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Le projet artistique

Chapitre 18

Coup de foudre 1

Erotique
Maxime narrateur
Inutile de dire que nous travaillâmes avec énormément d’assiduité. Nous préparions chaque atelier en avance. Elisa nous montra des films de propagande pour nous faire voir l’ambiance dans laquelle elle vivait. Ils étaient très bien faits ces films. Pour un peu, j’aurais trouvé leur société plus juste, meilleure que la nôtre. Elisa passa du temps à démonter point par point la plupart des fausses vérités avancées par ces films. Nous travaillâmes aussi sur des publicités, enfin des réclames à l’ancienne plutôt, des affiches diverses, des magazines. Nous ressortîmes quelques vieux magazines trouvés ici ou là pour comparer les deux mondes à la même époque.
En même temps, nous continuions de surveiller Caroline. Enfin, Connasse, comme nous l’appelions quand on la voyait le vendredi matin. Elle venait quémander son négatif de la semaine. En fait, nous ne la surveillions pas tant que ça. Mais on la laissait le penser pour qu’elle se mette la pression toute seule. Néanmoins à la fin de la deuxième semaine, Olivier la vit être limite odieuse avec une collégienne. Le vendredi, nous lui en fîmes la remarque et nous la privâmes de sa récompense.
— Attention à toi, Connasse. Vu le nombre de négatifs qu’il reste et le nombre de semaines avant la fin des cours, tu n’as plus le droit qu’à une erreur. Car je te rappelle qu’avec les concours des grandes écoles, tu seras absente quasiment dès début juin.— Pardon. Pardon Sylvie. Je ferai attention. Merci. Merci.
Elle repartit "la queue entre les jambes".
— C’est moi ou elle aime particulièrement cette position de soumise par rapport à nous ? demanda Olivier.— Je me pose la question. Des fois, je me dis que oui, mais je ne suis pas sûre, dit Carine.— Je suis d’accord. Elle a l’air d’être autant motivée par la perspective de récupérer les négatifs que par l’envie de nous satisfaire tout simplement, dit Sylvie.
J’étais autant partagé qu’elle. Je n’arrivais pas en avoir le cœur net. Sylvie proposa de la soumettre une nouvelle fois pour savoir. Marie était pour, Germain la suivait. Mais les autres y étaient farouchement opposés. Ils considéraient que nous nous étions engagés avec elle. Ils ne voulaient pas renier leur parole. J’étais plutôt d’accord aussi. Mais une partie de moi le regrettait quand même et aurait aimé remettre ça. Marie n’avait plus mal à la cheville. Mais elle ne pourrait enlever son plâtre que juste après les vacances. A priori avec Germain, ils pouvaient de nouveau s’envoyer en l’air, mais en prenant des précautions. Ils étaient du coup beaucoup plus détendus.
Nous approchions du dernier atelier avant les vacances de printemps. Nous espérions tous que le travail que nous avions fourni allait nous permettre de savoir comment Paul et Elisa s’étaient rencontrés. Nous faisions des suppositions sur la façon dont Paul avait bien pu se retrouver en RDA : un espion de l’ex-RDA envoyé en France, un espion envoyé en RDA, un militant des droits de l’Homme capturé et fait prisonnier en RDA, etc. Je pensais que ça devait être plus simple, mais je ne voyais pas trop comment cela pouvait l’être.
Le dernier vendredi avant les vacances arriva. Le matin nous donnâmes son négatif à Caroline. J’avouai que, concentrés sur notre travail, nous ne la surveillions presque plus. Elle nous remercia et s’excusa platement une nouvelle fois à Marie. Ce dernier point, elle n’était pas obligée de le faire pour récupérer sa récompense. Je me demandai si elle n’était pas en train de changer pour de vrai. Carine et Liz étaient un peu du même avis que moi, Marie et Germain pensaient que non. Les autres ne savaient pas quoi penser.
Que cela allait être long d’attendre 18h, tellement l’impatience nous tourmentait, nous tenaillait les entrailles. L’heure arriva enfin, nous étions plus qu’à l’heure devant la porte de la salle de projection. Nous vîmes arriver Paul et Elisa. Pour une fois, celui-ci avait abandonné son éternel survêtement.
— Quoi ? Vous avez jamais vu un mec bien habillé ? dit-il en voyant nos têtes. Ah, ah, ah.— Bah, c’est la première fois qu’on te voit sans survêt’, lui fit remarquer Germain.
— C’est parce qu’on va à une soirée costumée.
J’aurais pu le croire tellement cela me paraissait farfelu de le voir habillé "normalement".
— Mais non, on a juste une soirée avec des amis au restaurant, nous dit Elisa. T’es bête chéri.— Oui, mais j’adore voir leurs tronches ! Ah, ah, ah, ah.— Allez, entrez les enfants, nous dit-elle en ouvrant la porte.— Quand même, Elisa. Entre ce que nous faisons avec eux et le fait qu’ils ont plus de dix-huit ans, tu pourrais éviter de les appeler, les enfants", lui fit remarquer Paul."— Oui, c’est vrai. Alors, entrez les jeunes...
Nous entrâmes et nous nous assîmes sur nos chaises habituelles. Elisa nous dit alors :
— Où en est-on de notre travail ?
Nous fîmes le point tous ensemble des avancées faites dernièrement. Elle nous félicita de nos efforts. Elle nous regarda amusée, nous voyant impatients de savoir si nous aurions droit à notre cadeau.
— Je suppose que vous voulez savoir si j’estime qu’on a assez avancé ? Vous espérez connaître notre histoire ?— Oui, on veut savoir, dit Sylvie.— S’il te plaît, arrête de nous faire languir, implora presque Amandine.— Dis-nous, dis-nous, trépigna sur sa chaise Liz.— Alors Paul ? Tu crois qu’ils le méritent ?— Mmmh, je ne sais pas.
Les filles joignirent leurs mains comme dans une prière, les larmes commençaient à monter à leurs yeux. Je serrai tellement l’assise de mon siège que mes phalanges blanchirent sous l’effort. Olivier et Germain fermaient les poings si fort que leurs ongles devaient rentrer dans leurs chairs.
— Allez. Arrête de les faire mijoter... C’est oui !
Elisa venait de nous libérer. Les garçons se relâchèrent et les filles sautèrent de joie. Même Marie, qui eut un rictus de douleur en retombant sur ses pieds, enfin son pied et son plâtre.
* * *


Elisa : Cela s’est passé un été. Un tournoi de football de jeunes était organisé à Erfurt. Des équipes de pas mal de pays étaient invitées. Mais pas n’importe lesquelles, bien sûr, des équipes du bloc de l’Est étaient présentes : Pologne, Hongrie, URSS, RDA, Bulgarie. Il y avait aussi quelques équipes de l’Ouest, car c’était organisé par des associations de Jeunes Communistes. Donc on avait aussi des Italiens, des Autrichiens, des Espagnols et donc des Français.
Paul : Oui, je faisais partie de ce monde-là. Mes parents étaient de fervents communistes. Ils m’avaient donc inscrit dans ces associations. Moi, tout ce que je voulais, c’était devenir footballeur pro. Donc tant que je pouvais assouvir ma passion, ça m’allait bien. Mais je n’ai jamais trop adhéré à leur idéologie et dès que j’ai pu m’en éloigner, je l’ai fait.
Elisa : Pour organiser ce tournoi, il fallait des volontaires. C’était une occasion pour moi de prolonger un peu ce que j’avais vu en allant à Berlin. Et ça me sortirait de ma banlieue également. J’avais convaincu Gitta de se joindre à moi. Je dus traîner Dieter, mon frère, avec moi. Je parlais un peu polonais, que j’avais en deuxième langue après le russe. Donc on m’affecta à une équipe polonaise. Gitta était avec des Italiens, et Dieter était affecté aux stands de boissons et casse-croutes. Je jalousai un peu Gitta. Même si elle ne parlait pas un mot d’italien, elle verrait des gens très différents de ceux qu’on pouvait voir, même à Berlin. La veille, on m’informa que le garçon qui devait accompagner l’équipe française avait un empêchement et que j’allais le remplacer. Le jour J, les équipes arrivèrent en car. J’identifiai celui de la délégation française. Je me dirigeai vers lui. Le responsable descendit le premier et me parla en français.
J’avais eu un petit papier avec quelques mots et phrases qu’on m’avait fournis.
— Bonjour, je m’appelle Elisa. Je suis votre Begleiter. Ah nein. A. ccom. pa. nia. tri. ce. Ja.— Bonjour Mademoiselle. Alors je voudrais sefljefijks dcksjvsdjvsdlj.
Je ne compris rien du tout de ce qu’il disait.
— Je ne parle pas français Monsieur.— Ah. efeufzeufh kjdsflsdh ? skfjsfjs ? Paul !
Paul : J’entendis notre entraîneur gueuler mon nom. J’avais encore l’impression d’avoir fait une connerie. Nous avions un peu chahuté dans le car. Mais de là à me faire engueuler, c’était rude. Je me dirigeai de mauvaise grâce vers lui.
— Viens là. Je comprends rien et ils parlent pas français ici.— En même temps, on est en Allemagne ici, pensai-je.
Je me débrouillais pas mal en allemand, donc je fus désigné volontaire pour faire l’interprète. Faut dire qu’en plus, il était originaire du Sud-Ouest et que parfois nous aussi nous avions du mal à le comprendre. Je descendis du car, il me cachait à moitié la personne avec qui il parlait. Il se décala d’un coup pour se tourner vers moi et m’offrit une vue sur la plus belle fille de la Terre. Elisa m’a toujours dit que j’exagérais, mais c’est bien l’impression que j’eus à ce moment précis. Une belle fille, grande, élancée, des jambes longues et des formes où il fallait. Un visage d’ange et un sourire à me faire aller en enfer pour lui.Mon entraîneur me parla, mais je n’écoutai pas un mot.
— Oh Paul ! Tu m’écoutes ?— Oui pardon Monsieur.— Je voudrais savoir si on passe par l’endroit où on va loger ou si on va directement au stade ? Enfin le programme, quoi.
Elisa : Je le vis descendre du car, il était pas mal ce garçon. Je vis tout de suite que je l’avais troublé. J’étais très gênée d’être autant dévorée du regard. Il finit par s’adresser à moi.
— Bonjour. Nous voudrions savoir ce qui va se passer maintenant. S’il vous plaît.
Son accent me fit fondre complètement. Il avait une voix un peu grave et chaude.
— Euh, euh, euh.
Ce fut à peu près tout ce qui sortit de ma bouche au début. Je me ressaisis et lui indiquai qu’il fallait se diriger vers le gymnase où un petit pot d’accueil était offert. Il fit la traduction à son entraîneur qui cria quelque chose aux joueurs restés dans le car. Ils descendirent en chahutant. Ils me dévisagèrent de la tête aux pieds. Apparemment, je devais aussi leur faire de l’effet. Je me demandai à quoi pouvaient ressembler les Françaises pour qu’une petite Allemande comme moi éveille autant leur intérêt. Mais je n’avais d’yeux que pour Paul. Ils allèrent vers le gymnase, je vis bien que les autres se moquaient de Paul. Ils me suivirent et s’installèrent dans la salle. Les équipes étaient présentées les unes après les autres sur une scène. Je rejoignis Gitta qui avait laissé ses Italiens.
— Alors ils sont comment tes Italiens ?— J’ai envie de tous les croquer ! Et toi tes Français ?— Oh, ils ont l’air gentils...— C’est tout ? Il n’y en a pas un qui t’a tapé dans l’œil ?— Euh... Non, enfin si peut-être. Je ne sais pas.— Oulala. Ma pauvre chérie. Me dis pas que tu as eu un coup de foudre ?! N’oublie pas qu’ils repartent dans une semaine et qu’on ne les reverra plus.— Oui, oui, je sais. Je sais...— Ah tiens, c’est tes Français. Montre-moi lequel c’est.
Je lui indiquai alors où Paul se trouvait et le numéro inscrit sur son survêtement.
— Pas mal. Pas mal. Ça vaut pas mes Italiens...
Elle marqua une pause puis s’exclama.
— Mais ma parole, il n’a d’yeux que pour toi ! Oh... mon... Dieu !— Quoi ?— Lui aussi a eu un coup de foudre ! Vous êtes navrants...
Je fus heureuse, triste, excitée, angoissée, énervée, révoltée et pleine d’autres sentiments.
— Ah, mes italiens. Regarde comme ils sont beaux.
Je les regardai à peine.
— Je commencerai par le 5, puis le 9, le 6, le 1. Et après on verra.— Eh ils ne sont là qu’une semaine.— Ah oui tu as raison. Il faudra que j’en choisisse trois de plus.— Tu exagères. Ils vont te prendre pour une nymphomane.— Je m’en fiche. Je ne les reverrai plus jamais. Je peux me faire plaisir cette semaine. Toi aussi profite. Et oublie tes rêves de coup de foudre.— Oui. Tu as raison.— Après rien ne t’empêche de t’amuser avec lui cette semaine. S’il a envie. Ce dont je ne doute pas.— Oui... oui.
Les présentations terminées, les équipes allèrent prendre une collation. J’aidai mon frère à gérer les boissons.
— Ça va ? Tu as l’air bizarre.— Non, ça va. Ça va.
A la fin, ils repartirent prendre leurs sacs. La fédération fournissait les équipements (ballons, plots, chasubles) pour les entraînements. Ils n’avaient donc que leurs affaires avec eux. Ils furent dirigés vers le camp de vacances jouxtant le stade qui avait été réquisitionné pour l’occasion. Cela permettait de loger tout le monde au même endroit et d’éviter que des étrangers ne voient ce que les dirigeants ne voulaient pas qu’ils voient. Ils s’entraînèrent sur les trois terrains, deux équipes à chaque fois. Je ne les vis pas trop. Il fallait aider à ranger le gymnase. Je ne les recroisai que le soir. Je revis Paul pour souhaiter à son équipe une bonne nuit et un bon premier match le lendemain. Je rêvai de lui toute la nuit.
Paul : Moi aussi je ne pensai qu’à Elisa. Je ne fus pas très efficace pendant l’entraînement. Je passai également une mauvaise nuit. Le lendemain matin, nous sortîmes tôt pour un petit décrassage. Je la cherchai du regard, mais elle n’était pas encore là. A midi, nous déjeunâmes avec les Autrichiens. Mais chacun de son côté. Les matchs, raccourcis pour nous permettre d’enchaîner deux matchs par jour et tous les jours, avaient commencé. Nous attendîmes que celui entre les Italiens et une équipe locale finisse puis ce fut notre tour. Je souris quand je vis Elisa approcher.
— Bonjour Elisa. Vous venez nous encourager ?— Bonjour Paul. Oui, je viens te soutenir euh je veux dire vous soutenir.
Elisa : J’étais rouge de confusion. J’étais tellement contente de le revoir que je venais de faire un énorme lapsus. Je m’installai en tribunes. Gitta me rejoignit.
— Alors tu as retrouvé ton amoureux ? plaisanta-t-elle.— C’est pas mon amoureux. Mais... c’est quoi cette odeur ? Tu... tu as déjà baisé un joueur ?— Non, je lui ai juste fait une pipe pour le féliciter d’avoir marqué un but. Du coup, tous les autres veulent la même récompense.— Mais comment ils savent que tu l’as sucé pour ça ?— Parce que je suis entrée dans leur vestiaire et que je l’ai sucé là.— Non ?!— Si, plusieurs se sont paluchés en me regardant faire. Certains ont tenté leur chance, mais je leur ai fait comprendre ce qu’il fallait faire pour y avoir droit.— Dépravée !— Oui. Ah ça commence. Il est où ton chéri ? Ah il est là. Mais dis donc, regarde son short !— Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?— Mais regarde !
Je regardai et m’aperçus qu’il y avait une bosse plus importante que dans celui des autres. Je me sentis toute chose à l’idée qu’un gros cadeau m’attendait là. Je le voyais, il me cherchait du regard dès qu’un arrêt de jeu se produisait. Ça me rendait heureuse qu’il me cherche ainsi. Mais à force de me regarder, il se déconcentra et fut débordé par un adversaire. Il courut pour le rattraper et réussit à tacler le ballon en corner avant que le joueur ne centre. Mais quand il ne se releva pas, se tordant de douleur et se tenant la cuisse, mon cœur s’arrêta et je me précipitai au bord du terrain. Un brancard fut amené, on le soigna rapidement. Il reprit le match, mais il ne faisait que trottiner péniblement. Il fut donc remplacé. Le soigneur l’accompagna aux vestiaires et revint quelques instants après. Là, je pris une décision un peu folle. J’allai le voir.
Paul : Je devais me masser l’intérieur de la cuisse avec une pommade. Ce n’était pas bien grave, je pouvais rejouer dès le lendemain. Ce n’était pas simple, j’avais transpiré et j’étais fatigué. Soudain, j’entendis quelqu’un entrer. Je relevai la tête et vis Elisa.
— Tu vas bien ? me demanda-t-elle. Je m’inquiétais pour toi.— Ça va. Ce n’est pas grave. Je dois juste mettre un peu de...
Ne connaissant pas le mot en allemand, je lui montrai le tube. Mais il me glissa des mains et alla à deux mètres de moi. Je me levai pour le chercher, ce qui me fit grimacer de douleur.Elisa : J’avais osé entrer là. Mais maintenant, je ne savais pas quoi faire. Quand le tube tomba et qu’il eut mal en se levant, je me précipitai pour ramasser la pommade et lui donner. Il me dit merci. Nos doigts se touchèrent et déclenchèrent chez moi des ondes électriques dans tout le corps. Nous restâmes quelques secondes comme ça.
— Merci. Je vais m’en mettre.
Mais ses mains glissaient sur le bouchon et il ne parvenait pas à l’ouvrir. Je lui pris le tube des mains et ouvris le bouchon.
— Je, je vais t’aider. Où as-tu mal ?
Il m’indiqua une zone juste au-dessus du genou. Je dus m’accroupir devant lui, je pris une noisette et l’appliquai sur la zone indiquée.
— Merci, cela fait du bien.— De rien.
Je remarquai seulement là qu’il avait enlevé chaussures, chaussettes, mais short aussi. J’avais une vue imprenable sur son entrejambe. Je me forçais à ne pas regarder, mais mes yeux n’en faisaient qu’à leur tête. En effet, son slip était plutôt très bien rempli.
Paul : Je la vis me masser. Je la vis aussi me mater le slip. Encore une qui n’allait s’intéresser qu’à ma bite, songeai-je. Je fus un peu déçu. Mais c’était bon et je la laissai faire. La douleur me lançait dans toute la cuisse. Elle s’en rendit compte et me massa un peu plus haut. Je lui avais montré une zone chaste, car je ne voulais pas abuser d’elle. Mais elle prenait les devants. Je soupirai d’aise sous ses doigts bienfaiteurs. Elle m’entendit et tourna ses beaux yeux vers moi. Je lui souris et me penchai lui déposer un baiser sur la joue.
Elisa : Je ressentis cette simple bise intensément. Le contact de ses lèvres sur ma joue, l’odeur de son corps, tout me fit chavirer. Une chair de poule dressa tous les poils de ma peau. Il s’en rendit compte et passa sa main sur mon bras. Cela ne fit qu’augmenter mon trouble. Il me refit une bise sur l’autre joue. Elle eut le même effet. J’avais arrêté mon massage, mais mes doigts remontèrent vers son aine. Je vis alors le tissu de son slip se tendre comme un chapiteau. Le mat de ce chapiteau me parut impressionnant ; bien que je ne le voyais pas. Il releva mon menton de ses doigts et m’embrassa. Je fus submergée de bonheur. Je le lui rendis et nous échangeâmes un long et passionné baiser. Je m’enhardis et posai ma main sur son sexe. Je le sortis et ne fus pas déçue du voyage. Quel engin mon Dieu !
Paul : Elle venait de mettre ma bite à l’air. J’avais osé l’embrasser, elle osait aller plus loin encore. Je me décidai donc à la suivre sur ce chemin. Je lui retirai alors son t-shirt et son soutien-gorge. Elle me facilita la tâche. Je caressais ses seins pendant qu’elle me branlait doucement. Nous nous embrassâmes de nouveau. Je la fis se relever et lui enlevai son pantalon et sa culotte. Elle tourna rapidement la tête vers la porte du vestiaire pour vérifier qu’il n’y avait personne qui arrivait. Elle me retira complètement mon slip et vint s’empaler sur moi.
Elisa : Quel délice de se sentir remplie comme cela ! Je profitai de cet instant, sans bouger. Il me pétrissait les seins et les embrassait avec gourmandise. Puis je me mis à monter et descendre sur sa colonne de chair. Je me disais que j’étais folle de faire ça. Si quelqu’un de son équipe arrivait ? Et puis tant pis, je voulais que ce moment reste gravé dans ma mémoire.
Paul : De mon côté, au début, je craignais de voir arriver quelqu’un et puis la passion du moment emporta tous mes doutes. Jamais je n’avais ressenti autant de plaisir avec une fille. Elle s’activait sur moi, elle parlait en allemand. Je ne comprenais pas grand-chose, mais je la sentais me dire des choses que seule une femme amoureuse m’aurait dit. Je lui répondis en français des mots d’amour également.
Elisa : Ses mots en français me rendirent follement heureuse. Je ne comprenais rien. Mais je venais de lui dire des choses d’une femme amoureuse à son homme. J’étais persuadée qu’il en faisait de même en retour. Et puis je finis par percevoir un mot : "Amour". L’orgasme montant et ce mot lourd de signification me firent couler des larmes de bonheur. Il le vit et posa des baisers pleins de tendresse sur mes yeux. J’accélérai alors le rythme et je jouis sur lui. Je le sentis éjaculer en longues saccades dans mon vagin. J’étais folle et heureuse. Follement heureuse. Il prit le temps de me serrer dans ses bras.
Paul : Je le fis, car je voulais sentir l’odeur et la douceur de sa peau, je ne voulais pas la laisser partir ainsi ; de peur que ce rêve ne s’évanouisse. Je dus relâcher mon étreinte, la laisser se remettre debout. Elle se rhabilla sans un mot puis partit. Elle referma la porte derrière elle. Mais elle se rouvrit presque aussitôt. Elisa passa la tête par l’ouverture :
— Ich liebe dich.
Et elle repartit, à peine finie sa déclaration. Je restai abasourdi par celle-ci. Mais cela me parut une évidence que moi aussi je l’aimais.Elisa : Quelle folie de ma part de lui avouer cela ! Je n’avais pas osé attendre sa réponse de peur d’avoir sa réaction. Quand je revins vers Gitta, elle me trouva bouleversée.
— Alors tu as été voir ton blessé ?— Oui.— Il va bien ?— Oui.— Il pourra rejouer ?— Oui.— Tu es une espionne américaine ?— Oui.— Eh oh, réveille-toi ma vieille !— Hein quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?— Regarde-moi ?
Elle me scruta un instant.
— Je vois qu’on a joué les infirmières. Alors, bon coup ?— C’était magnifique.— Et au fait, grosse bite ou pas.
Je ne répondis pas, mais rougis.
— Donc oui grosse bite. Tu l’as juste sucé ou vous avez baisé aussi.— Non, on a juste fait l’amour.— Fait l’amour ? Amusez-vous, mais n’oublie pas qu’à la fin de la semaine, il repart.— Je sais.
Des larmes coulaient le long de mes joues. Mais je n’étais pas triste.
— Qu’est-ce que tu as fait comme bêtise ?— Rien.— Elisa !— Je... je... je lui ai dit que je l’aimais...— J’y crois pas ! Ma pauvre fille ! Et il t’a dit quoi ?— Je suis parti avant qu’il réponde.— Tu as eu peur qu’il te dise qu’il ne t’aime pas ?— Non, j’ai eu peur qu’il me dise qu’il m’aime.
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