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I - Liaisons dangereuses

Chapitre 11

Pression & dépression (2)

Hétéro
Le vendredi midi, comme prévu, nous allons au restaurant avec Fred. C’est un homme assez grand, brun, cheveux courts, plutôt beau gosse mais avec un air assez austère, comme l’a laissé sous-entendre Jenny l’autre jour. Ils ne se ressemblent pas trop d’ailleurs, si ce n’est au niveau du regard, ils ont les mêmes yeux qui peuvent se révéler très intimidants quand ils vous fixent intensément. Fred est plus vieux de quelques années mais il fait bien plus jeune que sa sœur (ça, je vais éviter de le dire à Jenny par contre !!). Le repas se passe bien, comme m’avait averti Jenny, nous parlons quasi exclusivement de travail, il me pose beaucoup de questions, j’ai presque l’impression de passer un entretien d’embauche !!La fin du repas approchant, la discussion se met à changer radicalement :
— Et sinon Florian, tu as des frères et sœurs ? Me demande Fred ;— Oui !! J’ai un frère un peu plus âgé et une sœur un peu plus jeune, je suis entre les deux !!— D’accord, d’accord...
Puis, Fred se penche un peu vers moi et me fixe en me disant :
— J’ai une question pour toi Florian : si tu te rendais compte, totalement par hasard, que ta petite sœur chérie se comportait comme une traînée, comment tu réagirais ?
L’aspect brutal de sa phrase tranche radicalement avec le langage très policé qu’il a utilisé tout le long du repas et je reste un peu interdit sur le coup.
— Voyons Fred, qu’est-ce qui te prend ? Dit Jenny tout en posant son verre pour se redresser sur sa chaise, alertée par le ton et les mots qu’a employés son frère ;— Tais-toi Jennifer, laisse Florian répondre !! Dit-il en levant un doigt vers elle tout en me regardant toujours . Alors Florian, ça te plairait de savoir que ta sœur s’exhibe et se fait passer dessus comme une vulgaire putain ?
Je jette un regard rapide à Jenny qui elle-même, l’air crispé, fixe son frère qui ne me lâche pas du regard.
— Je... Ben... Je sais pas trop, j’imagine que non...— Et bien j’espère pour toi que tu n’auras jamais à vivre ce genre d’affront ; dit-il en se tournant vers sa sœur ;— Qu’est-ce que tu racontes Fred, ça veut dire quoi ces sous-entendus au juste ?— Ça veut dire que j’ai honte d’avoir une sœur qui se comporte comme tu oses le faire !!
Fred sort de sa veste quelques photos qu’ils jettent négligemment au milieu de la table. Ces photos sont celles de Jenny, celles là même que Julien m’avait passé pour la faire chanter il y a quelques temps. Jenny ouvre de grands yeux en voyant les photos avant de vite venir les rassembler pour les retourner afin d’éviter qu’elles ne soient vues par d’autres personnes pouvant passer près de notre table.
— Qui t’a donné ces photos ? Demande Jenny en tentant tant bien que mal de garder son calme ;— Peu importe !! Répond sèchement Fred.
Jenny me lance un regard et j’essaie de lui faire un signe discret de la tête pour lui indiquer que non, bien sûr que non, ce n’est pas moi qui lui ai donné ces photos, jamais je n’aurais fait ça !!
— Je peux savoir ce qu’il t’est passée par la tête Jenny ??— Écoute, c’est ma vie privée, ça ne regarde que moi ce que j’en fais !!— Et bien non vois-tu, ça ne regarde pas que toi !! Imagine seulement une seule seconde que la personne qui m’a envoyé ces photos les avait envoyé à d’autres personnes de l’entreprise, ou à des clients, ou pire, à nos parents, tu imagines l’impact que ça pourrait avoir sur la boite ??
Jenny est droite sur sa chaise, le regard noir, les traits du visage tendus et ses doigts croisés les uns aux autres. Je commence à la connaître, je sais qu’elle bout intérieurement et qu’elle se fait violence pour garder son calme. Elle déteste être prise au dépourvu, je l’ai bien remarqué quand je l’ai faite chanter pour la sauter, sauf que là, elle ne prend aucun plaisir...
— C’est n’importe quoi Fred, ça n’a...— C’est toi qui raconte n’importe quoi Jennifer !! Je te préviens, je ne vais pas te laisser mettre en péril l’avenir de mon entreprise !!— TON entreprise ?? C’est aussi la mienne je te rappelle, je me lève au moins autant le cul que toi pour la faire tourner, et au vu de l’évolution, ça se passe pas trop mal !!— Ooooh, pour te lever le cul, je vois que tu te le lèves !! Rassure-moi, c’est pas comme ça que tu démarches les clients, si ?— Tu deviens insultant Fred, mesure tes propos !!— C’est toi qui est insultante Jenny !! Tu es insultante envers toi-même et envers toute ta famille !!— Ne dramatise pas tout non plus, j’ai tué personne !!— Je me demande si ça n’aurait pas été préférable que j’ai une sœur meurtrière plutôt qu’elle fasse la pute avec n’importe qui !!
Jenny se crispe de plus en plus, ses doigts deviennent blancs tant elle les serre les uns aux autres. Je suis totalement en dehors de ce qu’il se passe, simple spectateur, ni Fred, ni Jenny ne s’occupent de ma présence. Ils se toisent l’un et l’autre en essayant de garder un semblant de retenue afin d’éviter de faire profiter tout le resto de cette dispute.
— Je pense qu’il serait préférable que tu prennes quelques jours de vacances, histoire d’essayer de te remettre les idées en place, si tant est que ce soit possible... Dit Fred avant de boire à son verre ;— Tu... Ne me dis pas que t’es en train de me mettre à pied Fred...— C’est une question d’interprétation mais vois ça un peu comme tu veux, peu importe, mais il faut que tu te ressaisisses !— Tu n’as strictement aucun droit ni pouvoir pour faire ça, tu n’es pas mon patron !!— Effectivement, tu as raison, je n’en ai pas le droit. Maintenant, si tu préfères, je mets au courant les parents de tes frasques et on verra s’ils se rangeront de mon côté ou du tien ;— Je rêve ou t’es en train de me faire du chantage ??— Toujours une question d’interprétation. Moi je vois plutôt ça comme une chance que je te laisse. Je te rappelle que la société appartient aussi à nos parents, qu’ils ont un droit de regard et que même s’ils nous laissent bosser tranquille, je ne pense pas qu’ils laisseraient passer quelque chose comme ça, donc estime-toi heureuse que je n’ai pas décidé de les mettre au courant, du moins pour le moment...
Le visage de Jenny se teinte de rouge, ses lèvres sont tremblantes et ses yeux commencent à s’humidifier. Fred, de son côté, est bien plus détendu à présent, appuyé négligemment contre le dossier de sa chaise en train de finir son verre de vin. Après quelques instants pendant lesquels Jenny fusille son frère du regard alors que lui-même ne prend même plus la peine de la regarder, elle prend une grande inspiration saccadée, puis finit par se lever.
— Très bien !
Elle enfile sa veste, prend les photos encore posées sur la table qu’elle range dans son sac avant de partir, sans jeter un seul regard, ni à moi, ni à son frère.
— Désolé que tu aies eu à assister à ça, mais vu que tu bosses au côté de Jenny, il me paraissait honnête que tu sois au courant. Je compte bien entendu sur ton entière discrétion à ce sujet, cela va sans dire ;— Oui oui, bien sûr, pas de problèmes. Mais si je peux me permettre, je ne pense pas que ce qu’a fait Jenny ait vraiment un impact négatif sur son travail, pour preuve, je n’ai rien remarqué de tout ça depuis près de quatre ans que je bosse avec elle ;— Ne le prends pas mal, mais je me moque de ce que tu penses. C’est ma sœur et je n’accepte pas qu’elle se laisse aller à ce genre de choses !! Si tu es ici, c’est pour te laisser une chance d’arrêter de travailler avec elle si tu n’acceptes pas son comportement, c’est tout ;— D’accord. Ça ne me pose pas plus de soucis que ça alors ;— Très bien. Peux-tu t’occuper des affaires courantes en attendant un potentiel retour de Jenny ? Je te donnerais la main mais tu connais mieux que moi le boulot au jour le jour et les dossiers en cours ;— Oui bien sûr ;— Parfait ! En attendant, la version officielle veut que Jenny soit malade, on est d’accord ?— D’accord.
Fred continue à me parler du travail, de la manière dont on va s’organiser, et de mon côté, discrètement, j’envoie plusieurs SMS à Jenny qui restent sans réponses. Je veux vraiment partir pour essayer de savoir où elle est mais je préfère attendre que ce soit Fred qui décide de bouger, et je meure d’envie de lui gueuler dessus pour lui faire comprendre que sa sœur n’a rien d’une traînée, mais vu comment il a réagi tout à l’heure quand j’ai simplement donné un petit avis, si je fais ça, il y a de grand chance qu’il me lourde dans la seconde, et quelque chose me dit que je serais plus utile à Jenny si je fais profil bas et que je garde ma place.On finit par quitter le restaurant une vingtaine de minutes plus tard, et une fois au bureau, seul, j’essaie d’appeler Jenny, mais mes appels restent sans réponses, aucune tonalité, je tombe directement sur le répondeur. J’avoue que je suis quelque peu inquiet et que j’ai beaucoup de mal à me concentrer sur le boulot mais je suis bien obligé pourtant car Jenny n’étant pas là, c’est à moi que tout le monde s’adresse en cas de besoin, et il y en a beaucoup avec tous les changements qui s’opèrent en ce moment !!Je viens alors à penser à Denise, Jenny et elle sont très proches donc peut-être sait-elle où elle est ? Je tente ma chance et l’appelle :
— Allo ?— Bonjour Denise c’est Florian à l’appareil ;— Ah, bonjour Florian, comment vas-tu ?— Et bien à vrai dire, je suis un peu inquiet. Jenny et son frère se sont engueulés au resto ce midi, Jenny est partie précipitamment et depuis ce moment, je n’ai pas de nouvelles, elle ne répond pas à mes messages et je tombe directement sur son répondeur. Tu ne saurais pas où elle pourrait être par hasard ?— Oh, euh, et bien... Non, désolé, je... je ne sais pas, désolé Florian.
Son ton est hésitant et elle ne paraît même pas étonnée par ce que je lui ai dit donc je suis sûr qu’elle me ment.
— Écoute Denise, je suis très inquiet pour Jenny donc si tu sais où elle est, dis-le moi s’il te plaît !!— Bon... D’accord, Jenny est chez moi, elle est arrivée en larmes mais elle n’a rien voulu me dire et m’a juste demandé de ne pas dire où elle était si jamais on me le demandait ;— Ouf, tu me rassures au moins, c’est déjà ça !!— Qu’est-ce qu’il s’est passé Florian ?— Écoute, je peux rien te dire là, mais je vais venir dès je peux, il faut que je la vois et que je lui parle ;— D’accord, viens directement au salon ;— Très bien, à tout à l’heure !
Une fois toutes mes obligations finies, je file rapidement jusqu’au salon où Denise m’accueille.
— Alors, qu’est-ce qu’il s’est passé ? Me demande-t-elle après m’avoir fait une bise ;— Quelqu’un a donné des photos à son frère, les mêmes dont je m’étais servi pour faire chanter Jenny à l’époque ;— Quoi ?? Dis moi que ce n’est pas toi qui...— Non, bien sûr que non Denise, jamais je n’aurais fait ça !!!— Mais qui alors ?— Et bien à ma connaissance, la seule autre personne qui a ces photos, c’est Julien, c’est lui qui me les avait passé ;— Julien ?? Cherche pas plus loin, je suis sûre que c’est lui !! Je n’ai jamais pu le sentir ce mec, il me plaît pas du tout. J’avais prévenu Jenny de se méfier, plusieurs fois même, mais elle ne m’a jamais écouté, et voilà...— Attends, on ne sait pas si c’est lui hein ;— Qui d’autre ? Si les fuites viennent pas de toi, elles viennent de lui, directement ou indirectement !!— Peut-être, on verra ça plus tard de toute façon, l’important dans l’immédiat, c’est Jenny. Où est-elle ?— Chez moi, passe par là pour y aller.
Elle m’indique le chemin et je monte chez elle. En rentrant, l’appart’ semble vide, le salon l’est en tout cas. Je me souviens qu’elle m’a dit qu’elle aimait le canapé se trouvant dans la véranda, je me dirige donc vers celle-ci. J’ouvre la large baie vitrée et vois Jenny, assise avec les jambes recroquevillées contre elle et son regard planté sur ses pieds. Elle finit par le lever vers moi, ses yeux sont rouges et ses joues moites de larmes, et en me voyant, elle tourne la tête pour se sécher les yeux et s’essuyer les joues.
— Qu’est-ce que tu fais là ? Me demande-t-elle sans même me regarder ;— J’étais inquiet, tu réponds pas à ton téléphone ;— Je vais bien, ne t’en fais pas.
Elle finit par tourner de nouveau sa tête, se contentant de regarder droit devant elle.
— Écoute Jenny, pour les photos, ce n’est pas moi qui...— Je sais, c’est Julien qui lui a passé, je l’ai appelé.
Denise avait donc raison...
— Mais pourquoi il a fait ça ?— La dernière fois, il m’a appelé pour me faire une folle déclaration d’amour, il était bourré complet, ça s’entendait, donc je l’ai envoyé paître. Du coup il m’a dit que j’étais une salope, que j’allais le regretter, etc, etc... Une énième crise quoi, j’ai raccroché et puis voilà. Il a envoyé les photos à Fred dans la foulée ;— C’est n’importe quoi... Tu veux que j’aille le voir ?— Pfff, à quoi bon, le mal est fait. Il s’est excusé, il regrette, il n’aurait pas dû faire ça ;— La belle affaire !! C’est avant qu’il aurait dû se dire ça !!
Jenny reste silencieuse, le regard toujours droit devant elle.
— Tu veux que j’aille parler à Fred pour essayer de le raisonner ?
Elle se met à rire.
— Raisonner Fred ?? Joue au Loto, t’auras plus de chance de remporter le gros lot !! Mais si tu veux perdre ton boulot vas-y, Fred s’en fout de l’avis des autres, surtout s’il ne l’a pas demandé, et encore plus quand il s’agit d’histoires privées comme ça. Non... En fait, c’est peut-être lui qui a raison, je ne suis peut-être qu’une grosse putain après tout, bonne qu’à se faire tringler par tout ce qui passe...— Arrête de dire ça Jenny, tu sais très bien que c’est des conneries !!! C’est ton frère qui est trop intransigeant, ça n’a rien à voir avec le fait que tu aimes le cul !!! Tu as le droit de faire ce que tu veux de ta vie et de ton corps !
Jenny est toujours immobile et silencieuse, puis, elle tourne sa tête vers moi et me sourit :
— T’as raison, j’ai le droit de faire ce que je veux !!!
Elle se lève alors brusquement.
— Ça te dérange d’être mon chauffeur ?— Euuuh, non, mais tu veux aller où ?
Elle ne prend pas le temps de répondre à ma question qu’elle s’engouffre dans l’appartement. Denise venant de rentrer, Jenny va l’enlacer pour lui faire un baiser puis elle se précipite hors de l’appart’, laissant Denise étonnée. Jenny est passée d’un état dépressif à un état d’excitation, ce qui n’est jamais vraiment bon signe... Je prends la direction de la sortie quand Denise me retient par le bras et me dit :
— Ne la laisse pas toute seule surtout, elle m’inquiète...
J’acquiesce de la tête et sors de l’appartement pour rejoindre Jenny.Elle m’attend à côté de ma voiture, en train de s’affairer sur son téléphone. Une fois dans le véhicule, je lui demande :
— Tu veux rentrer chez toi ?— Ahahahah, petit rigolo !!! Non, attends deux minutes, j’ai un coup de fil à passer, enfin, si je retrouve le numéro... Bordel, il est où ce numéro, j’espère que je l’ai pas effacé !!
Elle pianote frénétiquement sur l’écran de son téléphone quand elle finit apparemment par trouver ce qu’elle veut. Elle porte son mobile à son oreille :
— Allô, Tony ? Ouaiiis, c’est Jenny, ça va ?... Super, merci !! Dis moi, tu saurais où il y a une petite soirée d’organisée, tu sais, ce dont tu m’avais parlé l’autre fois ?... Oui voilà !!... Oui je sais, mais j’étais pas motivé à ce moment-là, mais là, je suis excitée comme une puce !!... Sérieux ? Quand ça ??..... Ce soir ??... Super, tu peux me faire une petite place ?... Peu importe, au contraire même !!... Oui bah tu flouteras, je te fais confiance pour ça !... Au top, merci !!! Ah, au fait, je vais venir avec un pote, il pourra participer ?... Oui, t’inquiète, il est clean !... Super, on arrive de suite, à tout à l’heure Tony !!! Bye !! — Allez, roule ma poule, et traîne pas où on va être à la bourre sinon !! Me dit Jenny en rangeant son téléphone.
Elle me donne l’adresse, c’est à une bonne centaine de kilomètres de là.
— Jenny, tu veux pas plutôt rentrer chez toi pour te reposer ? La journée n’a pas été facile et je pense que ça serait mieux que tu restes au calme...— Écoute, si tu me proposes encore une fois de rentrer chez moi, je me débrouille sans toi et j’y vais seule, ça changera rien pour moi !! Me dit-elle en entrouvrant ma portière ;— Ok, ok ; dis-je en démarrant . On va faire quoi au juste ?— Tu verras, c’est une surprise !!! Roule maintenant !!
Nous partons, et sur la route, Jenny reste silencieuse mais en étant quand même enjouée. Elle met rapidement de la musique à un niveau sonore qui fait qu’il est difficile de discuter, et je pense qu’elle le fait exprès, elle n’a sans aucun doute pas envie que je commence à lui poser tout un tas de questions ou que je me mette à vouloir lui faire une pseudo-séance de psychanalyse de bas étage. Nous roulons près d’une heure et demi et nous arrivons à la nuit tombée dans une sorte de zone d’activité sans grand monde vu que quasiment tous les magasins sont fermés. Nous arpentons les routes bordées de magasins jusqu’à finir par arriver au fond d’une impasse où se trouve un genre d’entrepôt autour duquel beaucoup de véhicules sont garés. Pas mal de monde rentre par une petite porte en façade.
— C’est là ? Demandai-je à Jenny ;— Je crois que oui, attends.
Elle passe un appel, puis me dit de faire le tour de l’entrepôt, ce que je fais. Nous nous garons, puis nous sommes accueilli par un homme plutôt corpulent qui vient à notre rencontre, c’est le fameux Tony, et il nous salue avant de nous faire entrer dans le bâtiment. On peut entendre, venant de je ne sais où, de petits cris, des gémissements et autres éclats de voix.
— Tiens Jenny, tu peux aller te préparer ici ; dit Tony.
Jenny disparaît dans une petite pièce pendant que Tony m’invite à continuer avec lui.
— Viens avec moi mon gars, tu vas bien t’amuser, tu vas voir !!
On finit par arriver dans le cœur de l’entrepôt, un endroit très grand dans lequel se trouve plusieurs dizaines de personnes, toutes nues ou presque. Il y a quasi exclusivement des hommes, tous la queue à la main, soit en train de se branler, soit rassemblés autour d’une nana blonde installée sur un grand canapé dont je ne vois que les jambes et n’entends que des gémissements de satisfaction s’échappant de sa bouche, en tout cas tant que celle-ci n’est pas occupée par une bite. Un peu partout, quelques nanas en lingerie s’attellent à « motiver » les troupes masculines en suçant avec entrain les sexes se présentant devant elles. Trois personnes tenant des caméras sont présentes, deux filmant la nana se faisant sauter sous différents angles, et la troisième se promenant autour des hommes attendant leur tour de baiser ou se faisant sucer. Tout ce beau petit monde est éclairé par de puissants projecteurs. Il fait très chaud, une odeur de transpiration et de sexe plane dans l’immense endroit.
Soudain, une grosse voix se fait entendre, c’est Tony :
— Messieurs, s’il vous plaît, je vous demande de m’écouter quelques instants, j’ai une surprise de dernière minute pour vous !! Voici Jenny qui va venir, pour votre plus grand plaisir – et le sien !! - prêter main forte à Sophia !!
Je vois Jenny débouler, complètement nue, accueilli par les exclamations de joie des hommes qui ne se gênent pas pour la caresser lorsque celle-ci passe près d’eux. Elle n’est pas en reste et touche tous les sexes qui sont à sa portée. Elle finit par s’accroupir et est rapidement entourée par plusieurs queues tendues qu’elle s’empresse de venir goûter les unes après les autres. Là, pas le temps pour elle de sucer bien comme il faut comme elle a l’habitude de le faire, elle est dans la fellation de masse, branlant et suçant avec ferveur tout sexe qui lui est présenté, sans s’occuper de la taille ou de la couleur, elle suce, branle, suce, branle, suce,... Etc. Elle ne fait pas ça (que) par plaisir, mais surtout par automatisme, comme un moyen pour elle d’oublier cette journée merdique où elle s’est fait mettre à pied de son entreprise par son propre frère. Je savais qu’elle aimait baiser pour se vider la tête du stress du boulot, mais là, elle pousse le concept assez loin !! Je ne l’ai jamais vu comme ça, encore un côté d’elle qui m’est inconnu, la voir entourée de tous ses hommes surexcités avec la queue tendue à quelque chose de fascinant et aussi d’excitant, même si je n’aime pas forcément la voir comme ça.
Je suis alors tiré de ma contemplation par une paire de main qui s’affairent à ouvrir ma braguette. Une des nanas, là pour sucer les mecs, s’attelle à sortir ma bite.
— Euuuh, non non, c’est bon ça ira !!— Allez mon beau, sois pas timide, laisse-toi faire !!
Elle finit par sortir mon sexe encore mou et le met dans sa bouche. Son piercing et sa vigueur à me sucer finissent par bien me faire bander. Jenny, de son côté, se lève et va se mettre à genoux, sur le même canapé que l’autre nana, et à peine s’est-elle mise en position que déjà, une bonne grosse queue vient la prendre. Elle pousse un cri en sentant cette pénétration soudaine mais elle n’a pas le temps de pousser plus loin ses vocalises qu’une bite vient prendre place dans sa bouche, et la voilà, prise en tenaille et entourée de mâles en rut qui n’attendent que de la baiser. Les uns après les autres, ils prennent Jenny, une grosse bite succédant à une plus petite, une noire à une blanche puis une métisse, elle encaisse ces coups de queues en gémissant franchement, essayant de sucer plusieurs bites à la fois, décrochant sa mâchoire autant qu’elle le peut pour emplir sa bouche de verges tendues. Les hommes autour d’elle s’en donnent à cœur joie, la traitant de salope, de bonne grosse pute qui aime la bite, et elle les encourage :
— Ouiii, je suis votre putain, la plus grosse des chiennes, souillez-moi, baisez-moi, plus fort !!!
Et ces messieurs s’exécutent, y allant de plus en plus fort, la faisant hurler de plaisir. Les rares fois où je peux entrevoir sa chatte, je peux voir qu’elle est bien ouverte, trempée et rouge à force de se faire pilonner par une armée de bite au garde à vous. Je suis quasiment le seul à me faire sucer, presque tous les autres mecs étant occupés autour d’une des deux nanas à leur disposition. La coquine à genoux devant moi continue à me sucer, elle est là pour ça et ne semble pas ennuyée de continuer à s’occuper de ma queue. Je préfère me contenter de ça, devoir jouer des coudes pour aller baiser n’est clairement pas mon truc et j’ai pas envie de prendre Jenny de cette façon.Jenny se met à s’écarter les fesses :
— Prenez-moi par tous les trous, défoncez-moi bien le cul, allez-y !!!
Ni une ni deux, un black vient se positionner derrière elle et commence à l’enculer avec entrain, ce qui ne manque pas de la faire crier de plaisir.
— T’aime ça sentir mon gros chibre dans ton cul hein espèce de grosse pute ??— Ouiiiiii, plus fort, vas-y !!! J’en veux une seconde !!!
Un mec vient s’asseoir à côté d’elle et elle vient l’enjamber pour s’empaler sur sa queue pendant que le black vient de nouveau la sodomiser. La voilà en train de se faire prendre en double, une des caméras ne manquant pas de faire un gros plan sur ces deux belles queues ramonant profondément Jenny. Le mec qu’elle est en train de sucer se met à se branler vigoureusement devant elle.
— Vas-y, crache tout ce que t’as !! Dit-elle avant d’ouvrir grand la bouche.
Plusieurs giclées de sperme finissent par atterrir sur le visage et dans la bouche de Jenny, qui accueille le tout à grand renfort de gémissements, finissant par sucer la queue encore tressaillante pendant qu’un autre gars vient lui aussi éjaculer sur son visage. Elle déguste avec gourmandise ces deux queues le visage barré de sperme dégoulinant quand son corps se met à remuer sévèrement, le black l’enculant accélérant fortement sa sodomie. Elle se met à crier en se tenant fermement au dossier du canapé pour subir ces assauts violents.
— Ouiii, ouiiiii, ouiiii, vas-y, remplis-moi le cul, remplissez-moi tous mes trous de votre jus, ensemencez-moi bien comme la grosse salope que je suis !!!
Le black se met à jouir en elle, suivi quelques instants plus tard par le gars qui lui prend la chatte. Elle gémit en sentant tout ce sperme se déverser en elle, celui-ci s’écoulant de ses trous lorsque les deux bites se retirent.
— Encore, j’en veux encore, je veux qu’on me baise, qu’on me remplisse de sperme !!!
Un autre gars vient s’asseoir à côté et elle l’enfourche aussitôt, pendant qu’un autre l’encule à nouveau. Et ça continue comme ça, elle alterne les positions, prise de tout côté, se faisant asperger de sécrétions, ses trous débordant de sperme se faisant systématiquement remplir immédiatement par d’autres queues n’attendant que de déverser leur jouissance en elle. Elle est littéralement souillée de toute part, ses orifices dilatés par parfois deux bites dans le même trou, ce qui ne manque pas de la faire hurler, mais elle supporte sans problèmes ces élargissements. Tous les hommes autour d’elle sont surexcités, certains la prenant même une seconde fois, venant mettre dans sa bouche leur queue luisante de sperme qui sort à peine de son cul ou de sa chatte. Jenny est prise et retournée par tous ces hommes en furie la soulevant et la baisant, peu importe la position. Elle qui aime garder un minimum de contrôle quand elle baise ne maîtrise plus rien, elle se laisse faire, encaissant tout ce qui passe sans sourciller.
Je préfère détourner le regard et le poser sur la nana toujours en train de me sucer. Pour qu’elle en vienne à ce point à se lâcher, elle doit être vraiment très mal dans sa tête, ce qu’il s’est passé aujourd’hui lui a mis un sacré coup (au propre comme au figuré...).Un mec, la queue à moitié molle vient vers moi et me dit :
— Eh, mec, l’autre pute veut que tu la baises, elle te réclame !! Vas-y, tu seras pas déçu, c’est une vraie chienne !!!
Jenny, allongée sur le dos, toujours en train de se faire sauter, me regarde et me fait signe de venir.
— Baise-moi Flo !!— Pas ici, pas comme ça, c’est pas vraiment mon truc Jenny ;— Allez, baise-moi s’il te plaît !!— Non Jenny...— Baise-moi ou barre-toi !!
Elle me fixe, le visage tremblant des coups de reins qu’elle reçoit.
— Baise-moi ou barre-toi !! Répète-t-elle.
Après quelques secondes où on se regarde mutuellement, je viens pousser brusquement du bras le mec qui vient à peine de jouir en elle et lui prends sa chatte qui est baignée par un mélange de ses sécrétions et de celles de toutes les queues qui se sont lâchées en elle. Elle tient mon regard en se mettant à gémir sous mes coups de butoir, je fais ce qu’il faut pour jouir le plus vite possible, la nana qui était en train de me sucer juste avant ayant déjà bien fait monter la sauce. Mes mains agrippées à ses hanches, je pilonne Jenny sans faiblir.
— Vas-y Flo, plus fort, dis moi que je suis une salope, vas-y !!!
J’y vais plus fort mais je ne lâche aucun mot, me contentant de la fixer.
— Dis moi que je suis une salope, dis moi que je suis une salope, répète-t-elle sans arrêt.
D’autres hommes accèdent à sa demande et la traite comme elle le souhaite. Salope, pute, chienne, catin... Tout y passe. Un mec, puis un autre viennent lui gicler sur le visage et sur les seins mais elle ne détourne pas son regard du mien, continuant à réclamer que je la traite de salope, ce que je me refuse à faire. Je me concentre sur ma pénétration, ma jouissance n’est pas loin et je veux en finir. Quelques instants après, je jouis en elle, mélangeant mon sperme à celui de toutes les autres queues que sa chatte a déjà essorée, puis je me retire en reculant, nos regards toujours plongés l’un dans l’autre avant que ce lien visuel ne soit coupé par un autre homme venant la prendre. Ma queue est en partie recouverte de sperme, il n’y a sans doute pas que le mien là-dessus... Je vais présenter ma bite à la nana qui me suçait avant que je ne baise Jenny et elle s’occupe de nettoyer le tout, léchant avec gourmandise les coulées de sperme souillant mon sexe.Je finis ensuite par sortir dehors pour prendre l’air et ne plus avoir à assister à ce spectacle. De voir Jenny se faire prendre à ce point par une telle multitude d’hommes et surtout de cette manière, je n’aime vraiment pas ça, ça ne lui ressemble pas du tout de jouer à la poupée sexuelle bonne qu’à servir de garage à bites et de cuve à foutre. Elle aime le cul, d’accord, mais là, c’est plus du sexe, c’est de l’abattage de queues, du tirage de sperme à échelle industrielle.Je reste un bon bout de temps dehors, temps pendant lequel je peux entendre, lorsque la porte s’ouvre, les éclats de voix, les bruits de peaux qui claquent les unes contre les autres et les gémissements du gang-bang qui se déroule toujours à l’intérieur. Puis un paquet de monde se met à sortir, les commentaires sont sans équivoques sur ce qu’il vient de se passer :
— Rolala, t’as vu comme elle a encaissé cette pute ?? J’ai dû la baiser trois fois au moins !!!... Ouais moi aussi, quelle salope !!!... Une vraie chienne !!!... J’espère qu’on la reverra !!!
Je laisse sortir tout le monde puis je rentre à nouveau dans l’entrepôt. Une forte odeur de sperme baigne l’endroit où diverses personnes s’activent à faire du rangement. Le canapé où Jenny s’est faite tringler est maintenant vide, quelques tâches de sperme souillant le sol autour et le tissu du canapé.
— Excuse-moi, où est Jenny s’il te plaît ? Demandai-je à un gars s’affairant à ranger un spot lumineux ;— Qui ça ?— La brunette qui s’est faite baiser ;— Ah !! Elle doit être partie se doucher je pense, vu ce qu’elle a pris !! C’est par là . Dit-il en m’indiquant le chemin.
Je prends la direction indiquée qui est celle du petit couloir par lequel nous sommes arrivés. Je me dirige vers la pièce où Jenny était rentrée pour se préparer, et une fois à l’intérieur, je la vois, assise sur un banc et à moitié habillée, les cheveux humides tombant sur ses épaules. Je m’approche d’elle et m’assois à ses côtés.
— Ça va Jenny ?
Elle se tourne alors vers moi, me regarde et se met à fondre en larmes en me tombant dans les bras. Je n’ai jamais vraiment été très à l’aise avec ce genre d’effusion, surtout venant de Jenny, elle qui a l’habitude de ne jamais montrer ce type de faiblesses, mais je fais néanmoins en sorte d’essayer de la réconforter et de la calmer.
— Je ne suis qu’une traînée..., dit-elle en sanglotant ;— Arrête de dire ça Jenny, tu sais très bien que ce n’est pas le cas !— Si, tu as bien vu ce que j’ai fait ce soir !!— Mais ça ne fait pas de toi une traînée, juste une nana paumée, vulnérable et en plein doute, c’est tout. Allez, viens on part d’ici, je te ramène chez toi.
Jenny finit de s’habiller et nous sortons de la pièce et nous croisons Tony.
— Ah Jenny !! T’as été fantastique ma chérie, t’as fait très forte impression à tout le monde tu sais !! J’espère que tu reviendras !!— On verra... Répond Jenny en lâchant un petit sourire forcé. Bye Tony, merci pour la soirée.— Merci à toi ma belle, hésite pas à m’appeler quand tu voudras !!!
Nous continuons le chemin jusqu’à la voiture puis nous partons. Jenny reste immobile et silencieuse, fixant la nuit noire qui défile à travers la vitre.
— Qu’est-ce que je dois faire... Lâche Jenny, le regard toujours fixé dehors ;— Parle à Fred, dis lui que tu regrettes, que tu as fait une erreur, je sais pas, quelque chose comme ça, même si c’est pas le cas, peu importe ;— Je peux pas faire ça...— S’il te plaît Jenny, ne gâche pas tout ce que tu as déjà accompli pour une fierté mal placée, parle à ton frère !!
Jenny fait un signe négatif de la tête en restant cette fois silencieuse, puis elle finit par s’assoupir et fermer les yeux. Je la laisse dormir, elle doit être épuisée vu la journée, et surtout la soirée, qu’elle vient de passer. Elle dort tout le trajet jusqu’à chez elle.Une fois à destination, je lui dis :
— Tu veux que je reste avec toi ?— Non c’est bon, merci ;— T’es sûre ?— Oui vraiment, merci ;— Ok. Je demanderais à Denise de te ramener ta voiture.— S’il te plaît, ne lui dis pas ce qu’il s’est passé ce soir, d’accord ? Dis lui qu’on a parlé, qu’on a baisé si ça te chante, mais ne lui dis rien pour le gang-bang s’il te plaît, je veux pas la décevoir...— Promis.
Elle descend de la voiture. Je baisse la vitre passager.
— Appelle-moi si tu as besoin de quoi que ce soit Jenny, d’accord ?
Elle se retourne et me fait un oui de la tête en me souriant timidement. J’attends qu’elle pénètre dans son immeuble puis je rentre chez moi. Même si je suis, moi aussi, très fatigué, j’ai beaucoup de mal à trouver le sommeil, je n’arrête pas de penser à Jenny.Durant le week-end, je lui envoie régulièrement quelques messages auxquels elle répond, mais sans s’étendre, elle se contente simplement de me dire que tout va bien. Je l’appelle aussi mais je sens bien qu’elle n’est pas à l’aise et qu’elle n’a pas envie de parler. Je pense beaucoup à toute cette situation, à essayer de trouver un moyen pour aider Jenny, essayer de trouver un moyen de raisonner son frère...Je ne vois qu’une seule solution : il faut que je lui parle, il faut que j’essaie de lui faire entendre raison, peu importe l’impact que ça aura sur moi, et tant pis si, comme le dit Jenny, il décide de me virer !Je ne peux pas rester les bras croisés comme ça à attendre, c’est décidé, lundi, je parle à Fred !!
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