DEBUT DU SECOND EPISODE Et là stupéfaction, à 20h30 pile, je vis une femme magnifique se diriger vers moi : maquillage discret, rouge à lèvres léger, sa robe bleue juste à la bonne longueur, légèrement bouffante à la ceinture, laissait apercevoir des jambes sublimes juchées sur des escarpins aux talons qu’elle avait dus choisir à la bonne hauteur pour ne pas me dépasser vue ma taille moyenne de 1m74. Ses bras étaient nus et le décolleté de sa robe sans aucune provocation. De la grande classe ! Qui eut cru qu’elle n’avait que 24 ans ? Je lui fis compliment sur sa tenue. Elle eut alors cette remarque sibylline : « vous n’êtes pas mal non plus ! Nous allons former un beau couple au restaurant… » Elle continua pour me demander si nous pouvions nous tutoyer. Je n’avais pas osé le lui demander aussi je répondis que je serai très heureux de pouvoir le faire. Nous nous fîmes déposer en taxi au restaurant, situé au pied du Pont Albert, et dans lequel j’avais réservé deux couverts. Le maitre d’hôtel nous dirigeât vers notre table située juste au bord de l’eau sous les yeux de tous les gens présents. Les hommes me regardaient avec envie et devaient se dire que j’avais beaucoup de chance. Cela semblait beaucoup amuser Lucia qui, comme pour s’affirmer auprès de moi, une fois assis à notre table, me prit la main et me dis : « Je suis bien avec toi ». J’étais comme dans un rêve. Cette fille sublime, qui aurait pu être ma fille, venait carrément de me draguer ! « Tu sais que j’ai 54 ans ? »« Oui et alors ? Tu ne veux pas profiter de la vie ? Moi tu me plais. Je n’avais jamais vécu une journée comme aujourd’hui. Tu es gai, intéressant, plus jeune dans ta tête que des hommes de mon âge et physiquement très beau. Pourquoi voudrais-tu que je cherche ailleurs ? » Je pressais sa main dans la mienne. J’avais envie de l’embrasser, de la culbuter sur la table et de lui faire l’amour mais c’eut été inconvenant vous ne trouvez pas ?Comme si elle lisait dans mes pensées, elle ajoutât : « J’aimerais te faire connaitre où j’habite après notre diner. Tu veux bien ? » A ce moment précis j’aurai dit oui à tout ce qu’elle m’aurait demandé… c’est pourquoi j’acquiesçais… Le diner, arrosé de champagne et vin blanc de Bohème, fut à la hauteur de mes espérances et je n’avais qu’une hâte me retrouver seul avec elle, chez elle. Mais c’était sans compter sur l’esprit libre de Lucia qui, depuis le début de la soirée, prenait toutes les initiatives. Non seulement elle était drôle mais elle agissait en femme moderne faisant fi de tous les préjugés. Alors que nous nous tenions les mains, son regard profond ancré dans le mien, je la vis reculer légèrement et je sentis quelque chose se poser sur mon entrejambe. Elle venait de poser son pied nu sur mon sexe. De là où nous étions nul ne pouvait voir sa tentative. Je lui facilitais le travail en écartant les cuisses et passant ma main droite sous la nappe je commençais un long massage de son pied et de sa jambe. Ses orteils titillaient mon appendice au travers de mon pantalon qui, suite à ce travail, commençait à se réveiller. « Je ne voudrais pas gâcher notre soirée Lucia parce que je ne sais pas si tu vas répondre à ma demande mais j’ai envie de toi. J’ai envie de te prendre dans mes bras, de te serrer très fort, de sentir ton corps nu presser le mien… »« Chut ! Tais-toi Hervé ! Crois-tu que j’aurais accepté de diner avec toi si je n’étais pas sure que cela se termine, ou plutôt débute comme cela ? Oui moi aussi je te veux. Allons-nous en la nuit ne fait que commencer ! »
Elle habitait non loin du restaurant, dans le quartier du « Petit côté » et c’est à pied que nous nous rendîmes chez elle. Nous nous tenions la main et ce qui devait arriver, arrivât… Lucia s’engageât dans une petite ruelle m’indiquant que c’était un raccourci et, à peine engagé, elle stoppât, se tourna vers moi et posât ses lèvres sur les miennes. Elles étaient douces, avaient le goût du caramel et de la menthe du dessert que nous avions pris en commun. Je répondis immédiatement à son baiser, nos langues se mêlèrent fougueusement dans un ballet endiablé. Je la serrais contre moi, mes mains parcourant son corps magnifique ; d’abord ses fesses fermes, sentant au travers de sa robe la ficelle de son string, puis remontant pour empaumer ses seins libres de toutes entraves. Mon sexe devenu dur comme de la pierre se pressait contre le sien. Elle ne pouvait plus ignorer mon état… Notre baiser n’en finissait plus. C’est elle qui s’écartât pour plonger son doux regard dans le mien et elle eut juste cette phrase : « Prends-moi ! » « Là ? Tout de suite ? Ici ? »« Oui je te veux maintenant je ne veux plus attendre. Viens suis moi ! »« Je n’ai pas de préservatif ! »« Je sais que tu n’as pas fait l’amour depuis le décès de ta femme et que tu étais un homme sérieux, alors j’ai confiance en toi. Quant à moi j’ai fait un test il y a quinze jours et je prends la pilule… » Elle semblait connaître car elle m’entrainât dans un escalier qui menait directement à une cave voutée. La porte d’entrée n’était pas fermée à clef. Devant moi elle allumât un faible éclairage. Je décidais de prendre l’initiative, ne lui laissant pas le temps de se retourner, je la pris dans mes bras, dos à moi. Ma main droite soulevât sa robe pour venir se plaquer sur son pubis, pendant que l’autre s’occupait à caresser ses seins. Mes doigts s’introduisirent dans son string que je fis descendre. Lucia m’aidât pour qu’il tombe à ses pieds. Ma main englobât son sexe glabre tout entier et je fis pénétrer lentement et sans brusquerie mon majeur dans sa chatte. Elle était bouillante de désir et je la sentais prête à jouir. Je ne croyais pas si bien dire car, à peine son clitoris touché par mon index, elle poussât un cri et son corps fût parcouru de tremblements. Elle venait d’avoir un premier orgasme avec moi. Mon désir ne faisait que s’amplifier. Appuyant dans son dos pour la faire plier en avant, elle posât ses mains sur un muret et écartât ses cuisses d’elle-même. Je baissais mon pantalon et mon caleçon, mon sexe se dressait arrogant. Soulevant sa robe, ma bite vint au contact de sa raie culière, m’aidant de ma main que j’avais libérée de sa moule, je la fis glisser dans son antre brûlant pour l’embrocher d’une seule poussée. Elle poussât un rugissement de plaisir. Prenant possession entièrement d’elle, j’empaumais ses deux seins pour triturer ses tétons avec mes doigts, je commençais un lent pilonnage puis j’accélérais le rythme. Elle se mit à crier des mots d’amour, puis ses termes devinrent de plus en plus crus : « Je t’aime ! Baise-moi ! Défonce- moi ! » J’accélérais encore sentant que le point de non-retour allait être atteint et dans une ultime poussée je criais « Je jouis ! Je jouis en toi ! En réponse Lucia criât « Oui ! Oui ! Oui ! Vas-y ! Je viens avec toi mon amour ! ». Epuisée, elle se laissât tomber à terre m’entrainant avec elle. Je l’aidai à se relever et je la pris dans mes bras tendrement. Elle en fit de même et appuyât sa tête contre mon épaule. A cet instant je ne pus m’empêcher de gamberger. Comment une jeune fille si jeune avait pu tomber amoureuse de moi ? Comment connaissait-elle cet endroit où nous avions fait l’amour pour la première fois ? N’étais-je qu’une proie pour elle ou était-elle sincère ? Pourtant j’étais sûr qu’elle n’avait en rien simulé ses deux orgasmes tant elle était trempée. Je ne sais si elle lût dans mes pensées mais elle s’écartât de moi, me regardât profondément et s’adressât à moi en ses termes :« Je sais qu’à cet instant tu doutes de moi. Tu te dis qu’il est impossible qu’une femme de mon âge puisse tomber amoureuse d’un homme tel que toi aussi rapidement. Je me trompe ? » Je la regardai d’un air penaud… Elle ne me laissât pas le temps de répondre. « Chut ! Laisse- moi parler et aller jusqu’au bout ! Ce matin quand je t’ai vu arriver dans le hall de l’hôtel, j’ai craqué. Je ne sais pas pourquoi mais ton charisme a fait que brutalement ce fût le coup de foudre. Je te voulais et j’ai décidé de tout faire pour te garder. J’ai toujours été attiré par des hommes plus âgés que moi. C’est probablement dans mes gènes… Toute cette première journée que nous avons passée ensemble a été merveilleuse. Tu es intelligent, tu as une grande culture, tu es doux, prévenant en permanence. J’étais bien. Tu ne peux pas savoir comment j’ai été comblée quand tu m’as invitée au restaurant lorsque je t’ai raccompagné à ton hôtel. Je pensais que le coup de foudre n’était pas réciproque bien qu’ayant senti de ta part une certaine tendresse vis-à-vis de moi et que cette journée allait s’achever banalement. Je te sentais timide, réservé. Je suis une femme moderne et j’ai tout fait ce soir pour te libérer. Toute cette fin de soirée est préméditée. Je me suis toujours dit que lorsque je rencontrerai l’homme de vie j’aimerais faire l’amour la première fois avec lui dans un lieu qui avait marqué ma vie. C’est ce que nous avons fait. C’est là que nous nous réunissions avec une bande de copains, en tout bien tout honneur, pour refaire le monde et c’était toute mon adolescence. Tu m’as faite jouir comme jamais aucun homme ne l’avait fait jusqu’à présent dans ce lieu qui représente beaucoup pour moi. Je ne voudrais pas que ça s’arrête mais c’est ton choix maintenant. Il n’y a qu’une seule alternative : Ou tu viens chez moi tout de suite et nous continuons à nous aimer ou nous nous quittons définitivement. » Je l’avais laissé parler tout ce temps sans l’interrompre. Sa déclaration m’avait ému et rassuré. J’étais bien ! Aussi ma seule réponse fut de la prendre tendrement dans mes bras encore une fois et de lui dire à l’oreille : « Allons chez toi tout de suite, j’ai encore envie de toi ! » Nos lèvres se joignirent alors dans un profond baiser qui scellât notre amour réciproque. Nous étions dans un triste état, robe et pantalon tire-bouchonnés, cheveux défaits. Cela nous fît rire beaucoup durant tout le chemin qui menait à l’appartement de Lucia à quelques centaines de mètres de là. FIN DU SECOND EPISODE