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Le projet artistique

Chapitre 17

Troisième tournage

Trash
Maxime narrateur
Le vendredi, nous racontâmes rapidement à Elisa et Paul la sentence infligée à Caroline. Ils nous grondèrent un peu d’être allés jusqu’à lui pisser dessus. Nous avouâmes que nous n’avions pas prévu ça au départ, mais qu’une chose en entraînant une autre... Ils nous dirent également que c’était une bonne idée de la maintenir sous pression jusqu’à la fin de l’année.
— Je suis étonnée maintenant qu’elle n’ait pas plus été choquée que ça de se faire pisser dessus.— Oh Marie, il y en a qui aiment ça. Ça s’appelle urophilie (ou ondinisme) et même scatophile quand on se fait chier dessus par un tiers.— Se faire faire caca dessus. Mais c’est trop dégueulasse, s’offusqua Carine.— Je me suis imaginé être à la place de Germain, à pisser sur Caroline. Mais de là à imaginer lui chier dessus, dis-je.— Au moins, tu t’es pas imaginé pisser sur moi, se rassura Amandine.— Ah ben, c’est malin comme réflexion, je vais avoir cette image-là en tête maintenant.
Tout le monde éclata de rire quand Amadine se frappa le front de sa bêtise. Puis Liz posa une question à Elisa :
— Tu l’as déjà fait toi ?— De quoi ?— De te faire pisser dessus ou de pisser sur quelqu’un.— Oh, oui.— Mais lequel des deux ?— Les deux.
Nous nous tournâmes vers Paul l’air interrogateur.
— Ah non, c’était pas avec moi.— Oh un tournage encore ? demanda Olivier.— Oui.
— Ah, raconte-nous, raconte-nous, s’enthousiasma Sylvie.— Non, non, on a du retard dans notre travail. Mon frère m’a renvoyé quelques films amateurs de l’époque. On va les visionner.— Allez, allez, s’il te plaît, réclamèrent les filles.— Non, c’est non !
Elles parurent très déçues du refus d’Elisa. Elles prirent un air boudeur et malheureux. Cela me fit sourire, Germain et Olivier aussi. Je pensai que ça allait être la première fois qu’elles n’obtiendraient pas ce qu’elles voulaient. Et puis, Elisa soupira et leva les yeux au plafond :
— Bon, je vous raconte en deux minutes et après on travaille.
Elles la remercièrent par des "Youpi.", "Merci, merci.", "Tu es trop géniale.", etc. Paul resta un peu pour écouter avant de faire son tour de garde. La description fut brève, mais bien bandante.Nous eûmes plus de détails par la suite lors de divers échanges avec Elisa. Je vous livre ici le condensé de tous ces échanges.
* * *


Elisa narratrice
Nous avions pu faire notre petite escapade à Berlin avec Gitta. Nous n’y étions restées que quelques jours, mais j’avais adoré de voir une grande ville et plein de monde. Mais j’avais été aussi un peu choquée quant au détour d’une rue, un garde nous avait fait faire demi-tour, car nous approchions un peu trop près du Mur. Je vis ce grand mur gris, les miradors, les gardes et leurs armes. Cela me ramena à la réalité de mon pays. Cela gâcha un petit peu la fin de mon séjour. Le soir, Gitta sut me remonter le moral grâce à quelques caresses échangées. Elle aussi avait été un peu troublée par cet épisode.Rentrée chez moi, je n’avais qu’une envie, c’était de repartir. Je tournais en rond chez mes parents. Mon frère se moquait de moi, me comparant à un lion en cage. Et puis un jour, je reçus un appel de Thiemo.
— Salut Elisa, c’est Thiemo.— Oh salut Thiemo.— Dis-moi, je peux te parler ?— Oui, ça va, je suis seule.— Tu serais partante pour un nouveau tournage ?— Euh oui pourquoi ?
Je feignis de ne pas être trop excitée à l’idée alors que je bouillonnais intérieurement.
— Mais encore avec une fille ? demandai-je.— Non, non avec Karl que tu connais.— Oh il y aura que lui ?— Non, Franz aussi sera là, mais tu ne baiseras pas avec lui ni lui suceras la bite.— Euh, euh, bon c’est d’accord.— Attends avant d’accepter. Je dois te dire que c’est une demande pas banale cette fois.
Je m’inquiétai devant cette nouvelle.
— C’est-à-dire ?— Tu sais ce que c’est que l’urophilie.— L’uro quoi ?— L’urophilie. C’est quand une personne pisse sur une autre dans un jeu sexuel.— Beuh. C’est sale non ?— Je t’ai dit que c’était pas banal. On en fait un ou deux par an. Il y a de la demande, mais peu de gens veulent bien le faire.— Et tu crois que je vais accepter ?— Bah, je sais pas. C’est pour ça que j’appelle. Sinon j’essayerai une autre fille.
L’argent allait me passer sous le nez. Et après le premier dégoût que cela m’inspira, j’étais aussi tentée par l’expérience.
— Bah je sais pas. Je vais puer la pisse.— Non pas forcément. Pour que ce soit photogénique, vous boirez pas mal de thé avant. Ça vous donnera bien envie de pisser. Ça teintera votre urine et ça la diluera aussi. Atténuant ainsi les odeurs. Et après, tu prends une douche évidemment.— Mais du coup, si tu as du mal à trouver des filles.— Et des garçons aussi.— Et des garçons. Tu dois payer plus non ?— T’es futée toi. Oui, le double du tarif habituel.
Je sautai de joie intérieurement. J’allais accepter, mais je ne me précipitai pas pour lui dire.
— Bon, laisse-moi réfléchir. Je peux t’appeler demain pour te dire ?— Non, j’ai besoin d’une réponse maintenant.— Mmmh, euh, euh mmmh. Bon, c’est d’accord.— Parfait. On se voit chez moi comme d’habitude. A plus tard.
Je n’eus pas le temps de lui dire au revoir. Il avait vite raccroché. Il avait peur que je change d’avis ?C’était la première fois que je me rendais chez Thiemo toute seule. J’avais pensé demander à Gitta de m’accompagner, mais elle n’était pas disponible et j’étais aussi gênée qu’elle me voit faire ça. J’arrivai dans l’immeuble de Thiemo, je passai devant Franz. Il leva sa grande tasse de thé pour me saluer. Je compris que je n’allais pas baiser avec lui, mais que c’était peut-être lui qui me pisserait dessus. Je balayai cette image de ma tête pour l’instant. J’arrivai chez Thiemo, j’étais la première. Il me fit un petit smack comme d’habitude. Il était en train de faire chauffer de l’eau dans la cuisine. Nous discutâmes de tout et de rien quelques minutes. Puis la sonnette retentit. Thiemo alla ouvrir, c’était Karl qui arrivait. Je fus surprise de voir qu’ils se firent un petit smack également. Karl m’en fit un aussi. Thiemo nous demanda de passer aux toilettes une première fois, histoire de nous vider avant de boire le thé.
Ils me mettaient à l’aise tous les deux en bavardant avec moi pendant que nous prenions le thé. Nous en bûmes un bon demi-litre, Karl et moi.Puis Thiemo expliqua rapidement ce qu’il voulait. Le film commencerait sur Karl buvant de l’eau. Celui-ci irait rapidement vers les toilettes pour se soulager. On le verrait alors pisser normalement. J’apparaîtrais dans l’embrasure de la porte mal fermée. Je demanderais qu’il se dépêche, mais il me répondrait que si j’avais besoin, il faudrait attendre qu’il finisse. Ne pouvant me retenir, je le pousserais sur le côté pour m’asseoir sur le trône et uriner. Il finirait son affaire dans le petit lave-main à côté. Je regarderais ostensiblement son sexe et lui le mien. Thiemo allait expliquer la suite quand je lui dis que je commençais à avoir bien envie. Il profita de cela pour commencer.
Je trépignai dans mon coin pendant que Thiemo filma Karl. Quand j’entendis le jet d’urine, cela me donna encore plus envie. Je n’eus pas à jouer le besoin pressant, j’avais vraiment envie de pisser. Je m’assis et commençai à uriner. Il fallait garder les jambes bien ouvertes pour que Thiemo puisse voir mon urine couler. Il fit un gros plan des dernières gouttes qui tombaient de mes poils. Il fit également un gros plan des dernières gouttes sortant du sexe de Karl. Il fit des gros plans de nos visages au moment où nous étions supposés mater l’autre faire ses besoins. Nous arrêtâmes là pour l’instant. Nous repartîmes prendre un thé pour recharger notre vessie. Pour l’instant, ça allait. Je me demandais comment la suite allait se passer.
Thiemo nous dit de nous préparer en nous déshabillant. Nous le fîmes et nous rendîmes dans la salle de bain. Le but était que je prenne une douche et que Karl m’y rejoigne. Je passai sous la douche, froide encore une fois. Karl arriva lui aussi :
— Encore toi ? Je voulais prendre une douche.— J’ai pas fini, lui répondis-je. Attends ton tour.— J’ai pas le temps.
Il monta dans la baignoire et me poussa pour prendre ma place. Je me retrouvai assise au fond de celle-ci.
— Eh, ça va pas ?— Tu as fait pareil aux toilettes.— Mais c’est pas pareil. J’allais pas me pisser dessus.— Tu allais pas en mourir, non plus.— Bah, t’en as bien profité pour me regarder pisser.— Eh toi aussi, je t’ai vu me regarder pisser. Tiens, regarde encore.
Et il commença à uriner sous la douche. Je me penchai pour le regarder faire.
— Ça t’intéresse ? Regarde de plus près.
Il dirigea alors son jet sur moi. D’abord les seins et le ventre. Puis il remonta sur mon cou et mon visage. Je fermai les yeux pour les protéger. Je m’attendais à une odeur forte, mais avec tout le thé bu, c’était presque de l’eau. Colorée par le thé, mais de l’eau quand même. Thiemo me demanda d’ouvrir la bouche comme pour boire l’urine. Je le fis, je reçus un jet dans la bouche. Cela la remplit vite et déborda même. Karl finit d’uriner ainsi. Je fis semblant d’avaler, mais crachait tout discrètement, comme Thiemo m’avait dit de le faire. Karl me dit alors :
— Allez, nettoie-moi maintenant.
Il me fourra sa bite dans la bouche. Avec la douche, il n’y avait pas grand-chose à nettoyer. Je lui taillai une pipe comme il se devait. Il grandit rapidement sous mon office. Thiemo arrêta la caméra pour changer la bobine. Il nous demanda de reprendre où nous en étions. Je resuçai Karl pour le faire durcir à nouveau, puis Thiemo redémarra la caméra. Je le poussai alors pour qu’il se retrouve assis dans la baignoire à ma place.
— Eh, doucement ! cria-t-il.— Chacun son tour de se faire pousser.
Je me redressai et me mis devant lui :
— En parlant de chacun son tour. Allez. Lèche-moi.
Mais au lieu de le laisser me lécher, je lui urinai dessus moi aussi. Son visage fut inondé de ma pisse. Elle était bien jaune, chaude, mais peu odorante. Lui aussi dut ouvrir la bouche pour que je la remplisse. Puis il commença à me faire un cunnilingus comme dans un tournage normal. Thiemo nous fit arrêter et nous demanda de nous positionner selon sa direction. Je me mis dos à Karl, les mains appuyées sur le carrelage. Une jambe sur le rebord de la baignoire. Thiemo se mit par terre filma la pénétration par en dessous. Il devait avoir un bon angle sur ma chatte besognée et sur mes seins qui se balançaient. Je poussai de petits gémissements de plaisir et Karl des grognements de satisfaction. Je ne faisais qu’à moitié semblant. Il m’avait bien léchée et excitée. Nous restâmes ainsi un moment, puis Thiemo se déplaça plus derrière sans nous arrêter pour voir plus Karl en action. Celui-ci me mit quelques claques sur les fesses. Pas fort, mais assez pour les entendre dans le film.
Puis Thiemo s’écarta pour avoir toute la scène dans le champ de la caméra. Il nous laissa finir ainsi. Je réussis à prendre du plaisir. J’avais un peu froid, ce n’était pas le super pied quand même. Karl m’avertit qu’il allait bientôt jouir en me tapotant la hanche côté mur. C’était le signal, je me retournai et il éjacula sur mes seins avec grands renforts de râles et sous mes encouragements. Thiemo arrêta la caméra et nous demanda d’attendre un peu. Il sortit et je l’entendis appeler Franz. Il monta rapidement, nous étions mouillés et nous avions un peu froid. Il fallait faire vite. Franz arriva vite, Thiemo redémarra la caméra. On vit entrer Franz dans la salle de bain :
— Mais vous avez baisé ensemble. Et ça sent la pisse aussi. Vous vous êtes pissés dessus ?— Euh, euh, c’est pas ce que tu crois, dit Karl.— Je crois que si. Alors ?— Oui, on s’est pissé dessus, répondis-je.— Et bien si ça vous plaît, en voilà une rasade.
Franz sortit son sexe et commença à nous arroser copieusement. Avec Karl, nous nous étions collé l’un à l’autre. Ainsi Franz pouvait nous arroser le visage sans trop de difficulté. Il nous insultait en même temps qu’il nous aspergeait :
— Alors petits cochons. Vous aimez la pisse ? Vous croyez que c’est le comportement que doivent avoir un frère et une sœur ?
Je réalisai à ce moment qu’en plus d’être un film urophile, c’était aussi un film un peu incestueux. Ça ne me choqua pas, ce n’était qu’un film. Nous nous embrassions avec Karl, mélangeant nos salives avec l’urine de notre "père".
— Alors vous aimez ça ?— Oh oui papa, dit Karl.— Oui papa, dis-je aussi.— Aaah, ça fait du bien de se soulager sur ses enfants.
Nous continuions de nous embrasser, enfin de nous lécher le visage mutuellement. Thiemo tournait en gros plan sur nous.
— Ah vous m’avez bien excité. Tenez un petit cadeau.
Je n’avais pas remarqué qu’il se branlait à côté de nous. Nous reçûmes son sperme en plein visage, nous dûmes nous nettoyer l’un l’autre également. Thiemo termina le tournage sur cette image.Franz se lava rapidement le sexe au lavabo et repartit à son poste. Karl fit remarquer à Thiemo que ce n’était pas tout à fait prévu au départ ça. Thiemo s’excusa et nous proposa donc une petite rallonge. Moi, je n’aurais rien dit et j’aurais pris mon double tarif sans protester. Mais Karl avait raison au final. Si on avait un accord pour certaines scènes, toute modification méritait compensation. Il alla se laver le premier, j’attendais mon tour et il me proposa qu’on prenne notre douche ensemble. J’avais froid et je collais ; j’acceptai donc. Nous nous lavâmes à tour de rôle ou l’un l’autre, mais sans dériver sexuellement. Je n’aurais pas dit non à Karl. Mais lui semblait vouloir se contenter de ce qu’il avait eu. Nous nous séchâmes et nous nous rhabillâmes. Thiemo nous paya et nous partîmes chacun de notre côté.

* * *


Maxime narrateur
— Wahou, ça devait être spécial quand même, s’exclama Liz.— Tu ne me l’avais jamais raconté celui-là, indiqua Paul, pensif.— Ça ne t’a pas dérangé plus tard ? demanda Amandine.— Non, je m’étais fixé un objectif, c’était un moyen de l’obtenir. Et puis Karl, Thiemo et même Franz étaient assez gentils et habiles pour que cela se passe bien.— Et puis après, tu as fait quoi d’autre ? demanda Germain.— Tututut, ça suffit pour aujourd’hui. On a du travail, je vous rappelle.— Mais on voudrait savoir...— Non, c’est non. Vous abusez un peu de ma patience là, Marie. Et arrêtez de me faire cette tête ! J’ai bien vu votre manège, mesdemoiselles. Je vous ai fait plaisir en prenant cinq minutes pour vous raconter ça, bien que nous ayons du travail en retard. Soyez raisonnables et un peu adultes !
Nous nous rappelâmes en effet que nous étions là pour travailler et que nous étions des adultes. Si le résultat était assez bon, nous pouvions décrocher le premier prix et nous offrir un beau voyage ou un truc du genre. Paul partit faire son tour. Elisa installa le projecteur et l’écran. Elle mit une première bobine 8mm en place et lança la projection.Evidemment, le film était muet. Elle nous expliquait parfois ce que nous voyions et qui était à l’écran. Ses parents, son frère, son amie Gitta apparurent à différentes occasions. Nous la vîmes aussi.
— Que tu étais mignonne Elisa, la complimenta Amandine.— Parce que maintenant, je ne le suis plus ?— Si, si, enfin non. Enfin, je veux dire que maintenant, tu es belle comme une femme, alors qu’avant, tu étais mignonne comme une jeune fille.— Bien rattrapée, glissai-je à l’oreille de ma chérie.— Gitta était pas mal non plus dans son genre, dit Carine.
En effet, elle était pas mal. Très différente d’Elisa. Notre prof était blonde, plutôt élancée, même à l’époque, une bonne poitrine, mais un cul assez petit. Alors que Gitta était brune, le visage rond un peu enfantin, plus petite et avec un peu plus de formes surtout au niveau des fesses. Son corps formait un joli huit quand même.
— Ton frère était pas mal non plus, remarqua Sylvie.
Elle était morte de faim notre Sylvie. Elle était prête à sauter sur n’importe quelle bite potable qui passerait à portée. A bien y regarder, c’est vrai qu’il était pas mal. Un peu moins blond que sa sœur, mais élancé comme elle, bien découpé. Visage pas mal non plus. Par contre, les trois poils qui lui servaient de moustache, ça le faisait pas.
— Oh, c’était sa période moustache. Il en était très fier. Mais ça n’a duré qu’un été. Après, il se rasait comme tout le monde, se remémora Elisa, pleine de tendresse.
Elisa nous passa ainsi plusieurs bobines, nous indiquant à chaque fois l’année et la saison à laquelle cela avait été tourné. Sur les images, on voyait des visages radieux et heureux le plus souvent. On aurait presque pu prendre ces films comme des films de vacances de nos propres parents. Mais de temps en temps, un voile plus soucieux, triste passait sur les visages. Des gardes ici, un camion militaire là. La Stasi quelque part sûrement. Clairement, il manquait quelque chose à leur vie. Mais, la plus marquée, surtout dans les derniers films tournés, c’était Elisa. Enfin "marquée" n’était peut-être pas le bon terme. "Songeuse" aurait été un terme plus approprié.Les films terminés, nous en parlâmes quelques minutes de façon plus approfondie. Quel était le parc où on les voyait souvent ? Les quelques militaires vus, était-ce la norme ? Paul, revenu de sa ronde posa quelques questions aussi.Enfin, je posai une dernière question :
— On te voit souvent être pensive sur les images, sur les plus récentes essentiellement. A quoi tu rêvais Elisa ?— A ce que pouvait être la vie à l’Ouest. Quelle pourrait y être la mienne ?— Et à moi aussi. Vu les dates des films, nous révéla Paul.— Hein ? fîmes-nous tous plein de surprise.— Attends, attends. Comment Elisa pouvait bien penser à toi ? s’étonna Sylvie.— Ça veut dire, ça veut dire que tu es allé en RDA Paul ? s’étrangla presque Germain devant l’évidence. Et que vous vous êtes connus à ce moment-là ?— Et que vous étiez déjà amoureux en vous séparant ? finis-je.— A toutes ces questions : oui.— Mais comment ? Pourquoi ? Quand ?
Tout le monde questionna nos profs en même temps. C’était un brouhaha incompréhensible.
— Désolé, mais il est l’heure pour ce soir de rentrer chez vous.— Mais on veut savoir nous, se lamenta Liz.— Si vous travaillez bien jusqu’aux vacances. Si on rattrape notre retard...— Alors on verra bien, nous dit Paul.
Sur ces révélations fracassantes, ils nous congédièrent pour le week-end. J’en parlai avec ma copine sur le chemin du retour.
— C’est plus fort qu’un scénario de film leur histoire ! lui dis-je.— C’est clair. Je me rends compte que non seulement Elisa a vécu des choses extraordinaires, mais que la vie de Paul n’est pas mal non plus.— Je sais pas s’ils vont nous raconter ça, mais il faut qu’on se défonce pour y arriver.
Nous arrivâmes devant chez elle. Les lumières étaient éteintes, un petit mot avait été laissé dans l’entrée."Amandine,Sommes invités chez les K. Appelle nous quand tu arrives, leur numéro est à côté du téléphone. On rentrera vers 23h. Bises. Maman."Amandine lut le papier à haute voix. Puis elle posa sur moi un regard coquin :— En parlant de se défoncer. Je crois que nous avons jusqu’à 23h...
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