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Prise devant mon mec

Chapitre 5

Une folle virée

Erotique
 Comme Nabil l’avait convenu la veille avec Hugo en me ramenant chez moi – et à l’encontre de ma volonté – nous nous sommes retrouvés tous les trois le samedi en milieu de matinée pour une journée shopping. Ce qui était peut-être le plus atroce - outre le fait que j’avais couché avec le premier hier - c’était que mon petit copain semblait réellement apprécier son cocufieur. Cette idée me mettait au supplice : s’il savait, le pauvre !  Nabil, d’ailleurs, ne faisait rien pour se cacher : après sa traditionnelle bise appuyée, il m’a glissé un bras autour de la taille et c’est ainsi que nous avons commencé à descendre la rue piétonne : tous les deux enlacés avec Hugo à côté de nous… Je ne cessais de jeter des regards à mon copain, très mal à l’aise, mais il ne disait rien.   Il semblait blessé, même s’il s’appliquait à ne pas le montrer, mais je ne savais pas comment réagir. J’aurais voulu repousser Nabil et enlacer Hugo, bien sûr, mais je n’y parvenais pas. Pourquoi étais-je incapable de lui refuser quoi que ce soit ?  Déjà que j’étais paralysée par la culpabilité de ce qui s’était produit la veille, si bien que j’avais à peine été capable de baragouiner deux mots à Hugo en rentrant le soir - alors que lui était bien sûr tout excité – voilà que je venais lui apporter un nouveau coup de poignard en laissant Nabil me… tripoter. « Le pauvre, alors que nul ne mérite moins que lui tout ce qui lui arrive ! »
  Mais les choses n’ont bien sûr fait qu’empirer. Bientôt, Nabil nous a indiqué une boutique de lingerie des plus sexy :
— Tiens, tu veux aller jeter un œil Alexia ?— Euh, je…
  Je m’apprêtais naïvement à tenter de refuser, mais Nabil m’a dissuadé en posant une discrète main sur mes fesses et en me les pressant légèrement. Le message était clair : "attention ou je passe à la vitesse supérieure". J’ai donc cédé. Une fois encore.
— D’accord, bonne idée ! ai-je lancé.
  Un bref regard sur Hugo m’a appris qu’il n’aimait pas beaucoup cette idée, mais que pouvais-je faire maintenant ? Seulement espérer que Nabil ne franchirait pas les limites de l’acceptable. Autant parier sur un escargot dans une course de vitesse !  Nous avons donc arpenté les rayons de la boutique pendant quelques minutes, cherchant pour ma part un joli ensemble afin de justifier ma présence ici. Heureusement Nabil a eu la bonne idée de se détacher de moi et de partir dans son coin, j’ai donc pu discuter un peu avec Hugo pendant ce temps, ce qui ne m’a pas forcément réjoui sur le moment.
— Il est assez tactile, non ? m’a-t-il dit avec une mauvaise humeur à peine masquée.
  Au moins il commençait à comprendre à qui il avait à faire.
— Oui, mais il est comme ça avec tout le monde, alors on s’y fait !
  Il n’a rien répondu, mais j’ai bien vu qu’il n’était guère convaincu. Pour tenter de changer de sujet, je lui ai montré un petit ensemble rouge en dentelles :

— Il est joli celui-là, non ?
  J’ai apparemment fait mouche, puisque ses yeux se sont mis à briller.
— Oui, il est très bien. Tu veux l’essayer ?— Avec plaisir !
  Nous nous sommes donc dirigés vers les cabines, et je dois avouer que j’étais rassurée que Nabil ne soit plus dans les parages. Dieu sait ce qu’il aurait encore pu inventer ! Je me suis donc changée aussi vite que j’ai pu, afin éviter qu’il ait le temps de revenir, puis j’ai appelé Hugo.  Il a passé la tête par-derrière le rideau, et son visage s’est éclairé :
— T’es magnifique ! m’a-t-il lancé, à ma plus grande joie.
  Soudain, le rideau s’est ouvert en grand sur un Nabil à l’œil vorace.
— Pas mal, ça met bien valeur tes nichons, a-t-il commenté. Mais ça reste un truc de bonne sœur, essaye plutôt ça !
  Il m’a alors tendu un autre ensemble, string et soutien-gorge cette fois. Je n’ai pas eu besoin de l’enfiler pour remarquer qu’il était minuscule. Je l’ai pourtant attrapé, puis j’ai refermé le rideau sur mon petit copain qui m’observait d’un air triste. Il était choqué et gêné de l’intervention de Nabil, c’était évident, mais le gentil et timide Hugo n’oserait rien lui dire tant qu’il ne franchirait pas franchement les bornes. « Mais n’est-ce pas ce qu’il fait depuis tout à l’heure ? »  Laissant ces pensées pour plus tard, je me suis changée pour enfiler le minuscule ensemble choisi par Nabil. Le string ne cachait que l’essentiel, comme je m’y attendais, mais le soutien-gorge ne valait guère mieux. Cousu de tissu transparent sur le plus gros de sa surface, il ne dissimulait finalement que les tétons, et fort mal. Je ne me voyais pas sortir comme ça !  Mais là encore, Nabil ne m’a pas vraiment laissée le choix :
— T’as fini ? a-t-il demandé.— Ou…
  Je n’ai même pas eu le temps de finir qu’il avait déjà ouvert le rideau. Hugo m’a observée avec des yeux ronds, choqué de me voir ainsi quasiment nue sous le regard d’un collègue que je ne connaissais pas il y a une semaine. Le collègue en question, lui, n’avait aucune gêne :
— Putain ce que t’es bonne ! Là au moins ça met en valeur tes gros nichons. Franchement Hugo, ça te donne pas envie de la baiser dans cette tenue ?
  Là il dépassait les bornes, Hugo allait forcément le recadrer.
— Quand même, Nabil… a-t-il lâché d’une petite voix.
  Ok, j’avais ma réponse : il ne ferait rien. Le sourire de Nabil s’est accentué, lui aussi avait compris qu’en l’absence de réaction ferme, il pourrait aller toujours plus loin. Jusqu’où irait son "jeu" ? Si Hugo était tout aussi incapable que moi de réagir, je n’étais pas très optimiste…  Comme pour confirmer mes sombres prédictions, mon collègue est entré dans la cabine et s’est glissé derrière moi.
— J’adore ces strings invisibles, a-t-il commenté en matant ostensiblement mes fesses presque nues. On ne voit presque pas la ficelle !
  Joignant les gestes à la parole, il a fait mine de suivre le fil avec son doigt, m’effleurant ainsi la raie fessière de son index !
— Nabil, arrête… a faiblement protesté Hugo. Tu caresses ma copine, quand même…— Oh ça va, sois pas coincé ! a-t-il répondu en riant. On fait que s’amuser un peu, non ?
  Sur ce, il m’a donné une claque sur les fesses, puis sa main s’est attardée quelques secondes le temps de les malaxer un peu. Sous les yeux de mon copain.
— La fourmi n’est pas prêteuse ? a-t-il encore ricané en ébouriffant les cheveux d’Hugo. Puis il a quitté la cabine.
  Un silence de plomb a suivi son départ.
— Tu ne lui dis rien ? a lâché Hugo, qui semblait aussi triste qu’en colère.— Toi non plus ! ai-je riposté, décidée à ne pas trop me laisser entraîner sur ce terrain-là.
« Comment oses-tu t’en prendre à lui ? » s’est insurgé la petite voix de la conscience dans ma tête. Mais j’avais fait taire cette petite voix depuis plusieurs jours déjà, même si elle me hantait depuis sans aucun instant de répit.
— C’est que… a-t-il commencé.
  Il n’a pas terminé, ne sachant vraisemblablement pas quoi dire.
— Oui je sais, ai-je continué pour lui. Il est assez pénible, c’est difficile de l’envoyer balader.— Mais… il ne t’embête pas au moins ? Au boulot je veux dire ?
  Les images de ce qu’il avait déjà obtenu de moi ont défilées devant mes yeux : quand je l’ai masturbé, pour mon deuxième jour en entreprise, jusqu’à le faire éjaculer sur mon visage et sur mes seins ; quand je l’ai sucé, le lendemain, puis enfin quand il m’a fait l’amour dans les toilettes le même jour. Soit hier. Pendant qu’Hugo me faisait un magnifique cadeau, puis la plus belle des déclarations, puis enfin me demandait en mariage.
— Non, bien sûr que non, ai-je répondu de ma voix la plus assurée. Il reste toujours très pro au travail ! — Ah, a lâché Hugo, manifestement rassuré.
  Ouf !  Je me suis rendu compte tout à coup que les caresses de Nabil et la situation, bien qu’atrocement gênantes, m’avaient bien excitées. J’étais presque nue dans une cabine d’essayage, avec une boutique bondée de monde. C’était très… érotique ! J’aurais voulu qu’Hugo entre dans la cabine, me déshabille, me fasse l’amour…  Mais il ne le ferait pas, car c’était Hugo. Alors que Nabil…  Stop, je n’avais pas le droit de penser à ça ! Ce que j’avais fait à mon copain était déjà suffisamment ignoble, inutile d’en rajouter en fantasmant sur son cocufieur. Quand je songeais à ce que ressentirait Hugo s’il l’apprenait, j’en étais malade. Surtout que j’avais fait des choses à Nabil que je n’avais jamais voulu lui faire à lui ! Il ne le comprendrait pas, et c’était bien normal.  Je me suis donc rhabillée, non sans une pointe de déception, puis j’ai acheté les deux ensembles que j’avais essayés ( mais pourquoi cédais-je encore à Nabil, même là-dessus ? ). Nous l’avons ensuite rejoint dans une boutique de vêtements pour femmes, là où il nous l’indiquait.
  Ma première réflexion a été de me dire : "Ce sera déjà moins tendancieux qu’une boutique de sous-vêtements". Puis je me suis dit : "Mais de quoi se mêle-t-il, il veut vraiment m’aider à m’habiller ?". Et enfin : "Avec Nabil, on n’est jamais au bout de nos surprises. Que va-t-il encore inventer pour nous torturer ?".  Nous avons regardé ensemble plusieurs robes, Hugo m’en a conseillé une et Nabil une autre. Je préférais celle de Nabil, mais je me serais coupée le sein gauche plutôt que de le reconnaître. J’ai donc prétendu qu’elles étaient bien toutes les deux.
— Va donc les essayer, a suggéré Nabil avec son habituel sourire pervers.
« Que mijote-t-il encore ? »  Je me suis donc dirigée vers les cabines d’essayage, avec mon copain et celui qu’il fallait bien appeler mon amant aux trousses. Je me suis glissée à l’intérieur, puis j’ai commencé à me changer. J’avais pourtant à peine retiré la moitié de mes vêtements que la main de Nabil s’est glissée à l’intérieur, en tenant mes sous-vêtements fraîchement achetés.
— Met ceux-là, ce sera plus joli avec.
  Je les ai attrapés, il s’agissait bien sûr de l’ensemble microscopique qu’il avait choisi. Mais admettons, j’aurais de toute façon une robe par-dessus.  J’ai donc continué à me déshabiller, jusqu’à me retrouver totalement nue dans la petite cabine d’essayage. Je me suis arrêtée un instant, songeant presque à jouer un mauvais tour à Nabil : je pourrais appeler Hugo, lui demander de me faire l’amour là, juste sous l’oreille envieuse de ce prétentieux. Mais je n’ai pas osé, et de toute façon Hugo n’aurait pas accepté. Il n’aime pas tout ce qui sort de l’ordinaire… et je suis censée ne pas vouloir faire l’amour avant le mariage !  Pendant une seconde, bien malgré moi, je me suis imaginée faire l’inverse : appeler Nabil et faire l’amour sous le nez de mon copain. Idée ignoble, mais qui m’a immédiatement fait ressentir une certaine chaleur dans l’entrejambe. « Mais pourquoi faut-il que je ressente ça ?! »  J’ai laissé ces pensées pour plus tard, puis je me suis rhabillée. J’ai enfilé les sous-vêtements de Nabil, puis la première robe (celle d’Hugo). Une fois cela fait, je les ai hélés.
  Le rideau s’est ouvert sur les deux mecs, qui avaient tous les deux un sourire conquis. Hugo, le gentleman, regardait la robe avec admiration.
— Waouh ! T’es super belle là-dedans ! a-t-il lancé.
  Nabil, le pervers, observait mes courbes avec délectation.
— Pas mal, a-t-il renchéri, mais elle ne met pas assez en valeur tes seins je trouve.
  Cela lui a attiré un regard noir de mon copain, mais je ne crois même pas qu’il s’en soit aperçu. Mon sans-gêne de collègue s’est alors glissé dans la cabine, puis il m’a contournée pour m’observer sous tous les angles. Bientôt, j’ai senti ses mains dans mon dos.
— Attends un peu, il y a un truc qui me dérange.
  Le temps que je comprenne ce qu’il faisait, il était déjà trop tard : il avait défait mon soutien-gorge, puis il l’a retiré d’un geste vif en l’attrapant par-devant. Non sans m’effleurer brièvement les seins au passage, ce que n’a pas manqué de remarquer Hugo. Il n’a pourtant toujours rien dit.
— Ça fait quand même plus joli avec la robe.
  Tu parles ! J’avais maintenant un décolleté "allongé", dans la mesure où il ne permettait plus de voir seulement une partie de mon soutien-gorge… mais une partie de mes seins !
— C’est vrai que c’est plus adapté comme ça, a lâché Hugo d’une petite voix.
  Là, j’en suis resté bouche-bée. D’accord, c’était peut-être vrai dans l’absolu, surtout que mon soutien-gorge et ma robe n’étaient pas forcément super assortis. Mais de là à ce que mon petit copain soutienne le type qui venait de m’enlever mon sous-vêtement sous ses yeux, en me caressant quasiment les seins au passage, ça me dépassait totalement !  Mais je n’ai rien dit, comme d’habitude, et j’ai commencé à retirer ma robe dès que les garçons ont quitté la cabine. Je n’avais pas encore eu le temps d’enfiler la suivante, qui ne m’arrivait pour le moment qu’aux hanches, quand Nabil a tiré le rideau en grand en lançant :
— C’est bon maintenant ? T’es lente !
  Je me suis caché les seins par réflexe, puisqu’ils étaient désormais visibles, mais Nabil n’a pas semblé plus perturbé que cela. Il est entré dans la cabine, suivi par Hugo qui avait peur que tous les clients de la boutique me voient à moitié nue. « Charmante attention, mais pendant ce temps c’est Nabil qui me voit à moitié nue ! »
— Sympas tes seins ! a commenté Nabil. Ne t’embête pas à les cacher, je les ai vu maintenant.
  Je n’en ai pas moins gardé ma main protectrice, en essayant tant bien que mal de faire glisser le haut de ma robe jusqu’à mes épaules pour me couvrir. Dès que j’y suis parvenue, je me suis rendu compte que ce n’était de toute façon que moyennement utile : le décolleté de la robe qu’avait choisi Nabil n’était pas plongeant… il était pire !
— Là c’est mieux, a-t-il encore cru intelligent de souligner. Avec des mamelles pareilles, ce serait quand même dommage de pas les montrer un peu !
  Il s’est tourné vers Hugo, comme s’il en attendait une approbation. Celui-ci s’est contenté de se décomposer, devenant blanc comme un linge. « Mais pourquoi mon copain ne dit-il toujours rien ? Et moi d’abord, pourquoi je ne dis rien non plus ? Comment va finir cette folle virée ? »
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