J’y vais ? Je n’y vais pas ? J’ai hésité. Longtemps. Un bon moment. Et puis le téléphone a sonné. Elle devait savoir que je serais seul à la maison. — Si vous voulez profiter de la piscine avec ces jours de canicule, ne vous gênez surtout pas. Ca me ferait plaisir. Tes parents rentrent vers quelle heure ? 17H ? — Pas tout de suite, 18h30. Pourquoi ? — Tu auras le temps d’être sec quand ils arriveront ! — Je ne sais pas, j’ai plein de trucs à faire... — C’est comme tu veux... C’est sur ! C’est comme je veux, mais ce que je voulais, je n’en savais trop rien. Tant que je la voyais de loin comme avant-hier, c’était un fantasme que je voyais comme une salope bonne à baiser, mais le fait d’entendre sa voix, déjà, c’était une réalité qui commençait à me faire hésiter. Si je n’y vais pas, ça prouvera que je ne suis dépendant que de mes parents pour accepter l’invitation d’une nana. Ca peut être la simple preuve d’un manque d’indépendance - Je suis majeur ! - par rapport à eux !!Si j’y vais, je peux être pris pour le toutou de la voisine dont mes parents ne disent pas que du bien. Je me demande si ce soir, je pourrai raconter à mes vieux que j’ai accepté l’invitation de la voisine sans avoir des cours de morale ! Je crois que j’aurai intérêt à la boucler !Mais surtout, si je n’y allais pas, parce que, qu’est-ce que je risquais, après tout, elle pourrait me prendre pour un gamin mal poli et velléitaire ! Finalement, j’ai décidé d’y aller.Quand je suis arrivé, on s’est fait la bise... — Moi, c’est Mégane... — Oui, j’ai vu la boîte à lettres... :) Moi c’est Kevin. Elle m’a fait entrer chez elle, j’étais un peu intimidé, fini les fantasmes, j’étais devant quelqu’un de bien réel et je me demandais où j’avais été chercher que c’était une salope. J’avais devant moi, une jeune femme, belle, une brune avec tout ce qu’il fallait là où il fallait, mais qui se présentait sans indécence, pas de tenue sexy particulière. Bien sûr, elle avait ce petit air, sûre d’elle, qu’elle promenait quand elle passait à la caisse du supermarché, mais, à ce moment précis, où elle me proposait un café, tout ça me paraissait parfaitement naturel. Elle me posait des questions sur ma famille, mon histoire personnelle, mes projets et je répondais gentiment calmement. C’est vrai qu’elle était belle et désirable et tout en répondant à ses questions, je m’y voyais bien, mais c’était très loin pour moi. Avant-hier, quand je la voyais, mais l’ai-je bien vue ? Sa main titillant son minou, je lui aurais attrapé sa tignasse et l’aurais prise violemment en levrette, là, je ne savais plus trop où j’en étais ! Et puis elle m’a proposé d’aller faire un tour dans la piscine. Je lui ai dit que je n’avais pas de maillot de bain, alors elle m’a gentiment dit qu’elle se baignait souvent à poil, mais que j’avais le temps d’aller en chercher un. Evidemment, j’aurais pu profiter de ce qui semblait être une proposition, eh bien non, je suis allé chercher mon maillot comme un garçon bien sage et bien élevé... Quand je suis revenu, elle portait un peignoir de bain blanc avec sûrement un maillot de bain dessous, je commençais à l’imaginer nue dessous son peignoir. Elle m’a proposé de mettre mon maillot, de prendre un autre peignoir et de la rejoindre au bord de la piscine...
Quelques minutes après, je l’y retrouvais... Elle avait bien un maillot deux pièces, un deux pièces que je trouvais un peu minimaliste qui offrait une vision de ses seins et de ses fesses un peu au-delà de ce que j’espérais. Je ne savais pas si c’était un jeu, mais j’ai considéré que c’était moi qui exagérais ! Je commençais à la trouver tout à fait désirable, mais elle m’intimidait un peu, je n’arrivais pas à savoir si elle se fichait de ce que je pensais. Enfin, maintenant, je la voyais comme telle alors qu’elle l’était depuis la première fois où je l’avais vue ! Il y a deux jours, je la voyais comme une salope et une pute qui avait envie d’exciter le mâle et de le faire bander, maintenant, elle me faisait bander sans donner l’impression de vouloir m’exciter, elle nageait, elle plongeait, très bien du reste. Et puis, elle m’a dit qu’elle adorait nager nue et m’a demandé si ça me gênerait qu’elle enlève le haut de son maillot de bain. Je ne pouvais pas dire que ça me gênerait ! J’aurais eu l’air de quoi ? Je me suis alors rappelé la vision qu’elle m’avait donnée précédemment de son dos et de ses fesses nues et quand, à l’autre bout de la piscine, elle a enlevé son maillot de bain, mon érection est devenue complètement incontrôlable sans que je me dise que c’était elle qui le cherchait. Il n’y avait que sa tête qui dépassait de l’eau et elle ne s’approchait pas de moi. Je devinais ses seins plus que je les voyais. — Vous devriez faire pareil, vous savez ! On se sent tellement mieux ! — Vraiment ? Vous croyez ? — Si vous n’essayez pas, vous ne pourrez pas avoir d’avis. Mais vous êtes libre ! Elle a replongé juste à côté de moi, moi qui hésitais surtout parce que je ne voulais pas lui montrer la trique que j’avais ! Et qu’elle pouvait deviner ! Le ridicule ne tuant plus, j’ai voulu la dissimuler en me tournant contre le mur, mais elle est venue se coller à mon dos et y plaquer sa poitrine, ce qui a eu encore plus l’effet qu’elle devait escompter ! — Kevin, je peux t’aider, si tu veux... Alors j’ai senti deux petites mains qui se posaient sur mes hanches, deux petits doigts qui se glissaient à l’intérieur de la ceinture élastique du maillot et qui tiraient doucement mon maillot vers le bas ! — Kevin, il y a quelque chose qui coince, je n’arrive pas à..... ça coince vraiment ! Je ne vois vraiment pas ce qui peut coincer comme ça ! Je savais qu’elle faisait semblant de ne pas savoir... — Ce qui est bien avec les hommes, c’est que leurs intentions vis-à-vis de nous les femmes sont assez claires et visibles, et quand elles sont raides et longues comme tes intentions, je n’ai rien contre !! Humm ! Je me suis retrouvé avec mon maillot à moitié descendu et Mégane qui en rajoutait avec un grand sourire: — Si je peux me permettre d’être directe, j’appelle ça une érection franche et massive, non ? Et pour qui, il bande comme ça le petit jeune homme ? En fait, tu es un grand jeune homme, et je vois que tout est grand chez toi ! Et elle est partie d’un grand éclat de rire... Et puis elle a nagé de l’autre côté de la piscine... — Excuse-moi, Kevin je suis folle !... — Non, mais pas du tout, Mégane, non pas du tout. Vous êtes une fille, enfin une femme, une jeune femme très... très... Je ne trouvais pas mes mots, mais c’est elle qui les a trouvés : — ... Bandante, apparemment.— On peut dire les choses comme ça... — Et tu en as envie... ? J’étais gêné, enfin surtout par la trique que je n’arrivais plus à cacher... A suivre ? Peut-être... :)
