon jus d’orange. Éva a lancé cette phrase comme on lancerait une discussion sur la pluie et le beau temps.Chloé renchérit.
— Genre avec nous… — Nan, mais oh, dites-le que vous voulez vous tapez mon mec aussi ! — C’est ce qu’on essaye de dire en effet… — et aussi se taper la copine du mec en question, un plan à quatre quoi.
Je suis trop abasourdi pour m’énerver ou quoi…elles ont l’air de me demander ça le plus sérieusement du monde en plus.
— comment…comment cette idée vous est venue par la tête ?
Éva et Chloé se regardent fixement.
— pour toi, depuis qu’on a partagé nos chambres l’été dernier. Tu étais plutôt jolie en nuisette.
Lance Chloé.
— et pour lui, depuis qu’il t’a pris sauvagement sur son lit pendant qu’on était censé dormir.— Vous étiez réveillées ! — tout l’immeuble devait l’être honnêtement, tu cries assez fort et lui râle comme une bête.
Oups, ma faute. J’ai merdé.
— et…entre vous deux, vous avez… — Baisé ensemble ? Non, on te l’aurait dit, mais on s’est dit que quitte à être excitées autant proposer quelque chose de convivial à nos amis !
Ce dialogue frise l’absurde. Je me raccroche au premier argument rationnel qui vient en tête.
— Je ne pense pas que ce soit exactement la première chose qui me vienne à l’esprit quand je pense à un moment convivial. Je n’ai nulle envie qu’Alex me prenne pour une catin en proposant ça.
Éva contre-attaque.
— tu changes la question Soso, la question ce n’est pas si Alex veut, mais si toi tu veux ! Imaginons qu’il dise oui, tu dirais quoi ?
On-t-elle parlé à Alex ? Cela m’étonnerait, il aurait rougi comme une pivoine rien qu’en me regardant dans les yeux par la suite.Éva et Chloé sont des amies avec qui j’ai beaucoup partagé, et honnêtement…je crois que j’apprécierais beaucoup un moment semblable passé avec elles. Elles ne nuiraient pas à l’alchimie du moment. « - je crois que l’idée fait son chemin ! lance Chloé me voyant réfléchir. Elle pose sa main sur la mienne.« - Je…euh, oui, enfin, non ! Enfin, je veux mais, non, Alex ne voudra pas, et je ne suis pas comme ça.» La réponse semble les satisfaire, trop.
— bien, bien, n’en parlons plus.
Éva clôt la conversation comme elle l’a lancée. Le soir encore, pourtant, cette idée me turlupine. Je vais sur internet et cherche des mots-clefs les plus débiles les uns que les autres, tombant sur des sites décrivant la préparation à la chose, en passant, bien évidemment, par du porno.
Soyons claires, ce type de vidéo est…tout sauf encourageante. Généralement on voit un type se pavaner avec trois quatre filles qui lui obéissent au doigt et à l’œil, celles-ci n’interagissant jamais entre elles pour plus qu’un petit smack.
Pourtant quand je fermais les yeux, c’étaient des images d’Éva et Chloé qui me venait en tête. Enfin, d’Alex aussi, mais en termes d’exotisme, c’était elles qui me plaisaient le plus dans la proposition. La forte poitrine d’Éva et le fessier de Chloé me montent à la tête.
C’est troublant. Il y a toujours eu dans notre amitié une certaine impudeur, toutefois je sais que pour moi au moins, ça ne sera pas tout à fait anodin de les voir nues, de les toucher, de suçoter leurs mamelons…ah mes pensées s’égarent à nouveau.
Le vendredi, après une dure semaine de cours, j’ai à peu près réussi à garder la tête froide. Je prépare le repas pour moi et pour Alex, qui désormais n’hésite plus à passer son temps libre avec moi. Parfois ce n’est même pas pour faire quelque chose ensemble, juste…chacun de notre côté, mais à côté. Lire un livre, ou jouer à un jeu dans son cas.
— Tu as besoin d’aide chérie ? — Non, non, cependant sauvegarde ta partie, car c’est bientôt prêt.
Aussitôt dit, aussitôt fait, celui-ci lâche son jeu, et voyant que je suis toujours affairé aux fourneaux décide d’envoyer ses lèvres à la rencontre de mon cou.
— Mhhh…tu es câlin ce soir ? — si je devais être honnête je dirais chaud bouillant, mais je sais me tenir…
Eh beh, il s’est décoincé vite en quelques semaines l’oiseau. Et en effet, à peine a-t-il dit ça que je sens quelque chose de dur au travers des couches de vêtement. Il continue de me câliner doucement, mais ses baisers se font plus passionner dans mon cou.Je ne dois pas démériter, car à peine a-t-il prononcé ses mots que je me sens toute chose.
— d’accord mon lapin…si tu me laisses juste couper le feu… — juste celui des plaques alors.
À peine ai-je mis le repas en sûreté qu’Alex commence à me peloter vigoureusement la poitrine par-derrière et que je manque de tomber à la renverse. En effet, il est chaud bouillant. Je crois que je n’aurais pas de vêtement qu’il m’aurait déjà fourré l’animal.
— on va jusqu’au lit ? proposé-je.— Mhhh…je suis sûre qu’on peut faire sans.
Il glisse rapidement sa main jusqu’à mon entrejambe et commence à me fouiller au travers des vêtements. Je pose mes mains sur le plan de travail pour me retenir de tomber
— désolée ma belle, mais je crois que j’ai eu une dure semaine et que je ne sais plus me tenir.
Le salaud sait que moi non plus probablement. Je ne prends même pas la peine de jouer avec sa queue au travers du jean et commence simplement à lui ôter sa ceinture. Ses mains alternent entre ma poitrine et mon con, il aurait bien envie de me mettre nu.Voulant garder l’initiative je me résous finalement à me mettre à genoux au milieu de la cuisine (si tant est que mon minuscule appartement ait une pièce délimitée pour cuisine) et à lui mettre son jean aux chevilles.
— Suce-moi ! — Le mot magique ? — Suce-moi s’il te plaît ! — mais dans le dos.
Il s’exécute et à peine cela fait que j’ai déjà son membre jusqu’à la garde dans ma bouche.Je ne l’ai pas branlé, je n’ai pas fait monter la tension, je le suce juste. Sucer, jusqu’à ne plus en pouvoir. Je me sens animale, comme posséder. Je le redis, sucer ne procure pas spécialement de plaisir féminin. Mais à cet instant précis, les pulsations de son désir dans ma bouche et le feu que je ressens en moi sont suffisantes.
Je crois que je fais de gros bruits, j’humidifie ce morceau de chair comme si ma vie en dépendait. Il n’est pas en reste, bougeant ses hanches de plus en plus amplement. Soufflant bruyamment, rugissant presque.
Après quelques minutes de ce manège il se retire et m’ordonne de me relever. Ici pas de s’il te plaît, pas même de « oui » pour acquiescer, je me relève simplement, pose mes mains à nouveau sur le plan de travail, cambre mon cul autant que possible pour lui permettre de le saisir, ce qu’il s’empresse de faire et attend simplement de me prendre sa lance.
Je deviens vulgaire, ma posture est vulgaire, j’ai envie de hurler, de l’insulter pour qu’il y aille maintenant, sans attendre. Il s’insère après avoir baisser jupe et culotte à mes genoux, lentement, trop lentement, je ne me reconnais plus, mais ne peux m’empêcher de lui lancer.
— bordel, grouille-toi et dérouille-moi crétin.
Je devrais rougir de tels mots, ce ne sont assurément pas des mots d’amour. En réponse, il me claque violemment la fesse droite, m’arrachant un petit cri, et s’empresse de me faire ressentir son membre autant que possible, aussi vite que possible. Il est plus timide dans les mots, se contentant de lâcher un « avec plaisir cochonne », le dernier mot à peine audible, mais se donne à cœur joie de malaxer et de claquer mon postérieur.
Il va vite, et fort, je subis chaque assaut comme je peux, prenant mon pied autant dans la pénétration que dans cet interdit commun que nous venons de franchir. Nous rugissions comme des porcs, je suis couverte de sueur, mais il s’en fout, il se colle à moi. Je sens ses putains de couilles pleines claquer contre ma vulve et la seule chose que je veux c’est les vider.
Soudain je sens quelque chose d’inhabituel. Quelque chose qui se pose plus haut que le trou normal. Monsieur a mis son pouce sur ma rondelle. Un peu humide, comme c’est précautionneuxJe ne m’en occupe que très peu quand il me met une phalange. J’ignore si ça fait mal, trop concentré sur les coups qu’il me met bien plus profondément que ce que peut un doigt.Je sens l’orgasme venir rapidement. Quand je jouis, ce n’est que bruits et fluides supplémentaires. De la mouille au milieu de transpiration.Il n’en peut plus non plus. D’un geste il me remet à genoux. Je le vois agiter son membre et secouer ses bourses au-dessus de moi. Sans me prévenir, mais tout en sachant que je m’y attends, il déverse son épais liquide. Sur mes seins. Sur mon visage, et s’insérant dans ma bouche pour cracher son ultime jet dans ma bouche.
Et nous sommes là. Tous les deux haletants, dans la cuisine, pas vraiment nues pas vraiment habillées. Le rose de mes cheveux parsemé de blanc, chaque partie de nos corps luisante de transpiration. Bruyant, presque sale, mais avec un regard l’un dans l’autre qui exprime tout sauf le dégoût qu’aurait un regard extérieur.
Il rougit un peu « je… »
— C’était super.
Autant le couper avant qu’il dise une connerie ou regrette.
Je me relève péniblement, le prend dans mes bras et lui chuchote simplement à l’oreille
— J’aime être ta cochonne, j’aime quand tu es mon cochon.
Il rougit encore plus.
— je crois que nous sommes bons pour une douche, lâche-t-il. — oui en effet.
Le moment ne doit pas avoir duré plus de dix minutes, mais nous a vraiment épuisés.La soirée sonne un peu magique. Chacun en tenue de nuit, mangeant en silence puis allant regarder un film sur le lit. Nous avons ce petit nuage d’après effort, cette si sympathique fatigue physique.Et qu’est-ce qu’Alex peut être câlin dans ce genre de moment, et qu’est ce que je peux lui rendre.La proposition d’Éva et Chloé me revient en tête, je rougis en y pensant.
— tout va bien ? me demande Alex, désormais allongé à mes côtés.— Mhhmm…je crois que je vais avoir besoin d’un deuxième round mon chou.
J’ai dit ça sur un coup de tête, j’ignore si ce que je m’apprête à faire est très moral, mais…parfois on ne peut juste pas s’en empêcher.Il me regarde, mi-surpris, mi-amusé.
— tu es sûre.— Moui, prends le lubrifiant cependant s’il te plaît, et éteins la lumière.
Cela ne doit pas faire deux heures que nous l’avons fait, mais ma tête bouillonne. Autant des corps de mes amies que de celui d’Alex.Il est debout après avoir éteint la lumière, moi allongée sur le lit. On se distingue à peine dans la pénombre.
— dis mon beau, ça te dirait un petit jeu ? — Quel type de jeu ?
Il fait l’intriguer, en réalité sa voix traduit déjà son attente.
— cela s’appelle « satisfais-moi, tu obéis à tous mes ordres, si tu y arrives je te donne un cadeau à la fin ».— ça devrait aller, je suis partant.— Bien, commence par retirer ton caleçon et ton t-shirt, ensuite commencé à te branler doucement, mais suffisamment fort pour que je l’entende d’ici.
Il s’exécute, j’entends un bruit de tissu, puis ce bruit caractéristique accompagné de quelques grognements exagérés. Je ferme les yeux (pour le peu que je vois), et laisse dériver mes pensées. J’imagine Éva, assise sur la pine d’Alex, les gémissements de celui-ci donnent la mélodie de mes pensées, ils font ça lentement, mais bien, se donnant du plaisir. Mes mains sont dans ma culotte, mais c’est la langue de Chloé que j’imagine me balader. Je gémis un peu, Alex doit l’entendre, car il accélère le mouvement.
— pas si vite, plus doux s’il te plaît.
Il retourne à la vitesse initiale, mais, à tout manquement une punition »
— Plus lent.
Je sens qu’il souffre de la situation…j’aime ça. Je l’imagine me regarder doigter Éva devant lui, et se faire masturber de la sorte par mon amie…je ne sais pas si ces pensées sont bonnes ou pas, mais je m’en fiche. Le désir me rend égoïste.
— Bon toutou. Maintenant, viens dans le lit.
Rapidement le voilà près de moi, il commence à me câliner.
— je n’ai pas souvenir d’avoir demandé ça, ne me touche pas.
À grand remords il exécute. Je le distingue à peine dans le noir, mais nos têtes se font face, très proches l’une de l’autre. Doucement, je prends son entrejambe entre mes doigts. Le morceau est enduit de liquide préséminal. J’y ajoute du lubrifiant après qu’il m’est donné la bouteille et commence un lent mouvement qui le fait partir au quart de tour.Pendant une petite minute nous somme là, l’un à côté de l’autre, ma main sur sa chaire, sa respiration m’effleure le visage.
— complimente-moi, je ne te branle que si j’apprécie.— euh…tu es belle.
Mouais, pas originale, mais mon poignet bouge.
— tu es gentille.
Deuxième coup de poignet.
— tu es…drôle.
Non.
— j’espère que tu as mieux que ça, car rien ne semble venir du cœur, tu as intérêt à retrouver ton agilité pour les langues.
pause. Il réfléchit. Je le tiens par les couilles ce qui ne doit pas beaucoup aider.
— tu baises super bien.
Ah…voilà qui me fait plaisir. Deux coups de poignets.
— tes petits seins sont magnifiques.
Trois coups de poignets. Voilà, il s’en sort mieux quand il pense avec sa bite.
— ton cul est ferme, agréable à claquer.
Je ne l’écoute plus tandis qu’il débite la suite de ma plastique, je me contente de l’astiquer nerveusement. Soudain il hausse le ton
— Je…je vais venir…
Je le lâche immédiatement.
— non, tu ne vas pas. Tu vas le faire quand et si je te le demande. Compris.— c’est trop dur, je suis vraiment à deux doigts. — mets-moi deux doigts et ne frotte rien.
Il procède avec la plus grande précaution, il ne doit vraiment pas être loin de lâcher son jus. Je suis sur le dos, jambe ouverte, il lubrifie ses doigts et commence vigoureusement le travail.Mes pensées dérivent à nouveau, j’imagine des doigts plus fins, ceux de Chloé, me pénétrer. Alex n’est jamais loin dans ces songes.
— Alex, va plus doucement, ne cherche pas à me faire crier.
Je le veux en bruit de fond, en plaisir de fond dans mes pensées qui dérive. Il s’exécute, il doit apprécier le répit que je donne à son bras. Je repense à lui, me prenant sous le regard amusé de mes amies. J’aimerais avoir ce public, je pense. Une vague de chaleur m’envahit, ma vulve s’humidifie, autant grâce à mes pensées que grâce à Alex. Mon chou y va lentement et bien, je suis presque sur le point de jouir quand je lui demande de s’arrêter.
— mets-toi à genoux sur le sol.
Cet ordre ne sert à rien. Mais le voir ainsi, tandis que je suis debout, le regardant de haut, m’emplit de plaisir, je passe ma main dans ses cheveux.
— je t’aime…non, ne réponds pas, je veux juste m’écouter parler. Je t’aime mon beau, je t’aime et là maintenant je te désire.
Je tourne autour de lui, passant ma main sur son visage, ses cheveux, parfois approchant ma vulve de sa bouche, il y dépose alors un baiser. Je me sais sincère en lui disant cela, même si je pense à autrui. Je sens toute la tension dans son corps tandis que mes mains lui massent les épaules.
— écoute, tu m’as bien satisfaite, et je ne te cache pas que ta docilité me plaît aussi bien que ta docilité de tantôt… Je vais donc t’offrir ta récompense…mais, j’aimerais que tout soit parfait, alors je vais te dire des consignes claires, d’accord. Déjà pas un mot jusqu’à demain matin. Exprime-toi avec ton corps. Ensuite…
J’approche ma bouche de son oreille, ce que je vais dire me rendrait pivoine dite à vive voix.
— tu vas prendre une capote, débrouille-toi pour en trouver une dans le noir, il y en a au moins dans mon sac et dans un tiroir de mon bureau… moi je vais m’allonger sur le lit, sur le dos. Tu prendras également le lubrifiant. Ce soir mon chou, je veux que tu passes par derrière. Ce sera ma première fois donc je compte sur toi. Tu jouis quand tu veux, tu te fais plaisir à l’intérieur…c’est mon dernier ordre…fais-toi plaisir…
Je le laisse ainsi, assis par terre, et vais prendre place dans le lit.Je l’entends se lever, se cogner, il réprime un juron, un tiroir s’ouvre, est fouillé, refermé. J’ouvre les cuisses.Il se pose sur le lit. Il ne va pas tout de suite vers ce qui doit être sa seule pensée à l’instant. Ses lèvres vont sur les miennes, il m’embrasse. Passionnément. Ses lèvres descendent sur mes seins, les embrasses aussi, il mâche presque mes tétons, parvenant à m’arracher un soupir. Il descend encore, mais évite ma vulve, se concentre sur mes jambes, mes cuisses.
Éva, Chloé et lui tourbillonnent dans mes pensées, mais à vrai ne dire rien ne me fait réellement pensés. Je n’ai pas été touché depuis le début du jeu et l’attente commence à être douloureusement plaisante.
Il le sait, il en joue, il évite sciemment mon sexe dans ses caresses. Il va même jusqu’à mes chevilles tant qu’il peut s’occuper d’autre chose.Je sens enfin un doigt sur ma vulve, mais hélas celui-ci ne reste pas, il descend plus bas, vers la récompense. C’est froid, lubrifié, et ça rentre sans vraiment de problème. Je n’ai rien dans mon sexe pour me faire passer à côté de la sensation étrange du corps étranger qui rentre en moi. Ce n’est pas plaisant, pas désagréable non plus.
Une phalange de plus rentre, sans soucis. Puis bien vite le doigt entier se retrouve à faire des va et viens. S’arrêtant, ralentissant, ou accélérant selon mes gémissements. Une main revient sur mes seins, les malaxant. Plus bas, le plaisir vient, discret, mais présent.Alex respire fort, je crois que lui-même n’en peut plus. Il retire son doigt. Mais après ce que je devine être l’enfilage de la capote et la lubrification de celle-ci, il est en moi.Il s’est mis d’un coup, me faisant lâcher un petit cri.Il ne bouge pas. Profite. J’ai les jambes bien relevées, lui laissant tout passage pour qu’il prenne le plaisir voulu.Lorsqu’il commence à bouger, c’est par petits coups. Presque des sauts de fourmis, mais étrangement, le plaisir que je prends sont loin d’être proportionnels à la minutie de ses mouvements. J’ignore pourquoi, mais mon corps semble avoir compris que mon homme me voulait du bien, et s’évertue à me faire découvrir un plaisir différent.Alex se rend bien compte d’à quel point son membre procure des sensations plaisantes, car il hésite de moins en moins à onduler ses hanches.Le jeu ne durera toutefois pas bien longtemps. À peine arrivé à sa vitesse de croisière que je sens qu’il va bientôt en finir. Il est sûr moi désormais, je lui griffe le dos en quête d’une amarre pour m’empêcher de dériver, mais plus, mais rien n’y fait, mon corps aime, le sien aussi, et bientôt il jouira, j’aimerais lui dire non, lui dire de se calmer, lui dire de me faire aller plus haut, mais j’ai promis, et les pensées que j’ai eues m’interdisent de lui refuser ça.
Dans un dernier râle, je le sens remplir le bout de latex de l’expression de sa jouissance. Je serais privé de ça ce soir aussi. Il se retire calmement, jette probablement la capote, et s’allonge à mes côtés. Commençant à me câliner pour me remercier.Je suis comme sur du charbon ardent. J’aimerais me faire enculer, baiser, probablement le sucer aussi. J’aimerais ravoir cette vulgarité, ravoir ce plaisir des corps, je n’aurais que sa tendresse. Ce soir il ne verra rien de ma souffrance, il aura eu son plaisir. Une voix en moi me dit que je mérite pour mes pensées, une autre me dit que je peux me délecter de cette douce et mine de rien plaisante souffrance.
Je vais devoir répondre à mes amies, trouver un plan, je ne sais pas. Mais en tout cas, j’espère secrètement qu’Alex aura repris aplomb dès demain matin, car je n’imagine guère me retenir plus longtemps.
Finalement, je parviens à me calmer assez pour succomber de sommeil dans ses bras tendres.
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