Première histoire, et avant toute chose, présentons-nous. J’ai 25 ans, je suis grand, brun, mince, rien qui ne retient l’attention si ce n’est mes yeux bleus. Je sors tout juste d’école et j’ai posé mes valises dans mon nouveau lieu d’affectation. Une nouvelle vie s’offre à moi, nouveau métier, nouvelle ville. Certes, je suis loin des clichés de la brigade de Saint-Tropez et son célèbre Cruchot, mais je compte bien profiter de cette liberté qui s’offre à moi. Je me saisis de mon téléphone, et parcours une célèbre application de rencontre, histoire de voir un peu les têtes du coin. Je mets rapidement à jour mon profil : nouveau lieu, le classique "viens d’arriver dans la région, je suis seul et je cherche à rencontrer..." presque un appel de proie isolée. Je commence à parcourir les profils que l’application me propose, après quelque temps, une notification apparaît à l’écran : "Manon vous a envoyé un message". Un simple "Salut, alors tu es nouveau dans le coin ?". Je réponds rapidement une banalité et je parcours son profil pour me faire une idée, Manon, 22 ans, les photos montrent une jeune femme brune, les yeux marron, aucune photo de stature, je ne me ferai pas une idée de suite de son physique. Un nouveau message vient interrompre ma découverte de mon inconnue : "tu recherches quoi ici ?". Je lui explique que je me suis installé ce soir, que je suis célibataire, sans connaissance dans le coin et que pour le coup je passe juste le temps, sans réelle intention de me poser dans l’immédiat. Elle m’indique qu’elle ne recherche rien de particulier non plus et qu’elle aime profiter de la vie. Nous discutons ainsi sur l’appli quelque temps avant d’échanger nos numéros et continuer nos échanges par SMS. Nous parlons de nos attentes respectives et je sens discerner que mon interlocutrice, en plus de la tendresse et du romantisme, aime que son amant sache jouer avec son excitation. Nous abordons nos métiers respectifs, elle est secrétaire dans une petite boîte, et à l’évocation de mon métier, je comprends que l’uniforme ne la laisse pas indifférente. Je décide de la taquiner sur le sujet. — Attention que je ne vienne pas t’arrêter si tu n’es pas sage.— Je n’ai jamais dit que j’étais sage...— Tu ferais moins la maline avec les menottes aux poignets XD.— Je serai certainement encore moins sage avec les menottes monsieur l’agent... Nous plaisantons sur le sujet encore un peu, cette fille semble cacher un côté coquin, mais nous restons sages encore ce soir, il se fait tard et nous finissons par nous souhaiter la bonne nuit avant de nous laisser. A peine réveillé, j’envoie un message à Manon pour à nouveau discuter avec cette femme pétillante. Le temps de me préparer et je vois un nouveau message sur mon téléphone. — Tu es debout de bonne heure ! Déjà prêt à arrêter les voyous ? Je lui réponds avec un selfie de moi en uniforme "Prêt à venir t’arrêter oui !"Je reçois quelques minutes plus tard un nouveau message, une photo d’une belle paire de jambes nues sur son lit avec pour commentaire "Tu n’oserais pas, je suis innocente et je ne suis même pas prête pour me faire arrêter !" — Justement, je profiterai de l’effet de surprise pour te passer les menottes ! mdr.
— D’un côté, j’adore les surprises... Décidément, cette fille commence à me tourner la tête, mais le travail m’attend, la journée se passe normalement, avec toujours l’envie de discuter avec Manon, mais elle aussi semble bien occupée de sa journée. Le soir, nous reprenons nos échanges, nous parlons de nos journées respectives sans évènement véritablement notable, puis revient notre sujet de mon métier. Elle veut savoir beaucoup de détails de ce que je fais par rapport à ce qu’elle voit à la télévision et nous finissons par plaisanter au sujet des arrestations. — Mais vous fouillez toujours les gens quand vous les arrêtez ?— Oui, toujours, on ne sait jamais s’ils ont des choses dangereuses sur eux. — Moi ça va j’ai jamais rien sur moi.— Ça n’empêche pas que je vérifierai.— Tu peux me fouiller, tu ne trouveras rien !— Je te fouillerai minutieusement pour être sûr.— J’y comptais bien... Rapidement, je lui détaille comment je passerai mes mains sur chaque partie de son corps, sentant qu’elle est réceptive à mon récit, et Manon m’indique qu’elle est très excitée à cette idée et nous établissons ensemble un scénario qui nous convient, et nous décidons de le mettre en application dès le lendemain soir avant de nous laisser pour la nuit. Comme la veille, je lui envoie un selfie de moi "Déjà prêt pour ce soir !". J’ai rapidement en réponse une photo d’une robe posée sur son lit "Moi aussi !". Les heures de la journée s’égrainent lentement avec toujours en tête cette vision de cette robe qui me paraît déjà si légère ! Le soir arrive ainsi que l’heure de notre rendez-vous, crépuscule commence à tomber. Je remets mon uniforme, mon ceinturon et je prends avec moi une bonne lampe avant de me mettre en route. Je suis les indications de Manon, je m’enfonce dans une forêt et je m’engage dans un sentier. Je suis les indications de Manon, on pourrait vite se perdre ici surtout avec l’obscurité qui tombe. Puis au détour d’un virage, je l’aperçois, une petite Clio rouge garée sur le côté, feux de détresse allumés. Je me gare derrière elle et je m’approche de la voiture, lampe à la main, en prenant soin de l’éblouir. — Sortez de la voiture ! Sans un mot, elle ouvre sa portière et je vois une jambe puis une autre sortir, chaussées de talons hauts noirs avant qu’elle ne sorte complètement de la voiture. Elle est magnifique dans le faisceau de ma lampe dans sa robe noire qui suit les lignes de son corps et vient s’arrêter à mi-cuisse. Je lui ordonne de poser ses mains sur le toit de sa voiture, elle me tourne le dos et s’exécute en me répondant simplement "Oui monsieur l’agent". Elle paraît si docile et pourtant je sens déjà qu’elle tremble d’excitation sur ses talons, autant que j’ai le cœur qui bat à tout rompre. Je range ma lampe et je la questionne : — Vous avez quelque chose de dangereux sur vous ?— Non monsieur l’agent. Je pose mes mains sur ses avant-bras nus et j’effleure sa peau jusqu’à atteindre ses épaules, puis je descends en épousant ses formes sur ses côtes jusqu’à ses hanches. J’entends déjà sa respiration se faire plus profonde alors que je la saisis par les hanches. — Écartez les jambes ! Elle ouvre légèrement ses jambes alors que je poursuis mes caresses le long de ses cuisses jusqu’à atteindre ses genoux et remonter en effleurant l’intérieur de ses cuisses. — Je vais vérifier que vous n’avez rien sur vous. Elle me répond dans un soupir en oubliant les rôles que nous nous étions fixés : "Fais ce que tu veux de moi..."Je lui réponds en murmurant à son oreille : "J’y compte bien..." La suite au chapitre 2.
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