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Le projet artistique

Chapitre 29

Conflit vu des filles

Lesbienne
Amandine narratrice
Je ne décolérai pas contre eux de tout le dimanche. Le soir, j’appelai Marie pour savoir s’il n’y avait pas eu de problème avec ses parents à leur retour.
— Mimi ? C’est Am.— Ah. Salut. Tu m’appelles pour quoi ?— Pour savoir s’il n’y a pas eu de problème quand tes parents sont rentrés.— Non, ç’a été. Ils avaient l’air contents de leur week-end, du coup ils ont pas trop regardé partout si tout était nickel. Heureusement !— Pourquoi ?— Paul est bien reparti avec la bouteille, mais le bouchon était resté par terre à côté d’un des canapés. Je ne m’en suis aperçue que quand ils sont rentrés. J’ai juste réussi à le prendre et le planquer au fond de la poubelle.— Putain, t’as eu chaud ! Ils sont vraiment nuls. C’était leur boulot de ranger le salon !
Elle raccrocha ensuite pour aller dîner avec ses parents, je fis de même avec ma famille. Le dîner fut morose pour moi, ma mère s’en inquiéta, mais j’éludai toutes ses questions. Elle finit par mettre le doigt sur ce qui me tourmentait :
— Ça ne va pas avec Maxime ?— Me parle pas de ce connard !— Amandine, pas de gros à la maison, s’il te plaît ! tonna mon père.
Je lui lançai un mauvais regard et replongeai dans mon assiette. Mais ma mère ne l’entendit pas de cette oreille.
— Il y a eu un problème pendant votre week-end ? Pourtant j’avais eu la mère de Marie-Françoise au téléphone vers midi, et pour elle, tout allait bien.— Oui bien plus maintenant !— Tu ne veux pas me dire ce qui s’est passé ?— ...— Amandine ?
— ...
Elle laissa tomber pour le moment et pour ce jour-là. Elle devait sentir que c’était de la colère qui dominait ma pensée donc ce n’était pas la peine d’essayer de parler raisonnablement. Plus tard dans la soirée, j’entendis le téléphone sonner. Apparemment, c’était la mère de Liz :
— Oui. Ah Elisabeth aussi ?— ...— Non.— ...— Toutes les filles sont fâchées ? Eh bien ça...— ...— Oui, ils avaient l’air tous si proches...— ...— Mais et M et Mme T, ils savent peut-être ce qui s’est passé ?— Merde, pensai-je.
Si les parents apprenaient que Paul et Elisa étaient mêlés à cette engueulade générale, ça causerait des problèmes plus grands.
— Qui ? Carine ?— ...— Oui, s’ils avaient encore été là, peut-être auraient-ils pu calmer les choses.— ...— Oui, ils sont jeunes. Ça va vite passer. Allez bonsoir. A bientôt.
Apparemment, Carine avait dit que les profs étaient déjà partis quand les choses avaient mal tourné. Elle avait eu un bon réflexe. J’espérai que les autres filles y penseraient aussi ou éviteraient le sujet au maximum.Le lendemain matin, j’arrivai au lycée, j’avais fait semblant d’être moins en colère devant ma mère, mais ça n’était pas vraiment retombé. En arrivant devant les grilles, je vis mes copines déjà toutes là. Je me dirigeai vers elles. Les mecs étaient devant les portes d’entrée, ils parlaient entre eux et jetaient un œil vers nous de temps en temps.
— Salut les filles. Ça va ?
Nous nous fîmes la bise, et même quelques accolades de réconfort.
— Ça va. Mais je suis encore énervée par ces imbéciles, répondit Marie.— Ils ont foutu en l’air la fin du week-end, renchérit Carine.— Oui. Au fait, Carine, bien joué d’avoir mis en dehors de nos histoires Paul et Elisa. Enfin, du point de vue des parents.— Merci. Quand ma mère m’a harcelée de questions, elle a fini par me demander pourquoi ils n’avaient rien fait. Et j’allais pas lui dire qu’ils avaient aussi eu leur part d’engueulade dans tout ça.— Au moins, ça évite les questions gênantes, approuva Sylvie.— Bon, on fait quoi avec eux ? nous demanda Marie en désignant les garçons d’un coup de menton énervé.— Pfff, rien, persiffla Sylvie.— Je suis toujours énervée, mais s’ils veulent nous parler on fait quoi ? demanda Liz.
Sylvie restait renfrognée et moi trop fâchée. Nous entendîmes une porte de voiture claquer assez fort, puis Elisa arriva du parking des profs. Elle allait passer devant nous sans nous voir, puis au dernier moment, elle s’aperçut que nous étions là.
— Ah, les filles. Comment allez-vous ? dit-elle visiblement, sur les nerfs.— Euh, pas trop mal. Encore fâchées, lui dit Marie. Mais et toi ? C’est ta porte de voiture qu’on a entendue ?— Oui, ce blaireau ne m’a presque pas dit un mot depuis hier. Et puis moi non plus d’ailleurs ! Et les vôtres, ils vous ont parlé ?— Non, mais on les a pas croisés non plus pour l’instant.— Ils auraient pu appeler...
C’était vrai, mais en même temps hier soir, j’étais trop en colère pour être en mesure d’écouter quoi que ce soit.
— D’habitude, vous vous réconciliez rapidement, il me semble, lui dis-je.— Oui, mais là, ils ont trop abusé. Je ne sais pas pour vous, mais à un moment, j’ai eu l’impression qu’ils nous prenaient pour des strip-teaseuses ou je ne sais pas quoi ! A exiger à chaque fois de nous de leur faire le même show entre filles, finit-elle en chuchotant.
Mais c’était vrai ça ! Je n’arrivais pas à mettre des mots sur ma colère, mais grâce à Elisa, je compris enfin d’où elle venait. C’est vrai qu’ils nous avaient plusieurs fois demandé de nous exhiber devant eux, à faire des trucs entre nous. Ils nous prenaient vraiment pour des putes en fait !
— Ah les enfoirés ! lâcha Sylvie.— Il y en a un qui est pas prêt de me revoir à poil ! ragea Carine.— Il est vraiment trop con Germain de tout foutre en l’air comme ça.
Ils étaient tous cons, pensai-je. La sonnerie retentit, nous allions devoir passer devant eux. Elisa y alla la première, ils ne lui jetèrent qu’un bref regard. Mais bon, ils n’étaient pas mariés avec elle. Nous nous dirigeâmes ensuite vers les portes d’entrée. Ils nous regardèrent passer. Nous attendions d’eux une tentative de parole, d’approche, un début d’excuses. Mais rien, ça me mit dans une rage folle contre Maxime. En cours, nous avions Olivier avec nous, il prit bien soin de s’asseoir loin de nous trois. Et ce fut le cas aussi pour les autres, les mecs se mirent toujours à l’autre bout de la salle de classe. Nous nous évitâmes complètement toute la journée. A 14h, juste avant de reprendre les cours, nous aperçûmes Paul parler avec eux. En repartant vers la salle des profs, il nous vit et passa devant nous sans nous dire un mot !
Le lendemain, nous continuâmes de nous éviter, puis à 10h, nous eûmes EPS tous ensemble. Comme c’était le premier cours, nous fûmes tous réunis avant de nous voir répartir en trois groupes. Les trois profs de sport nous expliquèrent la nouvelle organisation. Ils avaient demandé à expérimenter quelque chose. Ils allaient répartir par niveau les élèves afin de voir si ceux qui étaient le moins à l’aise ne s’épanouiraient pas plus sans avoir les plus forts dans les pattes. Nous nous retrouvâmes tous les dix dans le même groupe avec Mlle G. Evidemment, Marie et Germain étaient deux grands sportifs, Carine, Sylvie, Liz et moi étions assez assidues aussi. Maxime ne faisait pas de sport particulièrement, mais il était assez à l’aise et faisait du footing et un peu de muscu. Olivier malgré son léger ventre avait de bonnes aptitudes aussi, il était particulièrement adroit et il faisait du golf et du tennis de table. Quant aux frangins, ils faisaient du judo et du basket en loisirs.
Pendant ces explications, ces connards ne cessèrent de baver sur les gros nichons de Mlle G. Des machins pareils, ça ne pouvait être que des faux. Mais je devais dire qu’elle m’impressionnait aussi. Pas seulement sa grosse poitrine, mais aussi son cul énorme, mais ferme (deux pastèques bien rondes et dures). Avec son t-shirt, on pouvait voir qu’elle avait des bras et des épaules musclées également. Nous supposâmes avec les filles que ses jambes devaient être pareilles. Nous leur avions dit, à l’image de Paul et Elisa, que ce n’était pas grave de regarder, mais quand même !
Le mercredi, on recommença à se parler, un tout petit peu. Et encore, juste un "Salut" quand on se croisait. Le mercredi midi, nous rejoignîmes Elisa à la fin de son cours.
— Bonjour les filles. Comment allez-vous ?— Salut Elisa, répondit Carine, une fois que la porte fut bien fermée.
Nous lui fîmes la bise et nous parlâmes un peu de la situation. On leur parlait à peine et entre Elisa et Paul, c’était pas la joie non plus. Ils avaient tenté de mettre les choses à plat, mais Paul ne parvenait qu’à s’énerver à ne rien écouter. Et puis Elisa n’avait pas envie de laisser passer ça comme ça. Sachant que nous aussi nous avions été blessées. Nous lui proposâmes de venir faire quelques boutiques avec nous dans l’après-midi. Elle accepta, mais nous rappela qu’elle n’avait pas nos moyens. Nous lui dîmes que ce n’était pas pour acheter, mais surtout pour se changer les idées. Ça nous fit du bien à toutes les six. La fin de semaine ne montra aucune amélioration avec nos mecs.
De même que la semaine suivante, alors que le premier atelier allait commencer. Du coup, quand le vendredi arriva, l’atelier fut un enfer. Nous ne pouvions rien dire sans qu’ils s’énervent ou refusent tout ce que nous proposions. Résultat, Elisa dut y mettre un terme au bout d’une heure. La semaine suivante, nous évitâmes au maximum les conflits et les frictions. Nous étions dans une sorte de guerre froide avec eux. Nous ressortîmes toutes les six le mercredi. Trois petits cons nous abordèrent alors que nous arpentions les allées d’un centre commercial.
— Eh jolies demoiselles. Comment ça va ?— Ça va très bien sans garçons, lui répondit Sylvie.— Eh, mais on est des vrais mecs nous, rétorqua un autre.— Ça, ça m’étonnerait mon petit, lui renvoya Elisa en pleine figure.
Nous continuâmes notre chemin sous quelques paroles mal placées de ces idiots.Le vendredi, le deuxième atelier fut beaucoup moins houleux, mais ça n’avançait pas des masses. On parlait d’un sujet, ils n’étaient pas d’accord avec nous, on passait au sujet suivant et ainsi de suite.
* * *


Nous entamâmes cette nouvelle semaine dans la morosité. C’était maintenant la dernière semaine de septembre. Ça faisait donc deux semaines que je n’avais plus fait l’amour. Alors que l’année dernière, je n’arrêtais pas. Et ce n’était pas mes pauvres masturbations solitaires, seule dans mon lit qui me calmaient vraiment. Je posai la question à mes copines.
— C’est vrai que ça me démange un peu, répondit Liz.— Oui beaucoup même, avoua Carine.— Merde ! On avait retrouvé Esteban et Felipe. On a pu profiter que cinq jours. Ils sont trop cons ! fulmina Sylvie.— Bah, faut vous branler un peu ! leur répondit Marie.— Mais on le fait ! Mais ça vaut pas de faire ça avec son mec ! se lamenta Sylvie.— Tu veux renouer avec eux ? lui demandai-je.— Ah non ! Je préfère encore finir vieille fille !— Moi non plus ! Pas question que Maxime me retouche !— Ni Olivier non plus ! Et aucun garçon, franchement en ce moment, ils me paraissent tous plus cons les uns que les autres.
Nous approuvâmes toutes cette judicieuse réflexion. La sonnerie retentit et nous allâmes en cours. Le début de semaine se passa comme les autres : évitement et guerre froide. Le mardi en séance d’EPS, nous constatâmes que le regard des garçons avait un peu changé sur Mlle G. Ils n’étaient plus dans la simple admiration de ses formes, ils fantasmaient clairement ! Nous vîmes que même Paul n’avait plus le même regard sur sa collègue ! Nous étions outrées ! Le mercredi après-midi, nous en reparlâmes avec Elisa alors que nous faisions une sortie magasin ensemble.
— Si comme nous, ils n’ont pas fait l’amour depuis plus de deux semaines maintenant, ils doivent avoir la bite qui a pris le contrôle de leur tête. Les hommes sont tous les mêmes ! se désola-t-elle.— Tu veux dire que euh avec Paul vous êtes toujours fâchés ? demanda Marie.— Ah oui ! On se reparle, on vit ensemble après tout. Mais c’est l’auberge du cul tourné pour tous les deux. Je ne vous laisse pas tomber les filles. Ces crétins nous ont insultées toutes les six !
C’était beau la solidarité féminine quand même.
— Mais euh du coup euh ça te démange pas trop ? lui demandai-je.— Hein ? Quoi ?— Am veut dire que ça fait plus de deux semaines qu’on a pas baisé non plus nous. Donc...— Ah ça, Liz ? Alors oui clairement ça me manque !— Et comment tu fais alors ? l’interrogea Carine.— Comme vous, je suppose : je m’occupe toute seule. Et puis si ça va vraiment pas... direction le magasin de lingerie.
Nous la regardâmes sans comprendre, c’était vrai que nous nous achetions des dessous encore très classiques ou nos mères le faisaient encore pour nous parfois.
— Bon, venez avec moi. Vous allez voir. Il y en a un bien pas loin.
Elle nous emmena dans une petite rue piétonne. Là, un magasin de lingerie était coincé entre une agence bancaire et une pharmacie. Elle nous fit entrer et nous découvrîmes un monde merveilleux. Je ne savais pas qu’il y avait un tel choix de formes, matières, couleurs. Certaines pièces m’étaient totalement inconnues. Plus jamais après ce jour je ne laissai ma mère choisir mes dessous pour moi. Plus jamais je n’en achetai autre part que dans des boutiques spécialisées. Je préférais alors privilégier la qualité à la quantité. Nous parcourûmes les rayons pendant qu’Elisa parla un peu avec la vendeuse. Puis Sylvie nous appela, nous allâmes la voir, elle était devant des soutiens-gorge.
— Regardez, ce sont les mêmes que ceux d’Elisa.
En effet en y regardant de plus près, c’étaient des seins nus comme elle affectionnait. Nous nous empressâmes alors de choisir un modèle pour aller l’essayer en cabine. La vendeuse vint nous avoir, Elisa sur les talons.
— Mesdemoiselles, à ce que je vois, vous avez toutes pris un des modèles qu’Elisa aime beaucoup. Mmmmh, fit-elle, nous toisant rapidement.
Elle prit une taille différente que celle choisie par Marie et par Carine. Elle conseilla un modèle avec un peu plus de soutien à Liz. Elisa fureta dans le rayon et choisit un ensemble soutien-gorge et string pour elle. La vendeuse nous tendit à toutes les cinq un string et une culotte assortis au soutien-gorge choisi. Dans la cabine, j’essayai le soutien-gorge par-dessus le mien, il mettrait mes seins parfaitement en valeur ! Je passai la culotte par-dessus la mienne, j’étais très bien dedans et elle était très jolie aussi. Je regardai le string avec circonspection. En le mettant par-dessus ma culotte, cela ne me gêna pas au niveau des fesses. Et puis on verrait bien mon cul et je le trouvais plus adapté au sein nu que j’avais choisi. Je ne mis pas longtemps à me décider. Je pris les trois. A la caisse, je vis que nous avions toutes pris les trois pièces. Nous ressortîmes du magasin, toutes excitées.
— J’ai trop hâte d’essayer vraiment tout ça, lança Sylvie.— Oui, c’est clair, mais moi je suis pas rentrée dans ma banlieue, se plaignit Marie.
C’était vrai qu’elle habitait une baraque au calme, mais loin du centre-ville. Liz non plus n’habitait pas tout près du centre. Elisa nous proposa alors :
— Venez chez moi si vous voulez. Et comme ça, on verra ce que chacune a pris. C’est bien plus amusant en groupe.
C’était vrai que cela allait être plus sympa comme ça. Nous acceptâmes toutes rapidement, mais soudain, je m’inquiétai d’un potentiel problème :
— Mais ton mari, il va pas être là ?— Mmmh, il est 15h, on sera chez moi dans quinze minutes. Et ce con ne rentre pas avant 18h45, il surveille ses entraînements et les matchs de volley-ball.
C’était parfait ! Nous serions bien tranquilles. En effet, son appartement n’était pas très loin, c’était un immeuble plutôt moderne avec parking souterrain et ascenseur. Ils étaient au dernier étage et profitaient d’un beau balcon sans vis-à-vis : en face, il y avait une école, un petit centre commercial de quartier et des habitations de deux ou trois étages, tous bien plus bas que leur cinquième. Nous sortîmes toutes nos achats comme des gamines excitées. Je regardai alors ce qu’avaient pris les autres. Tout était vraiment très joli. Chacune admirait, touchait les dessous des autres.
— Vous voulez toujours essayer ?— Oh oui, c’est pour ça qu’on est venu, répondis-je.— Alors, venez avec moi.
Elisa se dirigea vers la partie nuit de l’appartement. Elle entra dans une chambre qui était utilisée en bureau, deux bureaux se faisaient face. Et sur le côté, des placards occupaient tout le mur. Les portes des placards avaient toutes une glace. Nos vêtements volèrent aux quatre coins de la pièce, nous passâmes le soutien-gorge et la culotte. Nous tournions toutes sur nous-mêmes pour nous admirer sous toutes les coutures. Nous nous complimentions également les unes les autres. Puis Elisa enleva la culotte pour passer le string, nous fîmes comme elle. C’était la première fois que j’en mettais un. Finalement, c’était beaucoup plus confortable que ce que je craignais.
— On est belle hein les filles ! s’extasia Sylvie.— Ah oui ! On vaut le détour, renchérit Liz.— Je connais un couillon qui n’est pas près de revoir ça !— Mais Mimi, on en connaît tous un, lui répondis-je.— Alors ? Ça fait du bien la lingerie ?— Oh oui Elisa ! répondîmes-nous en chœur.
Je vis Marie tortiller un peu des fesses.
— Par contre, je suis pas fan du string. Ça me gêne.— Attends ma chérie, mets le mieux. Voilà, comme ça, lui dit Elisa en le replaçant correctement entre ses fesses.— Ah c’est bien mieux comme ça, se satisfit Marie.— Carine aussi, prends le temps de bien le mettre.— Comment ? Comme ça ?— Non, regarde.
Elisa se tourna et positionna devant nous le string entre ses propres fesses. C’était très troublant de la voir faire ça. Carine fit de même et je vis Sylvie entrouvrir la bouche. Je remarquai également que Liz avait du mal à faire tenir sa poitrine dans le soutien-gorge. Je vins l’aider en resserrant les bretelles et en remettant son sein droit en position. Elle ferma les yeux sous ma caresse involontaire. Elle me dit alors :
— Attends, je t’aide aussi.
Elle toucha mon soutien-gorge et mes seins alors que ceux-ci semblaient parfaitement en place. J’appréciai néanmoins l’attention et le contact de ses mains. On s’admira toutes dans la glace, appréciant le toucher et la délicatesse des dentelles et des tulles, le galbe parfait que cela donnait aux seins et aux fesses. Nos mains et nos doigts effleuraient les pièces de lingerie, mais s’égaraient parfois sur les corps des autres. A un moment, la main de Sylvie effleura mes tétons, me faisant lâcher un soupir.
— Mmmmh.— Oh pardon, dit-elle. troublée.
Mes tétons étaient tout dur maintenant, je fus un peu gênée jusqu’à ce que je m’aperçoive que ceux de mes amies pointaient aussi. Sans nous en rendre compte, nous avions commencé des caresses qui dépassaient le cadre de l’essayage de lingerie. Sylvie était restée figée en face de moi, je me penchai alors vers elle et déposai un baiser sur ses lèvres entrouvertes. Nos langues se touchèrent légèrement avant que je ne me retire. Son visage suivit imperceptiblement le mien en tentant de prolonger le baiser.
— Euh excuse-moi Sylv. Je ne sais pas ce qui m’a pris.— Non ça va. Ça m’avait manqué d’embrasser quelqu’un...— Je suppose que moi aussi.— Ça nous manque à toutes, non ? dit Marie.— Oui, j’ai besoin de retrouver la douceur de lèvres sur les miennes, soupira Carine.— Comme ça ? lui demanda Liz en posant ses lèvres sur les siennes.
Le baiser fut fugace, mais appuyé et accompagné d’un petit jeu de langues. Carine garda les yeux fermés encore un instant après que Liz eut arrêté.
— Oui comme ça, et même plus...— Mais Elisa, avec Paul, vous n’avez pas rebaisé. Mais vous vous êtes embrassés de nouveau quand même ? demanda Marie.— ... non, lâcha-t-elle avec une pointe de tristesse.
Voyant cela, Marie lui déposa à son tour un baiser sur les lèvres. Le leur fut un peu plus long, mais à peine. Elles se séparèrent, et Elisa remercia Marie :
— Merci. Mais ce n’était pas la peine de faire ça pour moi.— De rien. Mais je l’ai fait aussi pour moi. J’ai besoin de délicatesse, de tendresse, d’amour. Des baisers me manquent, comme des caresses sur mes seins, mes fesses, dit-elle en faisant parcourir ses mains sur les endroits cités.— Tu peux le faire en te masturbant, lui dis-je.— Mais ce n’est pas pareil. C’est bien mieux quand c’est un autre qui le fait...
Elle suspendit sa phrase. Nous savions pourtant ce qu’elle allait dire ensuite. Encore fallait-il qu’elle le dise.
— ... ou quand c’est une autre.
Son aveu fait, elle baissa les yeux et rougit. Elisa tendit une main vers Marie, l’arrêta, commença à la reculer puis avança de nouveau. Mais elle stoppa à quelques centimètres des seins de Marie. Celle-ci vit la main devant elle, elle la prit et la posa elle-même sur son sein gauche. Elle lui fit faire des ronds afin de masser son sein. Marie ferma les yeux et profita de ce moment. Tout en les regardant, j’avais moi-même entamé un léger palpage de mon sein. Je ne savais pas si Sylvie, Liz et Carine en faisaient autant. J’étais trop focalisée sur Marie et Elisa. Elisa retira sa main de la poitrine de Marie.
— Oh non, encore, implora-t-elle.
Etait-elle dans un trip et avait-elle oublié qui lui touchait le sein ? Ou bien en avait-elle parfaitement conscience ? Moi je continuai à me toucher. Je regardai enfin les trois autres. Sylvie, juste à côté jouait avec son téton. De l’autre côté de la pièce, Carine passait ses mains sur son ventre et ses cuisses tandis que Liz malaxait ses gros seins. J’enviais Marie d’avoir eu quelques caresses d’une autre, sentir une main étrangère, mais amie lui donner du plaisir. Elisa hésitait à recommencer. Il ne fallait pourtant pas grand-chose pour que nous basculions. Je pensai que Sylvie ou Carine étaient les plus capables de nous faire vriller. Elles étaient les plus habituées aux plaisirs entre filles après tout. Mais ce fut Liz qui me surprit. Elle était là plus au fond du bureau, un peu derrière Carine. Elle posa ses mains sur les fesses de sa voisine et la pelota franchement. D’abord surprise, Carine émit des soupirs d’aise.
— Oooh, que c’est bon, dit-elle en penchant la tête en arrière.
Elisa s’était tournée vers elles, Marie en profita pour se rapprocher et elle colla sa poitrine contre le dos de la prof. Celle-ci ne broncha pas et laissa une de ses mains vagabonder sur la cuisse et la fesse de Marie. N’y tenant plus, je me rapprochai de Sylvie et pinçai le téton resté libre. Elle sursauta et tourna son visage vers moi. Cette fois, ce fut elle qui m’embrassa. Nous échangeâmes un long et langoureux baiser. Nos doigts pincèrent les tétons de l’autre pendant ce temps. En rouvrant les yeux un moment, je vis que la situation avait évolué. Marie et Elisa, Liz et Carine se faisaient face pour faire comme nous : s’embrasser et se pincer ou se caresser les seins. Je sentis une main de Sylvie lâcher un de mes seins. Elle la descendit le long de mon ventre puis dans mon string. Elle glissa alors un doigt le long de ma fente.
— Aaah oui, fis-je sous la sensation exquise d’avoir le doigt d’une autre sur mon sexe.
Je savourai ce titillement divin. Mais je me dis qu’elle avait sûrement besoin de la même chose. Je plongeai alors ma main vers son intimité et lui prodiguai la même caresse. Sylvie laissa ma bouche pour me mordiller le lobe d’oreille et le cou. Je pus alors contempler plus facilement la scène. Les deux couples avaient chacun les mains dans les strings des autres. Carine et Liz faisaient cela tout en douceur alors que Marie et Elisa y mettaient déjà plus d’énergie. Des soupirs, des gémissements se faisaient entendre dans la pièce. Rapidement, Elisa et Marie jouirent sous l’action l’une de l’autre : un doigt sur le clitoris, les seins se frottant les uns les autres et les lèvres soudées dans un long baiser. Avec Sylvie, nous intensifiâmes notre masturbation. Rapidement je sentis les vaguelettes de plaisirs se transformer en tempête tropicale. Mes doigts furent également trempés par la mouille de ma partenaire.
Nous nous roulâmes une pelle et nous pressâmes nos poitrines l’une contre l’autre. Nous jouîmes ensemble en étouffant nos cris grâce à notre baiser. Sur la fin de ma jouissance, je perçus les gémissements appuyés des deux dernières. En les admirant, je vis qu’elles avaient fait comme nous : une main dans le string, seins pressés les uns contre les autres et baiser langoureux. Nous nous regardâmes un peu honteuses, un peu gênées, mais énormément soulagées.
— Euh ça va ? demanda Sylvie.— Oui, merci, lui répondis-je.— Ça a fait du bien à tout le monde, commenta Elisa.— Et nous au moins, on n’a pas peur de dire qu’on aime ça, railla Carine.
Cela nous fit rire, de se moquer de ces couillons. Nous retirâmes nos nouveaux sous-vêtements et nous nous rhabillâmes. Il n’était pas si tard, mais je ne sus pas. Nous voulions garder cet instant spontané, intact, pur. Nous nous laissâmes des smacks sur les lèvres comme nous le faisions auparavant puis nous quittâmes l’appartement.
* * *


Notre petite séance nous avait un peu détendues. Le vendredi, la tension avait baissé d’un cran pendant l’atelier. Mais nous restions globalement bloqués là où nous en étions restés durant le week-end chez Marie. Ça me frustrait, car le sujet me tenait toujours à cœur, les filles aussi. On ne pouvait pas continuer comme ça.Le dimanche, alors que je travaillais dans ma chambre, ma mère vint me voir. Elle avait trouvé mes nouveaux dessous en pliant le linge à la sortie du sèche-linge. Je les avais mis dans le panier sans penser qu’elle pourrait tomber dessus.
— Amandine, j’ai trouvé ça dans le linge. Je suppose que c’est à toi.— Euh oui maman.— Tu es adulte, mais je trouve que ce n’est pas vraiment de ton âge ce genre de choses.— Euh...— Pourquoi tu as acheté ça ?— Euh en fait, c’est une copine qui m’a dit que des fois quand elle se sentait pas très bien, elle se faisait un peu plaisir en achetant de la lingerie. Et que ça faisait du bien.— Ah. Ça ne va toujours pas mieux ? Je veux dire depuis qu’avec Maxime, vous êtes fâchés.— Non. On est toutes encore en colère.— Ça veut dire que tes copines sont allées aussi avec toi ?— Oui. Euh c’est pas bien ?— Je n’ai pas dis ça. Mais euh, elles ont pris aussi euh ce genre de choses ?— Oui je crois. Mais maman ? Ça te gêne de dire que c’est un string et un soutien-gorge seins nus ?— Euh disons que je n’ai plus l’habitude de ces lingeries...— Plus ?— Oh, bon, euh oui j’en ai porté quand j’étais plus jeune et plus belle. Ca faisait plaisir à...— A papa. Tu peux le dire, je suis pas idiote. C’est normal. Mais moi, je les ai achetés pour me faire plaisir à moi avant tout. Quant au fait que tu étais plus jeune et plus belle. J’ai l’impression que papa te vois toujours comme ça.— Merci tu es gentille. Et ça t’a vraiment fait plaisir ?— Oui vraiment.— Je comprends, mais j’ai toujours trouvé plus de satisfaction quand je voyais les étoiles dans les yeux de ton père alors qu’il m’admirait.— Oh, je n’avais pas songé à ça.— En tout cas, pour des lingeries aussi délicates, il vaut mieux les laver à la main.— Merci maman.
Elle repartit, mais s’arrêta à la porte.
— Et euh, elle est où cette boutique ?— Maman !?— Quoi ? Si tu y vas, je peux aussi. J’ai autant l’âge que toi pour ça.— Bon, je t’emmènerai le week-end prochain.
La nuit qui suivit, je rêvai que je portais ma nouvelle lingerie et qu’un homme me complimentait et m’admirait. Puis il me faisait l’amour me faisant prendre un pied d’enfer. Je jouis dans mon rêve tellement fort que cela me réveilla. Le lendemain, j’étais sur les nerfs. La séance avec les filles avait un peu réveillé ma libido et le rêve de cette nuit m’avait beaucoup frustrée. J’avais besoin d’une bite ! Et de toute urgence. Je parlai de mon échange avec ma mère. Sylvie et Liz avaient eu un peu le même. La mère de Liz connaissait déjà cette boutique. Après tout, je me rappelai que Liz avait dit avoir vu ça dans les dessous de sa mère. Carine et Marie avaient été plus discrètes avec leur ensemble. Je leur racontai aussi le point de vue de ma mère à propos de la satisfaction que lui procurait l’admiration de mon père. Et que cela avait provoqué un rêve érotique chez moi. Les filles me dirent qu’elles en avaient fait aussi. La frustration sexuelle nous gagnait toutes.
En fin de journée, nous croisâmes Elisa. Elle était un peu énervée, excitée. Quand nous lui parlâmes de nos frustrations, elle nous avoua que c’était la raison de son énervement.
— Euh, peut-être que nous pourrions aller plus loin mercredi, proposa Carine.— Plus loin que quoi ? demandai-je. Ah ? Oh !— Ça pourrait être bien. Ça nous soulagerait plus sans doute, dit Sylvie.
L’idée me plaisait bien, mais je ne pensai pas que ça allait vraiment calmer ma frustration. J’avais besoin d’une bite ! Après, me faire bouffer la chatte par une copine était mieux que rien. Et je savais qu’elles faisaient ça très bien.Le mercredi après-midi, nous nous baladâmes dans un centre commercial avant de nous rendre chez Elisa. Les mêmes jeunes des quartiers nous abordèrent, ils étaient quatre cette fois.
— Alors jolies demoiselles. Vous nous boudez encore aujourd’hui ?— Oui. On n’a toujours pas besoin de gamins, lui répondit Elisa.— On est des vrais mecs, nous ! Vous verriez bien si on vous baisait.— Mais vous n’êtes que quatre. On va vous manger tout cru, me moquai-je.
Nous nous en allâmes vers de nouvelles boutiques. Je repensai à ces jeunes. Je devais être en manque, car je regrettais de les avoir jetés.
— Merde. Je regretterais presque de pas avoir été avec eux, me lamentai-je.
Problème pour moi, je ne venais pas de le penser, je venais de le dire tout haut.
— Bah Am ! Qu’est-ce que tu racontes ? me demanda Marie.— Oh rien. Je suis trop en manque, du coup, je raconte n’importe quoi.— C’est rien. Je sais ce... commença Carine avant d’arrêter net.— Quoi ? Toi aussi tu serais bien allée avec eux ? s’étrangla Sylvie.— Eh, ça fait un mois qu’on a pas baisé une bite.— Elisa tu te rends compte de ce qu’elles disent.
Elisa ne répondit pas, mais regarda ailleurs pour éviter le regard de Sylvie.
— Non, mais Elisa ?! Toi aussi.— Euh. Disons que là ça fait long, très long. Et ne serait-ce pour leur montrer ce que c’est qu’une vraie femme et fermer leur clapet.— C’est vrai qu’ils ne se doutent de ce qui les attendrait si on s’occupait d’eux. Ah ah ah.
La remarque de Sylvie nous fit rire. Elle n’avait pas tort. Ces petits jeunes devaient nous prendre pour des oies blanches avec nos looks guindés. Je dis "petits jeunes" alors qu’ils devaient avoir entre vingt et vingt-deux ans. Nous n’en parlâmes plus pendant un moment. Nous allions repartir du centre commercial quand ils nous interpellèrent à la sortie.
— Hein, les gonzesses. Regardez, on est six maintenant. Et on a les capotes, dit l’un d’eux en exhibant une boîte toute neuve.— Bah alors, on a une boîte de capotes pas ouverte ? Vous devez être encore puceaux alors, les rembarra Sylvie.— Ah non. On les a achetés exprès pour vous.— Pfff. Allez donc les mettre et vous tirer sur la nouille ou plutôt le vermicelle, leur lança Liz.— Ah non nous c’est plutôt la taille canoli.— Encore des vantards. On nous promet ça et on n’a que ça.
Marie venait de montrer son avant-bras puis son petit doigt. Nous nous moquâmes d’eux en agitant le petit doigt. Ils s’énervèrent un peu :
— Eh oh, on a été corrects. Et on est prêt à vous montrer tout de suite nos bites de cheval et vous démonter bien comme il faut !— Et vous comptez faire ça où ? Sur le parking du centre commercial ?— Euh euh non, on a un coin tranquille pas loin. On va bien vous recevoir et vous en mettre plein la chatte.
Ils m’énervaient ces petits cons. Je sentais les autres assez agacées aussi. Il était temps de mettre fin à cette mascarade.
— Allez, on laisse ces blaireaux, dis-je.— Euh attendez. Euh j’ai bien envie de leur montrer qui on est.— Bah Sylv, t’as pété une durite ? s’étonna Carine.— Non, mais d’une part, ces pseudo machos me brisent les ovaires et d’autre part, j’avoue qu’un coup de bite...— Merde, t’es vraiment aussi en manque que nous, lui dit Liz.— Bon on fait quoi ? On a trois choix : on rentre chez nous ou on va chez Elisa et on se broute le minou ou on baise ces connards, résumai-je.
Personne n’opta pour le premier choix. Mais nous balancions entre les autres quand ils prirent la décision pour nous :
— Bon les pucelles. Si vous vous décidez pas, cassez-vous. C’est dommage, on vous aurait fait grimper au plafond trois fois avant qu’on vous remplisse la chatte de notre foutre.— Chiche, lâcha Elisa.— Hein euh quoi ? Euh vous acceptez de venir avec nous.
D’un coup, ils perdaient un peu de leur vantardise. Mais ils n’allaient pas laisser passer pareille chance. Ils nous dirent de les suivre. Ils n’allèrent pas très loin, dans une maison des associations, ils avaient un local pour eux. Apparemment, ils y faisaient du rap, enfin le matos n’avait pas l’air d’être souvent utilisé si on en croyait la poussière accumulée. Ils ne savaient pas trop comment faire avec nous. Ils se dandinaient en nous regardant. Nous prîmes alors les choses en main, nous en prîmes chacune un au hasard, de toute façon, ils ne nous intéressaient pas plus que ça. Nous les embrassâmes et nous commençâmes à les déshabiller. Certains fumaient, et pas que du tabac, ce n’était pas très agréable, mais ils se débrouillaient correctement. Ils s’empressèrent de nous enlever le haut. Ils malaxèrent comme des sauvages nos poitrines. Puis ils firent glisser nos jupes et baissèrent collants et culottes. Des commentaires volèrent :
— Ouah, vous êtes bandantes. Vous avez des sacrés culs. Super les nichons !
En soi, ce n’était pas dégradant, mais la façon dont c’était dit me posa problème. Aucun respect, aucune considération. Nous descendîmes leurs pantalons et leurs caleçons. Nous vîmes apparaître des queues de taille respectable, mais pas extraordinaires, plus petites que Paul ou même Germain. Nous leur mîmes la capote sur le sexe tout en entamant une fellation comme nous savions y faire. A peine avions-nous commencé que ces crétins nous avertirent qu’ils allaient bientôt jouir. Ils ne tenaient même pas 30 secondes. Ils auraient eu des choses à apprendre auprès de nos mecs. Nous nous relevâmes et nous les invitâmes à nous brouter le minou.
— Ah non, les vrais mecs, ça s’abaisse pas à lécher de la foufoune, c’est dégueulasse.— Si vous êtes pas capables de faire ça, alors venez donc nous la mettre. Il parait que vous allez nous faire jouir trois fois avant de nous remplir le vagin, les nargua Elisa.
Quelle bande de connards ! Ils n’étaient pas près de trouver et garder une nana. Merde, Maxime n’hésitait jamais à me faire plaisir lui. Comme les autres quoi. Nous nous mîmes en levrette, pour des machos comme eux, c’était la position idéale. Ils se placèrent derrière nous et nous pénétrèrent avec beaucoup de maladresse. Ils commencèrent leurs va-et-vient, mais sans aucun rythme. Un coup profond, un coup en surface, parfois rapide, parfois lent. Je me faisais un peu chier. Je regardai les filles, elles aussi s’emmerdaient un peu. Nous décidâmes de passer en mode tigresse. Nous les allongeâmes sur le dos et nous nous mîmes à les chevaucher comme il se devait. Je commençais enfin à ressentir quelque chose quand j’entendis le mien gémir puis se tendre. Je sentis alors la capote se remplir. Les autres ne tinrent pas vraiment plus longtemps.
— Quoi ? C’est tout ? Quelle bande de petites bites ! se moqua Sylvie.— Et ça devait nous faire jouir trois fois ! rappela Elisa.— Quant à la taille de vos machins. On a vu mieux et surtout beaucoup plus endurant, les railla Marie.
Ils étaient tout penauds et un peu ridicules avec leurs sexes ramollis dans les capotes souillées. Ils les enlevèrent et les jetèrent dans une poubelle. Autant avec Maxime, je lui aurais fait plaisir en le nettoyant, mais avec eux, il n’en était pas question. Et avec tout ça, si eux avaient joui nous, nous en étions pour nos frais. Merde, je voulais jouir avec une bite, moi.
— Bon, on va être gentilles et dire que vous avez été surpris, commença Elisa.— Alors en attendant que vous retrouviez la forme, dit Marie.
Elle se tourna vers Sylvie et lui roula une pelle. Elisa en fit de même avec Carine et moi avec Liz. Ils ouvrirent grand la bouche, ils ne croyaient pas ce qu’il leur arrivait. Nous nous caressions devant eux, ils nous mataient sans vergogne. Quelques commentaires fusèrent.
— On a trouvé de sacrées cochonnes. Elles aiment ça. Quelles chiennes !
Heureusement que je me focalisais sur Liz. Sinon je leur en aurais collé une ! Rapidement, nous nous mîmes par terre en 69 toutes les six. Je retrouvai enfin quelqu’un qui allait être à l’écoute de mes sensations et à qui je voudrais apporter de l’attention. Comme je le faisais avant avec Max. Le début de pénétration de ces incapables nous avait quand même un peu chauffées. Du coup, nous atteignîmes rapidement l’extase toutes les six. Nous nous tournâmes alors vers nos amants d’un jour pour entamer un second round avec eux. Mais ce fut une mauvaise surprise pour nous : ces cons avaient allumé un pétard et se le faisaient passer tout en nous matant et en proférant des insanités sur nous. En plus, ils bandaient à peine !
— Alors, les couilles molles, on rend déjà les armes ? les nargua Liz.
Mais ils répondirent à peine. Ce n’était même pas la peine d’aller plus loin. Nous nous rhabillâmes rapidement sous leurs rires idiots. Pour faire bonne mesure, nous décidâmes d’embarquer aussi leurs affaires, ils eurent du mal à réagir ou rigolèrent bêtement. En sortant, nous criâmes bien fort pour que tout le bâtiment entende :
— Bon les éjaculateurs précoces ! Vos affaires vous attendront dans le hall ! A plus les bites molles !
Nous partîmes mortes de rire, mais au moins, nous nous savions pourquoi nous rigolions. La nuit, je rêvai de nouveau de sexe. Mais cette fois, ce fut Maxime qui fut mon partenaire. Je me réveillai de nouveau au moment où je jouissais dans mon rêve. Le lendemain, j’en parlai aux filles dès 8h. Elles avaient plus ou moins fait le même rêve. Elles y avaient toutes retrouvé leur copain ou mari. Nous nous dîmes aussi que nous avions beaucoup comparé nos crétins de la veille avec les performances de nos anciens chéris. Dans la journée, nous nous aperçûmes que nous les regardions de nouveau, discrètement pour pas qu’ils le voient. La nuit du jeudi, je fis un cauchemar terrible. Maxime après m’avoir fait l’amour s’évanouissait définitivement. Je me réveillai en pleurs. Le vendredi matin, je vis que les filles avaient toutes des mines horribles. Elles avaient aussi passé une mauvaise nuit. Même Elisa, alors qu’elle aurait pu se rapprocher de Paul pendant la nuit.
Elle nous dit alors qu’elle lui avait demandé de revenir à l’atelier. Elle souhaitait crever l’abcès si nous le souhaitions aussi. Il était désormais clair qu’une partie de notre inconscient réclamait le retour des mecs. Mais il restait un mal que nous avions subi qu’il fallait guérir. Nous lui dîmes que nous étions d’accord.
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