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Ma princesse mexicaine

Chapitre 1

Erotique
Salut à tous ! Voici une nouvelle série que je vais peut-être entamer.
D’avance, soyez rassurés, les prochains épisodes ne seront pas toujours aussi longs : il s’agit ici de la partie introductive, donc plus conséquente.Comme d’habitude, un petit j’aime ne coûte rien et un commentaire fait tout plaisir si l’histoire vous à plu !Bonne lecture !

Mon Dieu... Je suis au paradis.
Lascivement étendu sur cette plage mexicaine, j’écoutais à moitié endormi, le bruit des vagues et des enfants qui courraient tout autour. Observant avec délectation la véritable déesse mexicaine qui sort de l’eau face à moi. Ses longs cheveux roux trempés des eaux du Pacifique desquels tombent une pluie de gouttes d’eau salées me semblent être une cascade rougeoyante. Sa délicieuse peau légèrement bronzée sur son corps délicieux corps surmonté d’une tête d’ange arborant un sourire pour lequel on quitterait tout ce que l’on connaît... Elle me sourit venant vers moi telle la petite sirène accourant vers le prince grâce à ses jambes récemment acquises. Elle est si belle... Je n’ai pas souvenir d’avoir été aussi heureux de toute ma vie. Quelle histoire nous avait menés ici...
Après les longues semaines de confinement en France, le camping dans lequel je travaillais n’avait finalement pas pu rouvrir pour cette année, dû à l’absence de clients.Me doutant que comme moi tous les saisonniers Français allaient s’arracher les rares places restantes dans les quelques hôtels qui allaient malgré tout pouvoir ouvrir, j’avais décidé de changer mes plans. Exit le stress de trouver un travail d’urgence, exit la fatigue de traverser la moitié du pays pour le retraverser en sens inverse si le confinement repointe le bout de son nez. Exit l’idée de rester bloqué à la maison.
Surpris de voir que quelques avions pouvaient partir, je décidai de faire de même. Quelques semaines de vacances en solo ne pouvaient me faire que du bien. Du soleil, la mer, quelques cocktails et la perspective de belles rencontres. Le Mexique, tiens pourquoi pas. Pas très cher et des plages partout... Allez c’est parti ! C’est ainsi que je m’envolai pour la Basse-Californie du Sud au Mexique. Destination connue pour ses plages, et l’ambiance festive constante qu’il y a sur place. Arrivé sur place, je sentais déjà que j’avais fait le bon choix. Je trouvais une jolie symbolique à l’endroit, une petite ville touristique entourée par l’océan Pacifique, à l’extrême-sud d’un bras de terre rélié au Mexique. Dernière trace de civilisation entourée par les flots cristallins de l’océan Pacifique...
A en juger par la profusion de touristes, je n’étais apparemment pas le seul à vouloir profiter des délices océaniques. Bon, je ferais avec, et puis on n’est jamais à l’abri d’une belle rencontre ! Souriant, je partis à pied vers mon hôtel.
J’avais pour une fois décidé de me faire vraiment plaisir et avait choisi un hôtel 3 étoiles en face de la mer. Je souris en pénétrant dans le vestibule, amusé à l’idée d’être le client pour une fois. Patiemment, j’attendais mon tour afin de recevoir mes clés. Apportant tout mon soutien moral à la réceptionniste qui devait gérer le couple d’Américains devant moi. La femme se plaignait du bruit provoqué par les ventilateurs quand ceux-ci étaient poussés à leur niveau maximal. De plus, elle s’étonnait de l’absence d’une bouteille de champagne offerte en guise de cadeau de bienvenue pour les nouveaux clients. Et d’ailleurs, il faisait trop chaud dans ce pays ! C’était inadmissible !
Debout juste derrière elle, je l’écoutais cracher son venin, serrant les dents pour ne pas éclater de rire devant cette scène pas si irréaliste que ça quand on connaît le monde de l’hôtellerie, envoyant mentalement tout mon courage à la réceptionniste derrière le comptoir.Très professionnellement, elle lui répondit tout en souriant, cette incroyable tirade.
— Je suis d’accord Madame, c’est inadmissible ! Nous envoyons tout de suite un technicien ajouter un silencieux sur votre ventilateur. Je suis navrée pour le champagne, mais celui-ci étant hors de prix, nous avons eu la brillante idée d’équiper nos salles de bain d’un évier avec eau courante afin de permettre aux clients de se désaltérer si ceux-ci en ressentent le besoin. Enfin pour la chaleur, je ne puis faire grand-chose de plus que vous indiquer l’église la plus proche afin de prier pour un peu de pluie. Qu’en dites-vous ?
La cliente était ébahie. Les yeux écarquillés, elle semblait chercher ses mots.
— Heu... Et bien ... — Hahahahahahahahahahahaha !!
La vaine tentative de l’indélicate cliente pour trouver une réponse fut troublée par mon fou rire. Pour ne pas la vexer, je tentais de le cacher en mettant ma main devant ma bouche. La réceptionniste venait juste d’avoir la meilleure attitude possible. J’étais plié en deux. Celle-ci posait ses yeux sur moi, un petit sourire sur le visage, satisfaite de son effet. Même le mari semblait serrer les dents pour ne pas rire de même.
— Humpf ! répondit la cliente en détournant la tête et prenant la direction de l’ascenseur, suivie de son mari qui adressa un sourire désolé à la réceptionniste.

Réussissant finalement à me calmer, j’avançai jusqu’au comptoir sans réussir à cesser de rire.
— Monsieur ? dit-elle, son sourire satisfait toujours sur le visage. — Bonjour, Mmmpfff... j’ai une chambre réservée au nom de Monsieur Fedrau s’il vous plaît... Hahaha.— Tout de suite, dit-elle allant chercher ma fiche. « Excusez-moi pour tout ceci, mais je n’ai pu me retenir ! »— Hahaha pas de problèmes, j’ai adoré ! J’ai toujours rêvé de dire ça derrière mon bar ! — Ravie de voir que vous me comprenez en ce cas, me répondit-elle avec un sourire « Voici votre clé, chambre 136 au quatrième étage » ajouta-t-elle, toujours souriante.— Merci beaucoup Mademoiselle !
En prenant la carte, je l’observais discrètement : elle était belle. Une jolie rousse aux yeux sombres, une peau légèrement brunie qu’on devinait d’une incroyable douceur, son regard était d’une intensité... Son visage quand elle souriait était si apaisant... j’aurais pu rester là des heures à l’observer... Je lis le nom sur son badge juste avant de partir... Daniella...
— Debout mec ! me secoua une petite voix dans ma tête.
Reprenant mes esprits, je la remerciai en prenant ma carte. Puis je pris l’ascenseur afin d’enfin poser mes affaires.
Poussant la porte 136, je découvris une chambre très agréable, étonnamment spacieuse pour mon plus grand plaisir. Yes ! C’est le paradis ! Ravi, je jetai mon sac au pied de mon lit, branchai ma musique et commençai à chanter un titre de Green Day d’une voix d’une justesse toute relative, mais avec cœur, en dansant bêtement dans toute la pièce, puis filai à la douche après avoir remercié mon public imaginaire.
Sous la douche revigorante, je repensais à ma jolie réceptionniste... Elle m’avait un peu tapé dans l’œil, de par sa prestance, sa répartie. Et ses yeux... Son sourire... Ce sourire si beau qu’on serait prêt à tout abandonner pour qu’il nous soit adressé... J’avais envie de la prendre dans mes bras, lui conter combien elle était belle, sentir la douceur de sa peau, lui chanter la sérénade dans un français incompréhensible pour elle...
Je ris à ces idées. Me sachant d’une nature très sensible, j’avais l’impression de tomber amoureux à chaque coin de rue. Ce sentiment ne m’apportant en général que déception, je me contentai de sourire en réponse à son visage que je visualisais dans ma tête.
Ensuite, je décidai d’aller marcher un peu, voir la ville et la plage. La ville était vraiment jolie, les plages s’étendaient à perte de vue. Les palmiers bordaient les trottoirs au-dessus desquels un ciel d’un bleu pur trônait. Ne pouvant résister à l’appel de la mer, je descendis sur la plage.
Cette dernière était si grande que malgré la profusion de touristes, tout le monde semblait avoir suffisamment d’espace : cela me changeait des plages françaises ! L’eau d’une clarté qu’on ne peut en voir de même que sur les cartes postales, quelques rochers sur lesquels s’écrasaient les vagues.
Après un agréable après-midi de bain-de-soleil et de mer, je décidai de rentrer. Après tout, le chiffre d’affaires du bar de l’hôtel n’allait pas se faire tout seul !
En rentrant dans l’hôtel, je vis la jolie réceptionniste sur son ordinateur, je la saluai avec un sourire.
Celle-ci leva la tête, perdue dans ses pensées et me rendit mon salut avec un sourire que ma sensibilité surinterpréta. Dans l’ascenseur, je la revoyais me sourire... Et merde, mais qu’est-ce qui m’arrive ? En général, je sais faire attention pour m’éviter de vaines désillusions.
— Mais elle est si belle... Et son sourire voulait peut-être dire plus qu’un simple salut... Et puis qui ne tente rien n’a rien ... Et puis... Et puis... — Calme-toi mec ! Elle est à son travail, des touristes comme toi, elle en voit passer des dizaines par jour ! — Mais quand même...
Redécouvrant qu’on ne lutte pas contre sa nature, je chassais ce débat intérieur et allai prendre une douche avant de descendre au bar.

Tenant à coller à l’ambiance relativement classe de celui-ci, je m’étais habillé de rigueur, chemise et pantalon noir. Me remémorant avec amusement quand je travaillais dans un hôtel semblable. Un bloc note et un stylo au cas où l’inspiration viendrait et je descendis.
Le bar était assez différent des lieux que je fréquentais généralement. Préférant habituellement l’ambiance conviviale de petits bars sans le sou, ici j’avais l’impression d’être déguisé. Mais ça m’amusait d’être habillé ainsi dans ce lieu qui respirait la classe et l’élégance. Je m’assis au comptoir et commandai un whisky, m’amusant être le plus possible dans mon personnage. Le barman scotché à son téléphone ne semblait pas d’humeur à discuter. Je regardais donc aux alentours, cette musique jazz, cette ambiance... Je m’y croyais vraiment. Et je la vis, seule derrière son comptoir, dos à moi en train de ranger ses dossiers.
Un instant esprit s’égara... Je la voyais se baisser, puis se déhancher doucement sur les notes de saxophone qui s’échappaient de la stéréo... Elle était gracieuse, ses fines jambes dépassant de sa jupe noire, ses gestes amples tirant le tissu de sa chemise, au maximum quand elle tendait les bras... Son air affairé à ce qu’elle faisait était délicieux... Elle était une grande dame, un peu impressionnante, comme si elle n’avait peur de rien. J’étais là sur ma chaise de bar, le bras sur le comptoir, dans ma chemise noire du plus bel effet, à contempler cette jolie jeune fille, perdue dans mes pensées. L’imaginant poser ses yeux sur moi, me défiant du regard.
Me voyant le soutenir avec le même air de défi en souriant légèrement, elle m’enverrait ce joli sourire dont elle a le secret, puis viendrait à moi... Sa tenue de travail soudainement transformée en une robe de bal, je me lèverais, irait à sa rencontre, puis prendrait délicatement sa main. Posant un baiser dessus, tout en maintenant son regard... puis alors je poserais ma main sur sa taille, elle poserait la sienne sur mon épaule, nous danserions, rendant l’intensité de notre regard palpable...
Nous danserions les bras l’un dans l’autre, sur l’air des deux jazzmans au bout de la pièce, l’un soufflant doucement dans son saxophone, pendant que l’autre ferait palpiter ses doigts sur les touches blanches de son piano.
Notre errance musicale persistante, nos regards entremêlés, attendant chez l’autre le premier frémissement d’un sourire... Puis doucement alors que la musique s’accélérerait, nos têtes se rapprocheraient puis dans un ultime solo, le saxophoniste s’époumonerait dans son instrument, laissant le silence prendre finalement la relève. Ma dame aurait le front posé contre le mien, les yeux fermés par l’intensité de cet instant ... Alors elle se redresserait, ses jolis yeux plongés dans les miens, comme essayant de deviner mes intentions... Puis enfin apparaîtrait son magnifique sourire, plus resplendissant que jamais. Le mien suivant de près, elle s’approcherait doucement de moi, ses lèvres allaient finalement se poser sur les miennes...
— Senor ? Quieres otra bebida ?
Me tirant brutalement de ma rêverie, le barman tenait la bouteille de whisky en main, m’interrogeant du regard. Je lui tendis mon verre, tâchant de reprendre mes esprits.

Il remplit ce dernier, le visage fermé, m’observant du coin de l’œil. Visiblement, il avait remarqué que j’observais sa collègue et l’idée d’un concurrent pour obtenir les faveurs de cette dernière ne semblait pas lui plaire. Repiquant du nez dans son téléphone, je repris une lampée du liquide ambré toujours en observant ma dame. Alors que je cherchais à retourner sur ma piste de danse afin de terminer la scène que j’y avais entamée, ma dame leva légèrement les yeux vers moi. Elle avait apparemment remarqué que je l’observais. L’alcool m’ayant rendu confiant, j’inclinai seulement la tête un petit sourire au coin des lèvres, levant mon verre comme pour la saluer. Le semblable petit sourire naquit sur son visage, puis elle replongea ses yeux sur l’écran de son ordinateur. Ravi de mon effet, je souris de plus belle avant de me retourner vers le comptoir. Je sortis mon calepin, commençant à écrire, désireux de profiter de cette inspiration passagère.
Du haut de ses talons, jusqu’à son rouge à lèvres.
Ma dame fait converger, sur elle, tous les regards.
Se demandant quel miracle et surtout quel orfèvre
aurait pu concevoir, une telle princesse du soir.
Ils errent espérant, un signe de sa part...
Qu’à la faveur d’un instant, elle leur adresse un regard...
Mouais... je pouvais faire mieux. Alors que je levais le nez de mon bloc-note, ma dame s’assied sur la chaise près de la mienne. Elle prononça quelques mots en espagnol au barman dont l’air fermé s’était soudain fendu sur un large sourire. Tandis que j’observais ce dernier cherchant à deviner de quel cocktail il serait question ici, ma dame avait les yeux dans le vide, fixant l’arrière du comptoir, pendant que le barman lui lançait des regards insistants emplis d’un désir non dissimulé. Je crus même le voir discrètement se lécher les babines. Quelqu’un aurait-il prononcé le mot ‘‘subtilité’’ ?
Alors elle se tourna vers moi, et m’adressa la parole, dans un anglais marqué de son délicieux accent latino.
— Alors, Monsieur, comment se passe votre début de séjour parmi nous ? — Oh, excellent, je vous remercie. Le coin est vraiment paradisiaque...
Nous discutâmes quelques instants de la pluie, du beau temps, du Mexique, de la France. Elle semble amusée par mon accent français, malgré mes efforts pour le dissimuler le plus possible. Elle est décidément très charmante... Puis elle en vient à me demander ce que j’avais écrit.
— Oh c’est de la poésie, quelques vers que vous m’avez inspirés. — Oh c’est vrai ? C’est adorable ! Puis-je voir ? — C’est en français, mais je peux vous le réciter.
Pendant que je récitais mes quelques vers. Je la vis sourire jusqu’aux oreilles comme si elle comprenait ce que je disais.
— Comprenez-vous ce que je dis ? — Non pas vraiment, quelques mots... mais c’est joliment dit, chanté... C’est la première fois que l’on m’écrit de la poésie. Je ne suis pas habituée à de telles présences d’esprit,
dit-elle en jetant un regard au barman.
Celui-ci la regarda, les sourcils froncés, prononçant quelques mots en espagnol, mais dont je devinais la nature interrogative. Ma dame lui répondit quelques mots que je ne compris pas plus. Le barman éclata de rire à sa réponse. Houla... Mais que se passe-t-il ici ?
Ce dernier s’était rapproché et pointa son doigt vers moi, juste sous mon menton, tout en continuant à lui parler comme s’il se moquait de moi. Tâchant de garder mon calme, je repoussai son doigt d’une petite claque sur sa main. Il me regarda d’un air narquois. Il se moquait de moi, c’était certain. Entre eux, le ton montait. Ne sachant où me mettre, je me plongeais dans une contemplation très approfondie du comptoir.Le barman, parlant en riant. Ma dame ne disait plus rien à présent, écoutant les inepties certaines de cet imbécile. Au bout d’un moment, elle partit, laissant après avoir vidé son verre d’une traite. Cet abruti continua son monologue en mimant des gestes de relations sexuelles et imitant une voix féminine dans laquelle je ne compris que ‘‘frences’’.OK. Je vidai mon verre à sa manière et la suivis sans rien dire, je ne voulais pas porter une once d’attention à ce crétin.
Je sortis de l’hôtel où ma belle était partie et la vis sur la plage, assise sur un rocher sur lequel s’écrasaient les vagues. Elle était belle... la lune se reflétant dans les flots impétueux de l’océan. Les vagues semblaient s’écraser autour d’elle. Elle était tel le roc sur lequel elle était assise, les vagues se scindant en deux devant elle. Me rapprochant, je vis qu’elle regardait au loin. Ses yeux semblaient chercher un point vers l’horizon, ses cheveux flottant au rythme des embruns salés qui caressaient son visage. Était-ce une larme que je vis s’envoler, portée par le vent ? Difficile à dire, vu la pénombre ambiante ainsi que par les gouttes d’eau expulsées par les vagues qui se volaient autour d’elle
— Vous allez bien ? dis-je, arrivé à sa rencontre tout en me doutant déjà de sa réponse.

Elle se retourna brusquement, surprise de la présence de quelqu’un alentour. Me reconnaissant, elle sembla plus en confiance, elle regarda de nouveau l’horizon.
— Oui. Excusez-moi, ce crétin me cherchait. — C’est ce dont je me doutais.
Sentant un silence gênant arriver, je fis une tentative de désamorçage.
— Permission de monter à bord ?
Dis-je en tapotant le rocher.
— Accordée.
Répondit-elle avec un petit rire triste.

Je grimpai sur la roche, m’installant à ses côtés.
— Désirez-vous en parler ? — Je ne sais pas... Vous êtes un inconnu pour moi... — C’est à vous de voir Madame, mais je suis assez à l’écoute, de plus j’avais l’impression que cet imbécile parlait de moi ?
« Pour vous la faire courte, j’ai passé quelque temps avec lui. Il était gentil au début, mais... assez macho, ce qui ici est souvent le cas. J’en avais assez, notre relation n’avait pas duré longtemps. Alors je l’ai quitté. Depuis il se comporte littéralement comme un porc avec moi. Croyant que cela me fera revenir dans ses bonnes grâces. J’ai eu beau lui dire que c’était terminé, il n’en démord pas. Me rappelant comme nous étions au lit. Comme je semblais prendre plaisir.
C’est vraiment pitoyable...
Mmmh... j’avais une impression de déjà-vu. Comme quoi, les indélicats bouffons français sont semblables aux Mexicains.
— Ce type est comme vous le dites un porc, ce qu’il dit ne doit donc pas vous atteindre. — « Je sais bien... Mais il m’a dit que vous étiez pareil, que vous n’aviez cesse de me regarder avec insistance, que de toute façon c’était le seul comportement que je pouvais attendre d’un homme, c’est tout ce que j’aurais jamais, ce que je ne pouvais espérer. Que tous les hommes sont ainsi... »— Et bien il a complètement tort. Regardez-moi, à cet instant je pourrais vous dire que je suis outré et courir à l’hôtel lui faire une tête au carré, mais au contraire, je m’en moque complètement. Je n’accorde pas une forme d’importance à cet imbécile.
« Mais... Que dois-je penser de vous ? Vous me regardiez avec insistance là dessus, il à raison.
— « En effet, je suis d’ailleurs désolé si je vous ai mis mal à l’aise, mais vous êtes belle. Vous m’avez semblé forte devant la cliente, tout à l’heure en plus de m’avoir bien fait rire, puis vos yeux, votre sourire... vous m’inspirez. Vous m’êtes inspirante ni plus ni moins, peu importe ce que cet imbécile puisse en penser.
M’écoutant, elle m’avait souri. Puis se replongea dans l’observation de l’horizon. Elle semblait aller un peu mieux. Se rapprocha doucement, elle posa sa tête sur mon épaule. Je trouvai ce signe de confiance assez mignon. Nous restâmes là à regarder les vagues. Sa tête contre moi, mon bras sur son épaule, pour la réchauffer, lui montrer ma protection... C’était très agréable.
— Que te dis-je ? Todos somos iguales !
(Qu’est-ce que je t’avais dit ? On est tous pareils ! )
Nous nous retournâmes interrompus dans notre rêverie, l’indélicat était là sur le sable, bras croisés, un regard et un sourire narquois sur le visage.
Porque perdes tu tiempo con esta marica ? Sabes que conmigo en la cama te vuelves ! (Pourquoi perds-tu ton temps avec cet idiot ? Tu sais que je te rends fou au lit !)
Cet abruti n’en démordait décidément pas. Alors que j’allais me lever pour aller finalement lui expliquer la vie. Daniella retint mon bras, le regardant d’un air de défi. Finalement, elle se leva en allant se planter devant lui... Pour poser ses mains sur son torse. Je n’y comprenais plus rien, pour le peu que j’en comprenne quelque chose d’ailleurs avec ce langage que je ne maîtrisais que très peu. Elle le regardait tout en lui parlant, d’une voix suave et séductrice.
Ses mains sur son torse caressant ses muscles. Quant à lui, il me regardait avec un sourire méprisant. La belle réceptionniste palpait les muscles du jeune homme, paraissant s’extasier de ce corps d’athlète. Ses mains posées sur ses hanches, sa voix se faisait de plus en plus entêtante.
Quant à lui, il me regardait tout fier, l’air de dire « T’as vu ? Je suis tellement au-dessus de toi... »Ce qui l’instant d’après s’avéra assez peu malin de sa part. S’il s’était plus intéressé à la femme devant lui, il aurait remarqué les mains qu’elle avait posées sur ses hanches, il aurait remarqué qu’elle le tenait fermement. Il aurait senti venir le fantastique coup de genou qu’elle venait de lui administrer dans les parties génitales.
A présent, il était par terre, plié en deux, ses mains tenant fermement ses organes douloureux.
— HAAAAA ! PUTA !!
L’instant d’avant si grand, si supérieur de par son statut de Mââââle... A présent par terre en position fœtale. Le visage tordu par la douleur, attaqué à sa zone sensible dont il était si fier. J’en avais même mal pour lui même.
— Vamos Carino ? me demanda ma dame une expression posée, souriante sur le visage.

Je rejoignais ma dame qui me tendait la main, tout en contemplant, l’imbécile allongé par terre. A cet instant, il n’était rien de plus qu’un idiot perdu à force de réfléchir par le prisme de ses organes génitaux. Ma dame venait de lui appliquer sa propre définition de ‘‘casses-couilles ’’, j’espère qu’il aurait le temps de réfléchir à la situation ici dans son coin. Mais il avait mérité ce qu’il venait de lui arriver. Celui qui se comporte mal doit accepter la possibilité d’un retour de bâton à chaque instant. Et si celui-ci ne réalise même pas que cela puisse arriver, dans ce cas la sélection naturelle se chargera de le lui rappeler. S’il dispose toutefois de suffisamment de testicules pour que la leçon soit répétée si besoin.
Laissant ce roi déchu de la virilité mal placée à terre, je partis avec ma dame son bras sous le mien.J’étais assez impressionnée par elle. Elle avait pas mal de répondant, mais... dissimulée sous une beauté délicate, elle était une jolie rose aux épines acérées. Intelligente et belle... Nous partîmes sur le sable vers la route afin d’aller ... Où ça d’ailleurs ?
— Que veux-tu faire ? lui demandais-je, interrogatif.— Il y a un magasin d’alcool pas loin, allons-y prendre une bouteille et retournons sur la plage si ça te dit ?
Son visage était à présent redevenu chaleureux, ses yeux droits dans les miens...
— Avec plaisir ma dame !
Lui répondis-je sur le même ton.

Elle sourit et me conduisit vers un magasin toujours ouvert à cette heure tardive. Elle avait entouré ses bras autour du mien. Comme pour s’y raccrocher. J’étais aux anges. En à peine une journée j’étais arrivé au paradis, ris devant la réaction que j’avais toujours rêvée d’avoir devant un client idiot, goûté un bon whisky, écrit quelques lignes, consolé une jolie princesse assise sur un rocher bordant la mer dans un cadre idyllique et eus la confirmation des effets d’une virilité outrancière associée à un machisme certain.
Nous allâmes prendre une bouteille de vodka ainsi que quelques jus : parfaits pour quelques verres facilement réalisables puis nous repartîmes heureux bras dessus bras dessous sous l’œil bienveillant du vendeur.
Daniella me conduisit un peu plus loin sur la plage à l’écart des fêtards qui s’amusaient, insouciants autour d’un feu de camp. Elle m’emmena vers une jolie crique cachée des regards indiscrets par deux hautes falaises sous l’unique œil de la lune accompagnée des lumières projetées par quelques centaines d’étoiles qui nous éclairaient de leur éclat blanc.
Nous fîmes un feu, autour duquel nous discutâmes des heures durant, riant de nos anecdotes de travail respectives, échangeâmes sur la vie, sur nos différentes cultures. Puis elle m’invita à m’asseoir près d’elle regarder les étoiles.
Alors que je levais les yeux cherchant à voir la constellation qu’elle m’indiquait, je sentis ses bras autour de mon torse. Elle s’était glissée dans mon dos alors que j’avais les yeux pointés vers le ciel et me serrais à présent contre elle.
Elle se posa sur mon dos, sa tête reposant dans mon cou. J’étais si bien... Je me sentais... protégé, beau, apprécié... Nous restâmes ainsi quelques instants, elle, se reposant contre moi tandis que je me délectais de la chaleur et la douceur de sa peau sur la mienne.
Cette femme me faisait vraiment tourner la tête. Je la sentis reculer, pour m’allonger contre elle. Ses mains m’entourant telle une garde protégeant son trésor. Je sentais presque la douceur de ses mains à travers le tissu de ma chemise. Elle voulait me garder contre elle. Doucement, simplement. Sa tête câlinant la mienne.
Dans sa douce emprise, je me sentais, chéri, dans une paix absolue, comme si plus rien ne pourrait jamais m’atteindre. Rouvrant mes yeux que j’avais fermés quelques instants plus tôt pour profiter au maximum de cet instant, je vis sa tête au-dessus de la mienne, me regardant avec amour.
Couché sur ses genoux, j’avais le visage d’une véritable sirène qui désirait me garder contre elle comme pour me protéger des dangers de tout.Doucement, sa tête se baissa et ses lèvres vinrent se coucher sur les miennes. Ce contact m’électrisa, comme une douche froide instantanée parcourant chaque centimètre de ma peau. À la sortie de laquelle ses bras étaient là pour me réchauffer. Mon cœur venait de bondir dans ma poitrine, faisait sortir mon âme de ma tête. Je nous voyais comme de l’extérieur dans ce merveilleux tableau. Deux beaux enfants dans une crique à l’abri du monde. Dans un silence intimiste seulement troublé par les continuelles allées et venues de la mer sur le rivage.
Je me vis me redresser, me lever lui tendre sa main pour l’inviter à me suivre. Puis debout face à moi, je fis délicatement passer ma main sur sa joue pour remettre une mèche rebelle, derrière son oreille. Puis doucement, me rapprochai d’elle, la fixant d’un sourire d’un calme total afin de l’embrasser à nouveau. Bien que je l’observais de l’extérieur, je pouvais sentir, percevoir la douceur et les divines chaleurs émanant de ce baiser. A cet instant précis, pour rien au monde je n’aurais voulu être ailleurs. Tandis que nous nous embrassions tendrement, je sentis les battements de son cœur s’accélérer comme pour accompagner le bal ininterrompu de nos langues entre elles. L’intensité et la chaleur que nos corps émanaient étaient presque palpables. Comme pour nous protéger mutuellement des embruns humides amenés par l’horizon.
Ma tête se déplaça doucement le long de son cou. Mes lèvres se délectant de la douceur de sa peau la firent frémir. Ses mains parcourant mon dos avec une intensité plus prononcée. Je tins doucement son dos, posant un genou à terre pour l’allonger à son tour dans le sable, mes lèvres toujours dans son cou. Une fois allongée devant moi, je pris un instant pour contempler cette déesse.
Son expression apaisée, la beauté de sa poitrine se relevant sous les pulsations légèrement accélérées de son cœur, ses yeux à moitié fermés par l’intensité de cet instant... Je me penchai vers elle, mes lèvres cherchant les siennes une nouvelle fois. Elle les accueillit doucement ses mains se posant autour de ma tête pour me garder près d’elle. Je m’allongeai à ses côtés, continuant à l’embrasser. Brusquement, elle me serra l’abdomen et me fit tourner sur le côté pour se placer sur moi.
Elle eut un petit rire satisfait de la surprise causée par sa ruade. Souriante, elle m’embrassa à son tour dans le cou, déboutonnant ma chemise en me regardant toujours droit dans les yeux, un sourire coquin sur le visage. Une fois son opération achevée, elle m’embrassa la peau du ventre depuis le coup jusqu’à mon bas abdomen.
Sentant la grosseur naissante dans mon pantalon. Elle leva doucement la tête, son sourire entêtant toujours sur son visage. Elle entreprit de déboutonner mon pantalon tandis que je la regardais comme paralysé de plaisir par le surréalisme de la situation.
Me libérant enfin de mon pantalon, elle saisit mon membre duquel elle approcha sa bouche. Elle y déposa un profond et long baiser. Puis ses yeux me fixant toujours de leurs regards exaltés, m’emboucha brusquement. Comme projeté en avant, mon torse fit un grand bond par toutes les divines sensations que sa bouche flatteuse me procurait. Mes yeux virent des étincelles danser autour des étoiles dans ce ciel noir d’encre.
Sa langue s’enroulait autour de mon membre gorgé de désir... Abruti par l’émotion, je pus à peine lever la tête pour contempler son visage. Elle me regardait intensément, comme une pointe de défi dans les yeux, me défendant de faire quoi que soit, elle était maîtresse de la situation et comptait bien le rester.
Au bout de plusieurs minutes, elle s’arrêtait soudainement, se redressa les yeux embrumés et la bouche légèrement ouverte pour reprendre une respiration. Elle se leva, déboutonna elle-même son pantalon. Alors que je me redressai pour lui fournir autant de plaisir qu’elle m’en avait offert, elle m’arrêta de la main, secouant doucement la tête.
— Je te veux... Maintenant...
Avant que je puisse répondre, elle commença à s’accroupir, saisit mon pénis et l’introduisit en elle, m’arrachant un profond soupir. Alors que j’étais en pleine extase, mes mains se posèrent sur ses jambes et lui retirèrent son tee-shirt ainsi que son soutien-gorge, dévoilant deux jolies petites oranges que j’entrepris d’embrasser à pleine bouche, la serrant fort contre moi.
J’accompagnai son déhanchement en la soulevant à la force de mes bras, au rythme de la succion de son intimité sur la mienne. Elle soupirait en rythme avec moi, ses mains serrant ma tête contre sa poitrine, posant la sienne sur le haut de la mienne. Je devinais son visage, je devinais l’expression de grâce qui devait y apparaître.
Après quelques minutes, je me reculai pour profiter pleinement de cette merveilleuse apparition qu’elle était. J’aurais pu devenir aveugle sur l’instant, tant la beauté de ce spectacle me comblait. Je vis son visage, son corps ses jambes, ses courbes se déhancher sur moi. Sa poitrine sautant en rythme sous ses aller et retour, le crépitement des flammes et leur couleur chaude qui se reflétaient sur sa peau de pêche. Ses interminables jambes posées sur moi, son vagin vierge de toute toison pubienne me prenant intensément, ses cheveux en cascade rousse, voler dans le vent.
Et son visage exalté, ses yeux fermés par l’intensité de l’amour que nous faisions, sa bouche ouverte d’où s’échappaient de merveilleux sons de plaisir non dissimulés... Sa succion s’accélérait : elle allait venir. Je n’allais d’ailleurs pas tarder non plus à ne plus pouvoir contenir toute cette extase. Voulant offrir à ma reine un final à la hauteur de ses attentes je me redressai, l’entourai de mes bras, mes mains saisissant fermement ses hanches.
Puis j’entrepris d’imposer un rythme plus soutenu à son corps, la pénétrant avec force en la faisait aller et venir à la seule force de mes bras. Elle me regarda surprise, le visage rouge et halluciné par le plaisir, ses soupirs se transformant en véritables cris. Elle semblait se perdre dans mon regard affairé, je voulais qu’elle vienne, qu’elle m’offre cette merveilleuse jouissance, je voulais voir son corps se cambrer en arrière dans un puissant soupir...
A présent, elle me fixait les yeux à moitié fermés, ses mains posées sur mon visage, son regard me suppliant de tenir encore quelques instants. Je sentis sa poitrine entamer la dernière longueur, je vis son regard s’ouvrir comme me voyant pour la première fois, sa bouche s’ouvrir, sa peau bouillonnante dans mes bras... Ses poumons entamer la fin de la symphonie...
— HAA... HAAAAA... HAAAAAAAA... HAAAAAA, oui... oui... OUI je viens... HAAAAAAA, HAAAAA... HAAAAA... HAAAA... HAA... HA...
Son corps tout entier se cambra en arrière, offrant au ciel la vue de sa délicieuse poitrine, sa peau tout entière semblait sous l’effet d’une onde de choc, ses yeux se fermèrent s’écarquillèrent, elle vint dans un dernier soupir...
— HAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaa...
Mon pénis se recouvra de la jouissance chaude qui inondait son intimité, ce qui me fit venir du même coup. Nous criâmes ensemble, faisant fuir les oiseaux sur tout le périmètre alentour...

Nous nous regardâmes finalement complètement apathiques, abrutis par le plaisir que nous nous étions mutuellement donné. Nos bouches luttant pour trouver la moindre trace d’air frais, nous éclatâmes de rire réalisant le rugissement commun que nous avions poussé. Après quelques instants, nous sourîmes tendrement. Épuisés, mais heureux.
Nous nous levâmes une dernière pour nous poster devant un rocher près de l’eau. Je m’y adossai, l’invitai à venir se lover contre moi. Encore aujourd’hui le souvenir de ce moment reste l’un des plus beaux de mon existence. Je me souviens de la caresse de sa peau, de cette déesse s’endormant protégée, apaisée, satisfaite dans mes bras, tandis que je regardais au loin le soleil se lever sur l’océan, projetant aux alentours ses rayons orangés à songer que jamais la vie n’avait été aussi belle.
FIN
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