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Le projet artistique

Chapitre 39

Gamineries

Erotique
Maxime narrateur
En janvier, nous reprîmes l’ordre normal des choses. Nous tournions toujours des scènes dans la salle de projection, nous avions fini la partie interview entre le journaliste et la jeune Allemande. Nous tournions des scènes devant se dérouler dans un foyer français afin de mettre en parallèle des scènes de vie "normale" avec des futures scènes devant se passer en RDA. Nous avions bricolé un décor et tout, mais fondamentalement, ça ne me plaisait pas trop. Tous les autres trouvaient ça très bien, donc je laissai faire. Nous n’avions plus le temps pour nous consacrer à nos récréations sexuelles. La vie était redevenue banale en somme. Je sortais avec Amandine, de temps en temps, nous faisions une sortie avec un ou deux autres couples, cinéma ou autre. Le mercredi restait consacré à nos séances de boxe ou de danse pour les filles. Mais il n’y avait plus de débordements de ce côté-là non plus.
Bref, nous nous emmerdions un peu. Et puis nous avions le Concours blanc à la fin de l’année (sorte de grande répétition en prévision de l’année suivante) ainsi que des épreuves d’évaluation avant les prochaines vacances. Nous nous retrouvions dans une spirale de travail un peu chiante. J’avais besoin d’avoir un autre objectif, quelque chose qui pourrait nous aérer l’esprit. Amandine était d’accord avec moi. Les autres aussi quand nous en parlâmes. Du coup, lors d’un atelier, nous demandâmes à Elisa si pour le dernier avant les vacances, nous pourrions avoir une récréation.
— Mmmm, on a du travail, enfin surtout vous.— S’il te plaît Elisa, minauda Amandine.
Je me dis alors que si elle commençait sa comédie, elle allait obtenir ce que nous voulions. Mais je fus déçu quand Elisa lui répondit :
— Amandine, pas de minaudage comme ça s’il te plaît. Je cède bien trop souvent.— Merde, elle est grillée sa stratégie avec Elisa, pensai-je.
Je tentai alors une autre approche.
— Elisa, ça ferait du bien à tout le monde. On est trop stressés par le Concours blanc qui approche.— Ça nous permettrait d’avoir un espace de détente en dehors de toute pression externe, renchérit Germain.— Et puis, avant les vacances, ça n’aura que peu d’impact sur notre travail sur le film, continua Esteban.
J’avais essayé de prendre une voix douce, mais grave et ferme en même temps. Celle que Paul avait utilisée pour convaincre Graziella de nous parler. Germain et Esteban semblaient avoir compris ce que je tentais et m’avaient emboîté le pas.
— Et Elisa, je te sens aussi stressée. Cela pourrait te faire du bien aussi. Tout comme Paul d’ailleurs.
Là, je pensai qu’Olivier inventait trop. Et puis je vis Elisa souffler et se fissurer.

— C’est vrai qu’en ce moment, j’ai des préoccupations...— De quel genre ? demanda Felipe en une grande douceur.— Euh, non je ne veux pas vous embêter avec mes problèmes personnels.
Je m’inquiétai soudain qu’elle ne soit pas en froid avec Paul ou que ses relations à distance avec son frère ne lui pèsent.
— Tu peux nous dire tu sais, nous sommes amis et plus encore, lui dit Germain.— Euh, vous savez l’année dernière, je me suis blessé au ski, à la hanche, dit-elle en nous montrant sa hanche.
Je me rappelai cet épisode a priori sans conséquence. Mais elle nous expliqua qu’elle avait chuté sur sa hanche de nouveau pendant l’été et depuis quand elle dormait sur un sol dur, quand elle faisait certains mouvements, elle ressentait une douleur. Du coup, elle avait repassé une radio. Le médecin qui l’examina lui dit que c’était un cartilage légèrement abîmé et qu’il suffisait qu’elle ne tombe pas dessus à nouveau et ça se réparerait tout seul dans quelques semaines. Au pire, elle pourrait garder une gêne de temps en temps. Elle fut rassurée, mais en comparant la radio prise au ski et celle qu’il avait sous les yeux, il lui posa des questions sur son appareil reproducteur. Elisa fut troublée et inquiète de ces questions. Elle lui dit ce qu’elle connaissait de son état, des examens passés en RDA plus de dix ans plus tôt. Le radiologue lui demanda si elle avait encore ces radios.
Non évidemment, mais peut-être dans les papiers restés dans l’ancien appartement de ses parents et que son frère habitait maintenant.Elle demanda à Dieter de chercher, il retrouva quelques examens et deux radios. Elle avait eu un nouveau rendez-vous deux semaines avant. Le médecin fut très intéressé par les anciennes radios. Il passa un long moment à les observer. Puis il montra à la prof ce qu’il avait vu. Sur les nouvelles radios, on distinguait difficilement toute une série de points dans son utérus. Il n’était pas tout à fait sûr de lui, mais il pensait les distinguer aussi sur les anciennes radios. Elisa était dubitative, déjà sur les récentes, elle imaginait plus qu’elle ne voyait ces fameux points, alors sur les anciennes... Le radiologue lui expliqua que là, on pouvait les voir, car en plus de dix ans, les progrès techniques avaient permis de grandement améliorer la qualité des radios. Il rédigea un rapport à voir avec son gynécologue, il lui dit de prendre rendez-vous pour que celui-ci fasse faire des analyses et qu’il les compare aux anciennes. Et faire une biopsie sur un de ces points pour voir ce que c’était.
Elisa avait vu son gynéco et avait fait la biopsie et les examens. Je compris pourquoi elle avait été absente deux fois dernièrement. Elle avait rendez-vous pendant les épreuves d’évaluation juste avant les vacances pour avoir les résultats.
— Je suis désolé, dis-je.— Il ne faut pas. Ce peut être rien, bénin ou grave. Impossible de savoir. Est-ce pour ça que je ne peux pas avoir d’enfants ? Est-ce récent ou ancien ? Stable ou évolutif ?
On termina l’atelier là-dessus, ce n’était pas correct de demander une récréation dans cette situation.
* * *


Le mercredi suivant, nous nous rendions à notre séance quand nous croisâmes le père des jumeaux. Il semblait fureter autour du complexe.
— Eh papa, tu fais quoi là ? demanda Felipe.— Hein je cherche un outil. J’ai réparé un truc dans le coin et j’ai dû le perdre par ici. Si vous le voyez, merci de le ramener à la maison.— OK, mais c’est quoi ? s’enquit Esteban.— Hein, euh un tournevis d’électricien. Tu sais celui qui s’allume quand on le met dans une prise.— OK. Si jamais on le voit, on le rapportera.— Merci. Ah, je sais peut-être où il est, dit-il en se frappant le front.
Et il partit en direction de sa cabane à outils.
— Il est bizarre en ce moment, non Seb ?— Carrément. Et puis, il nous dit qu’il sort le samedi.— Il sort maintenant ? J’ai du mal à y croire.— Ouais, j’espère qu’il va pas se remettre avec maman.— Pourquoi tu dis ça ? D’habitude, les enfants de divorcés rêvent que leurs parents se remettent ensemble, s’étonna Paul.— Ils ont essayé deux, trois fois. C’est de nouveau le grand amour pendant un mois et puis après, ils peuvent plus se voir.— Et ça s’engueule, ça claque les portes. Ils s’apprécient, mais de loin, conclut Esteban.— Du coup, tu penses que c’est pour ça qu’il se planque ? Ils ont recommencé ?— Frangin, j’espère bien que non.
Nous laissâmes là ce sujet et nous entrâmes dans notre salle de gym. Graziella finissait ses étirements. Elle était bien mieux maintenant, sa couleur de cheveux naturelle lui allait bien mieux. Elle semblait aussi plus ouverte et plus enjouée. Notre petite séance, et celle des filles l’avaient vraiment libérée. Et c’est vrai que nous n’avions plus vu de jeunot traîner par là depuis. Nous savions qu’elle continuait de sortir grâce à ses confidences à sa collègue Mme C auxquelles Paul participait parfois. Mais plus avec des amies à elle que dans l’objectif de lever un gars. Elle devait même commencer à flirter avec des hommes plus dans ses âges d’après le prof de sport.Nous prenions le matériel quand nous entendîmes des gloussements et un petit cri. C’était Graziella, elle devait être là, de l’autre côté du mur, à prendre sa douche.
— Arrête de me chatouiller, hi hi hi hi. T’es un vrai gamin.
Je fus navré et amusé en même temps. Amusé parce qu’elle gloussait et était excitée comme une adolescente. Navré, car elle semblait avoir succombé ou dragué un jeunot. On n’entendit pas le garçon lui répondre, il devait lui parler à l’oreille ou murmurer trop bas :
— T’es bête. Je ne suis plus une jeune fille.— ...— Tu me trouves belle ? Tu dis ça, je sais ce que tu veux après.— ...— Je sais que tu le penses. Mmmmh, oh tes caresses me font fondre. J’aime tes grandes mains.
On l’entendit gémir encore un peu. Le garçon devait savoir y faire. Au son, nous pouvions nous rendre compte qu’il n’y avait pas de brutalité ou de brusquerie de l’autre côté. C’était des effleurements, des caresses douces. Nous les entendîmes s’embrasser, je regardai les autres, comme moi, ils pensaient que les choses étaient plus douces qu’avant. Je n’avais pas envie de jouer les voyeurs. Je voulais les laisser tranquilles. Ecouter me suffisait, Olivier, Esteban et Felipe voulurent voir, mais Paul, Germain et moi les dissuadâmes de regarder.
— Laissez-là tranquille, leur chuchota-t-on.
Ils abandonnèrent leur projet, mais personne ne sortit du local. Les choses semblaient évoluer dans la douche :
— Attends mon chéri, viens par là.
Graziella avait dit "mon chéri". C’était une belle marque de sa transition. Peut-être qu’elle avait trouvé un homme, un jeune a priori, avec qui faire un bout de chemin. On entendit son partenaire souffler et grogner :
— Oooh, ooh. Rah, rah.
Les quelques bruits de succion qui nous parvenaient nous indiquèrent que la prof devait faire une gâterie à son copain. Et que celui-ci devait aimer, beaucoup. Puis les bruits stoppèrent, je les entendis bouger, changeaient-ils de position, le garçon avait-il joui ? Non, Graziella commença à gémir et à soupirer de contentement :
— Mmh, ah oui, vas-y. Mmh, ta langue oui. Plus haut, plus haut, oui là, oui.
Apparemment, il lui faisait un cunnilingus. Elle le guidait en douceur vers ce qu’elle voulait, pas comme avant quand elle donnait des ordres. Son plaisir semblait plus profond, persistant. Nous écoutions, tout contents pour elle. Peut-être son nouveau comportement était dû à cette relation avec ce garçon, pas seulement de notre fait. De nouveaux bruits marquèrent un nouveau changement :
— Mmmmh, je veux te sentir en moi.
Quelques bruits de pas puis :
— Aaah oui.— Mmmm, ce cul, susurra le garçon. Je l’aime ce cul.
La voix me parut plus grave que je m’y attendais.
— Je sais que ooh ooh, que tu l’aiiiimes. Et mes niiichons ?— Oui, tout.— Alors, mets tes mains dessus, caresse-les. Ahh oui, coooomme çaaaa.
Je tentai de visualiser leur position. Il devait pouvoir mater son cul, mais quand même lui toucher les seins. Une levrette ou debout penchée en avant, les mains au mur. Je ne voyais pas d’autre possibilité. Nous perçûmes des bruits de va-et-vient, des fesses claquées, des gémissements et des petits couinements. La pénétration semblait se faire plus vigoureuse, Graziella criait plus nettement maintenant. Son partenaire aussi grognait plus franchement sous l’effort.
— Aaah aaah, ouii ouiiii ouiiiiii, jouit Graziella.— Raaah, raahhh, rrrraaaahhhh, jouit aussi le garçon.
Ils haletèrent, reprirent leur souffle, s’embrassèrent aussi.
— Ah mon nounours, je t’aime.
Je rigolai doucement, elle l’appelait son nounours. Mais elle avait dit aussi qu’elle l’aimait. Ça semblait une histoire sérieuse.
— Moi aussi je t’aime ma Grazzouille. Allez, finissons la douche et partons.— Oui tu as raison. Il ne faut pas qu’on nous voit.— Grazzouille, et "Nounours", c’était mignon comme des ados. Elle semblait avoir trouvé une seconde jeunesse. Plutôt une première, vu son histoire passée. J’étais content pour elle, Paul, Olivier et Germain semblaient ravis aussi. Mais Esteban et Felipe semblaient plus neutres, voire même choqués.— Je vais aller voir la tête de son mec, discrètement, nous dit Paul.
Il s’éclipsa et regarda par le hublot de la porte d’entrée de la salle de gym. Nous avions entamé notre échauffement, mais nous attendions le retour de Paul. Esteban et Felipe restaient les plus perturbés par la séance de voyeurisme auditif. C’est vrai que nous avions fait des trucs avec elle deux fois. Ça faisait un peu bizarre de l’entendre avec un autre homme. Mais bon, ils avaient leurs copines, ça aurait été mal venu de faire une crise de jalousie. Paul revint, il semblait gêné.
— Alors, il ressemble à quoi le jeunot ? demanda Germain.— Euh, c’est pas un jeunot. Il a quoi, 45 ans ?
Paul sembla nous demander notre avis, mais à la voix, je ne pouvais dire.
— Oui, 45 cette année, répondit laconiquement Esteban.— Mais comment tu peux être si précis ? demandai-je.— C’est notre père, se lamenta Felipe.— Oh putain de merde ! s’exclama Germain. Mais vous vous en êtes rendu compte comment ? Car vous tiriez déjà la gueule avant que Paul ne le voit.— Le surnom en ouille. Moi c’est Fipouille et Seb c’est Tibouille. Il donne des surnoms en ouille à tout le monde.— La voix m’avait alerté, mais je me suis persuadé que je me trompais. On avait encore un espoir quand Paul est parti voir.— Euh, vous avez baisé la copine de votre père, nota Olivier.— Et vos copines ont fait des trucs avec elle aussi, ajoutai-je. C’est super bizarre là.— Encore plus bizarre si Graziella sait que c’est votre père, conclut Paul.— Euh, je... on ne préfère pas y penser...— Ouais Fil, pour l’instant, j’ai envie de frapper et oublier.
Felipe et Esteban se donnèrent à fond dans la séance. Ils étaient plus détendus à la fin. Le lendemain, ils nous dirent qu’ils avaient parlé entre eux et qu’ils avaient sondé leur père. Ils lui dirent qu’ils avaient remarqué un changement chez lui et qu’il sortait désormais. Il leur avoua qu’il avait rencontré une femme, que pour l’instant, ils sortaient ensemble, que ça semblait bien parti, mais qu’ils ne voulaient pas trop s’emballer. Ils lui demandèrent s’il avait parlé d’eux. Il avait juste dit qu’il était divorcé et avait deux enfants. Il avoua qu’ils ne parlaient pratiquement que d’eux, ce qu’ils feraient la prochaine fois qu’ils se verraient, le moment qu’ils vivaient. Elle n’était pas venue encore dans sa maison, car cela ne lui semblait pas le moment. Il avait été chez elle surtout et y avait passé la nuit deux fois, deux week-ends où ils étaient chez leur mère.
Conclusion Graziella, si elle savait qu’ils étaient les fils de Cristian, ce n’était pas par lui. Mais elle pouvait s’en douter autrement, la fiche des élèves avec le nom des parents, ou même les noms proches : S et S de A y B. Ils demandèrent à Paul de voir si elle le savait. Paul revint les voir dès le jeudi soir.
— Pour moi, elle ne se doute de rien. Je lui ai demandé si elle pensait que vous vous étiez bien intégré, étant nouveau dans l’établissement. J’ai glissé cette question au milieu d’évaluations pour le futur conseil de classe. Elle m’a dit qu’elle ne savait pas que vous étiez nouveau ici. Elle n’avait pas spécialement regardé les fiches, n’étant pas là tout le temps. Avant de partir, je lui ai demandé si elle avait quelqu’un en ce moment. Elle a rougi comme une gamine et m’a avoué que oui. Elle voyait un homme d’âge mûr. Je lui ai demandé si c’était sérieux, elle a dit l’espérer. J’ai voulu en savoir plus, mais elle a refusé d’en dévoiler davantage.— Pfff, ils ont l’air accrochés l’un à l’autre, commença Esteban.— Sssss, mierda. Va falloir qu’on le fasse.— Quoi ? demandai-je.— Qu’on parle à Graziella.— Avec Fil, on s’est dit qu’ils avaient l’air heureux ensemble. Graziella ne sait pas que c’est notre père donc pour elle il n’y a rien de bizarre.— Si elle l’apprend par notre père, elle va vouloir s’enfuir ou laisser tomber. Alors on va lui dire que pour nous, c’est OK et tout.— Bah, bon courage les mecs, souffla Germain.
Le vendredi, Graziella n’était pas là, ils durent attendre le lundi. Ils étaient chez leur mère ce week-end-là, donc ils imaginèrent leur père aller chez elle pour les deux nuits. Ils ne sortirent pas avec Carine et Sylvie, ils avaient dû les mettre au courant. Elles étaient tombées des nues à cette nouvelle. Leur "beau-père" sortait avec Graziella... Elles stressèrent comme des folles tout le week-end.Le lundi, Paul passa un mot à Graziella, lui disant que deux élèves souhaitaient la voir à midi. A l’heure dite, les garçons se présentèrent à elle. Elle les accueillit dans le bureau de Paul, celui-ci embarquant Mme C au réfectoire.
— Alors les garçons, que puis-je pour vous ?— Euh, comment dire ça ? C’est un peu particulier, commença Esteban.— Vous pouvez me dire ce qui vous tracasse.— Merci Graziella, tu es gentille, mais c’est quand même difficile, lui avoua Felipe.— Pourquoi tu me tutoies ? Oh, il y a un problème avec, vous savez quoi, souffla-t-elle comme si elle avait peur qu’on l’entende.— Non, on est là pour te dire qu’on a aucun problème avec ça ou autre chose, tourna autour du pot Esteban.
Graziella fronça des sourcils devant les sous-entendus qu’essayaient de faire passer les garçons.
— Bon, quand faut y aller. Graziella, Cristian c’est notre père.
D’un coup, tout le sang qui irriguait son visage s’enfuit, elle devint toute blanche. Ils crurent qu’elle allait s’évanouir, mais non, elle reprit des couleurs. Par contre, ses yeux s’emplirent de larmes.
— Il va falloir que je quitte Cristian. J’ai baisé ses fils et me suis fait tripoter par vos copines aussi. Vous ne voulez pas d’une femme comme moi dans les bras de votre père, je comprends.— Non, non. Ne fais rien. Ecoute. Quand on a compris que tu sortais avec lui, on a eu la même réaction que toi.— Nos copines aussi d’ailleurs. Mais, après on a réfléchi. Ça nous va comme ça.— Oui, Felipe a raison. Ça nous va. On voit bien que toi et notre père êtes plus épanouis depuis quelque temps. Pour lui, on se demandait pourquoi. Pour toi, on pensait que c’était uniquement grâce à nous.— Alors on préfère vous voir comme ça. Donc, ne quitte pas notre père pour ce qui s’est passé.— Mais, mais, mais...— On t’en parle maintenant pour que tu ne l’apprennes pas de lui ou d’une autre façon. Pour te dire que tu devrais rester avec lui. En tout cas, ne pas rompre à cause de ça.— Mais c’est trop bizarre.— On t’aime bien, on trouve que vous allez bien ensemble. Alors voilà.— Esteban a raison. Ce qui s’est passé, personne n’avait prévu d’en parler. Donc on va continuer comme ça. Bien sûr, nous le saurons et toi aussi. Carine et Sylvie également. Mais nous n’en parlerons plus jamais.— Vous êtes adorables pour votre père et moi. Mais je ne sais pas si je peux continuer quand même.— On sait. On est lundi, ça te laisse quelques jours pour digérer l’information, lui dit Esteban.— On te le répète, nous ça nous va.
Ils se levèrent, firent le tour du bureau et embrassèrent Graziella sur les joues.Les jours suivants, nous observâmes les tourtereaux. Graziella semblait soucieuse au début puis elle se détendit et reprit son air enjoué. Elisa et Paul les virent se passer des mots doux via le casier de Graziella. Elle avait donc décidé de continuer avec leur père. Les jumeaux étaient contents.
* * *


Ce ne fut pas la seule bonne nouvelle que nous eûmes. D’une part, nos épreuves d’évaluation se passèrent assez bien dans l’ensemble. D’autre part, et ce fut le plus important, Elisa nous dévoila les résultats de ses différents examens. Tout allait aussi bien que d’habitude. Ces points ne semblaient pas dangereux et n’évoluaient pas. D’une part, elle était rassurée sur sa santé et d’autre part elle savait maintenant pourquoi elle ne pouvait avoir d’enfants. Le gynécologue lui avait expliqué que ces points semblaient empêcher son endomètre de se développer donc d’avoir des règles et un environnement favorable à la fécondation. Mais il l’avertit aussi que les points étaient trop petits et trop nombreux pour faire quelque chose.Cet avant-dernier atelier fut plus joyeux que les précédents. Du coup, j’osai redemander :
— Elisa, nous avons tous été stressés dernièrement. On pourrait avoir une récréation la semaine prochaine ?— Oui, s’il te plaît ! la supplia Sylvie.— Allez, on en a tous envie ! Toi aussi j’en suis sûre, rajouta Liz.— Allez, Elisa, après tout ça, Paul et toi, vous pouvez vous détendre un peu.— Amandine, nous habitons ensemble. Nous pouvons le faire tous les soirs.— Oui, c’est vrai. J’oubliais, vous avez de la chance.
Amandine paraissait vraiment dépitée. Nous l’étions tous en fait, devant le refus d’Elisa. Elle leva les yeux au ciel et soupira. Je crus que nous avions gagné et imaginai déjà ce que nous pourrions faire.
— Bon, deux conditions : tout le monde doit avoir au moins la moyenne à ces épreuves d’évaluation et pas plus que des masturbations.— Cool. Cool, s’enthousiasma Marie.— Et Paul, il viendra aussi, hein ? demandèrent les filles.— Oui, il ne dira pas non, c’est sûr.
Nos nanas sautèrent de joie, c’était limite vexant pour nous. J’en parlai d’ailleurs à ma chérie sur le chemin du retour.
— Dis Am, c’était indispensable de sauter de joie comme ça, quand Elisa a dit que Paul viendrait ?— Quoi ? T’es jaloux ?— Bah, non, mais on aurait pu se sentir vexés.— T’inquiète, c’est juste que je ne me voyais pas faire un truc en groupe, mais avec l’un de nous absent.— C’est vrai ?— Mais oui.
Elle me fit un bisou pour finir de me rassurer.La dernière semaine, nous reçûmes nos résultats. Nous avions tous la moyenne et même tous au moins 12. Du coup, quand le dernier atelier arriva, nous étions très impatients. Mais Elisa tempéra nos ardeurs dès le début de la séance.
— Je sais que vous avez eu des bonnes notes. Mais pas la peine de demander plus que ce que je vous ai dit la semaine dernière.— On pourra quand même se mettre à l’aise ? demanda Olivier.— C’est-à-dire nu ? Je suppose.— Euh, oui.— Bon, d’accord. Mais tout le monde ou personne. On verra quand Paul sera là. Pour l’instant au travail.
Elisa dut nous rappeler à l’ordre deux fois, nous disant qu’elle pouvait encore changer d’avis. Mais je crois qu’elle en voulait autant que nous et que ce n’était qu’une menace en l’air. Paul arriva vers 19h30 tout content de nous voir.
— Salut la compagnie. Alors Elisa, ils ont bien travaillé ?— Oui chéri. Ils ont été sages.— Parfait, ça m’aurait embêté de venir pour rien.— Du coup, ils ont demandé à pouvoir se mettre nus pour notre petite récréation. Es-tu d’accord ?— Mmmmh, pourquoi pas. Ça évitera de salir malencontreusement les vêtements. Et puis c’est plus agréable.— Bien, je me doutais que tu serais d’accord. Alors tout le monde à poil, dit-elle soudain.
Cette annonce étonnante nous surprit tous un peu. Mais passé le choc, nous nous déshabillâmes rapidement. Je m’installai avec Amandine et nos mains commencèrent à nous masturber l’un l’autre. Nous nous embrassions et je pétrissais un de ses seins. J’entendais autour des bruits de masturbation, de baiser, des soupirs et des gémissements. Ça m’excitait véritablement. Je sentais également Amandine mouiller plus qu’avec une masturbation classique. Mes yeux ne cessaient d’aller de ma chérie aux autres couples. Je me voyais bien me faire branler par Marie ou Liz, caresser le con de Sylvie ou de Carine, mettre ma main sur les seins d’Elisa. Je me sentis mal. Au lieu de me concentrer sur Amandine, voilà que je fantasmais sur les autres filles. Et je me surpris même à me voir branlant Germain ou Paul, à me faire branler par Olivier. Je me tournai vers Amandine, pour me focaliser plus sur elle.
Mais à mon grand étonnement, Amandine fixait aussi les autres couples. Je la voyais se mordiller les lèvres en les épiant. Comme moi, elle s’imaginait faire des choses avec les autres ? J’observai plus attentivement tous mes amis. Je vis leurs yeux aller et venir sur les autres couples. Les fois précédentes, nous étions focalisés sur notre partenaire, surtout lors de notre réconciliation. Là, je les regardais comme si j’avais besoin de les voir pour avoir du plaisir, un plaisir plus grand. Je matais ces chattes et ces queues. Je les avais toutes léchées, pénétrées ou sucées. Je me serais bien vu avec Marie ou Liz pendant qu’Amandine se serait fait caresser par Esteban ou Paul.
Puis, Liz et Olivier commencèrent la ronde de la jouissance. Elle se crispa et jouit alors que son copain s’arrosait le ventre de longs jets de sperme. Puis ce fut le tour des jumeaux et de leurs copines. D’Amandine et de moi suivis de près par Germain et Marie. Comme d’habitude, Elisa et Paul furent les derniers à jouir, comme s’ils attendaient de nous voir jouir avant de se l’autoriser.
Tout le monde alla se laver à tour de rôle comme nous le faisions avant. Cela aurait dû être un moment joyeux, mais nous étions tous un peu gênés. Pourtant nous avions tous pris énormément de plaisir et nous avions par le passé fait bien plus. Non, là il y avait une gêne entre nous. Non pas entre nous, un malaise propre à chacun.
Sur le chemin qui ramenait Amandine chez elle, nous ne parlâmes que peu, surtout quelques banalités. Je lui fis une petite bise chaste devant chez elle, elle ne chercha pas à avoir plus. Je la laissai pour les vacances avec un goût amer en bouche.
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