Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 224 J'aime
  • 5 Commentaires

Prise pour une autre

Chapitre 1

Erotique
Il y avait quelques semaines que Nina n’avait pas baisé. La dernière fois, cela s’était passé avec un amant de longue date qu’elle fréquentait par intermittence, sans grande passion. Elle ne s’était pas ennuyée, mais elle s’était promis de ne pas le revoir : puisque rien n’évoluait avec cet homme, il était temps pour elle de passer à autre chose.
Depuis lors, elle avait peu pensé au cul. Son travail dans l’édition l’épuisait, et elle rentrait chez elle le soir, trop fatiguée pour allumer son ordinateur ou même l’un de ses sex-toys. Ses journées passées à lire et corriger des manuscrits, à envoyer des mails en donnant des coups de fil à des collègues toujours trop pointilleux ou trop nonchalants lui remplissaient la tête de brume. Une fois glissée sous sa couette, il arrivait parfois à Nina de plonger une main dans sa culotte et d’agiter ses doigts à la recherche d’un orgasme, mais elle n’avait plus la force de se faire jouir sans porno ou vibration mécanique, elle s’endormait toujours avant même d’avoir commencé à mouiller.
Ce soir-là, elle était dans le métro, l’esprit toujours à son labeur de la journée. Elle remarqua qu’un homme la fixait avec une audace qui l’embarrassa. Elle détourna les yeux pour surveiller le reflet de l’homme dans la fenêtre. Celui-ci, un peu plus jeune qu’elle, ne la quittait pas du regard. Il était beau, pensa Nina, peut-être suffisamment pour se croire tout permis. Mais tout de même ! Elle s’apprêtait à lui demander ce qu’il lui voulait, quand l’homme se leva, traversa la rame à moitié déserte et vint s’asseoir en face d’elle. Il lui sourit :
— Excusez-moi, mais je me demandais... vous êtes bien Judy Kinx ?— Pardon ? répondit Nina, surprise.— Judy Kinx, l’actrice ! dit l’homme. Je vois bien que c’est vous ! Pendant tout mon lycée, j’ai adoré votre travail, et je me suis toujours demandé ce que vous étiez devenue depuis que vous aviez quitté la profession.
Judy Kinx, l’actrice ? Nina n’en avait jamais entendu parler.
— Merci, mais...— Je m’appelle Arnaud, la coupa-t-il. Je descends à la prochaine station, est-ce que je peux vous donner mon numéro ? J’aimerais beaucoup vous poser quelques questions.
Trop interloquée pour répondre, Nina accepta le papier sur lequel Arnaud venait de griffonner son téléphone, et ne dit rien lorsqu’il lui intima une nouvelle fois de l’appeler, avant de disparaître. Elle rentra chez elle sans cesser de froncer les sourcils : qu’est-ce que c’était que ce canular ? Jamais on ne l’avait prise pour une actrice, encore moins une actrice à la retraite. Cette histoire avait tout du plan drague pourri.
Arrivée dans son appartement, elle décida d’en avoir le cœur net, ouvrit son ordinateur, et tapa le nom qu’elle avait entendu : Judy Kinx.Nina tomba des nues. Cette femme existait bel et bien, elle aussi avait trente-quatre ans, était brune, menue et très jolie, mais elle n’était pas une simple comédienne : Judy Kinx était une actrice porno. Nina rougit, d’embarras ou de colère. Quel petit con, pensa-t-elle. Ce jeune homme à l’allure si policée avait osé la confondre avec une actrice porno, elle qui rechignait à envoyer une simple photo de son cul à ses amants. Elle parcourut la biographie de Judy Kinx : celle-ci avait tourné dans des dizaines de films, sucé des kilomètres de bites et s’était fait doigter par d’innombrables actrices en minijupes, ce qui ne l’empêchait pas d’être aussi qualifiée de militante féministe et de tenir un blog consacré au sexe. Ces dernières informations rassurèrent un peu Nina : au moins, elle avait été confondue avec une pornstar aux penchants intellos. Cela lui faisait un nouveau point commun avec Judy Kinx.
Mais comme l’avait mentionné Arnaud, Judy Kinx avait quitté les plateaux de tournage depuis quelques années. Où et avec qui baisait-elle aujourd’hui ? Nina ne trouva sur ce point aucune information. L’actrice avait disparu des radars comme du foutre au fond de sa jolie bouche.
Évidemment, de la lecture d’articles, Nina passa vite à la consultation de la filmographie de Judy Kinx, dont une partie était visible en ligne. Alors que d’une main, elle faisait défiler les scènes de plus en plus explicites, rapidement son autre main descendit sa braguette, s’enfonça dans sa culotte, et elle se retrouva à masturber frénétiquement sa chatte déjà trempée. Sur son écran, Judy Kinx se faisait lécher, sodomiser, claquer les fesses, attacher, branler avec des jouets de toutes les formes ; elle suçait des queues, éjaculait sur des canapés, fistait des femmes, enculait des hommes avec un gode-ceinture, laissait son visage se faire couvrir de sperme, et tout ça sans jamais se départir de son sourire désarmant.
Mais ce qui fit monter l’excitation de Nina au plus haut point était que ce sourire coquin, ce cul qui virait au rouge sous les fessées, cette bouche prête à sucer n’importe quelle bite jusqu’à la garde... tout ça, c’était son propre sourire, son cul rebondi, sa bouche à elle. Nina devait se rendre à l’évidence : elle était le sosie parfait d’une actrice de films pornos.

Ce soir-là, elle oublia complètement son travail. Elle se réconcilia avec ses sex-toys et passa la nuit à se branler de toutes les façons imaginables. Il lui fut impossible de dormir, chaque fois, elle trouvait une nouvelle vidéo de Judy Kinx, et avec l’aide de son rabbit, de son womanizer et de ses doigts, elle partait à la recherche d’un nouvel orgasme. Elle se toucha assise, debout, à quatre pattes, pinçant ses tétons, mordant son oreiller, transpirant comme jamais. Comme si son clitoris et son vagin n’en avaient pas assez, elle explora même son cul, ce que d’ordinaire elle ne faisait pas seule, avec son plus gros gode. Derrière les murs où résonnaient ses gémissements, ses voisins scandalisés pensèrent qu’elle avait organisé une véritable orgie.
Le lendemain, elle se rendit au bureau avec un sentiment de gêne. Dès le métro, il lui semblait que tout le monde la montrait du doigt. C’était comme si elle avait été l’authentique Judy Kinx, celle qui exposait son corps à tous les regards, qui se faisait une joie d’exaucer tous les fantasmes... sauf que Nina n’assumait pas d’avoir eu le rêve, ne serait-ce qu’une nuit, d’être une aussi parfaite salope.Elle était honteuse, les images qui l’avaient enivrée la veille ne lui semblaient plus du tout correspondre à ses désirs. Elle aurait voulu être sage de nouveau. En arrivant au travail, elle eut presque peur que la secrétaire annonce son arrivée dans un haut-parleur : « voilà la plus grosse pute de toute la boîte ! » Des collègues d’habitude si respectueux seraient entrés sans frapper dans son bureau, juste pour le plaisir de peloter ses seins ou d’enfoncer sans vergogne leurs bites dans sa bouche accueillante et soumise.
Il n’en fut rien. Nina s’installa et reprit son travail où elle l’avait laissé. Tout se passa comme d’habitude. Mais, alors que la position assise lui donnait déjà envie de se frotter contre son siège, la honte disparue fit place à une légère déception. Ici, personne ne lui voyait aucune ressemblance avec Judy Kinx. Peut-être que son stagiaire, ou certains collègues, fantasmaient sur elle, mais aucun d’entre eux ne semblaient vouloir engager un gang-bang dans lequel elle se serait trouvée, offerte, humiliée, au centre de l’attention. Elle était simplement Nina, la petite brune sérieuse du service des manuscrits. Elle poussa un soupir d’ennui.
Le soir, avant même d’être rentrée chez elle, sa culotte était mouillée. Elle ne prit pas le temps de dîner, elle se jeta sur son ordinateur en enlevant ses vêtements, ouvrit une vidéo de Judy Kinx au hasard et s’offrit, en moins d’une minute, un orgasme encore plus intense que tous ceux de la veille. Elle se sentit redevenir Judy Kinx malgré elle, et elle eut envie de baiser, de se faire baiser fort, comme la salope qui couvait depuis toujours au fond d’elle. Elle ressortit le papier sur lequel Arnaud, le seul à avoir deviné sa nouvelle identité, avait écrit son numéro. Elle hésita. On ne s’improvisait pas Judy Kinx aussi facilement. Pour parfaire son personnage, il lui fallait un peu d’entraînement. Elle décida de travailler encore son rôle, et d’appeler Arnaud quelques jours plus tard.
La semaine fut longue. Tous les jours, Nina travaillait dur ; toutes les nuits, elle jouissait comme une traînée au désir insatiable. Ses orgasmes s’enchaînaient jusqu’à ce que sa vulve exténuée n’ait plus une seule goutte de cyprine à donner. Sa chambre était sens dessus dessous et ses sex-toys avaient tous le goût de sa chatte, elle ne cessait de le vérifier en se les mettant dans la bouche ; sucer faisait partie intégrante de son programme.
Le vendredi soir, elle était prête. Il ne pouvait y avoir une fille plus chaude qu’elle dans toute la ville. Il était temps d’écrire à Arnaud. Celui-ci répondit immédiatement : il proposa d’aller boire un verre dans un bar confortable. Nina voulut accepter, mais ce fut Judy Kinx qui s’empara de son téléphone :
— Désolée, Arnaud, mais je préfère te retrouver directement chez toi. J’espère qu’il y aura du champagne. À tout à l’heure, Judy.
Nina avait le sentiment d’être schizophrène. L’équateur et l’Antarctique cohabitaient dans son corps. Sa tête voulait se calmer, prendre son temps, cesser d’usurper l’identité d’une personne bien réelle. Mais dans son ventre, une tornade hormonale la pressait d’aller retrouver Arnaud, de s’empaler sur sa bite et de réaliser pour lui tous les fantasmes salaces qui avaient bercé sa jeunesse. Quand il lui eut envoyé son adresse, elle prit une douche, enfila ses sous-vêtements les plus sexy, sa robe la plus pute, et elle partit en taxi, son sac à main plein de lubrifiant et de ses jouets favoris.
Arnaud l’accueillit en chemise, dans un studio d’étudiant. Nina ne pensa rien de l’exigüité de la pièce : il y avait un clic-clac, c’était tout ce qu’il lui fallait pour devenir celle qu’elle aurait toujours dû être. Son hôte l’avait écoutée : il sortit du champagne et servit deux coupes. Installés sur le canapé, Arnaud et Nina trinquèrent.
— À ta santé, Judy, dit-il.
À partir de là, il fallait la jouer fine. Arnaud semblait en admiration totale devant elle. Il lui répéta que, pendant ses années de lycée, Judy Kinx avait participé de près à la construction de son imaginaire sexuel. Il avait vu toutes ses vidéos, tous ses films et jamais manqué une seule de ses interviews. Il avait joui des centaines de fois en pensant à elle. Son plus grand regret était d’avoir été recalé au salon du porno lorsqu’il avait dix-sept ans, et de n’avoir pas pu demander un autographe à son actrice préférée.Nina le laissait s’enflammer, elle-même presque persuadée d’être la femme dont il lui parlait avec tant d’enthousiasme. Puis Arnaud parla du blog que tenait Judy Kinx, de ses derniers articles, et demanda ce à quoi elle s’occupait désormais. Nina ne sut que répondre, elle se souvint qu’elle était prise pour une autre, et décida de passer à l’action.
Elle enjamba Arnaud pour s’asseoir à califourchon sur lui, ses yeux noirs plongés dans les siens. Elle caressa son visage, passa les mains dans ses cheveux et l’embrassa, des lèvres d’abord, puis de toute sa bouche. Arnaud se laissait faire, impressionné peut-être que les choses soient aussi rapides. Nina prit son verre, emplit sa bouche de champagne qu’elle laissa couler dans la bouche d’Arnaud.
— Avale, lui dit-elle avant de l’embrasser à nouveau. Et maintenant, murmura-t-elle dans son oreille, je vais te sucer.
Était-ce elle qui disait tout ça ? Ses paroles se formulaient toutes seules, tandis que ses gestes devançaient les désirs d’Arnaud. Elle était déjà à genoux, en train de déboutonner son jean. Elle le baissa, en sortit sa bite et, tout en le fixant dans les yeux, entama une pipe comme jamais il ne devait en avoir connue, profonde, brûlante et très humide. Arnaud bandait fort dans sa bouche, grognait, mais bientôt, il sembla malgré tout reprendre ses esprits. Alors qu’elle le branlait en léchant ses testicules, il lui prit les cheveux et la ramena sur le canapé, releva sa robe et écarta son string pour commencer à la doigter.
— Tu es déjà toute humide... Une vraie professionnelle.
Nina sourit en rejetant la tête en arrière, déjà en route vers l’extase. Elle baissa le haut de sa robe pour se caresser les seins d’une main, tandis que de l’autre, elle masturbait Arnaud, à genoux au-dessus d’elle.
— Prends-moi par le cul, lâcha-t-elle dans un soupir.
Arnaud se mordit les lèvres. Il la retourna d’un geste et retira son string, s’offrant une belle vue sur ses fesses qu’il claqua d’un coup sec. Nina poussa un petit cri.
— Je sais que tu aimes ça, Judy, dit Arnaud. Être traitée comme une petite salope.
Elle confirma d’un râle, quand la deuxième fessée s’abattit sur son cul déjà rose et endolori.
— Mmmhhhh...— Tu es une belle petite pute. Tu vas adorer ça. Tu as du lubrifiant ?— Mon sac, articula Nina, pantelante. Prends dans mon sac.
Il se leva, elle n’ouvrit pas les yeux. Judy Kinx avait pris possession d’elle, il ne fallait pas redescendre.
— Je vois que tu as apporté des surprises, dit Arnaud en sortant un gode vert et en débouchant son lubrifiant.
Nina était comme sous l’effet d’une drogue. Tout en préparant son cul, Arnaud caressait sa vulve avec le gode qui vibrait, passant de ses lèvres gonflées à son clitoris. De la mouille coulait sur ses cuisses, sur son ventre, lentement, tandis qu’une tâche de salive se formait sur l’oreiller contre lequel sa bouche ouverte gémissait. Tout son corps tremblait d’envie. Le gode entra dans sa chatte, en même temps que deux doigts pénétraient son cul. Arnaud comprit que la manœuvre allait être facile. Il attira les fesses de Nina vers lui et, tout en maintenant le sex-toy bien enfoncé dans sa chatte, il fit entrer d’un geste sur sa bite dans le cul offert de Nina. Elle laissa s’échapper un « aaah » d’extase.
Arnaud allait et venait profondément dans son cul, lequel recevait entre deux coups de reins des fessées sonores, tandis que le jouet vibrait sans cesse dans sa chatte. En transe, elle suçait ses propres doigts, criait, en demandait plus, plus fort, plus profond. Elle allait jouir bientôt. Arnaud se retira, la mit sur le dos, genoux bien relevés, et s’inséra à nouveau dans son cul, cette fois avec une vue sur ses seins dégagés et sur le visage rouge et transpirant de Nina, dont le maquillage dégoulinait. Tandis qu’il l’enculait, elle se godait profondément.
— Je vais te faire jouir, dit Arnaud. Je vais faire éjaculer ta petite chatte, Judy, je sais exactement ce qu’il te faut.
Nina fut envahie d’un accès de panique, invisible vu l’état dans lequel elle se trouvait : si Judy Kinx se faisait un plaisir d’exhiber ses talents de femme-fontaine dans ses vidéos, Nina n’avait jamais réussi à en faire autant. Elle craignit d’être trahie par son orgasme. Arnaud interrompit sa pensée en retirant le gode vert pour le lui enfourner dans la bouche.
— Suce ça, je vais m’occuper de ta chatte.
Nina s’exécuta, tout en regardant Arnaud qui continuait à la sodomiser. Il lui cala deux doigts dans la chatte et recommença à la doigter avec précision. Nina sentait le plaisir monter, monter, elle allait jouir. Alors que son orgasme arrivait, irrépressible, Arnaud retira soudain sa bite et ses deux doigts pour venir branler, la main bien à plat, le clitoris de Nina dans un mouvement plus parfait que le plus efficace des vibromasseurs. En un instant, toutes les cellules qui composaient le corps de Nina semblèrent quitter leur place pour se réunir au milieu d’elle en une boule d’antimatière et descendre jusqu’à son clitoris. Nina hurla, elle se sentit exploser, c’était le plus grand orgasme qu’elle ait jamais connu. Tout son corps n’était plus que jouissance, et dans les larmes qui lui brouillaient la vue, elle aperçut un jet chaud qui arrosait la main et le poignet d’Arnaud, ses propres cuisses et son ventre. Elle jouissait comme Judy Kinx !
Arnaud ne ralentit pas, trois, quatre jets jaillirent avec un bruit mouillé.Quand ce fut calmé, Arnaud retira sa main et la regarda, impressionné. Nina ne pouvait plus parler, essoufflée, étonnée et tellement fière d’elle-même. En lui souriant, il approcha la main de son visage. L’odeur âpre était différente de celle de ses orgasmes habituels. Elle suça un à un les doigts d’Arnaud, ravie par son propre goût, au comble du bonheur. Arnaud pouvait maintenant jouir partout sur elle. Elle était devenue Judy Kinx.
Diffuse en direct !
Regarder son live