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Le projet artistique

Chapitre 34

Réveillon 1

Orgie / Partouze
Maxime narrateur
Les vacances approchèrent vite, trop vite, pensai-je. D’un côté, une partie de notre retard initial semblait se combler, mais de l’autre, je voyais qu’il restait un énorme travail. Nous ne fîmes rien de spécial pendant ces semaines-là. Aucune récréation sexuelle pendant l’atelier, pas de dérive gay sous la douche après la boxe. Je me contentai avec plaisir de ma chérie. Il vint un jour où au cours d’une discussion avec elle, me revint en mémoire la question que m’avait posée mon père. Pour moi, c’était quoi le long terme avec Amandine ? Je ne savais pas trop combien de temps nous allions rester ensemble, je me croyais trop jeune pour y penser. Mais je voulais quand même lui montrer que j’envisageais notre couple sur plusieurs années. Alors que nous nous séchions après la douche et notre séance de boxe, je posai la question à mes amis.
— Dites, vous avez prévu vos cadeaux pour vos copines ou femme ?
Ils avaient pour la plupart acheté un truc que leur nana souhaitait, Amandine aussi m’avait fait part de sa liste. Mais je voulais faire une vraie surprise.
— Heum, je voudrais faire un cadeau spécial à Amandine. Une surprise.— De quel genre ? me demanda Paul.— Je voudrais un truc qui lui montre que je voudrais que notre relation se poursuive sur de nombreuses années.— J’y ai souvent pensé pour Elisa mais symboliser ça me paraissait toujours hors de prix, vu nos moyens.— Mais vous êtes mariés quand même, lui rappela Germain.— Oui, mais nos alliances ont été achetées en premier prix, nous n’avons pas fait de voyage de noces.— Pourquoi ? demanda Felipe.— Il n’y avait presque personne, ses amis et sa famille de RDA n’étaient pas là bien sûr, et ma famille était fâchée que je me marie avec une jeune femme ayant fui leur paradis communiste. Il n’y a eu que quelques-uns de mes amis, dont François et Bertrand, quelques cousins et cousines ayant bravé l’interdit familiale.
Je fus triste pour eux, un moment comme celui-là aurait dû être parfait.
— Bref, j’ai toujours voulu rattraper ça, mais sans trouver comment faire.— Max, pourquoi tu veux faire ce cadeau-là à ta copine ?— J’ai parlé de long terme avec mon père suite à notre réconciliation. Il m’a demandé ce que cela signifiait pour moi. Je ne saurais dire jusqu’où, mais au moins plusieurs années.
Je vis les gars arrêter ce qu’ils faisaient et prendre un air soucieux, pensif. Ils cherchaient une idée à me soumettre ? Ils me prenaient pour un fou ? Puis je vis leurs yeux se mouiller ou des sourires se dessiner sur leurs visages.
— Dites, vous ne seriez pas en train de vous rendre compte que vous êtes fous amoureux de vos copines ? nous interpella Paul.
Moi je le savais, mais eux le découvraient ou en prenaient conscience.
— Euh, je crois bien que oui. Quand Marie s’est blessée l’année dernière, je me suis vu prendre soin d’elle, quel que soit le temps que ça pouvait prendre. Même plusieurs années, je me rends compte.— C’est vrai qu’avec Liz, vous nous aviez comparés à Roméo et Juliette. Mais moi je n’ai pas envie d’une histoire si courte. Je veux qu’elle soit très longue.
Je me tournai vers Esteban et Felipe, eux n’étaient en couple avec les filles que depuis un peu plus de trois mois. Ils n’étaient probablement pas dans la même configuration d’esprit que nous :
— Pour vous, je suppose que vous n’en êtes pas là. Ça ne fait que trois mois.— En fait, on en a parlé. Pour nous, ça fait plutôt six mois, nous dit Felipe.— Mais comment tu comptes ? rigola Germain.— On compte à partir de l’agression, avoua Esteban. Et euh, Sylv et Kiki ont la même façon de voir les choses.— Et puis, il faut dire que depuis septembre, on a l’impression d’avoir rattrapé notre retard sur vous.— C’est génial ! s’exclama Olivier.
C’était vrai. Nous étions tous contents de ces nouvelles.
— Mais j’y pense. Si on faisait tous le même cadeau que Max ? proposa Germain.— Faudrait le faire en même temps. Qu’on le donne tous en même temps.— Bonne idée Fil. Mais quand et quoi ? répliquai-je.— Quand ? Euh. Pas Noël, on va tous être traînés dans la famille. La deuxième semaine des vacances. Le Réveillon du Nouvel An ? se risqua Esteban.— Non, pas possible pour nous, dit Paul.— Moi non plus, dis-je également.— Le samedi soir, le 4 janvier sinon.— Seb, c’est bon pour moi, dit Germain.
Pour tout le monde, c’était bon. Ça nous permettrait de faire un deuxième réveillon. Il fallait encore organiser tout ça et prévenir les filles, sans leur dire la raison finale.
— Mais et le cadeau ? demandai-je.— Mmmh, il faudrait un truc pas trop cher pour que tous nous puissions l’acheter, commença Olivier.
Il pensait aux jumeaux et à Paul, mais sans les pointer explicitement.
— Et un truc qu’on pourrait offrir tous les ans ? suggéra Felipe.— Ah je n’avais jamais pensé à ça, commenta Paul. Ça me plaît beaucoup comme idée. Mais quoi ?
Soudain, je me rappelai d’un épisode du Cosby Show dans lequel les hommes de la famille devaient faire un cadeau peu cher, mais très émouvant. L’un d’eux faisait un cadeau à répéter tous les ans. Je leur en parlai et ils trouvèrent l’idée parfaite.

* * *


Amandine narratrice
— Kiki, tu penses que nous sommes prêtes ? demanda Elisa.— Oui, ça va bien se passer. Nous sommes au point.
Nous étions toutes les six en train de nous changer après la dernière répétition de danse avant les vacances.
— Mais, j’ai un peu le trac quand même, avouai-je. Liz, Sylv et toi avez plus l’habitude que nous des trucs artistiques. Liz avec ta GRS et Sylv ta natation synchronisée.— T’inquiète Am, avec Mimi et Elisa, vous êtes magnifiques aussi, nous rassura Carine.— Et pour la petite fête, ils ne se doutent de rien ? demanda Elisa.— Non, bien sûr, pouffa Sylvie. Les garçons...
Nous avions imaginé depuis notre réconciliation de passer une nouvelle soirée tous ensemble pour réparer la fin de week-end chez Marie. Avec nos agendas familiaux obligatoires et chargés, nous n’avions obtenu que le samedi soir du 4 janvier. Il avait fallu demander aussi aux parents de nos copains de les laisser libres ce samedi soir là, sans que nos mecs se doutent de quelque chose. Sylvie et Carine avaient bien stressé de le demander au père des jumeaux. Ils avaient fait les présentations, mais elles ne lui avaient parlé qu’une fois ou deux en tant que copines de ses fils. Mais finalement, il n’avait pas été le plus difficile à convaincre. Cela avait été les parents de Germain et Maxime qui avaient été les plus réticents. Ils craignaient un peu qu’on reparte sur des bisbilles. Mais ils avaient finalement cédé.
— Pour la salle, c’est toujours bon ? demanda Liz.— Oui. Après le spectacle de danse de Noël, on disposera de la salle. J’ai bien eu la confirmation de la part de la prof de danse, nous dit Carine.
Nous disposerions de la salle, à condition d’aider le matin à installer les chaises pour les spectateurs, des tables pour la petite buvette, permettant de faire entrer des sous dans l’association. Nous tiendrions la buvette pendant le spectacle et nous nous chargerions de ranger et nettoyer après. Nous aurions un peu de temps le matin pour répéter une dernière fois.
— Et pour nos costumes ? On est au point aussi ? demanda Sylvie.— Vous avez toutes des trucs en rapport avec le sport de votre mec ? demandai-je.
Pour Marie, c’était facile, vu qu’elle faisait de la course à pied comme Germain. Carine avait pris le basket pour Felipe, elle avait juste besoin d’un maillot, d’un short et d’un ballon. Sylvie avait eu un peu de mal à trouver un kimono de judo, mais avait finalement trouvé auprès d’un de ses cousins. Elisa avait pioché dans les affaires de son mari pour le football. Liz misait sur une jupette aux motifs écossais et un club de golf emprunté à son propre père. Quant à moi, Maxime ne faisait pas vraiment de sport. Du coup, je choisis la boxe qu’il faisait avec les autres. Il m’avait été impossible de trouver des gants. Je m’étais résolu à en acheter dans un magasin de sport, tant en laissant les étiquettes pour me faire rembourser ensuite. C’était un peu moyen comme façon de faire, mais bon, à Noël, ils devaient avoir beaucoup de retour, alors un de plus un de moins...
Pour les restes, il nous faudrait habiller nos mecs d’une veste sobre (noir ou gris foncé) et d’une chemise de couleur assortie à une de nos surprises. Nous aurions besoin de chapeaux, genre borsalino, mais ça ne posait pas de problème. Cela faisait partie des accessoires qu’avait l’association. Tout était prêt pour la soirée sauf la partie repas. Nous devions aborder le sujet avec les garçons, nous voulions un vrai repas de fête et pas des trucs froids. Nous avions fait beaucoup de choses. Il était temps de les faire travailler un peu.
En fait le lendemain, ce fut nous qui fûmes surprises. Nous pensions les étonner avec notre proposition de fête, mais ils prirent les devants. Ils avaient eu l’idée de célébrer un réveillon avec un peu de décalage tous ensemble. Ça nous arrangeait bien qu’ils prennent les devants. Nous sautâmes sur l’occasion. Nous leur dîmes que nous nous chargions de trouver une salle, à eux de s’occuper du repas et du couchage. Nous n’avions pas pensé qu’il faudrait sûrement dormir sur place. Mais si nous voulions faire comme un réveillon, nous finirions forcément bien plus tard que minuit.
Juste avant les vacances, Carine annonça à tout le monde qu’elle avait trouvé un moyen d’emprunter la salle de danse contre coup de main de notre part pendant le spectacle des enfants. Ils furent visiblement très contents, je fus très contente aussi qu’ils soient si impatients de passer toute une soirée avec nous.
* * *


Maxime : Nous nous présentâmes à cette salle de danse vers 20h. Pour le couchage, ça n’avait pas été trop compliqué. Dans le club de sport où Paul encadrait le football, il y avait aussi une section randonnée. Il y avait pas mal de matos de camping. Paul négocia sec pour emprunter des sacs de couchage, des matelas et des lits de camp. Au final, nous ne prîmes pas les lits de camp. Il nous était impossible de les transporter dans la petite voiture de Paul. Déjà, une douzaine de sacs et de matelas avaient rempli à ras bord le véhicule.Pour le repas, ça avait été plus compliqué. Nous n’étions pas cuisiniers et tous les traiteurs avaient un planning ultra-chargé en cette période. Nous avions eu vraiment peur de ne rien trouver. Nous avions sondé des traiteurs et des supermarchés, mais tous avaient dit la même chose.
— Vous vous y prenez trop tard. Il n’y a plus rien ou pas de dispo pour rajouter un repas.
Finalement, Esteban et Felipe furent rappelés deux jours avant la date fatidique. Un traiteur avait une annulation de dernière minute d’un repas de famille pour quinze personnes, prévu le dimanche midi. Les denrées ayant déjà été achetées, le traiteur proposait de ne nous faire payer que la main d’œuvre. Cela revenait à un prix très raisonnable pour les finances de tout le monde. La camionnette du traiteur se pointa juste comme nous commencions à décharger la voiture de Paul. Le mec nous dit que le plat était tenu au chaud dans un container, l’entrée et le dessert dans un autre au frais. Tout était déjà dressé à l’assiette, nous dit-il également. Les couverts, les verres avec les boissons étaient dans le dernier container. Paul paya le gars et signa la facture. Le livreur repartit rapidement, sans doute direction une autre soirée, Germain sonna à la porte. Nous avions les bras chargés des matelas et sacs de couchage, Olivier, Esteban, Felipe et moi.
Paul et Germain poussaient les containers qui étaient sur roulettes.Amandine : Nous étions prêtes depuis quelques minutes quand la sonnette retentit. Je frémis de trac à l’idée que nos chéris soient là. Nous allâmes toutes en coulisses tandis que Carine partit leur ouvrir. Elle avait gardé son survêtement pour leur faire croire que nous n’étions pas tout à fait prêtes. Des coulisses, on l’entendit dire :
— Ah vous êtes déjà là ? Euh entrez, entrez. On n’a pas fini de se préparer. Posez le couchage dans un coin et le repas près de la table. Asseyez-vous sur les chaises, nous arrivons dans quelques minutes.
Elle ne leur avait pas laissé le temps d’en placer une et partit rapidement après avoir refermé derrière eux. Nous les observâmes discrètement. Ils se regardèrent en levant les yeux au plafond. Ils devaient râler contre les femmes jamais prêtes. Ils posèrent les affaires comme indiqué par Carine. Ils semblèrent étonnés par les six chaises alignées devant la petite scène. Ils durent se douter de quelque chose, car ils esquissèrent des sourires. Ils se posèrent et attendirent.
— Prêtes ? demanda Carine.— Non, répondis-je. Mais allons-y quand même.— J’ai le trac, j’ai le ventre noué, ajouta Liz.— Alors, on y va ou pas ? demanda Sylvie.— Je n’en peux plus d’attendre, dit Marie.— On y va, on y va. Je me suis pas entraîné pendant plusieurs semaines pour abandonner maintenant, trancha Elisa.— Allez. J’éteins les lumières de la salle et j’allume la scène, dit Carine.
Maxime : Voir les chaises ainsi disposées nous mit la puce à l’oreille. Nous venions de comprendre qu’elles nous avaient préparé une surprise. Mais elles ne savaient que nous en avions préparé une aussi. Soudain, la lumière s’éteignit et la scène s’alluma. On se pencha en avant, attendant avec impatience la suite. Puis la musique de Rocky démarra. Les filles firent leur entrée sur scène. Elles portaient des tenues en rapport avec nos sports respectifs. Elles se déhanchèrent sur cette musique, c’était vachement bien leur numéro. C’était drôle et un peu sexy aussi. Les poses de boxe, de judo, etc. étaient prétextes à dévoiler une culotte ou un début de poitrine. Nous sifflâmes, nous rîmes, nous frappâmes dans nos mains au rythme de la chanson. Quand leur show s’arrêta, nous nous levâmes tous et nous les applaudîmes à tout rompre. Des bravos, des louanges tombèrent en cascades sur la scène. Elles saluèrent et vinrent vers nous.
Elles nous embrassèrent et nous demandèrent si cela nous avait plu.
— Oui ma chérie, j’ai adoré, dis-je à Amandine.— Tu as été formidable, entendis-je Olivier.
Elles avaient des étoiles plein les yeux après nos compliments.Amandine : J’étais soulagée que tout se soit bien passé et qu’ils aient aimé notre show. Je trouvai Maxime très beau avec son jean, sa chemise blanche et sa veste sombre. Ils avaient tous bien suivi nos directives vestimentaires. Je me lovai dans les bras de Maxime. Les autres filles s’étaient collées aussi contre leurs chéris. Mais il fallait les laisser pour aller nous parer de nos plus beaux atouts. Nous avions toutes opté pour la fameuse petite robe noire et des bas noirs. Nous avions des bijoux d’une couleur assortie à notre homme. Moi j’avais des bijoux plutôt blancs avec des faux diamants par exemple. Nous nous dépêchâmes de nous préparer. A notre retour, ils avaient mis toutes les chaises en place et dressé la table. Quelques amuse-bouche étaient présents et accompagnés d’un verre d’un vin pétillant, le même que Paul avait amené au week-end chez Marie.
— Wow, on a vraiment les plus belles femmes à table ce soir, s’exclama Esteban en nous voyant arriver.— Des sacrés canons, nos petites femmes, ajouta Paul.
Les remarques auraient pu être vulgaires, mais elles étaient sincères, spontanées et pleines d’admiration. Je rougis comme pas possible. Nous trinquâmes joyeusement à la nouvelle année, à notre projet, à nous. Les garçons ajoutèrent en chœur :
— A l’amour.
Nous dégustâmes ces petits amuse-bouche tous ensemble, debout comme dans une fête normale. Puis les garçons nous demandèrent de passer à table. Ils tirèrent les chaises pour nous en vrais gentlemen. Puis vinrent s’asseoir en face de nous. On alternait garçon/fille, j’avais donc en face de moi Maxime et de chaque côté Paul et Esteban. A droite après Esteban, il y avait Liz puis Germain et enfin Carine. L’entrée fut délicieuse, des huitres, du saumon fumé accompagné d’une salade rafraichissante. Nous finîmes notre verre de pétillant tranquillement avec cette entrée. Maxime et Olivier se levèrent pour aller chercher des boissons.
— Bah, merde alors, s’exclama Maxime.— Qu’est-ce qu’il y a ? Ils ont pas mis à boire ? demanda Paul.— Si, si. Mais on a pas pensé à leur demander ce que la famille qui a annulé avait commandé, indiqua Olivier. Du coup, on a que ça à boire.
Il exhiba une bouteille de champagne devant nos yeux. Ils sortirent huit bouteilles au total. Heureusement, cachées derrière, il y avait des bouteilles d’eau gazeuse. Je ne me voyais pas tourner au champagne toute la soirée. Je pouvais bien sûr, comme les autres, boire un peu d’alcool de temps en temps. Mais je n’en avais pas encore pris l’habitude. Et je savais Maxime pas plus accoutumé que moi. Nous décidâmes de n’ouvrir une bouteille que pour minuit.
Maxime : Nous restions raisonnables tout de même. J’aimais bien savourer quelques bulles de champagne, de cidre, voir une bière à l’occasion, mais sans plus. Et puis je voulais aussi garder les idées claires pour offrir mon cadeau à Amandine. Comme nous avions préparé une petite déclaration, je n’avais pas envie de bafouiller et de la massacrer. Nous passâmes au plat, de la dinde farcie avec des légumes et un écrasé de pommes de terre. La sauce aux truffes était une tuerie. Puis les filles nous dirent que la suite du spectacle allait commencer. Elles sortirent de table, nous demandant de débarrasser le plat et de préparer le dessert. Au bout de cinq minutes, on entendit Liz nous demander de remettre nos chaises devant la scène. De nouveau, la lumière s’éteignit dans la salle, ne laissant éclairer que la scène. "Désenchantée" de la rouquine sexy démarra. On vit apparaître nos copines habillées un peu comme dans le clip. Elles entamèrent une chorégraphie léchée et bien ficelée.
Carine avait un bon petit talent en tant que chorégraphe. Je crus que les mecs et moi aurions préféré "Pourvu qu’elles soient douces" ou "Libertine", avec les quelques scènes de nudité qui allaient avec. Mais nos femmes nous offraient un cadeau qui leur avait pris du temps et de l’énergie. La musique cessa et nous les applaudîmes encore une fois. Elles étaient visiblement très heureuses que nous aimâmes autant leurs efforts.
Elles réapparurent quelques minutes plus tard dans leurs robes noires. Elles nous redemandèrent comment nous les avions trouvés. Nous leur répétâmes qu’elles avaient été magnifiques, formidables, belles et tout. Nous évitâmes délibérément de leur dire qu’on les aimait. Nous ne voulions leur dire qu’au moment du cadeau. J’espérais qu’elles n’allaient pas se poser des questions sur cette absence de mot d’amour.
Amandine : Nous avions travaillé très fort pour un résultat qui nous plaisait beaucoup. Et qui semblait leur plaire aussi. Je voyais bien dans leurs yeux comment ils nous regardaient. Ça me rendait toute chose d’être autant admirée. Grâce aux photos que Maxime avait faites il y a un an, j’avais pu faire quelques shooting pros dans ma région. Le photographe et les représentants des marques vantées étaient admiratifs devant les modèles. Mais ça me touchait beaucoup moins que là. Maxime ne n’avait pas dit "Je t’aime" de la soirée. Mais je le voyais dans son regard et je le savais au fond de moi : dans ma tête, dans mon cœur et dans mon sexe.
— Au fait, les garçons, on aura besoin de vos vestes pour le final, leur dit Carine.
Ils firent la moue et Esteban demanda :
— Euh, quand vous voulez le faire ?— Après minuit, dit Liz.
Ils se détendirent et nous dirent que bien sûr ça ne posait pas de problème. Je me demandai quand même pourquoi ils avaient fait cette tête-là au départ. Puis je n’y pensai plus en savourant le dessert. Une sorte d’entremets au chocolat légèrement relevé au piment d’Espelette. C’était nouveau, étonnant, mais délicieux. Et ça faisait vraiment dîner d’adulte. Je me sentais comme une vraie femme grâce à ce repas et au regard de Maxime sur moi. Je ne savais pas ce qu’il y avait. Mais il me regardait de façon différente. Liz et Sylvie nous avaient fait la remarque après "Désenchantée". Carine et Marie n’avaient rien remarqué, mais se dirent que oui, peut-être le regard de leurs bonshommes avait un peu changé. Elisa et moi n’avions rien vu de spécial.
Minuit approchait, je les vis devenir un peu plus tendus. Ils devaient s’impatienter de voir la dernière danse. Ils allaient être surpris ! Et puis, ce fut l’heure de se souhaiter une bonne année. Paul déboucha une bouteille avec un "plop" sonore quand le bouchon vola dans les airs. La première bouteille ne fut pas suffisante malgré les verres pas trop pleins. La moitié de la deuxième y passa. Nous trinquâmes une nouvelle fois, je buvais rarement plus d’un petit verre de bulles. J’espérai que ce deuxième n’allait pas me monter à la tête et gâcher le dernier numéro. Nous nous rassîmes après nous être souhaité plein de choses et avoir fait sonner nos verres les uns contre les autres. Paul nous annonça tout à coup :
— Mesdames, vous nous avez fait une belle surprise ce soir. Nous avons bien compris que cela avait été manigancé depuis quelques semaines. Mais c’est vraiment le genre de surprise que nous apprécions.
Il fit une pause, j’étais soulagée de voir qu’ils ne nous tenaient pas rigueur d’avoir préparé tout ça dans leur dos. Puis il reprit :
— Mais nous aussi avons préparé une surprise pour vous. Si vous voulez bien fermer les yeux.
Ils avaient préparé quelque chose aussi ! Je fermai les yeux, impatiente de découvrir ce qu’il y aurait quand je les rouvrirai. Je ne tenais pas en place. Les filles gloussèrent d’impatience aussi. J’avais déjà eu mon cadeau de Noël de la part de Maxime, j’allais en avoir un deuxième ? Mais pourquoi avoir attendu ? Pourquoi le faire tous ensemble ? C’était la même chose pour nous toutes ? Je me dis qu’ils ne s’étaient pas trop embêtés pour trouver un truc original. Mais c’était l’intention qui comptait. Je les entendis se lever, des froissements de veste. Ils avaient dû mettre leur surprise dans leurs vestes, c’est pour ça qu’ils avaient été réticents à nous les prêter. Je sentis qu’on déposait quelque chose devant moi. Ils se rassirent et nous demandèrent d’ouvrir les yeux.
J’ouvris les yeux et vis un petit écrin accompagné d’un mot. Je regardai les autres filles, nous avions toutes la même chose. Nous nous regardâmes toutes pleines de questions. Mais je sentis mon cœur s’emballer beaucoup trop, c’était le genre d’écrin dans lequel on pouvait mettre une bague de fiançailles ! Quel idiot ! Je l’aimais, mais c’était bien trop tôt. Mais je me sentis capable de dire oui si jamais c’était bien ça. Les filles semblèrent tout aussi perdues que moi. Mais ça ne pouvait être ça. Fébrilement, nous prîmes toutes l’écrin et l’ouvrîmes en même temps. Je découvris à l’intérieur, une perle blanche, une unique perle.
Maxime : Je ne compris pas tout de suite l’effet qu’avait provoqué l’écrin. Elles ouvrirent et parurent mi-soulagées, mi-déçues. Puis elles furent dubitatives. Elles livrent le mot qu’on avait déposé à leur attention. Je ne savais pas exactement ce que disaient les autres, mais cela devait être proche du mien.
"Ma très chère Amandine,Je suis si heureux avec toi. Je me sens bien tous les jours. Je suis heureux quand tu es heureuse, triste quand tu es triste. J’adore ton petit grain de folie, ton espièglerie, ta joie de vivre. Nous passons de tellement bons moments ensemble. Pas simplement quand nous faisons l’amour, même si je savoure ces instants-là, mais aussi quand on se balade, qu’on se tient la main, qu’on parle, qu’on soit avec nos amis à s’amuser. Tu es toujours belle à mes yeux, même le jour qu’on s’était donné rendez-vous au cinéma et que tu avais des règles très douloureuses. Tu es aussi belle que cette perle que je t’offre de tout mon cœur.
Max."Nous nous étions fixé deux règles : finir avec la même phrase et ne pas utiliser le mot "aimer". Elles sourirent et nous remercièrent, elles trouvaient le cadeau et le mot gentil, sans plus. C’était le but recherché, il fallait les achever. Esteban, le plus au milieu de la table donna le top départ par un discret "1, 2, 3"
— Ma chérie, je te fais ce cadeau pour te montrer que je t’aime. Je t’aime aujourd’hui, je t’aimerai demain et le jour suivant. Pour les semaines, les mois et les années qui suivront cette soirée. Cette perle n’est que le début d’une longue série. Chaque année que nous serons ensemble, je t’offrirai une perle pour symboliser l’amour que je te porte. Dans de nombreuses années quand tu arboreras un collier aussi magnifique que toi, nous pourrons compter ensemble toutes nos années d’amour. Je t’aime maintenant et pour toutes les années que je peux imaginer.
Ce n’était pas forcément la déclaration la plus romantique, parfaite ou je ne sais quoi. Mais nous avions passé du temps à choisir chaque mot, à l’apprendre par cœur et être capable de la réciter en groupe. J’attendis avec anxiété leur réponse, les gars étaient tendus comme moi.Amandine : Je criai comme une folle à l’intérieur de moi ! Je ne saurais dire dans quel état je me trouvai. Tout plein d’images de mon avenir avec Maxime défilaient dans ma tête. Il parlait de nombreuses années d’amour ! Elisa se leva et se précipita vers Paul pour l’embrasser fougueusement. Qu’est-ce que je faisais là ? Je devrais être en train de faire la même à Maxime. Quelle sotte j’étais ! Je me levai et fis le tour de la table pour aller embrasser mon amour. Je fus la dernière à me bouger les fesses. Toutes étaient déjà en train d’embrasser leurs hommes. Maxime m’accueillit et je me mis sur ses genoux et l’embrassai avec passion. J’aurais pu lui faire l’amour maintenant, là au milieu des autres.
— Je t’aime mon chéri, lui dis-je.— Je t’aime aussi. Ça t’a plu ?— Bien sûr gros bêta. Je veux un collier, des boucles d’oreilles, un bracelet...— C’est vrai ?— Oui. De longues années.
Nous nous resservîmes un verre de champagne et nous trinquâmes à notre amour, tous les douze. Puis il fut temps d’aller se préparer, nous piquâmes comme prévu la veste de notre homme. On leur demanda de remettre les six chaises en rang, mais sur la scène cette fois. Quand nous fûmes dans les coulisses, je regardai les nanas. Elles étaient toutes aussi chamboulées que moi et un peu guillerettes à cause du champagne.
— Ils m’ont mis sur le cul ! nous dit Sylvie.— C’était trop beau, corrigea Marie.— Paul t’avait déjà fait ça ? demandai-je.— Non. Je suis tout émoustillée, excitée.— Moi aussi, dit Carine.— Vous n’auriez pas été là, je crois qu’avec Oliv, on aurait été plus loin.— Moi aussi, avouai-je. Mais ça sera pour plus tard. Il nous reste une dernière danse.— Vous êtes prêtes ? demanda Carine.— Prête, répondit Liz.
Nous enfilâmes la veste et nous nous coiffâmes du borsalino. Sylvie nous mata et parut peu convaincue.
— Ça le fait pas.— Quoi ? demanda Carine. On est très bien là.— Oui, regarde-nous. Chaussures à talons hauts, jambes gainées de noir, notre petite robe, la veste et le chapeau, lui dit Elisa.— Oui, mais regardez bien notre allure, lui dit Sylvie.
En effet, je commençai à entrevoir le problème. Et puis, il y avait autre chose.
— Et puis, avec la déclaration qu’ils ont faite, rappela Marie.— Peut-être que nous pourrions...
Liz visait juste, on se mit toutes d’accord rapidement. Nous nous préparâmes, Carine éteignit les lumières de la salle, mais laissa une ambiance tamisée sur la scène. Puis elle lança la musique.Maxime : Nous attendions, impatients, sur nos chaises. Quand les lumières s’éteignirent, nous eûmes du mal à retenir notre envie de les voir. Je fus étonné que la lumière soit tamisée comme cela. Mais quand "You can leave your hat on" démarra, je compris pourquoi. Elles déboulèrent en file indienne pour se placer bien en face de nous, chacune devant son mec. Elles étaient très sexy avec notre veste et le chapeau. On voyait bien leurs bas.
— Leurs bas ? pensai-je.
C’était des bas et pas des collants !
— C’est des bas, les gars ! dis-je.— Ouais, on voit, répondit Felipe.— Ça veut dire qu’elles ont plus leurs robes.
Germain avait raison, ça voulait dire qu’elles étaient au moins en lingerie là-dessous. Elles se déhanchèrent devant nous, elles ouvraient et fermaient la veste à toute vitesse, ne nous permettant pas de bien voir. Mais Paul eut l’œil plus vif que nous.
— Il y a des porte-jarretelles, les mecs !
Oh putain, il avait raison, je distinguai un peu les attaches en haut des bas. Je commençai à bander dans mon jean. Les autres se dandinèrent aussi sur leurs chaises. On en était à la moitié de la chanson quand elles s’approchèrent un peu plus puis repartirent. Elles s’arrêtèrent et se penchèrent en avant. La veste remonta dévoilant leurs fesses.
— Elles ont un string, elles ont un string, s’excita Germain.
Bordel, c’était vrai ! Mon sexe fit un bond supplémentaire dans mon pantalon. Je passai la main dessus pour le calmer, mais l’y laissai au final. Les autres se massaient la queue discrètement également. Elles se relevèrent et continuèrent la danse. Elles nous firent face et firent voler le chapeau dans les airs. Puis elles se penchèrent pour toucher leurs chevilles et faire remonter leurs mains le long de leurs jambes. Mais elles ne s’arrêtèrent pas et poursuivirent, découvrant d’abord le string et le porte-jarretelles. Elles tournèrent sur elles-mêmes puis nous tournant le dos, firent descendre la veste et la bloquèrent au niveau de leurs coudes. Je découvris avec une pointe de déception les bretelles des soutiens-gorge. Ils étaient assortis au string et tout, mais je les avais imaginés topless sous la veste. La musique s’arrêta sur cette pose. Nous allions les applaudir et nous lever pour les féliciter quand la même chanson reprit depuis le début.
Elles recommencèrent à se déhancher, dos à nous. Elles jouaient un peu avec la veste. La chorégraphie semblait plus improvisée, je les voyais essayer de suivre Carine dans ses gestes. Elles nous firent face, les mains sur les seins, enfin les manches des vestes sur les seins. Elles s’accroupirent tout en ondulant du bassin et se relevèrent plusieurs fois. Puis elles firent tomber nos vestes à leurs pieds. Leurs seins apparurent à notre vue. Elles portaient toutes des soutiens-gorge seins nus !
— Oh putain ! Oh putain ! se répétait Olivier.— J’y crois pas ! ajouta Paul.— Quel spectacle ! renchéris-je.
Nous nous aperçûmes que leurs lingeries, toutes avec un peu de noir pour aller avec leurs bas, étaient assorties à nos chemises : Amandine en blanc, Sylvie en vert foncé, Carine bleu pétrole, Marie violet, Liz rose et Elisa rouge. C’était donc pour ça qu’elles avaient tant tenu à ce qu’on mette ces couleurs. Elles dansèrent ainsi devant nous pendant quelques instants puis elles s’approchèrent. Elles passèrent leurs mains sur nos torses, tirèrent les chemises de nos pantalons et déboutonnèrent celles-ci. Elles se mirent à califourchon sur nos genoux tout à leur tâche. Heureusement qu’elles ne s’étaient pas posées sur nos bites déjà dures. Une fois nos chemises ouvertes, elles passèrent leurs doigts sur notre peau, sur le ventre, les pectoraux. Puis elles ôtèrent nos chemises, elles se relevèrent et descendirent à nos pieds pour nous enlever chaussures et chaussettes. Une fois cela fait, elles firent remonter leurs mains le long de nos jambes.
Arrivées à la ceinture, elles la défirent et ouvrirent bouton et braguette. Elles attrapèrent le pantalon, le firent descendre et nous l’enlevèrent. Elles se rassirent sur nous, de dos cette fois, et bien contre nous. Elles durent sentir nos queues bandées dans nos caleçons et boxers. Elles posèrent leurs dos contre nous et prirent nos mains dans les leurs. Elles leur firent faire des caresses le long de leurs côtes, de leurs ventres et de leurs seins. Pendant tout ça, elles ondulaient du bassin, nous gratifiant d’un massage du sexe.
Elles penchèrent la tête en arrière et cherchèrent notre bouche. Nous ne nous privâmes pas et nous les embrassâmes goulûment. Elles finirent leur show ainsi, nous laissant les embrasser et leur caresser les seins. Heureusement que la chanson se termina là, sinon j’aurais rapidement souillé mon boxer.
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