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Le praticien pervers et sa nouvelle soumise

Chapitre 5

SM / Fétichisme
La route défile, elle ne parle pas. Elle semble impressionnée, peut-être en proie à la crainte aussi. Je mets de la grande musique, ça meuble et ça détend.
Au bout d’une heure je m’arrête sur une aire de repos que je connais et qui est peu fréquentée. Après la pause je lui demande de monter à l’arrière et de placer un bandeau noir sur ses yeux.
— Et allongez-vous sur la banquette arrière. Il ne s’agirait pas qu’on voit passer une femme à l’arrière d’une voiture avec les yeux bandés – on est en plein jour.
La grosse fille se recroqueville, allongée sur le côté. Je lui ai demandé de placer sa tête du côté droit, que je puisse la voir en me retournant et bien vérifier qu’elle garde toujours le bandeau. Elle semble impressionnée, toujours silencieuse, mis à part ses « Oui, Maître » qu’elle répond à mes injonctions. L’autoradio joue du Wagner.
Enfin, la voiture s’engouffre dans une cour, faisant crisser les gravillons. J’arrête le moteur, lui ouvre la portière.
— Descendez. Et restez là pour le moment, debout, toujours avec le bandeau. Et mettez vos bras derrière votre dos, en vous tenant les poignets. La posture d’attente de la soumise. « On » va venir vous chercher.
Docile, elle obéit. Elle a bien compris les consignes. La voilà, droite comme un I, dans la posture d’attente. Moi je prends ma valise dans le coffre et le claque. Puis je m’éloigne.
Elle ne reste pas longtemps seule. Des bruits de pas se font entendre sur les gravillons. On s’approche d’elle, mais ça n’est pas moi. Les pas s’arrêtent juste devant elle. Elle entend un « Humm » circonspect. Une voix féminine. Les gravillons bruissent autour d’elle : « la » visiteuse fait lentement le tour de son corps. Laurette se sent inspectée, regardée. Comme une bête curieuse. Jusqu’à ce que l’inconnue se replace devant elle. Le bandeau lui est ôté sans douceur. Elle découvre la personne qui la dévisage :c’est une très jolie femme, probablement la cinquantaine mais qui en parait beaucoup moins. Très jolie. Très mince (« Pas de bol. Elle va sans doute m’humilier, pense Laurette, se moquer de mon physique, de mon surpoids important. Et en même temps, c’est un fait exprès. Elle ressemble beaucoup à une actrice. Oui, celle-là, qui tourne pas mal dans les séries… Ah oui : Philippine Leroy-Beaulieu… »Elle la regarde avec un air méprisant :
— Baisse les yeux !
Laurette baisse les yeux, et découvre ses longues et jolies jambes, des escarpins avec des talons d’au moins quinze centimètres… c’est ce qui fait qu’elle la toise et la dépasse de près d’une tête. Elle porte une robe légère et très élégante (on dirait de la soie), cintrée par une ceinture très classe.
— Pffff… Je vois que le Doc a toujours les mêmes goûts en matière de femmes, du moins en matière de soumises : il choisit toujours les plus grosses. Allez, suis-mois !
Laurette lui emboite le pas, respectant bien la consigne, les yeux toujours baissés, contemplant les escarpins luxueux et les fines chevilles.Elle a jeté discrètement un regard circulaire : elles sont dans la cour d’un immense corps de ferme, ancien, mais en bon état. Il ne lui a pas menti. Les bâtiments d’habitation semblent très grands.Ils entrent dans la maison d’habitation. L’intérieur semble avoir été totalement rénové. Ça semble moderne, clair et classe (du moins à ce qu’elle peut en voir avec la tête légèrement inclinée en avant.)Elle suit la femme mince, qui l’entraîne dans ce qui ressemble à un bureau.

° ° °
C’est chic, très chic. Le bureau est à l’image du reste de la maison, je ne dirais pas que c’est dans mes goûts, mais je ne suis pas là pour ça. Mon regard est attiré par une vitrine ou je découvre une collection terrifiante d’anciens instruments médicaux.  Cela me fait penser à "Faux semblants" de Cronenberg - ce film m’avait tellement impressionnée. J’ai un léger frisson, je me sens effrayée d’un coup, peut-être parce que cette fois, c’est réel. Je suis dans l’antre du monstre. Une main se pose sans douceur sur ma tête et me l’incline brutalement vers le sol.
— Qui t’as permis de lever les yeux ! Tu as de la chance que je n’ai pas encore l’autorisation de te corriger. Maintenant, déshabille-toi et mets-toi à genoux. 
Je m’exécute, je retire ma robe, ôte mes chaussures et m’agenouille. Ce n’est pas la position la plus confortable pour moi. Je ne sais pas si je tiendrai longtemps, mes genoux me font déjà mal. Derrière moi j’entends le bruit des talons sur le parquet ancien, la porte d’un placard qu’on ouvre, des chaines. Quand la femme revient devant moi, je vois pendre dans ses mains tout un attirail de cuir et de maillons de fer. 
— Voici ce que tu porteras durant cette semaine. Rien d’autre, à moins que le doc en décide autrement. Tu es sa grosse poupée, il t’utilise comme bon lui semble, t’habille comme il lui chante, fait de ton corps ce qu’il veut. Moi je serai là pour l’assister. Nous serons parfois seules comme maintenant, je te préparerai pour le maître. Quand le docteur sera là, c’est à lui que tu obéiras en priorité. Tu t’adresses à moi en me disant « Madame » et au docteur en disant « Maitre ». As-tu compris ? — Oui Madame.— Relève toi ! Position jambes écartées, tête baissée, bras tendus devant toi. Je vais t’harnacher.
Je me relève difficilement, mon gros corps n’a pas l’habitude de ce genre de position, j’ai mal aux genoux et je suis tout sauf gracieuse quand je pousse sur mes mains pour pouvoir me redresser.
-  Toute l’élégance d’une baleine ! Je ne comprendrai jamais son goût pour les grosses, dit-elle en s’approchant de moi.
Je suis humiliée, une petite larme coule de mes yeux, je n’aime pas cette femme. Le rouge me monte aux joues et dans un moment d’égarement j’oublie ce que j’ai accepté et lui réponds effrontément :
— Les baleines sont des bêtes gracieuses et élégantes à la douceur envoûtante... Madame !
Elle se retourne du bureau ou elle posait l’attirail qui m’est réservé pour me toiser méchamment. Elle a dans ses mains des menottes de cuir, elle se rapproche de moi et me prend durement les poignets.
— Je vais te faire regretter ton impertinence dès que je le pourrai. Mais le docteur veut la primeur. Sache quand même qu’il sait tout ce qui se passe ici et je suis sûre qu’il ne laissera pas passer ce genre de comportement. 
Pendant son discours, la garce m’a installé les bracelets qu’elle a serrés trop fortement, elle prend le même type de lien pour mes chevilles et me demande sèchement de lever un pied puis l’autre. Je m’exécute, légèrement déséquilibrée à chaque fois, ce qui fait glousser méchamment la femme en face de moi. Elle me méprise, je le sens, et j’éprouve les mêmes sentiments envers elle. 
— Maintenant approche-toi du bureau, penche-toi au-dessus et mets tes mains dans le dos. Le docteur veut finir de t’habiller et te mettre le collier lui-même. Écarte les jambes. Es-tu propre ? — Oui Madame, je me suis lavée.— Je te parle de ton cul ! me dit-elle alors qu’elle m’attache les deux mains.— Oui Madame.
Elle sort d’un tiroir des gants en latex et du lubrifiant. Elle enfile les gants et met une noix de liquide poisseux sur son index. 
— Je vais vérifier cela ! 
Elle écarte mes fesses imposantes et sans douceur m’enfonce le doigt dans le rectum et me fouille sans ménagement. Ce n’est pas agréable et je n’apprécie pas sa brusquerie. Je me pose la question de ce que je fais ici. Mes yeux sont fixés sur le collier posé près de moi. Je suis là pour le docteur, c’est tout. Elle se retire de mon œillet, j’attends son verdict.
— C’est propre... reste dans cette position et attends la suite.
J’entends le bruit du caoutchouc qu’on retire, des talons qui claquent sur le sol et de la porte qui se referme bruyamment. Je me tends un peu pour regarder derrière moi, je suis seule dans la pièce. Je soupire de soulagement d’être enfin seule. 

Cela fait maintenant un moment que je patiente, j’ai perdu le compte, peut-être dix minutes, ou trente. Même si la position n’est pas inconfortable, à long terme mes jambes ont commencé à fourmiller. Alors que je me demande si quelqu’un va revenir, j’entends qu’on entre dans la pièce.
° ° °
— Bien. Alors tu as fait connaissance avec Anne-Angélique ? Je vois. Elle t’a mis les poignées et les chevillières. Bon, je vais te passer ton harnais.
C’est un ensemble complexe de plusieurs bandes de cuir reliées entre elles. Il y en a qui font le tour de ses gros seins et les redressent. Une fois passées, on dirait deux grosses outres offertes et dressées en avant.Le ventre est ceint par un dispositif qui en fait le tour : un large anneau d’acier devant plaqué et centré sur le nombril, relié à des bandes de cuir qui vont s’attacher derrière ses reins. Enfin, je lui passe son collier de chienne, en cuir également mais assez souple, le serre suffisamment pour que son menton soit toujours redressé mais pas assez pour l’étrangler. Un dispositif vertical dans le dos relie grâce à des mousquetons le collier, la ceinture, et on peut également y attacher les poignets.
— Voilà la grosse poule bien harnachée. Ce dispositif peut être complété à loisir par un double plug que je peux relier devant à l’anneau ventral et derrière à la bande verticale dorsale. Mais pour le moment je veux laisser tes orifices libres… et disponibles !Et bien entendu je placerai une barre d’écartement entre tes chevilles quand j’en aurai besoin !
Je lui attache les poignets dans le dos, ferme une belle laisse en cuir tressé sur le mousqueton du collier et la tirant, je l’entraîne derrière moi :
— Allez, je vais te faire visiter un peu les bâtiments agricoles. D’abord l’étable. On va voir ce que tu peux donner. Ensuite il y aura la porcherie. Peut-être qu’on te nettoiera au jet, HA HA HA !Ah mais attends, Anne-Angélique a oublié tes bottines. J’ai horreur que mes soumises aient les pieds sales, je n’aime pas les souillons.Anne-Angélique, les bottines !
Celle-ci arrive en faisant la gueule. Elle oublie parfois un peu trop qu’elle est à mon service, celle-là. Même si je la paie bien. Elle devrait se méfier. Quelques coups de canne anglaise ou des verges en travers de son petit cul, de temps en temps, lui apprendraient à savoir qui est le maître.
— Mets-lui ses bottines.— Oui. Mais j’ai déjà mis les chevillières…— Eh bien tu les enlèves et tu les remettras par-dessus les bottines, il y a des crans pour ça ! Qu’est-ce que t’es cruche, parfois…
Elle me lance un œil mauvais, mais n’ose pas soutenir mon regard. Du coup c’est vers Laurette qu’elle dirige sa mauvaise humeur :
— Je ne vais pas m’abaisser – au sens propre comme au figuré – pour mettre tes bottines, la grosse ! Viens t’allonger sur le dos sur la table de la cuisine… Elle est assez large HIN HIN
J’assiste à la scène : Laurette s’allonge comme elle peut sur la table en bois brut, longue et vide, et pose ses pieds sur la table. Anne-Angélique lui défait les chevillières, lui passe brutalement les bottines de cuir noir, et referme à nouveau les chevillières par-dessus.
— Je peux disposer ? demande Anne-Angélique d’un ton un peu énervé qui ne me plait guère.— Oui, mais reste dans les parages. Je ne te paie pas pour te pavaner. Si j’ai besoin de toi je te sonnerai.
Elle part en faisant claquer ses talons aiguille sur le pavé de la pièce. Quelle petite pétasse, celle-là. Elle n’a pas apprécié que j’emploie l’expression « la sonner » qui doit lui rappeler trop comment on sonnait les domestiques il y a deux siècles. Sous prétexte qu’elle a surtout des fonctions d’intendance elle se prend presque pour une aristocrate.
— Allez, descends de là, toi, maintenant, je t’emmène.
Je la tire par la laisse à ma suite et nous voilà partis vers l’étable. Nous traversons la cour et elle est à poil. La fraîcheur de l’air fait dresser ses tétons. Un garçon de ferme qui vaque à ses occupations la voit, lève la tête, regarde son gros corps nu, mais comme il voit que je le regarde baisse vite la tête. D’abord il a l’habitude de ces belles bêtes que je ramène de temps en temps à la ferme pour les dresser, mais de toute façon je ne le paie pas à rien faire. Bon, s’il bosse bien et ne prend pas d’initiatives il sait qu’il aura sa part ; je les récompense comme ça parfois, mes métayers.
Nous traversons une première étable, Laurette en laisse. Une douzaine de vaches sont en stabulation. Puis j’ouvre la porte d’une grange, un peu bordélique il est vrai. Muguette, fermière d’un âge indéfinissable quand on la voit la première fois, en bottes et tenue de travail (veste, pantalon, tablier) est en train de ranger du foin. Laurette frémit quand elle aperçoit au fond, dans un coin propre, un pilori. Muguette s’approche, tout sourire :
— Ah ben la voilà, la nouvelle ?— Tout juste— A’lle est bien charpentée, celle-là ! Des sacrés gros nichons. On va pouvoir en faire que’que chose… Vous avez besoin de moi ?— Ça se pourrait. Ramène la trayeuse. Pendant ce temps je vais la mettre au pilori.
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