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Le projet artistique

Chapitre 4

Mise au point

Erotique
Suite à cette séance d’atelier surréaliste, je ne dormis presque pas du week-end. Je n’appelai ni ne vis Amandine jusqu’au retour en cours le lundi matin. Je lui demandai tout de suite :
— Tu n’as rien dit ?— Non et toi non plus ?— Non évidemment. J’ai presque pas dormi ce week-end.— Moi non plus. J’y ai repensé. Je ne comprends pas comment on a pu vriller comme ça si vite.— Oui, pour moi c’est pareil. Il faut qu’on sonde les autres. J’ai Sylvie et Olivier dans ma classe.— Et moi Marie-Françoise et Carine. Ça sera facile pour eux de savoir où ils en sont.— Pour Germain et Elisabeth, il faudra les choper à la pause. Je m’en charge. Je crois qu’ils sont en TP de physique le lundi matin.
Nous nous séparâmes un peu plus rassurés après avoir échangé notre premier baiser depuis le vendredi soir. Je me dirigeai vers mon cours de maths. J’appréhendai de retrouver Sylvie et Olivier. Je les vis un peu à l’écart du reste de la classe en train de parler ensemble. Ils étaient visiblement soucieux. Je les rejoignis :
— Salut, comment ça va ?— Bof, me répondit simplement Sylvie.— Ça va. On s’inquiétait de savoir si les autres avaient parlé, me dit Olivier.— Moi j’ai rien dit. Amandine non plus. Et vous alors ?— Non, moi j’ai rien dit du tout.— Moi c’est pareil, me confirma Sylvie.— Bon, vous inquiétez pas. Je suis sûr que tout le monde gardera sa langue. Amandine s’occupe de voir Marie-Françoise et Carine.
La sonnerie retentit et nous entrâmes en cours. Il fut assez long et j’eus du mal à être concentré. Je regardais de temps en temps Oliver et Sylvie. Ils étaient dans le même état. La fin de cours vint enfin. Je sortis rapidement pour essayer de voir Germain et Elisabeth. Heureusement pour moi, j’arrivai juste comme leur classe commençait à sortir de la salle de TP. Ils me virent et nous nous mîmes à l’écart.
— Salut. Ça va ? demandai-je.— Salut, dit simplement Germain.— Salut. Tu viens nous voir pour savoir si on a parlé ? demanda Elisabeth.
— Oui. J’ai vu Amandine ce matin et Olivier et Sylvie avant notre cours. Personne n’a parlé.
Je les vis souffler, comme s’ils avaient retenu leur respiration depuis le matin.
— On en a parlé ce matin. Nous, on a rien dit non plus, me rassura Elisabeth.— Et les deux dernières ? s’inquiéta Germain.— Elles sont dans la classe d’Amandine. Je la retrouve ce midi. On verra à ce moment-là.— Tu vas pas faire le facteur tout le temps. Faut qu’on se retrouve tous ensemble, voulut Germain.
De ceux que j’avais vu, il semblait le plus inquiet.
— Oui, pourquoi pas ? Au moins on sera tous sur le même niveau d’info. Vous finissez à 18h ?— Oui.— OK, ma classe aussi. Celle d’Amandine à 17h, je crois. Mais je leur demanderai d’attendre qu’on finisse.
La fin de la pause sonna. Je souriais à la vue des lycéens et collégiens se dépêchant de retourner en cours. Je me sentais déjà loin de cet empressement. Mais à traîner, je dus accélérer le pas pour ne pas être en retard à mon cours suivant. D’un coup dans un couloir, je vis à l’autre bout Mme T. Elle devait, elle aussi se rendre à un de ses cours. Elle marqua une pause en me voyant. Elle repartit et passa devant moi et me fit un signe de tête pour me saluer. Je la fixai dans les yeux d’un air interrogateur. Elle me fit non de la tête, je lui fis le même signe. Je vis son visage se détendre, un peu. Je fis un point rapide avec Sylvie et Olivier. Ils se détendirent un peu plus. A midi, je retrouvai Amandine. Je lui demandai des nouvelles de Carine et Marie-Françoise.
— C’est bon, elles n’ont rien dit.— Cool, j’ai vu tout le monde. J’ai même croisé Mme T dans un couloir. Tout le monde a tenu sa langue.— Ca me rassure, un peu. Mais est-ce que ça va tenir dans la durée ?— On en parle tous ensemble ce soir.— OK, on vous attendra devant le lycée ce soir.
La fin de journée se passa sans autre nouvelle de personne. A 18h, le groupe se retrouva comme prévu devant le lycée. Germain et Elisabeth avaient eu cours d’allemand avec notre prof dans l’après-midi. Elle n’avait pas parlé avec eux, elle avait fait son cours comme d’habitude. Mais comme avec moi, elle les avait interrogés du regard. On se jura de nouveau de ne rien dire ; rappelant à chacun l’existence du papier et de la vidéo. Nous nous quittâmes là-dessus.J’allai repartir avec Amandine, quand elle me dit :
— J’en peux plus de tout ce stress. J’ai besoin de me détendre.
Je compris ce qu’elle voulait. Moi aussi j’en avais besoin. Nous ne pouvions attendre d’aller chez l’un ou l’autre. Nous fîmes demi-tour et nous nous dirigeâmes vers des toilettes. Le lycée était calme à cette heure-là. Tout le monde était parti ou presque. Il restait quelques personnes dans la salle des profs et l’atelier de danse était au gymnase.Nous rentrâmes rapidement dans une cabine, elle souleva sa jupe et baissa collants et culotte. Je plongeai directement entre ses cuisses pour lui lécher la moule. Assise sur le trône, jambes écartées, elle prenait un pied libérateur. J’alternais entre son clito et son vagin. Elle explosa rapidement, m’aspergeant le visage de sa cyprine. Elle mit quelques secondes pour s’en remettre puis me sourit et s’agenouilla devant moi. Elle sortit mon sexe et l’emboucha directement. Elle me fit une pipe énergique et rapide. Elle avait progressé depuis la première qu’elle m’avait faite. Je sentis rapidement ma semence remonter le long de ma tige.
— Oh oui, continue ma chérie, l’encourageai-je.
Elle compléta son mouvement avec sa main, je ne tardai pas à tout lâcher. Elle avait voulu tout prendre en bouche pour ne pas avoir de trace, mais dans ma jouissance, je donnai un coup de reins et mon sexe sortit de sa bouche. Elle reçut une dernière giclée sur la joue. Je n’eus pas le loisir de profiter longtemps de mon extase. Nous entendîmes le gardien faire le tour des salles du début du couloir. Nous dûmes rapidement partir en nous essuyant vaguement. En sortant du bâtiment, nous croyant sortis d’affaires, nous fûmes rattrapés au dernier moment par cette réflexion ;
— Décidément, vous êtes intenables.
Nous nous retournâmes pour tomber nez à nez avec Mme T. Elle nous tendit à chacun un mouchoir en papier.
— Tenez. Soyez un peu présentables, tout de même.
Puis elle partit. Nous nous essuyâmes en nous regardant incrédules. Comment l’atelier de vendredi allait se passer, une fois tous réunis ?
* * *


La semaine se passa ensuite sans autre évènement particulier. Nous faisions le point avec les autres quand on se croisait de temps en temps. Personne ne parlait, tout le monde se détendait au fur et à mesure de la semaine. Tout le monde eut cours d’allemand avec Mme T (pas d’espagnol ou autre langue, ici c’était anglais et allemand, c’était mieux pour les affaires ensuite il paraît). Elle n’eut aucun commentaire ou remarque particuliers avec aucun d’entre nous. Même Amandine et moi échappâmes à des réflexions.
Je repris mes petites habitudes avec Amandine en dehors des cours. Nous nous étions encore fait prendre la main dans le sac par Mme T en début de semaine. Elle nous avait surpris à la sortie du lycée, elle ne pouvait pas prouver que nous avions encore "dérapé" dans l’enceinte de l’établissement. Même si cela paraissait évident. Alors nous recommençâmes à faire profil bas à l’école. Nous nous contentions de nous retrouver ou chez elle ou chez moi, alors que nos parents étaient à la maison.
J’avais rangé vite fait le papier et la cassette le vendredi soir, mais il était temps de leur trouver un endroit plus sûr que là où je les avais jetés. En les prenant, je ne pus m’empêcher de relire le pacte. La description de notre séance de tripotage entre Amandine et moi, puis du voyeurisme des autres, me fit un certain effet. Même la séance de fessée m’émoustilla quelque peu ; je ne me connaissais pas ce genre de penchant.
Je pris ensuite la cassette dans les mains. Il fallait que je m’assure qu’il y avait bien des images dessus, sinon à quoi cela aurait servi de faire tout ça ? J’allai dans mon studio photo dans lequel il y avait une petite télé et un magnétoscope. Je fermai derrière moi et lançai la vidéo. Je baissai le son très bas pour ne pas être entendu de l’extérieur. J’avais l’âge requis pour regarder des films pour adulte, mais avec les "acteurs" de celui-ci, je préférai prendre mes précautions. Les images apparurent, on avait le son aussi. OK, c’était bon. J’allais arrêter la vidéo pour ranger la cassette, mais voir ma prof commencer à se masturber m’incita à regarder un peu plus. Je m’installai alors confortablement et matai la vidéo.
Je regardai toutes les filles se donner du plaisir. Je ne pus m’empêcher de sortir ma bite pour me branler devant ces images d’une pornographie incroyable, sachant comment on en était venu là. Tout le monde avait un corps agréable à regarder (ici on faisait pas mal de sport, un peu comme dans une université américaine), il s’agissait de donner une belle image de soi (encore une fois pour faciliter notre entrée dans le monde des affaires). Carine était celle qui avait le plus de rondeurs, et encore pas si prononcées que ça. Olivier avait un léger ventre aussi.
Je me branlais au même rythme que je l’avais fait dans la vidéo, c’était un peu bizarre de me voir (une sextape avant que ce soit à la mode). Je préférai me concentrer sur Amandine, elle avait gardé les yeux fermés tout du long quasiment. Je me fixai sur ses seins, son ventre, ses hanches, mais surtout son sexe bien ouvert. D’ailleurs, si au début toutes les nanas avaient gardé les jambes un peu serrées, elles s’écartaient au fur et à mesure que le plaisir grandissait. Je voulais me fixer sur Amandine, mais mes yeux allaient en permanence vers Mme T ou vers Sylvie.
Je m’aperçus alors que la première nous regardait tous du coin de l’œil, autant les filles que les garçons. Elle vérifiait que tout le monde jouait le jeu ? Ou bien elle y prenait un vrai plaisir ? Impossible à dire, la copie de la cassette n’était pas assez bonne. Mais moi, c’était sûr, je prenais maintenant énormément de plaisir à la regarder de face. Elle avait une belle chatte blonde comme ses cheveux. Des seins bien formés, bien dressés et fermes. Je m’imaginai alors y plonger mon visage et ma bite et les arroser de mon sperme. Mes couilles devenaient plus dures, ma bite n’avait jamais été aussi gonflée non plus. Quand les jouissances commencèrent dans la vidéo, je ralentis un peu le rythme pour être certain de jouir en même temps que ma prof. Je faillis craquer quand les trois filles jouirent au même instant. Mais finalement, je lâchai de longs jets de sperme sur moi alors qu’à l’écran, Mme T prenait son pied et que de sa chatte, de petits jets de cyprine s’échappaient.
Voilà une branlette qui allait rester dans les annales !
* * *


Ca y est, on était vendredi. Ce soir, il y aurait un nouvel atelier cinéma. Comment allait-il se passer ? Comme si de rien n’était ? Je retrouvai Amandine, une heure avant. Je lui demandai si elle avait bien rangé le papier et la cassette.
— Oui, je les ai bien planqués.— Tu as vérifié que ta copie était bonne ? Car une cassette vierge, ça ne servira à rien.
Au lieu de me répondre, elle rougit comme une tomate en baissant les yeux. Je compris qu’elle avait fait comme moi, elle s’était caressée en la regardant. Nous étions faits pour être ensemble, songeai-je. La même lubricité nous habitait.
— T’inquiète, j’ai fait comme toi.— Oh, tu veux dire que...— Oui, et j’ai rarement pris mon pied comme ça en me branlant.— Moi aussi, ça a été assez fort. Tu as vu que Elisabeth et Olivier se sont mis un doigt dans le cul ?— Non, je me suis posé la question pour Olivier, mais je n’étais pas sûr de moi. Et j’ai rien vu côté d’Elisabeth.
Sur ce, l’heure de l’atelier arriva assez vite. Nous nous dirigeâmes vers la salle de projection avec une certaine appréhension. Les autres étaient déjà là. Je leur posai la même question qu’à Amandine. Comme elle, ils rougirent et baissèrent les yeux. Bordel, on était tous pervers comme ça ? Notre prof arriva avant que je leur pose franchement la question.
— Allez-y, entrez, nous dit-elle, en ouvrant la porte.
La salle avait été utilisée pendant la semaine, une douzaine de chaises avaient été placées en cercle. Ce n’était pas tout à fait notre configuration. Mais elle y ressemblait assez pour me troubler. L’hésitation des autres en entrant dans la salle, ainsi que celle de Mme T, me fit dire qu’ils pensaient comme moi.
— Bien, ce soir, nous allons regarder.
La Nuit Américaine" de Truffaut."
Mme T voulait faire comme si de rien n’était, mais si nous avions pu faire semblant toute la semaine, là nous étions tous de nouveau réunis à l’endroit de notre forfait. Elle s’aperçut de notre trouble. Elle hésita un instant, prit une inspiration et se lança :
— Voulez-vous qu’on reparle de la semaine dernière ?
Quelques-uns hochèrent la tête pour acquiescer.
— Bien dans ce cas, asseyez-vous. Quelqu’un veut-il commencer ?
Je regardai les autres, je pensai que ceux qui avaient souhaité faire le point allaient se lancer les premiers, mais ce fut Marie-Françoise qui démarra.
— C’était vrai que vous vouliez qu’on se foute à poil pour se toucher devant vous ?— Non, bien sûr, je vous ai dit ça pour vous mettre en face de l’énormité de ce que vous aviez fait. Je ne le pensais pas vraiment.— Oh ! s’exclama Carine.
Comme c’était elle qui avait eu l’idée de la cassette, elle se dit qu’elle avait dépassé la pensée de la prof. On eut tous un sourire amusé suite à cette exclamation.
— J’ai été étonné du déroulé. On n’avait pas parlé d’une durée pour la vidéo, du coup comme c’était une cassette de 30 minutes, j’ai pensé qu’on n’irait pas au-delà de toute façon..., commençai-je.— Pas qu’on arrêterait la vidéo parce que tout le monde aurait joui, ajouta Mme T. Moi aussi, vous m’avez un peu surpris, finit-elle dans un sourire.— Mais vous n’avez pas été en reste non plus, Madame, lui rappela Amandine.— Non en effet. Mon mari était absent depuis une semaine. Et vous voir défaillir les uns après les autres à déclencher mon propre orgasme.
Quel mot inattendu dans la bouche de sa professeure ! Je n’avais jamais pensé un jour entendre ça.
— Et tout le monde a pris son pied en fait ? Pour les garçons, j’ai pas trop de doute. Pour les autres filles, j’étais moins sûr, surtout Elisabeth qui avait été la plus discrète, nous dit Sylvie.
Un blanc fut marqué. Comment Sylvie avait pu, a posteriori, en être sûre ? Je me décidai alors à reposer la question :
— Vous avez vérifié votre copie de cassette tous ?
De nouveau, ils rougirent et baissèrent les yeux.
— Oui, comme je te l’ai dit, me rappela Amandine.
Les autres opinèrent ou répondirent d’un timide "Oui". J’osai les pousser un peu plus.
— Vous avez tout regardé ou juste vérifié ?— Et toi, tu as fait quoi, me rétorqua sèchement Sylvie ?— J’avoue que je n’ai pas pu m’empêcher de tout regarder, dis-je tranquillement.— Moi aussi, enchaîna Amandine.
Elle m’apportait son soutien. Elle avait compris où je voulais aller.
— Bon, c’est vrai, j’ai tout regardé. Et alors ? me répondit Sylvie sur la défensive.— Moi aussi, dit Germain.— Moi aussi, confirma Carine.
Olivier, Elisabeth confirmèrent aussi. Nous nous tournâmes alors vers Marie-Françoise. Elle restait muette. Elle chercha du soutien auprès de Mme T. Mais celle-ci surprit tout le monde :
— Moi aussi, j’ai tout regardé. Nous n’avions même pas vérifié que l’enregistrement s’était bien fait avant de faire les copies.— Alors Marie-Françoise, il n’y a plus que toi, la relança Germain.— Oui, moi aussi, j’ai tout regardé, dit-elle le regardant dans les yeux.
Bon, on y était, il fallait que je me lance. Pour ça, il faudrait probablement que j’avoue le premier que je m’étais branlé et bien branlé devant.
— Et je dois dire que je me suis branlé devant la vidéo. Et je pense, en fait je suis persuadé que vous l’avez fait aussi.
Bon voilà, je venais de me défroquer devant tout le monde. Ils ouvrirent de grands yeux choqués et leurs mentons allaient bientôt toucher le sol. Ils avaient vraiment l’expression du criminel qui se fait prendre par Columbo à la fin du téléfilm. Amandine vint à mon secours :
— Moi aussi je l’ai fait, souffla-t-elle tant cela lui parût difficile à sortir.
Je les voyais se tortiller sur leurs chaises sauf Mme T qui regarda l’assemblée d’air étonné, mais aussi amusé de notre courage à Amandine et moi.
— Alors, vous l’avez fait oui ou non ? relançai-je comme ça deux fois.
Leur silence était assez éloquent, mais j’avais besoin d’une confirmation claire. J’eus enfin une première réponse, mais de là où je ne l’attendais pas :
— Oui je l’ai fait, dit notre professeure.
De nouveau de grands yeux ahuris s’ouvrirent. Cela eut le mérite de les débloquer.
— Oui moi aussi, dit Olivier.
Marie-Françoise, Carine, Elisabeth et Germain suivirent rapidement. Ne restait plus que Sylvie. Nous la regardâmes tous en attendant sa réponse :
— Oui bon, c’est vrai, je l’ai fait. Et plusieurs fois même, si vous voulez savoir !
Là, je n’attendais pas une telle franchise. Mais elle se redressa, bomba le torse fièrement et nous regarda d’un air de défi pour bien affirmer qu’elle n’avait pas froid aux yeux ni peur de nous. J’avais mes réponses, il fallait changer de sujet maintenant. Ce fut Olivier qui trouva une question à poser :
— Madame, pourquoi vous êtes passée à l’Ouest ?— Pour trouver enfin la liberté à laquelle j’aspirais. Et plus encore.— Ca ne devait pas être facile d’être privé de liberté tout le temps, commenta Elisabeth.— En fait, il y avait certains domaines de liberté offerts aux habitants. C’était un bon moyen pour les dirigeants de laisser une soupape de sécurité au peuple.— Quel genre Madame ? demanda Marie.— On n’avait pas, à chaque coin de rue, des policiers ou des membres de la Stasi qui nous surveillaient. On pouvait à peu près travailler dans le domaine qui nous plaisait, tant qu’on ne visait pas de poste trop haut placé dans l’administration par exemple.— Ah, bon ? Ca fait pas tellement soupape de sécurité, ça.
Carine n’avait pas tort. D’après ce qu’on savait, ce n’était pas la joie quand même.
— Non certes, il y aussi un domaine, dont j’ai bien profité, dans lequel on pouvait même être plus libre qu’en RFA.— Non !? Pas possible.
Nous fûmes plusieurs, en même temps, à être aussi surpris.
— Oui. Je crois que je peux vous le dire vu comment nous sommes liés. Si jamais cela sortait d’ici, soyez sûrs, que la vidéo sortirait illico.
Nous étions liés par un accord. Mais elle prenait le temps de nous le rappeler. C’était quoi son truc ? Elle apporta une réponse, en forme de question, qui nous laissa tous sur le cul :— Saviez-vous que la plupart des vidéos pornographiques allemandes de moins de 30 minutes que vous pouvez trouver venaient de RDA ?
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