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Le prof d'histoire

Chapitre 5

Chloé

Hétéro
Isabelle m’avait rejoint chez moi. Les filles devaient aller au centre commercial puis au cinéma. Son mari... sans doute quelque part sur les routes.Depuis son entrée dans mon appartement, nous avions échangé plus de baisers, de caresses et de fluides corporels que de paroles. Cela me rappelait mes très jeunes années. J’avais largement dépassé les cinquante ans, et je me comportais comme si j’en avais vingt. Isabelle ne faisait pas mieux.Ce n’est qu’une bonne heure après, quand il s’avéra nécessaire de recharger un peu les batteries et le reste, que le langage articulé s’invita à nouveau dans nos échanges. Nous étions nus sur le lit, nos deux corps collés comme au néoprène.
— Tu as pu faire tout ce que tu voulais à Orléans ? lui demandai-je.— Oui, tout. Je suis administrativement parfaitement à jour. J’en ai même fait plus que prévu.— Ah bon ? Comment ça ? Et quel intérêt de se donner d’autres corvées au-delà de celles qui sont strictement indispensables ?— Parce que celle-là l’était aussi. Mon mari était en déplacement à Blois, je lui ai proposé de boire un café. Et je l’ai viré.— Tu l’as quoi ?— Viré, lourdé, renvoyé, licencié, congédié, balancé... Tu veux que je continue ?— Non, je demande grâce à la prof de français. Je crois que j’ai compris l’idée.— Je suis bien ici...
Je lui murmurai à l’oreille d’une voix grave :
— Sachez que notre service d’accompagnement vous est acquis...— Idiot ! Tu te prends pour un escort ?— A cliente unique alors.
Je pris ses seins dans mes mains, pinçant ses tétons qui avaient durci entre le pouce et l’index. Mon sexe avait repris un peu de vigueur et se pressait à la porte de son vagin.
— Je sens que ça va mieux de ton côté... Mais je continue. Je suis bien dans notre nouvelle vie avec les filles. Avec toi. Donc, j’ai fait le ménage qui s’imposait.— Et comment il l’a pris ?— Comme je m’y attendais. Il a pris acte de ma décision, ne s’est pas rebellé. Il m’a juste demandé un peu de temps pour s’organiser. Je lui ai laissé un mois maximum avant que je me débarrasse de ses affaires à la décharge, et j’en ai profité pour lui confisquer les clefs.— Et en attendant de se retourner, il va vivre où ?
— Qu’est-ce que tu veux que ça me fasse ? Où il veut. A l’hôtel, chez une copine, dans sa voiture. Où il veut, mais pas sous le même toit que moi. Invite-le chez toi, si tu le plains. — J’ai déjà une locataire de temps en temps. Il n’y a plus de place pour personne.— Le plus probable est qu’il s’installe chez sa mère, dans la banlieue de Tours. Nous avons déjà pris rendez-vous pour dans deux jours, pour qu’il embarque tout son bazar. Habits, dossiers, ordinateurs...— Tu l’as dit à Chloé ?— Bien sûr. Tu imagines la scène : « dis maman, ça fait un an qu’on n’a pas vu papa. Tu as une idée d’où il est ? » « Ah oui, ma chérie, j’ai oublié de te le dire, on a divorcé l’année dernière. »— Et comment l’a-t-elle pris ? — Comme si elle s’attendait à ce dénouement. Je n’arrive pas à savoir ce qu’elle pense de lui. Si elle l’aime, même. Ou si elle le hait.— Ils ne se sont jamais disputés, pendant son adolescence ? Genre les grandes déclarations : « je vous déteste... »— Moi, j’y ai eu droit. Mais lui, non. Comme s’il n’était pas là.— Eh ben, quand tu fais quelque chose, toi, tu ne le fais pas à moitié.— Et ça te gêne ? J’ai déjà contacté un avocat. En cas de divorce par consentement mutuel, si les deux parties sont d’accord, un seul avocat peut mener toute la procédure. Je serai divorcée avant la fin de l’année. Eehhh !
Lassé d’attendre à la porte, mon sexe s’était invité dans son intimité. Il ne fut pas chassé, et notre conversation se fit plus décousue pendant quelque temps. Elle ne redevint construite qu’un délicieux orgasme plus tard.
— Je voudrais t’inviter à dîner samedi soir, me dit-elle.— Tu t’es débarrassée des filles ?— Non, pourquoi ? Elles seront là. Ça te gêne ?— Non, mais que vas-tu leur dire ? — Que tu es un ami du travail, et que je voulais te remercier de m’avoir dépannée pendant mon absence. En plus, maintenant tu les connais.
Que répondre à ça ? Oui, je les connaissais. Assez intimement, d’ailleurs. Comment m’accueilleraient-elles ? Surtout Chloé, et surtout quelques jours à peine après la séparation de ses parents. Mais je ne pouvais pas dire non. Je comprenais aussi que je me dirigeai tranquillement, mais presque inexorablement vers une vie de couple. Moi à qui ça n’était jamais arrivé. Le souhaitai-je ? J’étais tombé sous le charme d’Isabelle, c’est sûr, mais de là à vivre à deux ? En plus, il y avait les filles, ces deux-là en particulier.
— D’accord. J’amènerai le vin. Tu me diras si tu préfères du blanc ou du rouge.

* * *
Il y avait du poisson, j’avais donc emporté une côte de Blaye blanc que je connaissais. Et un bouquet, comme l’aurait fait tout homme civilisé. Les filles m’avaient fait la bise, sans en faire trop. Elles m’appelaient Bernard et me tutoyaient. Je ne ressentis pas de tension pendant le dîner. La conversation était fluide, légère. Amadine m’interrogea sur la naissance de ma vocation de prof. Chloé voulut savoir pourquoi j’avais choisi l’histoire. Je leur demandais quelle était leur matière préférée et récusa leur réponse lorsqu’elles déclarèrent comme une seule chipie que c’était l’histoire, bien sûr. Isabelle était presque silencieuse, elle qui habituellement était plutôt bavarde. Elle nous observait et semblait satisfaite de constater que je m’entendais bien avec sa fille et sa presque fille adoptive. Elle m’avait raconté qu’elles avaient été enchantées de leur séjour à la plage avec moi. Tu m’étonnes. J’étais certain qu’elles n’avaient livré qu’une version très édulcorée de cet après-midi. Mais Isabelle avait retenu que ça c’était très bien passé.
Le repas terminé, Chloé et Amandine eurent le tact de se replier rapidement dans leurs chambres. J’aidais Isabelle à nourrir le lave-vaisselle, me permettant quelques gestes clairement déplacés que je vous déconseille de pratiquer sur votre belle-sœur ou la femme de votre patron, dans le cas où vous seriez invités chez eux.
— Si tu continues, je vais crier au viol, me menaça Isabelle.— Dans ce cas, je vais te violer, ça t’évitera de mentir.— Elles semblent vraiment t’apprécier.— Ce sont de chouettes filles.
Il était inutile de m’attarder et d’augmenter ainsi les risques de dérapage. Je rentrais chez moi un peu avant minuit.
* * *
Deux jours plus tard, il tombait des trombes d’eau sur tout le littoral et sur notre petite ville en particulier.Ce n’était pas un temps à mettre un professeur dehors et j’avançais à marche forcée dans les pas des légionnaires de César. Lorsque l’interphone sonna, je crus qu’il s’agissait d’un livreur, mais je reconnais la voix de Chloé. Je lui ouvris et lui indiquai l’étage. Elle dégoulinait littéralement sur mon paillasson.
— T’as une idée d’à quoi sert un parapluie ? la sermonnai-je.— Je ne pensais pas qu’il pleuvait autant, me répondit-elle en claquant des dents.
Elle était vêtue d’un jean et d’un sweat-shirt, sans même un imperméable.
— Bon, déshabille-toi et prends une douche bien chaude, sinon tu vas attraper la crève.
J’avais aménagé ma salle de bains avec une grande douche à l’italienne, qui ne comportait pas de rideaux. Elle se dévêtit et se réchauffa un peu sous le jet brûlant tandis que je ramassai ses habits. Je les essorai d’abord en les tordant dans le lavabo puis les enfournai dans mon sèche-linge qui se trouvait dans la salle de bains. Elle se sécha le corps et les cheveux avec une serviette, puis toujours nue, se serra contre moi en gémissant.
— J’ai encore froid...— OK.
Je lui tendis un de mes tee-shirts tirés de mon armoire puis lui indiquai ma chambre.
— Et file sous la couette. Tes habits seront secs d’ici une petite heure. Tu me raconteras alors ce qui t’a pris de sortir sous ce déluge, et, accessoirement, de te pointer chez moi.
Elle fila dans la chambre sans protester, mais ne tarda pas à m’appeler.
— Bernard ? Tu peux venir ?
Je ne voulais pas, mais je le fis quand même. J’aperçus le tee-shirt encore plié, sur une chaise. Elle ne l’avait donc pas enfilé.
— Qu’est-ce que tu veux ?— Ça va mieux, mais j’ai encore un peu froid. Tu veux bien me serrer dans tes bras ?— Et puis quoi encore ? Qu’est-ce qu’on a dit l’autre jour ? Tu te souviens ? Règle numéro deux : on fout la paix aux profs.— Ça ne compte pas. Tu n’es pas en service aujourd’hui, ce sont les vacances scolaires.
Que répondre à cela ?
— Et si je ne peux pas te parler, avec qui je parle, moi ? pleurnicha-t-elle.
Je crus percevoir un soupçon de sincérité dans sa voix. Je n’oubliais pas que ses parents venaient brusquement de se séparer. Et je comprenais que sa mère n’était pas la mieux placée sur ce coup-là pour lui servir de confidente. Je m’assis sur le lit.
— Vas-y, je t’écoute.— Serre-moi contre toi, que je me réchauffe enfin.
Je l’enserrai dans la couette, tandis qu’elle essayait de m’inclure à mon tour sous le duvet. Après quelques minutes d’une lutte feutrée et silencieuse, je me retrouvai allongé à ses côtés, plus ou moins sous l’édredon moi aussi. Je sentais la chaleur de son corps nu.
— Ça fait longtemps entre ma mère et toi ?— Hein ? Qu’est-ce que tu racontes ? Ta mère est une amie...— C’est ça, prends-moi pour une conne. Tu n’as pas seulement couché avec elle, tu es son mec.— Quoi ? Et qu’est-ce qui te fait dire ça ?
Je m’attendais à une réponse du style « je vous ai vus vous caresser devant le lave-vaisselle », mais il n’en fut rien.
— Je connais très bien ma mère, d’accord ? Lorsqu’elle convie quelqu’un à la maison, elle fait ce qu’il faut pour qu’il se sente à l’aise. Elle gère la conversation, y participe largement. Mais là, rien. Mais pas comme si elle se foutait que tu te sentes bien ou non. Comme si elle était sûre que ce serait le cas. Comme si vous étiez déjà un vieux couple. Alors, ne me raconte pas de craques. Je SAIS que vous êtes ensemble.
J’étais impressionné par son raisonnement. Il témoignait d’un solide sens de l’observation et d’analyse. Plus que ça, même. D’empathie. Je ne voyais plus l’intérêt de m’enfoncer dans des dénégations que de toute façon elle ne croirait pas une seconde.
— Ta mère et moi... C’est quelqu’un qui compte beaucoup pour moi. Vraiment beaucoup.
Je me rendis compte que je venais d’avouer à sa fille des sentiments que je n’avais encore jamais exprimés à la première concernée, du moins pas avec une telle clarté.
— Moi, ça ne me gêne pas, continua Chloé. Au contraire. Ma mère mérite d’être heureuse. Et depuis quelques semaines, je l’ai vue changer. Elle est plus détendue, plus ouverte, plus souriante. Je l’ai même surprise à chantonner. Mais t’as pas intérêt à la planter.— Je n’en ai pas l’intention, bredouillai-je, comme un élève sommé par son professeur sévère-mais-juste d’améliorer ses notes au trimestre suivant. Le monde à l’envers.
Je me repris un peu.
— Comment as-tu pris sa séparation avec ton père ?— C’est toi qui lui as demandé de s’en débarrasser ?— Non, pas du tout. Lorsqu’elle m’en a parlé, après l’avoir fait, j’ai été le premier surpris.— Elle a bien fait. Elle n’était pas heureuse avec lui. Il la parasitait. Elle prend enfin sa vie en main, sans lui, avec toi.
J’insistai :
— C’est ton père quand même, c’est normal que tu y sois attachée.— C’est quoi des parents ? Regarde ceux d’Amandine. D’accord, avec ce jeune prof, on a déconné. Mais on avait besoin d’aide, et au lieu de la soutenir, ils l’ont foutue dehors. Crois-moi, voir ça, ça relativise les sacro-saints liens familiaux. Quand j’avais besoin de lui, mon père aussi s’est inscrit aux abonnés absents. Tu as plus fait pour nous qu’eux trois réunis.— Tu vas le revoir ?— Je ne sais pas. Sans doute, oui. Je suis curieuse. Il va devoir se découvrir. Il en pourra plus se contenter de son rôle de porte-manteau. Je ne sais pas qui il est moi. Je n’ai jamais eu de conversation avec lui, à part « passe-moi le sel, merci. »— Porte-manteau ?— Ben ouais. Le truc qui est dans la pièce, qui remplit un rôle bien précis et totalement secondaire, auquel on finit très vite par ne plus porter attention. Et dont on peut parfaitement se passer. J’aurais pu dire guéridon, meuble à chaussures, penderie, tu vois l’idée.
Je voyais. Et je comprenais aussi tout d’un coup pourquoi la chambre d’une jeune fille ressemble systématiquement à un champ de bataille.
— Ça m’a fait du bien de parler avec toi. Serre-moi dans tes bras.
Et elle entreprit de me grimper dessus, remontant vers mon visage. Ses seins, de belle taille et bien fermes, étaient presque au niveau de ma bouche. La couette avait glissé. Sans y prêter attention, ma main s’était posée sur ses fesses que je caressai machinalement.
— Mais tu bandes, s’étonna-t-elle en posant sa main sur mon entrejambe.— Moi ? Mais pas du tout !— Alors tu ranges le cric de ta bagnole dans ton lit. T’es pas très soigneux, comme gars.
Elle se mit à frotter mes lèvres avec ses seins. Heureusement que j’étais habillé, sinon je crois que je l’aurais pénétrée sur-le-champ. Je glissai de plus en plus ma main entre ses fesses et introduis un doigt dans son vagin. Je finis par arrêter le va-et-vient de sa poitrine sur mon visage en plantant mes dents dans une de ses mamelles.Puis je la retournai d’un coup de reins. Elle se retrouva sur le dos. Elle remonta ses jambes, m’ouvrant un peu plus son sexe.
— Désolé, Chloé, mais j’ai déjà une petite amie à laquelle je tiens vraiment beaucoup, alors nous ne baiserons jamais ensemble.
J’aspirai goulûment son sein et enfonçai autant que je le pus mon doigt dans son vagin, une sorte de cadeau d’adieu.Elle gémit de surprise et de plaisir. Je me retirai et me levai, la laissant pantelante sur le lit, les jambes bien écartées. Son clitoris bien dégagé me faisait de l’œil.
— Ta mère sait que tu es ici ?— Non, je ne lui ai pas dit où j’allais.— Elle ne va pas s’inquiéter ?— Les mères, ça s’inquiète toujours.— Je vais l’appeler. Tes habits doivent être secs, alors rhabille-toi. Je vais te ramener.— Mis on était en train de parler ! protesta-t-elle.— Non, on ne parlait plus. Rhabille-toi.— Sinon ?— Sinon je te ramène comme ça, à poil. Tu t’expliqueras avec ta mère.
Elle se rhabilla.
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