Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 75 J'aime
  • 1 Commentaire

Le projet artistique

Chapitre 24

Retrouvailles

Erotique
Maxime narrateur
La rentrée de septembre arriva rapidement au final. Mais contrairement à toutes les années précédentes, j’étais impatient de retourner en cours, de retrouver mes amis. Enfin, c’était plus que des amis. Nous étions bien au-delà de la simple amitié. Nous nous retrouvâmes la veille de la rentrée dans notre petit café préféré à côté du lycée. Les profs faisaient leur rentrée le lundi, nous le mardi seulement. Nous vîmes arriver Marie et Germain, Liz et Olivier main dans la main. Tout comme Amandine et moi étions arrivés quelques minutes avant. Sylvie et Carine arrivèrent à leur tour. Elles étaient les moins enjouées de nous tous.
— Alors les enfants, comment se sont passées les vacances ? demanda Liz.— Très bien, on est parti avec la famille de Max sur la Costa Brava. C’était trop génial.— Ouais, c’était cool. Des vacances en amoureux en fait. Et vous alors ?— Bah, nous aussi c’était bien. Nos paternels ont fait la paix, plus ou moins, nous dévoila Liz.— En fait, leurs boîtes vont fusionner, donc ils vont se retrouver collègues.— Mais quand il y a deux directeurs commerciaux, généralement il y en a un qui saute, indiquai-je.— Oui, mais là, ils ont déjà des rayons d’action différents, l’un est plutôt sur les marchés privés et l’autre sur les marchés publics. Donc, si ça se fait, ils devront se répartir les dossiers et les clients.— OK, Oliv, c’est cool alors.— Oui, ils n’en sont pas à partir en vacances ensemble, mais ça nous rend la vie plus facile, confia Liz.— Et nos sportifs alors ? demanda Amandine.— On est parti deux semaines avec la famille de Marie vers le lac de Côme. C’était bien.— Oui, on y a repris nos entraînements ensemble. On a fait plein de choses ensemble.— Tu as l’air tout heureuse Marie, la félicita Liz. Et nos Sylv et Kiki ?— Oh, nous ça a été un peu compliqué, avoua Carine. Il y a eu des suites à notre agression.
Je m’inquiétai de cette nouvelle. La bande était revenue, elles avaient eu des séquelles psychologiques ? Je vis les autres froncer les sourcils et se poser des questions.
— Vous inquiétez pas non plus, nous rassura Sylvie. En fait, quelques jours après qu’on se soit séparé, la police nous a demandé de venir voir des photos.— Ils nous en ont montré au moins une vingtaine. Dans le lot, on a pensé reconnaître certains gars de la bande. Mais surtout, on a revu nos deux sauveurs.— Oui, la police cherchait à savoir qui avait fait quoi exactement. Apparemment, les riverains avaient du mal à différencier les protagonistes.— On a dû répéter ce qu’on avait dit la première fois.
— On a été un peu surprises des questions. Il nous a fallu bien réfléchir pour rester cohérentes, nous confia Sylvie.— On pense que les flics avaient un doute sur l’après-agression.— Avec Kiki, on pense que les garçons n’ont pas dit tout à fait la même chose que nous.— Alors on espère qu’ils n’ont pas eu de problèmes.
Je les vis très clairement inquiètes. Les filles les prirent dans leurs bras. Elles nous demandèrent de nous joindre à elles pour un câlin collectif.
— Pour changer de sujet, j’ai demandé à mes parents si je pouvais organiser un petit barbecue à la maison ce samedi. Ils ne sont pas là, ils sont invités à une fête entre vieux et ne rentrent que le dimanche soir. Je n’ai pas encore réussi à les convaincre complètement. Je voudrais savoir si vous êtes dispo le samedi midi et jusqu’à dimanche midi.
C’était une très bonne idée de la part de Marie. Mais laisser des jeunes adultes de 19 ans tous ensemble sans la surveillance d’adultes plus matures n’était pas un acte naturel pour des parents. Nous lui conseillâmes de présenter la chose comme étant l’occasion de recommencer à travailler sur notre projet avant le démarrage officiel des ateliers. Nous apporterions effectivement des notes, le script en cours d’écriture, etc. De toute façon, ses parents avertiraient nos propres parents et achèteraient eux-mêmes les courses nécessaires pour ce barbecue, après petite participation de notre part. Ils seraient également là au début pour vérifier que tout irait bien. Ils pourraient alors voir les travaux qu’on amènerait.
Il fallait qu’on puisse profiter de sa demeure, elle habitait un peu en périphérie de la ville. Nous pourrions mettre de la musique, faire un peu la fête, parler fort, rire, chanter. Nous étions tous libres dès 13h, nous nous fixâmes cette heure comme rendez-vous. L’été faisant quelques prolongations, c’était une formidable idée. En plus, ils avaient une piscine, ce qui ajoutait à l’intérêt de cette fête.
Cela faisait une bonne heure que nous étions là quand on vit arriver Paul et Elisa. Ils vinrent vers nous pour nous saluer, leur rentrée était finie et ils venaient prendre un petit verre en terrasse. Ils nous demandèrent comment s’étaient passées nos vacances. On leur fit un résumé succinct. Ils nous parlèrent de leurs propres congés. Ils étaient partis en Provence faire des randonnées puis sur la côte proche de Montpellier pour profiter de la mer. Ils n’étaient rentrés qu’il y a une semaine. Ils avaient d’ailleurs gardé un beau bronzage cuivré. Marie les invita spontanément à la fête du samedi. Ils refusèrent poliment, mais ils furent aussitôt assaillis par les filles. Elles les supplièrent de venir. Elles leur rappelaient qu’ils faisaient autant partie du groupe que nous tous, qu’elles les aimaient beaucoup, que la fête serait moins bien sans eux. Evidemment, ils craquèrent sous tant d’assauts de gentillesse.
Et puis cela allait rassurer les parents de Marie de savoir que des professeurs passeraient un moment avec cette bande de jeunes pour veiller au grain. De plus, cela renforcerait l’aspect studieux de cette réunion si la prof responsable de notre projet artistique était là aussi. Ils nous souhaitèrent une bonne rentrée et nous quittèrent. Nous quittâmes le café un peu après eux.
* * *


Au début, j’avais été content de ne rentrer que le mardi après-midi. Mais maintenant qu’on était dans la cour, il faisait une chaleur à crever en plein soleil ! Tout le monde avait adopté une tenue aussi appropriée que possible. Autant les filles étaient en jupe, petit haut à fine bretelle ou sans manche et sandales ouvertes, autant nous, les garçons, devions rester en chemisette, pantalon de toile légère et chaussures fermées. Voilà le genre d’occasion qui me faisait envier les filles ! Je ne savais pas comment Germain faisait, mais il n’avait pas l’air de trop souffrir de la température. Par contre, Olivier morflait plus que moi, il suait à grosses gouttes. Nous avions regardé les tableaux, je me retrouvais avec Sylvie en prépa littéraire, Marie et Germain en prépa scientifique, les autres en prépa commerce. Nous avions vite fait regardé qui était notre prof principal, et dans quelle classe il fallait se rendre après le petit discours du directeur.
Il nous bassinait chaque année avec ses encouragements, rappels de règles, présentation des nouveaux profs. Sans oublier sa tendance à faire des phrases à rallonge et ses digressions inutiles sur sa propre jeunesse, blablabla.
Olivier nous avait demandé de chercher un coin à l’ombre. Il se sentait mieux et reprenait meilleure apparence. Marie nous indiqua qu’elle avait réussi à convaincre ses parents et que c’était bon pour ce week-end. Nous étions très contents, je pensais déjà à la piscine. Nous patientions en attendant le début du calvaire : Sylvie feuilletait un magazine, Germain et Marie se bécotaient gaiement, Liz utilisait un paquet de feuilles comme éventail pour rafraichir Olivier. Carine, Amandine et moi discutions en regardant s’il y avait des nouveaux parmi les secondes ou parmi ceux de "consolidation". C’était surtout dans ces classes qu’ils arrivaient, plus vraiment dans la nôtre.
— Tiens, c’est des nouveaux ça, ils ont l’air tout perdus, ricana Carine.
En effet, trois nouveaux (deux filles et un garçon) erraient un peu au hasard, ne sachant quoi faire. Puis je remarquai deux autres nouveaux qui avaient l’air beaucoup plus à l’aise :
— Eh, par contre ceux-là, ils ont déjà pris leurs marques.
Je les désignai à Amandine et Carine et je partis à la recherche de nouvelles têtes quand Amandine interpella Carine :
— Bah, Kiki, t’es toute blanche ! Qu’est-ce qui t’arrive ?
Carine toute blanche ? Elle avait la peau un peu mate par nature, et là, elle sortait des vacances d’été. Donc elle était tout le contraire de "toute blanche". Je la regardai, elle avait en effet le visage tout blanc, les yeux écarquillés en grand et la bouche ouverte comme si elle cherchait de l’air. Elle se sentait mal à cause de la chaleur ? Puis elle essaya d’attraper la main de Sylvie, mais ses gestes étaient désordonnés et elle ne réussit qu’à frapper son magazine :
— Eh, tu fais quoi Kiki ?
Mais Carine parvint à lui prendre le bras pour la tirer un peu vers elle. Elle ne put parler et pointa le doigt vers les nouveaux. Ce fut au tour de Sylvie de changer de couleur. Elle, elle passa au rouge cramoisi, elle laissa tomber son magazine et ses yeux se mouillèrent de larmes :
— Kiki ?— Oui Sylv.
Elles laissèrent tomber leurs sacs et lâchèrent un cri strident, me faisant perdre plusieurs points d’audition. Elles se mirent à courir comme des folles, et hurlant un très long "Oui". Nous nous retournâmes, stupéfaits par leur comportement et puis Germain eut un éclair de génie :
— Ça serait pas ces fameux Esteban et Felipe des fois ?
Clairement, ça ne pouvait être qu’eux. On en eut la confirmation quand elles crièrent leurs noms :
— Esteban, répétait Sylvie.— Feeeeliiiipeeee, criait Carine.
Les deux garçons se tournèrent vers les filles à peine deux secondes avant qu’elles ne se jettent dans leurs bras. Ils faillirent tomber à la renverse sous le choc, mais ils parvinrent à les rattraper au vol. Elles passèrent leurs bras autour de leurs cous et leurs jambes autour de leurs tailles. Nous nous rapprochâmes d’eux en prenant les sacs des filles avec nous. Ils n’eurent pas le temps de parler que Sylvie et Carine les embrassaient déjà à pleine bouche. Elles ne les lâchèrent que quand nous nous retrouvâmes à côté d’eux.
— Salut les filles.— Salut. Par contre moi, c’est Esteban et Felipe, c’est lui.
Elles furent rouges de honte devant cette confusion. Maintenant qu’elles les regardaient, elles pouvaient voir leurs yeux. En effet dans la précipitation, elles s’étaient trompées.
— Va falloir arrêter de vous tromper, leur dit Felipe.— Comment ça ? demanda Sylvie.— Quand on s’est quitté la première fois, vous nous avez embrassés sur le pas de la porte. Mais vous vous êtes trompé de jumeau, leur révéla Esteban.— Oh, euh, euh.— Ah ? Et euh...
Quelle conversation les filles !
— C’est pas grave, les rassura Felipe.
Elles relâchèrent leur étreinte et échangèrent leur place.
— Bon les minettes, ça serait bien de faire les présentations, les sermonna Amandine.— Ah euh, donc voilà Esteban, dit Sylvie.— Et Felipe, dit Carine.
Et nous, elles ne nous présentaient pas ? Liz décida de prendre les choses en main :
— Alors, là c’est Maxime, à côté Amandine, Marie, Germain, Olivier. Et moi c’est Liz. On est ravi d’enfin vous voir. Qu’est-ce qu’elles ont pu nous soûler à parler de vous.— Ah, euh bah salut à vous alors, nous dit Esteban.— Euh ouais salut. Désolés, mais elles étaient bien chamboulées pour leur mésaventure.— Je crois qu’il n’y a pas que ça qui les a chamboulées, leur dit Amandine, l’accompagnant d’un clin d’œil.
Ils rougirent et furent visiblement gênés qu’on semble en savoir autant.
— En tout cas merci pour elles, vous les avez sorties d’une situation délicate, leur confia Germain.— Oh bah on s’y est bien mis à ce moment-là, avoua Felipe.— Oui pour votre aide dans le parc. Mais Germain pense surtout à ce que vous leur avez apporté psychiquement parlant, précisa Liz.
Ils froncèrent des sourcils, cherchant à comprendre le sens de nos paroles.
— Il faudra qu’on vous explique beaucoup de choses, chuchota Sylvie.— Oui, enfin on verra jusqu’où on ira dans les explications. OK les filles ? leur demanda Olivier.
Elles hochèrent la tête pour approuver. Le reste du groupe en fit autant. Felipe et Esteban semblaient encore plus perplexes devant nos non-dits. Mais à ce moment-là, la sonnerie retentit, nous appelant au petit discours du directeur.
— Et vous, il faudra d’abord nous dire pourquoi vous avez disparu comme ça, exigea gentiment Carine.
Nous nous dirigeâmes devant la petite estrade montée en plein milieu de la cour, donc en plein soleil. Je regardai Olivier, Liz le ventilait toujours, et il avait trouvé une bouteille d’eau pour se rafraichir. Sylvie et Carine me firent sourire, elles ne s’étaient pas décrochées de leurs chéris. Bizarrement, ils ne disaient rien, ils semblaient eux aussi rechercher ce contact avec elles. Moi, simplement tenir la main de ma copine était à la limite du supportable avec cette chaleur, cette moiteur. Eux quatre étaient collés comme s’ils avaient besoin de se réchauffer. Mais après tout, Sylvie et Carine en avaient besoin. Felipe et Esteban aussi ?Le directeur commença son discours. Et comme prévu, il fut d’une longueur insupportable.
— C’est moi ou il devient de plus en plus chiant, me souffla à l’oreille Amandine.— T’es pas gentille Am. Il fait ça pour nous, ironisai-je.— Regarde Paul et Elisa, ils vont se liquéfier.
Paul et Elisa étaient placés sur la gauche. Paul avait lâché sa veste de survêtement, son t-shirt commençait à lui coller à la peau. Pour Elisa, son léger chemisier et sa jupe lui permettaient d’être plus ventilée. Mais elle transpirait bien quand même. J’espérai pour elle qu’elle ne portait pas un de ses soutiens-gorge préférés sinon tout le monde verrait ses tétons. Enfin, on arriva au bout du discours. Le directeur passa la parole à son adjointe, qui fut beaucoup plus courte. Puis il présenta les nouveaux profs. Un nouveau en maths, une nouvelle en biologie.
— Enfin, il y a une modification importante côté EPS. A partir de cette année, les collégiens ont une heure de plus chaque semaine.— En quoi ça nous concerne ? persifla Olivier. Qu’on en finisse !— De plus, les créneaux de piscine qui nous étaient octroyés ont été modifiés par la mairie. Toutes les classes d’un même niveau devront aller ensemble à la piscine XXX (désolé il ne s’agirait pas que vous deviniez dans quelle ville nous étions). Par conséquent, Mlle Graziella G sera à temps partiel avec nous. Elle partagera l’autre partie de son emploi du temps avec l’institution XXX.
Une grande rousse, genre roux flamboyant, se leva et salua l’assemblée. Et là, environ 150 mâchoires masculines tombèrent au sol ! Et aussi quelques mâchoires féminines, j’en suis sûr. Nous étions soufflés par ce qu’on voyait, une paire de seins mes enfants ! Mlle G avait dû enlever sa veste de survêtement à cause de la chaleur. Mais son t-shirt vert sombre ne l’avait pas aidée sous ce soleil brûlant. Elle avait fortement transpiré. Le t-shirt avait bien collé à son corps pour le mouler parfaitement. Elle était assez grande et rousse donc. J’estimai ses seins à un bon 100E. Elle était large d’épaules et avait des hanches assorties. Je ne vis pas bien son fessier, mais j’eus l’impression qu’il était de bonne taille également. Mais sur le coup, seule sa poitrine attira mon attention. Et puis Mademoiselle, Mademoiselle, elle frôlait ou dépassait un peu la quarantaine quand même, mais bon, si elle n’était pas mariée...
— Dis donc, faut pas te gêner, me dit Amandine.
En même temps, elle passa un doigt sous mon menton pour me fermer la bouche.
— Euh, oui pardon. Désolé.— Tous les mêmes ces mecs, soupira Marie.— Oui, incorrigibles, confirma Liz.— Désespérants.— Navrants.
Même Sylvie et Carine ? Esteban et Felipe aussi avaient été soufflés par la prof de sport ? Bon, en même temps, je crus qu’aucun garçon dans la cour ne resta insensible. Mlle G s’était rassise rapidement. Il y eut un blanc, je crois que le directeur aussi fut sous le choc. Il se reprit et nous invita à aller dans la classe indiquée pour rencontrer notre professeur principal. Esteban et Felipe étaient en scientifique avec Germain et Marie. Sylvie et Carine eurent beaucoup de mal à les laisser partir. Elles leur firent promettre de les attendre à la sortie. Restés sur l’estrade, quelques profs discutaient. Les filles s’aperçurent que Paul matait discrètement Mlle G, mais qu’Elisa qui l’avait vu ne réagissait pas plus que ça.Nous nous dirigeâmes vers notre classe. Je laissai Amandine avec les autres et tirai Sylvie par le bras pour qu’elle arrête de regarder Esteban partir de son côté. Liz et Olivier durent un peu pousser devant eux Carine pour les mêmes raisons.
— Allez, Sylv, il faut y aller.— Euh, ah, oui oui.— Alors ? Contente ?— T’imagines même pas !— Un peu quand même.— Oui, bon. Tu les trouves comment ?— Bah, la première impression est bonne. Ils ont une bonne poignée de main, franche sans broyer les os. A part ça...— Et tu as vu comment ils sont beaux ?— Sylv...— Euh, oui pardon.— Bon, j’avoue, ils sont pas mal.— On a des choses à leur dire.— On verra ça Sylv. On verra jusqu’où on ira. En tout cas, j’aimerais avant connaître les raisons de leur disparition.— Mais ? Tu n’as pas confiance en eux ?— Non, mais je ne les connais pas encore. Donc prudence pour l’instant.
Elle se tut et se perdit dans ses pensées pour le reste de l’après-midi. La classe écouta sagement notre professeur principal, nous expliquer tout un tas de choses, nous donner notre emploi du temps, les livres à avoir, etc. On reçut les sempiternelles fiches de renseignements à remplir, la liste des quelques documents à fournir. Bref beaucoup d’administratif et de rébarbatif. Heureusement, cela passa assez vite et nous fûmes libérés. Sylvie ne m’attendit pas et partit comme une flèche.
* * *


Sylvie : J’avais trépigné sur ma chaise pendant une bonne heure. Maintenant, j’avais ma main dans celle d’Esteban. Je l’emmenais chez moi. En fait, je le tirais presque par la main. J’étais pressée. Non pas pressée : plus que ça. J’avais l’impression d’avoir trois mois à rattraper, toute une année, toute une vie. J’avais sauté dans les bras de Felipe, j’avais été confuse au départ, mais ils ne nous en avaient pas tenu rigueur. Mais j’avais aimé reprendre contact physique avec eux. Que se serait-il passé si j’avais soigné Felipe au lieu d’Esteban ? Je m’en fichais pour l’instant. Je vis enfin ma maison au bout de la rue. Je lui serrai la main un peu plus fort, qu’elle était douce pour un garçon.
Esteban : Je ne comprenais même pas pourquoi je la suivais. En arrivant au lycée, je ne pensais pas la revoir. Je n’avais même pas pensé que les deux jeunes femmes que nous avions aidées étaient là. Quand j’entendis mon nom être crié dans la cour, je fus très surpris. Encore plus quand Carine me sauta dans les bras, avec Felipe, nous ne leur en voulions pas de s’être trompées. Ça arrivait à beaucoup de gens et elles ne nous avaient vus qu’une fois. En fait, je ne savais pas si je pourrais leur en vouloir même après dix ans. Leur bonheur de nous revoir m’avait touché. Elle me serra la main plus fort, me sortant de mes réflexions. Sa main était aussi douce que dans mes souvenirs. Elle était aussi belle aussi que dans mes souvenirs. Sûrement plus, car elle n’était plus marquée des coups qu’elle avait reçus.
— On est chez moi. Attends, me dit-elle.
Elle me lâcha la main, avança un peu dans son allée. Puis elle ouvrit la porte :
— Salut, je suis rentrée ! Y a quelqu’un ?
Elle avait appelé bien fort pour être sûre que si une personne était là, elle soit entendue. Il n’y eut pas de réponse.
— C’est bon, il n’y a personne. Viens vite.
Je regardai sa baraque, comme celle de sa copine, c’était un sacré truc. Par rapport où j’habitais, on changeait de monde, de classe sociale. J’étais un peu gêné, mais je fus attiré chez elle par son sourire et son regard pétillant. On verrait plus tard pour la prise de tête. J’entrai et elle ferma la porte derrière moi.
— Tu es enfin là, me dit-elle, plongeant ses yeux dans les miens.— Je suis content de...
Je n’eus pas le temps de finir ma phrase. Elle avait déjà collé ses lèvres aux miennes. Le goût de ses lèvres était très différent de celui dont j’avais le souvenir. Mais à l’époque, les divers produits utilisés avaient laissé sur nos peaux des odeurs plus chimiques.Sylvie : Je me fis la même réflexion. Je profitai de sa bouche à nouveau. Je le dévorai complètement. Il fut surpris au départ, mais participa ensuite avec beaucoup d’engagements. Il passa sa main derrière ma nuque pour me maintenir la tête. Le geste était doux, la main chaude. Il prit l’initiative et descendit ses lèvres dans mon cou, il m’embrassa, me mordilla avec délectation. J’avais pourtant bien transpiré avec cette chaleur.Esteban : J’aimais le goût de ses lèvres, celui de son cou. Elle avait sué et je sentais le sel de sa transpiration mêlé à un léger parfum de fleur (violette ou rose). Je le dévorai comme si je n’avais pas mangé depuis des jours. Elle soupira :
— Oh oui. Que c’est bon de te sentir contre moi. Restons pas là.
C’est vrai que nous n’avions pas bougé de l’entrée. Elle me prit par le bras et me guida à l’étage, directement dans sa chambre. Ça allait bien vite là ! J’hésitai un peu à rentrer dans cette pièce si intime.
— Ça va pas ? me demanda-t-elle.— Oui. Mais euh, tu es sûre ? La première fois, il y avait le contrecoup de l’agression. Je voudrais pas abuser de toi encore une fois.— T’es chou. Tu n’as jamais abusé de moi ni avant, ni maintenant.— Mais je veux dire...— Je me suis longtemps demandé si c’était comme tu le dis, le contrecoup de l’agression. J’espérais te revoir pour en avoir le cœur net.— Et...
Je retins ma respiration, mon cœur s’arrêta. Je m’étonnai de cette réaction. J’avais peur de quoi ? Qu’elle me dise que finalement elle voulait arrêter là ou bien qu’elle me fasse entrer quand même ?
— Je suis sûre. Entre.
Mon cœur recommença à battre, mais monta directement à 150 ou 160 pulsations. Je me décidai alors à accepter son invitation. Qu’est-ce qui m’arrivait ? Une fille canon m’invitait dans sa chambre et j’hésitais. Elle me disait qu’elle était sûre d’elle et c’est moi qui perdais un peu la maîtrise de mes émotions.
Sylvie : C’était un amour de m’avoir posé cette question. Il tenait assez à moi pour ne pas que je puisse regretter quoi que ce soit. Qu’il n’ait pas l’impression d’abuser de moi. Quand je lui dis d’entrer, il devint rouge et ses pupilles se dilatèrent. Il finit par entrer. Je le pris dans mes bras, le serrai contre moi. Je respirai son odeur. Il avait transpiré tout comme moi. Mais pour moi, ce fut un parfum divin. Il n’osait pas trop faire le premier geste. Je me décidai alors, je me tournai vers mon lit et lui avec moi. Je le lâchai et le poussai dessus. Ma mère avait mis des draps Barbie. Bordel, d’où elle avait ressorti ça ? En temps normal, j’aurais eu honte qu’un garçon voit ça, mais pas là.
Esteban : Elle se comportait quasiment comme un garçon avec une fille un peu hésitante.
— Eh, mais c’est moi la fille alors ? pensai-je.
Et puis après, je m’en foutais un peu pour l’instant. Elle s’approcha de moi et enleva ma chemisette. Elle m’embrassa le torse et titilla mes tétons. D’habitude, c’est moi qui faisais ça ! Mais là, elle me dominait ! Elle se redressa pour enlever son top et son soutien-gorge. J’en profitai pour reprendre un peu les choses en main. Je me redressai et vins coller ma bouche à son sein droit, tandis que ma main palpait le gauche. Qu’ils étaient doux et fermes en même temps ! Des seins de bonne taille ni trop petits ni trop gros et fièrement dressés sur sa cage thoracique. J’aimais beaucoup les taches de rousseur qui étaient sur le haut de ceux-ci. Tout comme celles sur ses pommettes et son nez.
— Oh mon Dieu, souffla-t-elle. Mmmmh.
Je descendis pour embrasser son ventre, il était chaud bouillant.
— Oh ton ventre est brûlant.— Il brûle pour toi.
Sylvie : Il venait de se rendre compte de mon désir ardent pour lui. Je le repoussai et descendis du lit. J’enlevai ma jupe et ma culotte. Il me découvrit dans toute ma nudité.
— Oh que tu es magnifique !
Il se releva et parcourut mon corps de ses mains. J’en profitai pour faire tomber son pantalon et son caleçon à ses pieds. Il réussit à se démerder pour ôter ses chaussures et ses affaires tout en continuant à s’occuper de moi. Il m’allongea sur le lit, il déposa de nombreux baisers sur mes seins, mon ventre, mes cuisses, mon pubis, jusqu’à arriver devant mon sexe. Il marqua une pause. Il hésitait, il ne savait pas comment s’y prendre ?Esteban : Je pris le temps de humer les senteurs de sa chatte. Puis je déposai un premier baiser sur ses lèvres intimes. Je la sentis frissonner :
— Mmmh. Oui, murmura-t-elle.
Je dardai ma langue et vins titiller son clitoris. Elle commença à onduler du bassin. Elle posa ses mains sur mes cheveux pour m’encourager. J’alternai entre ses lèvres et son clitoris. J’osai entrer aussi un doigt dans son antre. Elle gémissait sous mon action.Sylvie : Je prenais plaisir à son cunnilingus. Mais ça ne valait pas les talents de Carine. Il faudrait que je lui apprenne comment faire. Mais pour l’instant, cela me comblait parfaitement. Car c’était avant tout lui qui me le faisait ! Mais j’avais besoin de passer à autre chose. Je le repoussai en douceur. Il se redressa, je ne lui laissai pas le temps d’agir et j’engouffrai sa bite dans ma bouche. Il allait voir ce que c’était que du sexe oral ! J’appliquai sur son membre tout ce que j’avais appris l’année précédente.
— Oh bordel ! Fffff. Ffff.
Esteban : Jamais on ne m’avait fait une pipe comme ça ! Je sentais ses lèvres parcourir mon membre, sa langue tourner autour de mon gland, sa main me caresser les bourses. Je pensais les filles des quartiers riches, un peu guindées, un peu coincées par rapport à celles des cités. Mais elle était le parfait exemple contraire. Elle dut sentir que ma sève montait le long de ma bite. Elle lécha alors mes couilles. Cela me permit de me calmer un peu.
Sylvie : Je l’avais senti prêt à jouir dans ma bouche. Je n’avais rien contre dans l’absolu, je voulais connaître le goût de son sperme, mais là, je voulais qu’il me baise. Je lui léchai donc un peu les couilles pour revenir plus en douceur sur son sexe. Puis je m’allongeai sur le lit, tendant mes bras vers lui. Il comprit mon invitation et se plaça entre mes jambes. Il me regardait dans les yeux. Il avait l’air de me demander mon accord avant de rentrer en moi.
Esteban : Je m’étais positionné pour la pénétrer et d’habitude, je n’aurais pas tergiversé. Mais là, je ne sus pas. Je la regardai dans les yeux, y cherchant son approbation. Elle écarta un peu plus ses cuisses et posa ses mains sur mes fesses. Mes questions s’envolèrent, je plaçai mon gland à l’entrée de sa chatte. J’y entrai avec bonheur. Elle émit un long soupir à mesure que mon sexe entrait en elle.
— Mmmmh.
Je pris le temps de ressentir la pression de son sexe autour du mien, la douceur et la chaleur qui y régnaient. Puis je commençai à faire mes va-et-vient.
— Aaah ouiii. Enfin... Aaaa. Je t’attends depuis si longtemps...
L’été fut long pour elle, je pensai alors. Je me démenai en elle. J’avais fait de profonds et lents mouvements au départ. Elle avait enserré ma taille avec ses jambes. Elle m’incitait maintenant à y aller plus fort. Je la fis languir un peu puis commençai à donner des coups de boutoir de plus en plus puissants.Sylvie : Il avait été tout doux au départ. Cela m’avait permis de ressentir son sexe dans le mien de façon exceptionnelle. Mais maintenant, je voulais jouir vraiment, je voulais retrouver la force dont il avait fait preuve dans le parc pour me sauver. Je passai mes jambes autour de sa taille. Il comprit et commença à me bourrer franchement. Je laissai alors aller mes émotions s’exprimer :
— Oui oui oui, lui criais-je.— Rah rah, râlait-il sous l’effort.— Fais... moi... jouuuuir.— J’y... compte... bien.
Esteban : Je lâchai alors les chevaux. Elle voulait jouir, j’allais tout faire pour. Je lui donnai alors des coups de reins comme jamais je n’en avais donné. Elle augmenta la pression de ses cuisses sur ma taille.
— Aaah, aaah, aahh.
Elle prenait son pied, mais ne jouissait pas encore. Je ne savais pas si elle prenait la pilule et nous n’avions pas mis de capote. Je sentais ma jouissance monter.
— Je je vais... bientôt venir. Tu tu prends...— Ne crains crains riiien. Viens en moiiii, je veux je veux je veux te sentir en en moi.
OK, je me libérai alors l’esprit et laissai mon orgasme venir. J’eus le temps de faire quelques pénétrations supplémentaires puis je lâchai ma semence en elle.Sylvie : Quand je sentis son premier jet me frapper le fond du vagin, je me libérai d’un cri de jouissance qui n’avait jamais été aussi fort.
— Aaaaah.
Je sentis mon vagin se contracter fortement sur son sexe. Cela sembla décupler son plaisir et il cria aussi :
— Aaah, ahh, oui oui.
Il finit de se vider dans mon sexe et s’allongea sur moi pour m’embrasser et m’enlacer. Je lui caressai alors les cheveux et lui dis des mots doux.
— Je suis si heureuse. C’était comme ça que j’imaginai nos retrouvailles.— J’ai souvent pensé à toi. Je rêvai de toi la nuit. Quel volcan tu es ! C’était tellement bien.— Oui, j’ai aimé ce qu’on a fait. Je...— Oui ?— Je t’aime.
* * *


Carine : Je courais presque dans le parc, tellement j’étais pressée de le faire revenir chez moi. Je voulais revivre les moments intenses que nous avions eu trois mois avant. Mais quand je repassai à l’endroit de l’agression, ma main serra très fort la sienne. Mais sa présence me rassura et je n’eus plus jamais de crainte en repassant par ici. Sa main était étrangement douce pour un garçon. Je ralentis le pas en arrivant dans ma rue. Je scrutais déjà pour voir s’il y avait du monde chez moi. Normalement, ça ne devait pas être le cas. J’étais fille unique et mes parents ne devaient pas rentrer avant 19h de leur travail.
Felipe : Elle m’entraînait à toute allure vers ce que je reconnus comme étant sa maison. Elles s’étaient encore trompées cet après-midi. Ça m’avait fait rire et Esteban aussi. Ça nous arrivait souvent que les gens se trompent et c’était d’autant plus excusable pour elles qui ne nous avaient vus qu’une fois. Même si cette fois-là avait été particulièrement intense. J’avais eu envie de la revoir, mais cela avait été impossible. Maintenant que nous pouvions nous retrouver, j’étais très heureux et je voulais en profiter. Esteban aurait été là, il se serait fait des nœuds au cerveau, comme d’habitude. J’espérai pour eux qu’avec Sylvie, il oublierait ses questionnements habituels. Moi je voulais vivre à fond tout ce qui m’arrivait. Nous arrivâmes devant sa porte, elle ouvrit. Cette fois, elle n’eut pas besoin qu’on l’aide. Elle entra et appela, personne ne répondit.
Carine : Personne n’était là, comme prévu. Je me retournai et le tirai par le col pour le faire entrer sans attendre. Je claquai la porte comme une sauvage derrière lui et me jetai sur sa bouche. Ce fut pour moi le baiser le plus intense que je ne ressentis jamais. Il me plaqua contre le mur et répondit à mon baiser. Rapidement, il vint me mordiller le lobe de l’oreille. Personne ne me l’avait jamais fait. Cela me donna des frissons de plaisirs dans tout le corps. Je mouillai instantanément ma culotte. Je l’attrapai par les cheveux pour l’embrasser de nouveau, mais le baiser du début se transforma vite en patin baveux.
Felipe : Quel tempérament elle avait ! Je l’avais senti pressée de revivre notre première fois. Mais je ne la devinais pas aussi fougueuse. Elle me repoussa et me tira vers le salon, vers ce fameux canapé. Nos affaires de cours furent prestement jetées dans un coin. Elle me jeta également dans le canapé et vint se mettre à califourchon sur mes genoux. J’eus un étrange sentiment, les images d’alors me revinrent en mémoires, pas le moment où elle m’avait soigné. Non, celui où nous leur avions dit qu’elles étaient jolies. Elles venaient de prendre soin l’une de l’autre, elles n’avaient plus de maquillages et avaient nettoyé leurs blessures. Je remarquai à présent une fine cicatrice blanche sur sa lèvre inférieure. Elle avait gardé une trace des gifles reçues.
Carine : Il avait été passionné et d’un coup, il s’arrêtait. Que se passait-il dans sa tête ? Je fus terrifiée à l’idée que la magie de notre première fois ne soit éteinte à jamais. Je vis ses yeux s’embuer de larmes. Il leva sa main vers mon visage. Il passa un doigt sur la petite marque qu’il me restait à la lèvre. Il la toucha comme pour la faire disparaître. Je sentis la douceur, la tendresse de son geste. Ses baisers m’avaient atteint le corps, ce geste d’attention me pourfendait le cœur d’une flèche d’amour. Je pris sa main et la collai contre ma joue. Qu’elle était douce et réconfortante ! Je souris et fermai les yeux de bonheur. Puis je me rappelai que ses mains avaient été bien abîmées. Je la pris et la regardai. Elle était belle, forte, rassurante et douce à la fois. Il restait quelques petites marques sur sa paume. J’y déposai de petits bisous pour finir de les guérir.
Felipe : Nous nous étions jetés l’un sur l’autre comme des morts de faim, dans un appétit physique à satisfaire immédiatement. Mais maintenant, nous étions sur un tout autre registre, celui de la tendresse. Mon cœur s’emballa alors bien plus que pour n’importe quel désir bassement sexuel. Je me redressai pour déposer sur ses lèvres un baiser, un baiser tout doux. Comme le premier baiser de deux amoureux. Je remis aussi ma main sur sa joue pour l’accompagner. Je la sentis s’abandonner complètement et émettre un faible gémissement libérateur.
Carine : Cela allait bien au-delà de mes espérances. J’avais voulu revivre le même moment, c’est pourquoi je m’étais remise à califourchon sur lui. Mais je me trompai en pensant que c’était ce dont j’avais besoin. Il avait trouvé le ton juste à donner à nos retrouvailles. Je succombai totalement à Felipe. Mon sexe avait commencé à s’humidifier dès nos premiers baisers. Mais maintenant, il réclamait clairement son offrande. Je me détachai de ses lèvres et commençai à lui enlever sa chemisette. Pas comme une folle furieuse, mais délicatement. Je me penchai et embrassai ses tétons et son cœur. Il soupira et son sexe gonfla dans son pantalon. Il me retira à mon tour mon haut puis mon soutien-gorge d’un geste rapide. Il cala le côté de son visage sur mon cœur et l’écouta battre. Je passai ma main dans ses cheveux.
Felipe : Quelle douce musique tambourinait dans son cœur ! J’y restai quelques secondes puis j’allai goûter à ses seins. Ils étaient de bonne taille, en forme de poire, plus clairs que son corps bronzé. Ils étaient parfaits à mes yeux. J’en embrassai un pendant que ma main palpait l’autre. Je pinçai le téton délicatement :
— Oh oui. Plus fort.
J’exauçai son souhait et le pinçai un peu plus fort. En même temps, je mordillai l’autre téton.
— Oui, c’est bon, me souffla-t-elle.
Je changeai ma bouche de sein et recommençai. Je changeai ainsi plusieurs fois. Mon sexe s’était déployé autant qu’il le pouvait, coincé dans mon pantalon et sous elle. Elle dut le sentir et se libéra de mon étreinte.
Carine : C’était bien, mais je voulais plus. Je descendis et me mis à ses pieds. Je lui enlevai ses chaussures et ses chaussettes puis je défis sa ceinture, le bouton et la braguette de son pantalon. J’attrapai alors son pantalon et tirai dessus. Il leva les fesses pour en faciliter la descente. Son caleçon restait en place. Je me décidai à le tirer en même temps. Je plantai mon regard dans le sien pendant l’opération. J’enlevai une jambe puis l’autre du pantalon. Je remontai alors mes mains le long de ses cuisses pour arriver à l’objet de mon désir. Son sexe était bien dur, bien droit, doux et chaud. Je le masturbai un peu pour profiter de son toucher.
Felipe : Elle ne m’avait pas lâché des yeux. Elle se mordit légèrement la lèvre en prenant en main mon sexe. Je tendis le bras pour caresser le sein le plus proche de moi. Je le flattai, fis rouler son téton entre mes doigts. Puis elle approcha son visage de mon pieu dressé. Elle baissa les yeux, sourit en le voyant puis l’emboucha.
— Oh la vache ! m’exclamai-je.
Jamais une nana ne m’avait fait ça avec sa bouche. Elle utilisait tout : lèvres, langue, main. Elle parcourait tout : gland, hampe, couilles. A ce rythme, je n’allais pas tarder à me répandre dans sa bouche. Je lui fis relever la tête. Elle me sourit, visiblement satisfaite de l’effet qu’elle avait produit sur moi. Je la fis se mettre debout. Je me mis à ses pieds et ôtais ses ballerines. Mes mains remontèrent le long de ses jambes et passèrent sous sa jupe. J’atteignis son slip et tâtai un peu ses fesses à travers le tissu. Je ressortis mes mains pour baisser la fermeture de sa jupe. Elle tomba à ses pieds et je l’en débarrassai. Elle passait une main dans mes cheveux et l’autre sur ses seins. J’embrassai et mordillai l’intérieur de ses cuisses jusqu’à la frontière avec sa culotte. Je l’attrapai et la fis descendre. Je la pris et en humai le parfum qui pour moi fut divin. Je me levai et pris les mains de Carine. Je l’invitai alors à s’asseoir dans le canapé.
Carine : Il me fit asseoir. Il se remit à genoux et écarta mes cuisses. Il approcha son visage de mon sexe. Il déposa des baisers tout autour, me faisant languir, puis il posa enfin ses lèvres sur les miennes. Il les aspira, les agaça. Il prit le temps de me palper encore un peu les seins tout à sa tâche.
— Mais et mon bouton ? pensai-je.
Il y vint enfin. Il se démenait pour me donner du plaisir, mais je préférais encore Sylvie pour la satisfaction physique. Lui m’apportait autre chose. Je l’incitai à poursuivre en plaquant sa tête contre ma vulve. Je sentis une vague commencer à grandir dans mon ventre. Je ne voulais pas jouir sous ses coups de langue, mais sous ses coups de reins.Felipe : Elle me fit arrêter. Elle me redressa et m’attira à elle. Elle voulait que je la pénètre. Je pris mon sexe en main et le guidais à l’entrée de sa grotte. Elle me sourit et je lui rendis son sourire. Je fis entrer le gland puis le reste de mon membre en elle.
— Mmmh, enfin ! soupira-t-elle.— Oh Carine, j’y ai tellement repensé cet été.— Je t’attends depuis bien plus longtemps. Oh oh ah.
J’avais entamé mes va-et-vient en elle. Son antre enserrait mon sexe, elle le massait presque. Je voulus savourer chaque centimètre, chaque recoin de son intimité. Elle posa ses mains sur mes hanches, m’incitant à prendre un rythme plus soutenu.
— Continue, continue, continue, me suppliait-elle. Plus vite plus vite !— Oui, oui, oui. Rah rah rah, râlai-je sous l’effort.
Carine : La petite vague commençait à grandir de plus en plus. Mais ce n’était pas suffisant pour moi. Je continuai à l’encourager :
— Vas-y, vas-y.
J’avais aussi besoin de le sentir en moi.
— Laaaache tout eeeen moiiii.— Ça... risque... rien ?— Oui, vas-y. Empliiiiis-moi !
A cette dernière supplique, un tsunami ravagea mon intimité. De violentes contractions foudroyèrent mon vagin.
— Aaaaaah, aaaaaah. Ouiiiiii.— Oh ah ah ah aaaaah.
Felipe : Mon sexe fut tellement malaxé par sa jouissance que ma semence inonda son vagin. De longs et puissants jets de sperme vinrent taper le fond de son intimité. Je m’écroulai à moitié sur elle, laissant mon visage reposer sur un de ses seins. Elle mit un peu de temps à se remettre de ses émotions.Carine : je n’avais jamais joui comme cela. Je ressentais comme les répliques d’un tremblement de terre en moi. Puis je lui parlai :
— Je suis tellement heureuse. Je n’imaginais pas que ce serait aussi bien de se revoir.— Quelle fougue tu as en toi ! J’ai souvent rêvé de toi.
Je me prélassai dans cet état post orgasmique.
— Felipe ?— Oui ?— Merci.— De rien. Merci à toi aussi.— Non, merci pour plus que tu crois. Felipe ?— Oui ?— Je... je... je t’aime.
Diffuse en direct !
Regarder son live