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Presque un accident

Chapitre unique

Hétéro
La pluie diluvienne qui s’abat à torrent sur mon pare-brise ne me facilite pas la conduite sur cette petite route de campagne. Je savais que j’aurais dû partir plus tôt de cette soirée. En même temps ça fait tellement longtemps qu’on ne se voit plus en équipe que j’ai voulu prolonger encore et toujours. C’est ça quand on se retrouve à vingt-neuf ans le seul célibataire de sa bande de potes, tout le monde s’est posé, les enfants commencent à arriver, les concessions avec et on ne se voit plus autant qu’on l’aimerait. Bon je ne vais pas me plaindre non plus hein, mes potes restent des grands garçons et on arrive à se regrouper au moins une fois par semaine, mais rarement la clique au complet comme c’était le cas ce soir.
Ouais c’est sûr qu’on a bien rigolé. Waaaah faut que je fasse attention moi, entre l’obscurité de la nuit, la pluie qui limite ma vision et transforme cette petite route en torrent, et les restes de ce joint qui m’a éclaté le cerveau il y a deux heures, j’aurais vite fait de finir dans le décor. Surtout que pour en rajouter, je commence à avoir les yeux qui piquent. Bon je vais éteindre ce chauffage et ouvrir un peu la fenêtre, quitte à me faire mouiller au moins je ne m’endormirai pas, c’est le principal. Pas envie de devenir une statistique de la sécurité routière ou un panneau que mes proches viendront fleurir chaque année. Tiens et je vais monter le son aussi, mettre un bon gros morceau de pe-ra me réveille toujours. Bon on ne va quand même pas écouter PNL, le but ce n’est pas de planer encore plus jusqu’à partir en aquaplaning, mais le nouveau Freeze là il envoie du lourd.
Tandis que la basse me tabasse les tympans et que je m’agite à glapir des « Ekip » toutes les deux phrases pour me maintenir éveillé je décide de m’allumer une clope. Ca ne dissipera pas les vapeurs du joint qui m’embrouillent encore un peu le cerveau, mais au moins ça me distraira de la route. Je fouille dans ma sacoche, en tire mon vieux paquet de Camel souple à moitié écrasé et je me démène pour en sortir une tige que je dépose sur mes lèvres. Je cherche ensuite mon briquet à tâtons et, après l’avoir trouvé j’en allume la flamme et l’approche de la cigarette, l’autre main toujours posée sur le volant.
 - Sa mère la pute !!! C’EST QUOI CA ??
Au moment où j’allais approcher la flamme de la cigarette et aspirer la première goulée de fumée, une forme noire a surgi de la pénombre et de la pluie en agitant une petite lumière dans ma direction. Aussitôt j’ai lâché mon briquet et braqué mon volant dans la direction opposée tout en pilant sec sur le frein. J’espère que ça ne va pas se transformer en glissade incontrôlée sinon je suis bon pour taper dans les arbres qui longent la route et faire la une des faits divers demain matin. Je sens mon cœur qui remonte d’un coup dans ma poitrine, mes doigts qui se crispent, mon regard qui se fixe sur l’obscurité de la nuit qui me fait face, s’attendant à chaque instant à ce qu’elle soit remplacée par le tronc massif du platane qui viendra me faire un dernier bisou. Par réflexe je lâche un peu le frein avant de réappuyer dessus par petites touches comme ça les roues ne se bloquent pas d’un coup à grande vitesse.
Je ne sais pas si c’est ce qu’il faut faire ou non, mais on m’a toujours dit que si la voiture commence à glisser sur l’eau, c’est trop tard, tu ne peux plus contrôler. Bien sûr je ne me suis pas fait la réflexion, ça va trop vite.
Après une, voire deux secondes d’une éternité fugace mon véhicule se stoppe au bord de la route. Pour le coup l’envie de sommeil m’est bien passée, l’adrénaline m’a complètement réveillé et les derniers relents de shit qui m’embrumaient l’esprit sont partis aussi sec. Je détache ma ceinture et me rue hors de la voiture, sans prendre conscience que je n’ai pas de manteau pour empêcher cette pluie diluvienne de me rincer. C’est le sang qui l’emporte plus que la réflexion, à grandes enjambées, je me dirige vers la silhouette, fichée de sa triste lumière, qui a failli causer ma mort par câlin trop violent avec un arbre. A aucun moment je ne me rends compte qu’aucun arbre ne longe cette route et que je suis uniquement entouré de champs. Il fait trop noir, la pluie masque les formes et je ne suis concentré que sur mon énervement, ma peur.
— MAIS CA VA PAS OU QUOI ? C’EST QUOI TON PUTAIN D’PROBLEME, T’AS FAILLI ME TUER ENCULÉ DE TA RACE.
Tout en hurlant sous l’ondée, je m’approche de l’ombre qui peu à peu prend forme humaine. Je suis déterminé, ma seule envie est de lui rentrer une grosse patate dans la truffe juste pour passer mes nerfs. Mais c’est quoi ces fils de putes qui te font flipper au volant en pleine nuit.
— Dé... lé mons..., je ne v... as... mais nous... ... ommes ... qués. ... n’a pl... ..... rie.— QUOI ? QU’EST-CE QUE TU RACONTES ENCULÉ ? VAS-Y FERME TA GUEULE ET PARLE PLUS FORT.
Je continue à crier en me rendant compte que le bruit de la pluie couvre partiellement tout ce que me dit mon interlocuteur. Il fait sombre, les nuages chargés de pluie rendant encore plus obscure la pénombre de la nuit, et seuls les feux arrière, rouges, de ma voiture apportent une faible luminosité à la scène, mais tandis que nous nous rapprochons l’un de l’autre, je commence à distinguer un peu mieux la silhouette qui me fait face. Il s’agit d’un jeune homme, plutôt massif, blond aux cheveux mi-longs, vêtu d’un anorak et tremblant de froid et dégoulinant de pluie de la tête aux pieds.
— Désolé monsieur, je ne voulais pas vous effrayer, mais nous sommes bloqués, on n’a plus de batterie.— J’AI FAILLI ME PLANTER MOI EN TE VOYANT SURGIR COMME UN FOU LA. TU T’RENDS COMPTE ?

Je crie toujours, mais un peu moins fort et plus parce que la pression n’est pas tout à fait retombée et que je dois encore extérioriser le coup de flippe que j’ai eu. Au fond de moi, je ne suis déjà plus énervé, c’est vrai c’est dur de rester énervé contre quelqu’un qui n’a pas fait de mal intentionnellement, qui s’excuse poliment et qui en plus est aussi trempé que s’il était tombé dans une piscine.
— Bon ce n’est pas grave, mais j’ai failli te faucher, tu sais. D’où tu sortais en fait ? je lui demande d’une voix apaisée.— Ben on est tombé en panne il y a une heure au moins, depuis j’ai essayé de redémarrer, mais rien à faire, la batterie est morte, m’explique-t-il, vous auriez un câble pour la recharger ?— Ah non désolé, rien du tout. Mais elle est où ta voiture ? On ne la voit même pas dans le noir là.— Elle est juste là garée sur le bord de la route, mais vu qu’il n’y a pas d’électricité, je n’ai pas pu allumer les warnings. C’est pour ça qu’on est sortis attendre sous un arbre à côté avec ma copine, sinon on risquait de se faire percuter par les autres voitures.— Elle doit être trempée elle aussi, vous allez où ?— On allait vers ... mais on est bloqués maintenant. J’ai appelé l’assistance pour le dépannage, mais à cette heure-ci, ils ne peuvent pas intervenir, il faudra attendre demain apparemment.— Galère j’avoue, ben montez dans la voiture, j’habite à quelques kilomètres d’ici, je ne vais pas vous laisser comme ça sous la pluie.
On m’a toujours appris, depuis que je suis petit, que la solidarité est une valeur primordiale et c’est clair qu’il aurait fallu être un sacré salopard pour laisser des gens passer la nuit dehors sous la pluie près de leur voiture en panne.
— Merci c’est gentil, me répond le jeune homme en me tendant une main que je serre aussitôt, je m’appelle Baptiste au fait.— Samir.— Bon Samir je vais chercher ma copine et je reviens.
Et il part en courant vers les ombres bordant la route et revient rapidement accompagné d’une autre silhouette plus frêle et portant un gros sac à dos sur une épaule. Je retourne rapidement à la voiture, de plus en plus trempé moi aussi, et je leur ouvre les portes. Ils s’engouffrent à l’intérieur en trombe, fuyant la pluie. Le garçon s’installe devant et la fille derrière. Ils me remercient vivement tous les deux sans s’arrêter et je leur réponds qu’il n’y a pas de quoi, qu’il ne faut pas s’en faire, que c’est naturel.
— Je te présente Camille, me dit Baptiste, Camille, Samir.— Enchantée Samir, me lance celle-ci en me tendant la main depuis la banquette arrière. T’es le seul à t’être arrêté et pourtant il y a plein de voitures qui sont passées depuis tout à l’heure, je croyais qu’on allait passer la nuit ici, tu es notre sauveur.
Elle a une voix assez aiguë et parle de manière rapide, comme si sa bouche mitraillait les mots plutôt qu’elle ne les prononçait. Sa main est menue au creux de la mienne lorsque je la lui serre, mais elle a tout de même de la poigne. Sa peau est douce au toucher.
— Tu sais à la base je me suis arrêté pour m’embrouiller avec Baptiste, réponds-je en rigolant, il m’a fait flipper à sortir comme ça de nulle part et j’ai failli faire un accident.— C’est vrai que tu avais l’air bien remonté, répond Baptiste.— Oui, je lui avais dit de rester au bord de la route plutôt que de sortir du couvert des arbres en courant, c’est trop dangereux.— Hé, rétorque son copain, je n’allais pas rester sous la pluie à me les geler quand même, t’es marrante toi.
J’allume le moteur et je démarre la voiture en discutant avec eux, durant la petite demi-heure nécessaire à rentrer dans ma ville, nous lions connaissance et j’ai l’agréable surprise d’être tombé sur un jeune couple ouvert et très sympathique. Ils ont environ vingt-cinq ans, sont étudiants à ... et étaient partis passer quelques jours en bord de mer pour les vacances. C’est sur le chemin du retour que leur voiture les a lâchés. Entre les discussions et la montée d’adrénaline que j’ai eue plus tôt, la fatigue qui m’envahissait auparavant est passée et bien passée. Nous faisons notre chemin en parlant de tout et de rien, nous rions beaucoup et par moments je jette des coups d’œil dans le rétro pour tenter d’apercevoir Camille, mais le manque de luminosité m’empêche de distinguer ses traits avec précision. Arrivés à l’entrée de la ville Baptiste me dit :
— Tu n’as qu’à nous laisser à l’hôtel, je prendrai un taxi demain pour retourner chercher la voiture quand le dépanneur arrivera.— Nan, c’est pas la peine, vous allez passer la nuit chez moi, à cette heure-ci c’est pas sûr que vous trouviez une chambre et en plus j’ai été étudiant aussi, je sais ce que ça coûte une nuit d’hôtel sur un budget, j’ai une chambre d’amis vous y serez très bien. Garde ta thune pour réparer la voiture, ça te coûtera déjà assez cher.
Baptiste semble hésiter, mais Camille répond du tac au tac de son phrasé rapide.
— Merci Samir c’est super gentil, t’es vraiment adorable.
Je me gare sur le parking en bas de mon immeuble et nous descendons tous de la voiture, la pluie tombe toujours dru et nous nous précipitons vers le hall pour ne pas être encore plus arrosés. D’habitude, qu’il fasse beau, qu’il neige ou qu’il vente l’entrée de l’immeuble est encombrée par les teneurs de murs, les petits frères de certains potes ou des gamins du quartier que j’ai vu grandir depuis l’époque des shorts. Mais là il est trop tard même pour eux. Tout le monde dort on dirait.
La lumière automatique s’allume et je leur indique de me suivre vers l’ascenseur. Pendant que nous l’attendons, je peux, pour la première fois, distinguer vraiment mes invités d’une nuit. Baptiste est tel qu’il m’avait semblé, plutôt grand, il dépasse mon mètre soixante-quinze d’une bonne demi-tête, assez musclé, blond, vêtu d’un jean et de son manteau. Il dégouline le pauvre. Camille elle est plutôt en harmonie avec sa voix : de taille moyenne, elle a le visage extrêmement mobile, des petits yeux légèrement bridés surmontés d’une paire de grosses lunettes arrondies, des cheveux châtains coiffés en une queue-de-cheval alourdie par l’eau qui retombe sur un manteau qui ne m’a pas l’air fait pour absorber la pluie. Elle doit être trempée en dessous. Sous son manteau elle est vêtue elle aussi d’un jean et d’une paire de stan smith très petit format. Elle est plutôt mignonne la petite. Je lui adresse un sourire entendu qu’elle me rend de bonne grâce.
Une fois montés à mon troisième étage, nous entrons dans mon appartement, je leur indique la salle de bain et leur propose des serviettes pour se sécher. Ils en ressortent quelques minutes plus tard après avoir changé de vêtements. Effectivement Baptiste a l’air sacrément bâti, j’ai peut-être bien fait de ne pas lui tomber dessus en sortant de la voiture, en dehors du fait que je le trouve plutôt sympa c’est peut-être moi qui me serais fait marave au final. Camille a revêtu un survêtement ample qui ne laisse pas bien voir ses formes, mais justement rien ne ressort particulièrement. Elle a relâché ses cheveux encore légèrement humides et ils tombent en légères boucles sur ses épaules. Elle est plutôt mignonne dans son genre, elle a les yeux rieurs et un léger sourire.
- Aaaaaaaah, s’exclame Baptiste, ça fait du bien d’être au sec, j’ai cru que j’allais choper la mort en restant sous la pluie, merci Samir.— De rien c’est normal, vous voulez boire ou manger quelque chose ?— Non merci, répond-il, je suis KO là, on va aller se coucher si tu le veux bien, il est tard et demain on doit se lever assez tôt pour aller récupérer la voiture. Le dépanneur devrait arriver sur place à dix heures du matin.
Je leur indique la chambre d’amis et après d’énièmes remerciements de la part des deux, je leur souhaite bonne nuit et retourne dans le salon. Si eux sont fatigués ce n’est plus mon cas, depuis mon freinage d’urgence, le sommeil n’est pas revenu me hanter, je m’installe donc confortablement dans le canapé qui trône au milieu du salon, allume la télévision et enfile mon casque sans fil pour ne gêner ni les invités ni les voisins avec le son. A trois heures du mat, je n’ai pas envie que ça commence à taper au plafond pour me dire que je dérange et je sais que beaucoup de mes voisins ont des enfants, je préfère ne pas les réveiller en pleine nuit avec des bruits de fusillade. J’allume ma play et lance une partie de Call Of en attendant de trouver le sommeil. Pendant que le jeu charge, je me roule un dernier petit cône et l’allume. Je commence à tirer dans le jeu comme sur mon joint, complètement absorbé par mon jeu.
Je suis à fond dans ma mission, difficulté extrême ça canarde dans tous les sens et mon escouade est sous le feu ennemi, j’avance en me dissimulant dans les ruines de maisons éventrées et le joint que j’ai fumé m’aide à m’immerger dans cette réalité artificielle faite de gros flingues, d’honneur, de paires de couilles de cinquante kilos et de soldats à la dérive. D’ailleurs je me roule un deuxième petit dernier pour la soirée avant d’enlever la pause et de reprendre les armes.
Cinq minutes ou trois heures plus tard, le temps est quand même extrêmement relatif quand on est accaparé par une activité qui nous plaît, je sens une main me secouer légèrement l’épaule. Surpris j’ôte mon casque et me retourne pour me retrouver face à une Camille toute gênée qui me demande :
— Désolée de te déranger Samir, c’est juste que depuis une heure, je n’arrive pas à dormir, je peux te prendre un verre d’eau s’il te plaît.— Bien sûr, reste là j’arrive. Tu veux de l’eau ou autre chose ? J’ai du jus ou du coca.— Non de l’eau ce sera parfait merci, me répond-elle dans un sourire.
Je me rends donc à la cuisine, lui fais couler un verre d’eau et me prends également une canette de coca au frigo. Revenant vers elle, je la retrouve assise sur le canapé les yeux fixés sur l’écran. Elle n’est plus habillée de son survêtement, mais elle a enfilé une sorte de t-shirt XXL qui la couvre jusqu’aux genoux, laissant apparaître ses mollets fins et ses pieds nus ridiculement petits, même pour une fille de sa taille. Le nuage de fumée qui m’embrouille l’esprit aidant, je me perds quelques secondes dans la contemplation de ses attraits jusqu’à ce qu’elle tourne la tête vers moi.
— Tiens, lui dis-je en lui tendant son verre.— Merci, j’avais super soif, il fait chaud dans ta chambre.— Ouais avec le temps qu’il fait j’ai monté le chauffage à fond, je suis un grand frileux.
Je m’assois à distance respectable d’elle dans le canapé et décapsule ma canette.
— T’arrives pas à dormir alors ?— Non, me répond-elle, ça fait plus d’une heure que je tourne dans le lit sans trouver le sommeil. En plus Baptiste s’est endormi directement et il ronfle comme un camion.
C’est vrai qu’en tendant l’oreille on peut distinctement entendre la respiration de Baptiste monter et descendre dans le silence nocturne, je m’en serais rendu compte si je n’avais pas eu le casque vissé aux oreilles.
— Tu joues à Call Of, me dit-elle sur le ton de la question sans que c’en soit véritablement une.— Oui, j’arrivais pas à dormir non plus donc je me suis lancé dans une partie. Tu connais ?— Bien sûr, je suis une experte, se rengorge-t-elle. Honnêtement je devrais aller dormir, mais j’ai vraiment pas sommeil, t’as une deuxième manette ? Peut-être que quelques headshots me fatigueront suffisamment.
Je sors la seconde manette du tiroir du meuble télé et je la lui tends avant de lancer le mode multiplayer. Nous nous engageons dans une mission en coop et la moindre des choses est de reconnaître qu’effectivement c’est une experte, elle enchaîne kill sur kill et la manière dont ses doigts survolent la manette est captivante. Elle a une dextérité remarquable. Je reprends mon joint dans le cendrier et le rallume avant de tirer une nouvelle taffe.
— Tu fumes ?
En lui demandant ça, je lui tends le joint encore bien chargé, elle le regarde quelques secondes, comme si elle se posait elle-même la question.
— Je fume rarement, mais pourquoi pas ? dit-elle en prenant le cône et en l’amenant à sa bouche.
Elle tire quelques bonnes bouffées avant de me le rendre.
— Ah oui il est bon, me dit-elle de cette voix un peu nasillarde que tout le monde a en fumant.
Nous reprenons notre partie et elle se fait de plus en plus volubile, à la fois sous l’effet de l’excitation du jeu et de la montée de la fonss-dé elle bouge de plus en plus sur le canapé. Ses jambes, qui étaient sagement collées l’une à l’autre au début sont maintenant écartées en position bonhomme, ce qui a pour effet de faire remonter les bords de son t-shirt jusqu’à mi-cuisse. Elle a l’air de ne pas s’en rendre compte, tout occupée qu’elle est à insulter les adversaires et à enchaîner les cadavres sur le champ de bataille, mais moi ça ne m’a pas échappé. La pièce est uniquement illuminée par la lumière froide de la télévision et je ne vois donc pas bien, mais c’est encore pire. Nous continuons à faire tourner le spliff tandis que du coin de l’œil je ne peux me détacher de ces cuisses dénudées. Bien que je ne le vois pas, je m’imagine sans arrêt qu’elle va bouger un peu plus, faire un geste et me révéler par inadvertance sa culotte.
Si j’étais en face d’elle, je sais que j’aurais une vue directe dessus, mais bon ce n’est pas le cas.
Tout à notre partie, nous discutons de tout, jeux vidéo, musique, films... Elle est bon délire finalement la Camille. La fumée aidant nous parlons et rigolons beaucoup, je nous roule même un troisième petit dernier pour la soirée que nous continuons à faire tourner. Je me sens de plus en plus high, je ne suis pas un gros fumeur à la base, quelques joints à l’occasion donc là ça fait quand même mon quatrième en quelques heures, je commence à sentir les effets taper fort. De son côté aussi on dirait que le côté euphorisant est en marche, elle bouge davantage sur le canapé et est plus volubile dans sa manière de parler. Mine de rien je passe une excellente soirée.
Je suis de moins en moins efficace dans ma partie, et le shit qui me brûle le cerveau ne m’aide pas à me concentrer dessus. De toute façon la scène qui côtoie est bien plus intéressante que le jeu. Ses jambes sont assez fines, un peu plus et elle serait maigre, mais ce n’est pas le cas, et ses petits pieds nus sont très mobiles, elle les fait bouger en même temps que son personnage, comme si elle l’accompagnait dans sa course. Si je fais remonter mon regard, je tombe sur ses mollets lisses puis sur ses genoux et sur la naissance de ses cuisses. Un peu plus que la naissance de ses cuisses même, elles sont maintenant largement découvertes.
Je ne dois pas être très discret, car elle me regarde du coin de l’œil et me sermonne avec un sourire :
— Oh Samir, t’es ailleurs là, garde l’œil sur la partie.
C’est sûr que le shit n’aide pas à la discrétion et je dois être grillé à mille kilomètres en train de lui mater les jambes. Pour autant elle n’a pas l’air de s’en formaliser, même si d’un geste de la main elle rabat son t-shirt vers les genoux et ferme les jambes.
— Ah ouais, désolé, mais j’ai été pris par le spectacle.— Le spectacle, demande-t-elle d’une voix sèche.— Ben oui, le spectacle d’une belle femme à côté de moi en petite tenue, j’ai du mal à rester concentré.— Une femme dont le copain dort à côté Samir. Je te remercie pour tout, mais je crois que je ferais mieux d’aller me coucher, me dit-elle en faisant le geste de se relever tout en titubant un peu sous l’effet du joint.— Non assieds-toi, lui dis-je en posant la main sur sa cuisse pour la retenir, c’est bon j’arrête t’inquiète.
Elle se rassoit et me regarde pendant que je continue de lui parler, le shit me rendant particulièrement loquace.
— Je voulais pas te mettre mal à l’aise Camille, vous êtes mes invités ici, ne t’en fais pas je ne vais pas tenter de trucs chelous...— Samir...— ... En plus c’est vrai que j’aurais dû mieux me contrôler, Baptiste a l’air super cool, c’est pas bien de ma part de profiter qu’il dorme pour mater sa copine...— Samir...- ... j’espère que tu ne m’en veux pas ou que je ne t’ai pas fait flipper, mais t’inquiète, tranquille, t’as pas à t’en faire.— Samir... ta main est toujours posée sur ma cuisse...
En effet depuis tout à l’heure, en lui parlant, je n’ai pas enlevé ma main de sa jambe, elle est toujours fermement ancrée sur sa peau. Sa peau qui est chaude et douce d’ailleurs, je m’en fais la réflexion tandis que mes sens, altérés par la fumette, me renvoient des sensations grisantes par le simple toucher de ma paume sur sa cuisse.
— Ouais désolé, comme je te le disais t’as pas à t’en faire je suis cool...— Samir tu devrais pas laisser ta main là, c’est pas bien, Bat... Baptiste est à côté quand même, minaude-t-elle sans pour autant essayer de se dégager de mon étreinte.— Ouais c’est sûr faut que j’enlève ma main de là, réponds-je en la faisant doucement glisser contre sa peau sans pour autant la décoller d’un millimètre.
Je suis toujours assis à côté d’elle, elle ne fait plus mine de vouloir se lever, mais jette toutefois régulièrement des regards anxieux vers la porte de la chambre d’où sortent les ronflements. La regarde-t-elle dans l’espoir qu’elle s’ouvre et que j’enlève ma main ou au contraire appréhende-t-elle de voir Baptiste surgir et interrompre cet instant ? Veut-elle être sauvée ou emportée ? En tout cas son attitude laisse place au doute. Après m’avoir répété d’enlever ma main sans pour autant faire le moindre geste pour l’ôter de sa cuisse elle s’adosse plus profond dans le canapé, ce qui la pousse à faire avancer son bassin vers l’avant. Elle ferme les yeux et dit d’une voix lasse :
— Je le sais pourtant que je ne dois pas fumer, je savais que j’aurais juste dû boire mon verre d’eau et retourner dormir. Je ne me serais pas mise dans cette situation.
Je dirige ma main vers l’intérieur de ses cuisses, leur partie charnue tellement agréable à palper. Elle n’oppose toujours pas de résistance et semble s’enfoncer encore dans les coussins du canapé.
— Moi j’aime bien cette situation, lui dis-je avec un air narquois.— Tu m’étonnes, me répond-elle sur le même ton, tu ne t’attendais pas à avoir une fille dans ton canapé ce soir, j’imagine. Ooh, tu devrais vraiment enlever ta main Samir, ne monte pas plus haut.— Monter plus haut, non je ne monte pas plus haut.
Et joignant le geste à la parole, je fais descendre ma main entreprenante vers le bas de ses cuisses, puis son genou et je finis par m’attarder sur son mollet que je commence à masser doucement, ma deuxième main y rejoignant la première.
— Tu vois je ne suis pas monté.— Ooh, c’est agréable, mais il ne faut pas Samir, ooh, tu ne peux pas continuer Baptiste dort à côté, il pourrait sortir...— Tu veux dire que s’il n’était pas là il n’y aurait pas de problème ?
Tout en parlant, je palpe avec application son mollet, je laisse mes mains le happer dans toute sa longueur avant de le relâcher, puis je recommence le même traitement. Tandis que mes mains montent et descendent, je fais opérer à mes pouces de petites oscillations en appuyant plus fortement contre son épiderme, je sens ses muscles se délasser sous le traitement que je leur prodigue.
— Non, ooh, c’est pas ce que j’ai dit, doucement, fais plus doucement, c’est juste que je... que je...— Que tu n’as pas envie qu’il nous interrompe j’ai l’impression.— Nooon, je ne veux pas que tu me touches comme tu le fais, mmmh tu ne devrais pas... je ne devrais pas... oooh
Depuis le début de cette petite conversation, nous discutons à voix basse afin que nos bouches, rendues pâteuses par ce que nous avons fumé, ne nous trahissent pas auprès du beau au bois dormant de la chambre d’à côté.
— Pourquoi tu murmures alors Camille ? Si tu veux que j’arrête, tu n’as qu’à appeler Baptiste et j’enlèverai mes mains.-Je ne veux pas le réveiller, oooh... non pas comme çaaa...
Camille ferme les yeux, elle est quasiment allongée sur le canapé maintenant. Ses jambes dénudées négligemment posées sur les miennes tandis que je suis toujours assis et tourné vers elle et que mes mains s’activent sur sa peau, descendant rapidement de ses mollets à ses fines chevilles. Je les fais jouer un peu, tourner entre mes paumes avant de prendre possession de ses pieds modèles réduits. Ce sont de petites choses d’apparence délicate, elle n’est pas très grande, mais ses pieds font quand même petits en comparaison de sa taille. Je place mes pouces sur le coup de pied et mes autres doigts sur sa plante et je commence à lui prodiguer des pressions harmonieuses sur l’ensemble de la voûte plantaire. Un massage des pieds bien réalisé est un véritable délice, ces extrémités sont un véritable nœud de terminaisons nerveuses et en s’y prenant bien on peut stimuler toute la partie basse du corps en appuyant au bon endroit de la bonne façon.
Par chance une de mes ex était férue de massage et m’a initié à cet art négligé, je me fais un devoir d’utiliser mes connaissances d’amateur éclairé sur les petits petons de la belle abandonnée.
L’effet est immédiat, je sens ses jambes qui commencent à frémir sous mon traitement, son bassin se fait de plus en plus mobile et elle tente de moins en moins de m’empêcher de continuer mon œuvre.
— Oooh oui... mmmmh c’est agréable... mmm j’avais besoin d’un massage après cette journée... mmmh... Mais on ne devrait pas Samir... on ne devrait p...
J’accentue la pression de mes doigts sur le haut de son pied, au niveau de la partie charnue qui précède ses mignons petits orteils. Avec tout ce que j’ai fumé, je me sens comme un virtuose qui joue sur les touches de son piano à la différence que la mélodie que je produis ne consiste pas en une musique, mais en les gémissements de contentement de Camille. Elle ne parle plus à présent, les seuls bruits qui rompent le silence de mon appartement sont les inspirations et expirations de mon invitée et les ronflements de son copain qui nous parviennent de la pièce mitoyenne. Et il ronfle fort l’enfoiré, ça se voit qu’il passe une bonne nuit, j’ai bien fait d’investir dans un matelas de qualité pour ma chambre d’amis, c’est pas le manque de confort qui va le réveiller.
— Mmmhh... ouuuhh... ... mmmmmmhhh, comment tu fais çaaa ? C’est tellement agréable, tellement apaisant...
Je suis fier de moi et de l’effet que je lui fais même si je me doute que ses sensations sont décuplées par le THC qu’elle a inhalé lorsque nous nous faisions tourner les joints. Je continue mes points de pression et arrive tout doucement au niveau des orteils. J’insinue mes doigts entre ceux-ci et je les malaxe, les masse avec dextérité, me délectant de chacun de leurs petits tressautements en réaction à mon action. Ils sont tellement petits entre mes grands doigts que je fais attention à ne pas trop les écarter pour ne pas lui faire mal.
— Mmmmm tu m’emmènes loiiiin Samir, tu m’emmeènes trop loin, il faut t’arrêter maintenant avant que...— Avant que quoi ? L’interromps-je d’une voix douce.— Avant que ça n’aille trop loin... Avant que je ne puisse plus me contrôler, c’est pas bien... mais c’est booon, me répond-elle sans y croire elle-même une seconde.
Mais je décide justement d’aller plus loin en amenant les orteils que je manipule jusqu’à ma bouche, elle se laisse faire en pliant le genou de bonne grâce tandis que je fais remonter sa jambe.
— Qu’est-ce que tu es en train de faire ? Me demande-t-elle alors que je referme mes lèvres sur l’extrémité de son pied. Aaaaaaah... Pourquoi tu me fais çaaa... ??
Je suis quelqu’un de bien élevé et on m’a appris à ne pas parler la bouche pleine, donc je ne cherche pas à lui répondre et je me concentre sur mon travail de succion et d’aspiration. Je me régale à faire glisser ma langue entre ses orteils, je les frotte de mes dents, je les mordille avec modération l’un après l’autre, je les aspire d’un coup pour ensuite les relâcher et aspirer leur voisin. Tout en me délectant de son pied, j’envoie l’une de mes mains remonter sur la cuisse opposée pour en prendre possession. Mes doigts suivent lentement le chemin de ses muscles pour arriver rapidement à la fourche de ses jambes. Je fais remonter par la même occasion le bas de son t-shirt long et je finis par sentir le tissu de léger de sa culotte. Je pose alors mes doigts sur son bas-ventre et commence à masser vigoureusement l’emplacement de son sexe avec mon pouce resté disponible.
— Nooon... mmmmh ne pose pas ta main là... il n’y a que Baptiste qui a le droit... pas toi... pas toi... pas toi... pas toiiiii..., murmure-t-elle en se trémoussant de plus en plus et sans pour autant chercher à repousser ma main qui envahit son intimité.
Je me concentre encore plus sur ses doigts de pied que je sors par moments de ma bouche pour les lécher avec application avant de les renfourner derechef et de les mordre à nouveau. Elle semble de plus en plus sensible à ce traitement, le fait que je lui caresse la chatte en même temps y est certainement pour quelque chose, car mon pouce continue son œuvre sur son intimité. Je fais de grands cercles en appuyant bien sur toute la surface avant de sa culotte et ses gémissements, qui restent modérés, se font de plus en plus rapides. Soudain je sens sa main qui tâtonne sur mon pantalon avant de trouver rapidement le chemin de mon entrejambe. Depuis un moment déjà ma queue gonflée dessine une bosse dans le tissu de mon bas de survêtement et ses doigts viennent de s’enrouler autour, empoignant solidement ma hampe. Elle ne me branle pas à travers mes vêtements, mais se contente de serrer et desserrer son étreinte alternativement.
Je ne suis plus seul à être entré dans le jeu maintenant, elle se fait elle aussi active ce qui montre bien qu’elle est tout autant consentante que moi dans nos ébats nocturnes.
— Mmmmh tu me fais faire des conneries, tu sais... ta bite est bien gonflée... oooh, elle est duuure...— C’est toi qui la rends dure Camille, mmmmh continue ce que tu fais... serre-la bien... Serre bien ma bite dans ta main que je vois si tu manies le manche aussi bien que la manette.— Je suis une experte je t’ai dit, me répond-elle d’une voix orgueilleuse avant de se remettre à manœuvrer ma queue.
Elle la fait bouger sur les côtés, d’avant en arrière et de gauche à droite sans toutefois se lancer dans un mouvement de masturbation, elle joue avec comme si elle pilotait un avion.
— T’es une experte hein ? La relancé-je en ôtant son pied de ma bouche. Alors, sors-la et montre-moi ce que tu sais faire avec... mmmmmmmh
Tout en la provoquant pour qu’elle se fasse encore plus active sur mon membre, j’appuie mon pouce à travers le tissu juste entre ses lèvres, j’enfonce sa culotte dans les premiers centimètres de son vagin et je commence à sentir le tissu s’humidifier au contact de sa cyprine. Ses doigts s’insinuent sous mon pantalon et mon caleçon et je relève les fesses pour l’aider dans sa tâche en faisant descendre le tout sur mes cuisses. Elle enlève alors sa main, la ramène vers sa bouche et crache de la salive dedans avant de reprendre possession de ma queue rigide et d’initier un mouvement ascendant et descendant qui s’accompagne du bruit humide de sa salive qui coulisse entre sa paume et la peau de mon sexe.
— Mmmmm... tu fais ça bien Camille, t’es une bonne branleuse c’est vrai. Ca te fait mouiller on dirait de branler ma grosse queue avec tes petits doigts.— Ooooohh... aaannh... oui je suis trempée... mmmmh c’est trop bon, ton pouce dans ma chaaatte, continue...— Tu veux que je continue ? Je croyais qu’il ne fallait pas faire ça ? Que Baptiste était à côté ? Que ce n’était pas bieeeeen... Aaaahhh... mmmmh... ouii.— Ne me parle pas de Baptiste s’il te plaît... c’est pas bien ce que je fais... mmmmh... mais je veux... continue...— Tu es une vraie salope tu sais Camille... Aaaaahaamm... une vrai salope qui branle un inconnu alors que son mec dort à côté...— Oooooh oui, je suis une salope... une grosse salope... mais c’est tellement boooon... aaaaanh.
Au moment où je l’ai traitée de salope j’ai senti sa main se refermer plus fort sur ma queue et ses cuisses se tendre tandis qu’elle gémissait un peu plus fort. On dirait que se faire insulter l’excite. Lui rappeler que son mec dort du sommeil du juste à quelques mètres de nous semble également la faire monter en pression. C’est vrai que le contexte est particulièrement excitant, en ce qui me concerne en tout cas la peur d’être surpris, le côté interdit de la chose renforce mon excitation par mille, et j’ai la nette impression que c’est également le cas de Camille.
— Aahhh oui, j’ai vraiment bien fait de m’arrêter ce soir, si j’avais su que je tomberais sur une chienne comme toi... mmmmh branle bien cette queue salope... branle-moiiiii...
Ses doigts jouent à présent avec mon gland gonflé de désir, elle en tapote le haut et joue avec le liquide séminal gluant qui en suinte désormais. Elle le presse et le manipule à la manière d’une fermière qui trairait une vache refermant alternativement tous ses doigts dessus et les rouvrant ensuite chacun leur tour. La sensation est exceptionnelle, elle ne mentait pas en prétendant être une experte, sa main manie ma queue comme elle l’a rarement été. Je suis dur comme la pierre sous l’efficacité de son traitement. J’arrête de la branler du pouce pour agripper sa culotte et faire la faire descendre le long de ses cuisses, puis je me rapproche d’elle pour être à hauteur de ses hanches, sans qu’elle n’interrompe pour autant son mouvement de va-et-vient, et je plonge deux doigts dans son vagin trempé. Sa mouille abondante lubrifie aussitôt le passage de mes doigts et je la pénètre à fond avec de grands mouvements d’avant en arrière.
Je tiens une cadence élevée et mes doigts entrent et sortent de sa chatte au bruit du clapotis de sa mouille. J’adore ce son. Sa respiration s’accélère et suis le rythme imposé par mes caresses de son autre main elle remonte son t-shirt au-dessus de sa poitrine et empoigne l’un de ses seins. Ses gémissements se font plus profonds, plus longs aussi, même si elle veille toujours à ne pas trop exprimer son plaisir à pleine voix pour ne pas tirer Baptiste de son sommeil.
— Alors ça te plaît de faire branler en cachette grosse pute ?— Annnnnh, ouiiiii j’adore çaaaa, mmmmh tes gros doigts lààà, qui me fouillent mmmmmhh, aaanh c’est booon, accélère salaud, accélèèèère...-Tes désirs sont des ordres chienne.
Et j’augmente encore la cadence de mes fouilles tandis que la vitesse de sa main sur ma queue se fait frénétique. Heureusement que je me suis branlé à plusieurs reprises les jours précédents sinon je pense que je n’aurais pas tardé à cracher sous ce traitement. On entend toujours les ronflements réguliers de Baptiste qui se mêlent à nos gémissements de plaisir et notre discussion murmurée.
— Et toi tu aies ça hein de te faire branler par la copine du mec qui dort chez toi, mmmmhhaaaaanh, tu aimes être tombé sur une grosse salope qui veut ta bonne bite d’arabe.— Tu veux ma bite d’arabe grosse pute, tu veux de la bite circoncise hein ?— Mmmmmmhhh oui, j’adore çaaaaa, je veux ta queue circoncise Samir... aaaannh ta bonne bite bien dure dans ma chaatte... huuuum...— Je vais te baiser grosse kahba, je vais te fourrer ma queue bien au chaud au fond de toi, c’est ça que tu veux chienne ?— Mmmmh oui, c’est ça que je veeuux, baise-moi, défonce-moi avec ta bonne queue, donne-moi ta biiite...— Mets-toi en levrette Camille, une chienne comme toi ça se fourre en levrette !— Mmmmmh à tes ordres monsieur, me répond-elle avant de se retourner et de se pencher vers l’avant en tenant le haut du canapé.
Je me lève aussi et me retrouve face à son cul qui me nargue de toute sa rondeur. Elle n’a pas un cul particulièrement gros, mais il est bien ferme et extrêmement tentant. Je songe à lui mettre une bonne fessée bien appuyée, mais ce serait une grosse connerie, le claquement sec et sonore risquerait de réveiller son copain.
— Mets la-moi bâtard, mets-moi ta grosse queue d’arabe bien dure dans ma petite chatte, m’aguiche-t-elle en faisant bouger ses fesses sous mon nez.
On dirait bien que le fait que je sois un Arabe est un élément important de son fantasme, de son excitation. Elle doit tous nous voir comme des caïds de cité ultra-violents et virils à l’extrême, des sauvageons prêts à la prendre sans ménagement. Ou peut-être pas, peut-être que je me fais des films sur ce qui l’excite et que c’est juste de l’exotisme pour elle, mais en tout cas je compte lui en donner pour son argent.
— Ecarte bien tes cuisses sale chienne, écarte bien tes cuisses que je puisse te fourrer comme il faut.
Elle s’exécute avec un nouveau « Oui monsieur » et d’un mouvement de reins rageur, en lui empoignant les hanches à pleine main, je plonge ma bite au plus profond de son vagin huilé.
— Mmmmmmmmmmhhhhhh...
Elle réprime un cri de contentement et enfouit sa bouche dans le coussin du canapé pour éviter de faire trop de bruit.
— Voilàààà salope, je suis dans ta chatte maintenant, j’ai ma bonne queue d’arabe dans ta chatte et je te baise, aaargh... c’est ça que tu aimes hein... te faire baiser comme la traînée que tu es. Grosse pute va, tu mérites pas ton mec, heureusement qu’il ne sait pas quel genre de salope tu es...— Mmmmm... aaaaannh oui... comme ça... encore... encoore... mmmmh je suis une grosse salope... il ne sait paaaas... mmmmh ouiiiii.
Je lui pilonne le vagin avec vigueur et détermination tout en veillant quand même à ne pas frapper trop fort mon bassin contre ses fesses par peur que le claquement régulier ne se fasse entendre dans la pièce d’à côté. Néanmoins j’y vais sans ménagement, je m’enfonce profondément en elle, en lui tirant les hanches vers l’arrière. Elle n’est pas en reste et accompagne mon mouvement par le sien. Elle fait bouger son corps d’avant en arrière comme si elle voulait rebondir contre ma queue à chaque fois que je m’enfonce. Elle avance quand je me recule et se recule lorsque je m’introduis en elle, nous sommes comme deux balanciers ayant un mouvement inversé.
L’intérieur de sa chatte est bien serré et je suis pris dedans comme dans un fourreau, un délicieux fourreau brûlant qui enserre mon membre.
— Tu aimes ma chatte salaud, mmmmhh tu me défonces bieeeen... aaannh, je la sens bien qui tape au fond ta grosse queue...
Tout en parlant, elle tend ses muscles vaginaux ce qui a pour effet de resserrer les parois de sa chatte contre ma bite. Pas de doute elle sait y faire et ne se contente pas d’encaisser passivement, elle y met de la bonne volonté et c’est un véritable plaisir de baiser avec elle. Nos deux corps emboîtés commencent à se couvrir de sueur et deviennent glissant. Mes doigts s’enfoncent de plus belle dans la chair de son bassin et je la ramone en alternant le rythme. J’y vais parfois en pilonnant tel un marteau piqueur et je sens son corps qui vibre sous mes coups, ses gémissements étouffés par le coussin sont tellement érotiques. Nous voulons tous les deux extérioriser notre plaisir, mais nous nous retenons, et cette obligation fait encore monter l’intensité de notre baise, de mon point de vue en tout cas.
Puis je ralentis et je la pénètre bien profond en bougeant mes reins avec une lenteur savamment étudiée, je m’enfonce tout au fond de ses entrailles et je la plaque contre mon bas-ventre et fais des mouvements de hanches sans pour autant me décoller du fond de son vagin.
D’une main j’appuie le sommet de son corps vers le bas et elle se penche en avant ce qui a pour effet de faire monter ses fesses vers le haut. Je grimpe alors debout sur le canapé et m’enfonce en elle en tenant mon sexe dirigé vers le bas. A cet instant je suis tellement enfoncé en elle que je sens mon gland qui se heurte à la paroi de son utérus. Je ne pense pas être particulièrement mieux doté qu’un autre, mais cette position me permet une pénétration vraiment profonde et je vois sa bouche s’ouvrir sur un cri muet alors qu’elle ressent toute ma bite qui la remplit entièrement.
— Mmmmm... ouiiii... aaaah... tu me baises bien profond salaud... je sens bien ta grosse queue circoncise qui me défonce la chaaaatte... c’est si booon... annnnhhh— C’est comme ça qu’il faut baiser les chiennes, lui réponds-je en lui écrasant un peu plus le visage contre le canapé avec ma main, c’est tout ce que tu mérites sale pute. Zaama tu voulais de l’eau, tu voulais te faire sauter oui.— Noooon, aaaanh... j’avais soif, je voulais juste boire... mmmhh ouiiii... c’est toi qui m’as fait fumer pour me baiser... t’es un salopard... Aaaah mon mec dort et tu me niques... Aaaaanhh oooohh...
Je m’empare alors de sa queue-de-cheval et je tire sa tête en arrière par les cheveux.
— T’as pas besoin de fumer pour être ma chienne Camille, aaaarrrhgg humm ta chatte est trop bonne, il a de la chance Baptiste de te fourrer quand il le veut...— Profites-en alors... aaaahmmm... AAAnnngh... baise-moi bien parce que t’en auras plus l’occasion. Mmmmmmhhhh... putaiiiin... C’est rare de tomber sur une chienne qui se fait baiser en douce heiiiin, ça te fait kiffer salaud... aaaaannnnh— Aanh... anh... annnh...
Tandis que je lui tire la tête vers l’arrière j’humecte le pouce de mon autre main aux lèvres de sa chatte et une fois qu’il est bien gluant de sa mouille je l’enfonce doucement dans son anus tout en continuant d’enchaîner les coups de queue.
— AAAAAHhhhh...
Cette fois, sous la surprise et la sensation elle n’a pas réussi à retenir sa voix, elle n’a pas crié, mais ce gémissement était clairement audible.
— Aaaaaannnh... Qu’est-ce que tu fais... Paas çaaaa...— Ferme ta gueule grosse pute, je te fourre le cul bien comme il faut, tu aimes ça non.
Effectivement malgré sa protestation elle s’est mise à onduler des fesses en sentant mon doigt s’enfoncer en elle. Je me concentre un peu sur le bruit qui vient de la chambre d’à côté, mais les ronflements n’ont pas faibli, ne se sont pas interrompus, Baptiste dort toujours, loin de se douter que j’ai la bite enfoncé dans la chatte de sa copine et mon doigt dans son anus. Son petit trou est bien serré autour de mon pouce, on dirait qu’elle n’a pas l’habitude de se faire pénétrer par cet orifice. Pour autant, à l’entendre gémir ça n’a pas l’air de lui déplaire bien au contraire.
— Aaaaah oui, mmmmmhh... aaaannnhhh... c’est booon... ça moooonte... mmmmH... baise moi... encore... défonce ma chatte... aaaannnh. Défonce mon petit trou du cul, mon trou de balle... mmmmmh c’est trop booooo... ça vieeeeent... aaaaannnh tu me fais maaaal...— Tu veux que j’arrête alors ?— Naaannnh... continuue ... Aaaah... ouiii... Ouiiiiii...
Je la baise de plus belle, je fais tourner mon doigt à l’intérieur de son cul et je sens distinctement contre lui, à travers la fine cloison interne qui sépare son colon de son vagin, ma bite qui frotte, qui entre et sort de l’autre côté. Mon gland est de plus en plus sensible et je ne vais pas tarder à cracher moi non plus. Je sens la pression qui monte peu à peu le long de ma queue.
— Aaaanhh, oui... c’est booon... bouge bien ton cul salope... encore... t’es trop bonne... anh anh... Anh..., tu vas me faire cracheeeeer...-Ouiiii aaaaaaaannnnh, c’est boooooonn... encoooore..... aaanh aaaannnn..... annnhhh... baise-moi Samir... baise ta chienne... fais-moi jouiiiiirrrr ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii. Mmmmhhhhhhhhhh...... Putaiiiiiiiin ouiiiiiiiiii, mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmhhhhhh...
Elle enfonce d’un coup sa bouche dans les coussins pour dissimuler ses râles de plaisir et je sens son corps qui se tend brusquement pendant de longues secondes. Elle savoure son plaisir en gémissant de manière quasi inaudible la tête fourrée dans le canapé.
— Annh Annh annh, c’est bon hein chienne... anh anh aarrrrrghh...— Mmmmmmmmmmmhhhhhhh...— Aaaaah je vais cracher salope, je vais t’inonder la chaaatte.— Nooon... non attends pas dedans..., me répond-elle en reprenant soudain ses esprits, pas dedaaaans...
Je suis peut-être en train de la baiser salement, mais je ne suis pas tout à fait inconscient, déjà qu’on est en train de baiser sans capote alors qu’on ne se connaît pas, ce qui est une porte ouverte à toute sorte de maladies, je sais que lâcher mon sperme à l’intérieur de sa chatte serait inconsidéré, je n’ai pas envie de me retrouver père pour une baise d’un soir. Je me retire de son sexe et prends ma bite de la main gauche en me branlant.
— Aaaaah retourne-toi alors... Retourne-toi et ouvre la bouche !
Elle s’exécute aussitôt et se met à genoux sur le canapé la bouche ouverte. Ses cheveux, dont la queue-de-cheval est partiellement défaite, tombent en bataille sur son visage, ses lunettes rondes sont de travers, elle ouvre grand la bouche et s’approche de ma queue pour l’engloutir, mais il est trop tard.
— Aaaaaaarrrrrrggggghhhhhh...
Avant qu’elle n’ait pu enfourner mon sexe dans sa bouche, celui-ci se contracte et des jets de sperme partent en direction de sa figure. Il se dépose sur son nez, ses lèvres, ses joues, viennent obscurcir ses lunettes. Son visage est maculé de ma semence d’un blanc laiteux qui coule doucement vers le bas.
— Désolé, lui dis-je un peu penaud, je n’ai pas pu me retenir.— C’est pas grave t’inquiète, me répond-elle d’un ton gourmand, laisse-moi te nettoyer ça.
Et elle glisse sa langue contre mon gland, le léchant et le suçotant pour en extirper les dernières gouttes de spermes. Elle m’offre ensuite un spectacle impressionnant d’érotisme en enlevant ses lunettes et ramassant le sperme englué dessus du bout des doigts pour ensuite les sucer. Elle en fait de même pour les autres traînées blanchâtres qui parsèment son visage.
— J’adore ça tu sais, me dit-elle avec un sourire carnassier.
Je crois que je ne suis jamais tombé sur une fille qui prend autant de plaisir à ingérer du sperme. La plupart des filles qui m’ont sucé se sont contentées de le recracher dans un mouchoir ou un lavabo, ou parfois de l’avaler d’une traite. Mais jamais aucune n’a montré autant de contentement à le savourer.
— Je vois ça, dis-je en rigolant, c’était super bon merci.— Oui c’était bon... c’était une bonne connerie, me répond-elle d’un air de regret. Enfin ce qui est fait est fait et j’ai vraiment pris mon pied. Bon il va falloir que j’aille faire une petite toilette maintenant Samir.
Et elle se lève sans plus de manières, remonte sa culotte et redescend le t-shirt qu’elle porte avant de se diriger vers la salle de bain. Je l’observe s’éloigner, l’esprit encore embrumé par la jouissance et les relents de shit puis, quand elle ferme la porte et que j’entends l’eau couler du robinet, je me lève à mon tour, remets de l’ordre dans le canapé, range le verre et la canette, éteins la console et range les manettes. Elle ressort de la salle de bain à ce moment, nettoyée, recoiffée et souriante. A la voir, personne ne pourrait croire qu’elle vient de prendre son pied quelques minutes auparavant.
Elle s’approche de moi, se dresse sur la pointe des pieds et colle un rapide bisou sur mes lèvres avant de se reculer vivement, sans me laisser le temps de réagir.
— Bon je crois que je vais aller dormir maintenant, je pense que cette fois je vais trouver le sommeil.
Sur ces mots elle tourne les talons et file vers la chambre d’amis où l’attend son copain endormi. Avant qu’elle ne ferme la porte, je bredouille un « beeen... bonne nuit », elle se retourne, me gratifie d’un sourire et s’enfonce dans le noir.
Je me dirige à mon tour vers ma chambre en pensant au cran, si c’est bien le mot approprié, dont elle fait preuve en retournant se coucher auprès de son cher et tendre en tout bien tout honneur immédiatement après l’avoir trompé avec moi. Mais ces réflexions ne peuvent empêcher la fatigue de me gagner et je ne tarde pas à fermer les yeux.
Lorsque je les rouvre, la lumière entre à flots par la fenêtre de ma chambre. Au moins il ne pleut pas aujourd’hui. Je reste quelques minutes au lit avant de me lever, appréhendant de tomber au réveil sur Baptiste. C’est une chose de coucher avec sa copine en cachette, c’en est une autre de se retrouver confronté à lui au réveil avec la mauvaise conscience que cela suppose. En plus depuis le début je le trouve sympa ce gars. Enfin bon, il faut bien y aller. J’entre dans mon salon. Vide. La porte de la chambre d’amis est ouverte, je m’y dirige donc pour tomber sur une pièce parfaitement rangée, le lit est fait et tout est en ordre. J’en ressors et regarde l’heure sur la box de ma télé, il est onze heures passé, j’ai bien dormi mine de rien.
Je me souviens que Baptiste m’avait dit qu’il devrait aller récupérer sa voiture à di heures. Je suppose donc qu’ils se sont réveillés tôt et n’ont pas voulu me lever en partant. C’est à la fois bien et dommage, mais c’est comme ça. Je m’assois sur le canapé, me remémorant mes frasques de ma soirée inattendue lorsque mon regard tombe sur un papier posé sur la table basse.
— Merci pour ton hospitalité, on a dû partir tôt et on ne voulait pas te réveiller, mais nous te sommes très reconnaissants pour tout ce que tu as fait. Si jamais tu passes par ... N’hésite pas à nous faire signe, voici mon numéro de téléphone : xx. xx. xx. xx. xx. Baptiste.
Et en dessous un cœur dessiné et le mot.
— Merci, bisous. Camille.
Je me rassois le sourire aux lèvres sur le canapé, seul témoin de nos ébats et je souris. Cette journée commence bien.
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