Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 51 J'aime
  • 1 Commentaire

Le projet artistique

Chapitre 68

La venue de Gitta

Erotique
Maxime narrateur
Dans les semaines qui suivirent la venue de nos amis, nous n’eûmes que peu d’autre occupation que nos révisions et la finalisation du projet. En tout cas d’un point de vue vie publique. En privée, je ne me privais pas de passer de délicieux et très passionnés moments avec Amandine, et elle avec moi. Mon amour pour elle ne cessait de croître et je ne parvenais plus à imaginer ma vie sans elle.Je pus profiter d’une séance de boxe du mercredi pour en parler aux autres. Les jumeaux, Olivier et Germain éprouvaient la même passion que moi pour leurs propres copines. Ça allait bien au-delà du sexe, qui nous pratiquions tous avec assiduité. Nous avions la conviction de pouvoir passer notre vie avec elles même si nous ne pouvions plus avoir de relation sexuelle avec elles.
— Bref, vous êtes amoureux. Pas juste une amourette, un flirt, vous les aimez passionnément, indéfectiblement, résuma Paul.
Il laissa un blanc de quelques secondes et enfonça le clou :
— Ne cherchez pas à minimiser vos sentiments. C’est de l’amour passionnel, fusionnel, un coup de foudre permanent. Pas la peine de dire le contraire, vous avez devant vous un homme qui le vit tous les jours depuis de longues années.
Devant cette vérité absolue qui nous frappait, nous n’avions plus qu’à nous rendre à l’évidence. Nous avions trouvé notre âme sœur. C’était bizarre de se le dire aussi clairement, limpidement, consciemment. Mes amis étaient tous un peu troublés de cette "révélation". Mon père et ma mère me trouvèrent un peu bizarre le soir-même.
— Maxime, ça va ? me demanda mon paternel.— Hein ? Heu, oui, oui.— Pas de problème ? Tu as l’air tout perdu dans tes pensées...— Ah, non, je me suis aperçu d’un truc aujourd’hui à propos d’Amandine...— Ah... Et alors ?
Je ne pus que rougir comme une pivoine mais mon père parut se demander ce que cela signifiait.
— Un problème ? Une interrogation ? Si tu as besoin...— Non, tout va très bien. Parfaitement bien, d’ailleurs.
J’avais commencé ma phrase avec quelques hésitations mais elle s’était finie pleine de certitudes. Le lendemain j’avais hâte de retrouver ma petite femme. Elle arriva tel un rayon de soleil et j’eus l’impression de la redécouvrir, de la voir comme je ne l’avais jamais vu.

— Eh, bien, mon chéri, tu en fais une drôle de tête... Ça va ?— Oui, oui. Je t’aime.— Moi aussi, je t’aime.— Non, je veux dire je t’aime. Pour toute la vie. Tu es mon âme sœur.— Ah... Vous êtes mignons les gars. Mais il vous en faut du temps, me dit-elle en passant tel un ange.
Je la suivis comme un petit chien et lui demandai :
— Qu’est-ce que tu dis ?— Allez, après tout ce qu’on a vécu et ressenti, c’est seulement maintenant que tu comprends ? Liz et Carine m’ont appelé hier soir, Oliv et Fil ont été plus rapides que toi. Vous croyez qu’on aurait eu envie d’aller aussi loin si nous ne ressentions pas ça ? Sylvie aime bien votre côté à ne pas trop vous poser de questions et vivre l’instant présent, à le savourer pleinement. Mais bon, des fois, il faudrait réfléchir un peu plus et ouvrir les yeux.
Nous approchions du reste du groupe et je vis chez Esteban et Germain un air penaud. Olivier et Felipe ne disaient rien mais je vis à leur regard qu’ils étaient déjà passés par là. Lorsque nous fûmes à portée de voix, Sylvie interpella Amandine :
— Alors, Am ? Vu, sa tête, il a ouvert les yeux, non ?— En effet, Sylv. Je vois que c’est le cas pour tous...— Oui, franchement, Gégé qui percute vite d’habitude. Là, il m’a déçue, déclara Marie.
Je pensais partir dans de grandes et belles déclarations aujourd’hui. En fait, j’étais, nous étions de vrais couillons.
— Mais en fait, vous en avez pris conscience quand, vous ? demanda justement Esteban.— On vous l’a déjà dit, il me semble. Mais j’ai l’impression qu’il faut en remettre une couche. La profondeur de ce que nous avons ressenti vous a échappée. Vous vous souvenez de notre week-end dans la maison de mes grands-parents ? commença Liz.— Oui, bien sûr. C’est là-bas ? Pour toutes ? m’étonnai-je.— Oui, quand vous avez ramené Elisa à bout de bras. Vous n’avez rien dit, vous l’avez juste fait. Comme vous l’auriez fait pour nous. Avec la même abnégation, le même courage silencieux. Vous avez été forts et attentionnés.
En rappelant cette petite aventure, Carine eut des trémolos dans la gorge. Elle était émue, avec les larmes aux yeux presque. A mon grand étonnement, je vis que les autres filles étaient aussi chamboulées. Les yeux comme des soucoupes de mes copains me firent dire qu’ils en étaient aussi étonnés que moi.
— Vous vous êtes occupés d’Elisa. Mais vous ne nous avez pas oublié. Durant le chemin, vous vous êtes encouragé les uns les autres. Mais vous nous avez aussi poussées, portées par vos paroles. Vous auriez pu vous énerver parce que nous n’avancions pas, que nous nous plaignions un peu. Il aurait fallu, vous nous auriez tous pris dans vos bras ou sur le dos pour nous ramener à bon port, ajouta Marie.— Je n’aime pas dépendre d’un mec, je crois que les femmes sont aussi capables. Mais, merde, cette fois-là, vous m’avez bluffée. Plus que ça, bien sûr. Je n’avais pas de mots à mettre dessus et pourtant j’étais chamboulée.
L’aveu de Sylvie m’étonna quelque peu, Esteban faillit en perdre l’équilibre.
— Quand Elisa nous a emmené faire les courses, elle a vu que nous étions un peu troublées par les évènements de la veille. Plus que troublées même. Elle nous a posées quelques questions sur notre ressenti et l’évidence nous a percutées comme un uppercut. Vous croyiez quoi, les gars ? Que c’était la perspective de nous faire prendre par derrière qui nous avait rendues si joyeuses quand nous étions rentrées des courses ? nous invectiva Amandine.
Je n’avais pas pensé à cela sur le coup. Si, quand même, mais pas de façon si évidente. Pour nous, cela n’avait été que le signe d’un moment agréable passé entre nanas. Je me sentais un peu con. J’avais pris leur proposition de sodomie comme un geste de remerciement ou quelque chose dans ce goût-là. Ce que Felipe avoua aussi aux filles, Carine s’en frappa le front :
— Quelle patate... Vraiment, tu crois que j’aurais fait juste ça pour vous remercier ? Peut-être, ce que nous avions fait au bord de la rivière dans l’après-midi...— Non, là, nous nous sommes senties libérées, rassurées, épanouies. Parfaitement bien. Si bien, que plus rien ne nous faisait peur tant que vous seriez là. Alors, oui, nous avons eu envie de tenter la sodomie pour la première fois. Mais parce que nous étions définitivement certaines de nos sentiments envers vous ! Bande d’andouilles ! nous sécha Sylvie.
La sonnerie retentit et il fallut nous séparer pour la journée. Si l’amour rend aveugle, il rend aussi très con; effectivement nous étions follement amoureux de nos copines. Entre mecs nous nous rencontrâmes, quelques jours plus tard pour en parler. Nous en parlâmes et nous décidâmes d’avertir nos homologues allemands.
Si nous avions raté le coche, il valait mieux les prévenir de garder les yeux et le cœur ouverts. Dans notre lettre, nous les avertîmes de certaines autres décisions que nous avions prises dans le cas où nous gagnerions le premier prix grâce au projet. Deux semaines plus tard, ceux-ci nous répondirent et Germain nous convia chez lui pour lire la lettre que Wilhelm avait envoyée.
Dans celle-ci, ils nous remerciaient pour les conseils. Ils avaient ouvert les yeux et avaient fini par se rendre compte de leurs sentiments pour leurs copines. Il leur avait fallu demander conseil à Dieter et celui-ci leur confirma leurs soupçons. Il s’était bien marré en les entendant car cela lui avait rappelé son propre comportement envers Hanna.
Comme pour nous, ils étaient alors retournés auprès de leurs copines pour leur faire de belles déclarations. Qui furent aussi ironiquement accueillies que les nôtres. Encore qu’un peu moins, ils n’avaient que quelques semaines de retard sur elles. Apparemment, elles n’avaient pas eu besoin d’aventure pour ouvrir les yeux. Mais la vue du ventre arrondi d’Hanna leur avait fait comprendre de façon évidente, viscéral que si elles devaient avoir quelque chose à l’intérieur ça ne pouvait, ça ne devait venir que de leur copain.
Ils nous dirent qu’ils étaient parfaitement d’accord avec nous dans les choix que nous comptions faire si nous gagnions. Ils nous avertirent également que Gitta arriverait la semaine suivante avec une petite surprise. J’imaginai sans mal ce que cela pouvait être et j’espérai qu’avec la venue de Gitta nous pourrions leur faire le même genre de surprise.
* * *


Gitta narratrice
J’arrivai chez Elisa et Paul un mercredi en fin de journée, je les vis m’attendre sur le quai quand mon train arriva en gare. J’étais folle de joie et pleine d’inquiétude aussi. J’étais immensément heureuse de retrouver mon amie d’enfance et son mari, en France. Moi qui n’avait guère voyagé en dehors de Thuringe ou de RDA, je me sentais émerveillée par tout ce que j’avais vu par la fenêtre de mon wagon.
J’avais hâte de revoir cette petite bande de cochons qu’étaient les élèves de Paul et Elisa. Leur venue m’avait bien plu et depuis je passai régulièrement du bon temps avec les élèves de Dieter, avec Dieter et Hanna aussi. Je retrouvais depuis quelques mois, la Gitta aventureuse que j’étais quand Elisa était encore avec moi. Je me sentais rajeunir même si je n’étais pas bien vieille encore. J’étais dans la bonne tranche de la trentaine mais je sentais l’horloge tourner. Depuis quelques temps, elle semblait s’être arrêtée ou avoir fait marche arrière.
J’étais aussi pleine de doutes. Je souhaitais revoir Bertrand et François. Les amis de Paul n’avaient jamais quitté mon esprit et même s’ils pouvaient être désormais en couple, je voulais les voir à nouveau. Pas forcément pour baiser comme nous l’avions fait, juste pour parler, entendre leurs voix, sentir leur odeur, toucher leur peau peut-être.
Depuis de longues semaines, depuis que j’avais décidé de venir, je m’étais plongé dans des méthodes d’apprentissage du français. Dieter m’avait beaucoup aidé mais j’étais loin du niveau de ses élèves. J’avais l’impression qu’aucun Français ne serait en mesure de me comprendre. Dieter m’avait rassuré et m’avait dit que je me débrouillais assez bien pour me lancer dans des phrases simples.
Par contre, en louant des films en français au vidéo club, j’avais bien amélioré ma compréhension orale et j’en étais contente. J’espérais que mes efforts allaient me permettre d’échanger avec eux, s’ils venaient. Elisa m’avait dit qu’ils avaient été ravis d’apprendre que je souhaitais les rencontrer. Mais j’avais peur qu’ils changent d’avis au dernier moment.
L’arrêt brusque du train me sortit de mes pensées et je me précipitai sur le quai avec mes bagages. A peine descendue, je sentis Elisa me serrer contre elle. Je la pris aussi dans mes bras et nous restâmes quelques secondes comme ça. Paul patienta à côté, tout heureux de voir sa femme aussi pleine de joie. Une fois libérée, il me fit une bise à la française ; ce qui me fit bizarre.
Gitta, ma chérie, je suis si contente de te voir ici...— Moi aussi, je suis contente, répondis-je en français.— Oh ! Tu parles français maintenant ? s’étonna Elisa.— Oui, un peu. Je ai appris pour parler à François et Bertrand.— Eh bien, ils seront contents de l’apprendre. Et ils seront touchés de tes efforts, me dit Paul en détachant suffisamment les mots pour que je comprenne.— Oh, ils veulent toujours voir moi ?Bien sûr ! Ils ne t’ont jamais oubliée !
Elisa me parlait toujours en allemand mais j’insistai pour qu’elle se restreigne au français. Je voulais pratiquer intensivement pour le court laps de temps que j’avais avant de les rencontrer.
— Allez, viens à la maison, j’ai trop hâte de te faire dormir chez moi, comme quand nous étions petites.— Parle doucement, Elisa. Gitta ne va pas suivre.— Mais je suis trop excitée !
Comme Elisa, je me sentais surexcitée comme une collégienne. J’avais l’impression d’aller dormir chez ma copine pour une pyjama partie. Elisa nous soula de paroles dans la voiture et pendant le diner. Mais j’étais contente de l’entendre si joyeuse. Elle m’indiqua qu’ils avaient juste appris dans la journée que leur dossier d’adoption était finalement totalement validé et qu’ils n’attendaient plus que l’enfant. Elisa n’avait plus qu’une envie : aller faire les boutiques dans le rayon enfant.
Dans la soirée, ils se mirent à se bécoter comme des adolescents, sur le canapé, alors que j’essayais de suivre le programme télé qu’ils avaient choisi. Je me concentrais là-dessus comme je le pouvais mais avec eux ce n’était pas facile. Je voulais progresser et m’entrainer pour François et Bertrand, je n’avais pas besoin de deux obsédés.
Durant des publicités, je me tournai un peu vers eux pour leur demander de l’aide sur quelques expressions qui m’échappaient. Paul avait passé sa main dans le t-shirt qu’Elisa avait mis après sa douche. Elle, elle avait glissé la sienne dans le caleçon de son mari. Le pieu de belle taille de celui-ci dressait le tissu de son sous-vêtement.
Malgré moi et mon désir de me concentrer sur le français, ces deux-là m’excitèrent rapidement. Je m’étais mise à l’aise pour me coucher tôt, dans le lit installé par eux dans leur bureau, le voyage ayant été assez fatiguant. Je faufilai ma main sous mon haut pour me peloter les seins, l’autre alla rapidement en bas pour caresser mon sexe qui devenait rapidement très humide. Je m’étais promis de ne pas céder à une quelconque pulsion mais quand Elisa sortit la queue de Paul pour la sucer, mes résolutions s’envolèrent.
J’exhibai mes seins et baissai mon pantalon de pyjama pour me tripoter plus efficacement. Paul me vit et m’invita à les rejoindre si l’envie m’en prenait. Je ne voulais pas toucher d’autres queues que celles de Bertrand et de François, enfin si c’était possible, avant de les voir. Mais le cul de mon amie qui se tortillait sous mes yeux me donna des envies. Je m’approchai d’elle et baissai sa culotte en coton. Je positionnai Elisa à quatre pattes de sorte qu’elle puisse toujours sucer son homme et que j’ai un bon accès à son sexe. Je trouvai d’ailleurs celui-ci presque glabre et je trouvai que la douceur que cela apportait sur mes lèvres était follement agréable.
Elisa mouilla très vite beaucoup et elle eut du mal à pomper Paul. Mais celui-ci ne semblait pas s’en plaindre tellement il gémissait de plaisir. Il fit arrêter sa femme et celle-ci stoppa sa fellation. Je cessai moi aussi et Elisa tourna vers moi un regard plein de lubricité :
— Veux-tu que je m’occupe de toi ?— Oh, oui...
Je m’installai contre l’accoudoir du canapé et écartai les jambes très largement. Elisa avança, toujours à quatre pattes, et colla sa bouche sur ma vulve. Ma cochonne d’amie me provoqua rapidement d’intenses et divines sensations. Paul se plaça derrière elle et, après l’avoir attrapée par les hanches, l’enfila d’un coup sec. Elisa râla dans mon sexe et tenta de poursuivre son cunnilingus. Ce n’était pas très facile pour elle tant elle était secouée par les coups puissants de son mari. Ce n’en était que plus excitant pour moi qui me malaxais fiévreusement les seins en admirant ce spectacle.
Elisa se concentra sur mon clitoris et je partis dans des contrées faites de plaisir et de volupté. Je finis par jouir la première alors que mes amis devenaient de plus en plus bruyants et stimulants. J’aspergeai un peu Elisa qui eut un orgasme juste après moi. J’entendis ensuite Paul pousser un long feulement alors qu’il devait se vider dans le vagin de sa femme. Elisa vint contre moi pour m’embrasser et je ne pus lui refuser mes lèvres, tout comme je ne refusai pas celles de Paul.
Ils me proposèrent de dormir avec eux mais j’avais peur de céder un peu trop à mon désir de queue dans la chatte. J’espérai tenir jusqu’au samedi et la soirée avec les copains de Paul. Cela n’allait pas être évident à réaliser. Surtout que, le vendredi soir, je devais apporter aux jeunes la vidéo que leurs copains de chez moi avaient tournée à leur attention. Je me couchai seule et un peu triste mais aussi avec l’espoir que je pourrais retrouver mes deux amants d’il y a de nombreuses années. Dans la nuit, comme souvent depuis quelques semaines, je rêvai de la nuit que j’avais passé avec eux et inondai quelque peu mes draps.
Le lendemain, je passai la journée à me balader et à faire du tourisme. Le soir, je prétextai une certaine fatigue, bien réelle, pour éviter de me faire tenter par le couple. Ceux-ci restèrent sages en ma présence. Mais quand tout le monde fut couché, j’entendis mes tourtereaux avoir des ébats plutôt démonstratifs et passionnés. Je me caressai en les écoutant et m’imaginai que François ou Bertrand me faisaient pousser des cris de jouissance de la même ampleur. Je poussai enfin un long soupir discret mais profond en jouissant intensément en même temps qu’Elisa. Je m’endormis rapidement et rêvai de mes ex et futurs amants. Le lendemain, je repris des visites touristiques avant de me diriger vers l’établissement scolaire d’Elisa et Paul.
* * *


J’arrivai devant l’établissement scolaire un peu avant l’heure de sortie, je fus étonnée d’être l’objet de quelques regards appuyés de la part de certains des élèves. Cela me plut de sentir ces yeux me dévorer, j’avais encore quelques beaux atouts dans ma manche après tout. J’avais toujours envié la beauté d’Elisa en oubliant parfois la mienne. Je ne m’étais "libérée" qu’après son départ, devenant, à sa place, l’égérie de Thiemo. Je m’étais bien amusée en tournant puis j’avais trouvé le bon gars, avant d’être déçue; mais depuis je m’ennuyais un peu. La venue de cette bande de petits obsédés m’avait doucement réveillée et les élèves de Dieter n’avaient fait qu’entretenir ce feu qui avait été rallumé.
Paul me sortit de mes pensées et m’invita à le suivre. Le style du bâtiment m’étonna, nous n’avions rien de tel chez nous ou peut-être à l’ouest, et encore. Dans le centre, j’avais vu pas mal d’édifices qui ressemblaient à cela et ça donnait un charme tout français à la ville. Les couloirs étaient un peu dans ce même style et je suivis Paul en regardant un peu partout avec curiosité. Je me retrouvai soudainement devant une salle dont la porte était ouverte. A l’intérieur, je vis mon amie et ses élèves qui en étaient encore à s’installer pour travailler.
— Salut, les jeunes. Regardez qui je vous amène !— Bonjour, dis-je en entrant à mon tour.
Les jeunes se tournèrent vers moi avec de grands yeux étonnés. J’avais dit que je venais, sans préciser la date, et apparemment, Paul et Elisa n’avaient rien dit de ma présence ici. Mais il me sembla que les garçons jouèrent un peu la comédie. Néanmoins ils se précipitèrent tous vers moi pour m’embrasser. Et pas ces bisous bizarres des Français mais de vrais baisers légers sur mes lèvres. Ils m’assaillirent de questions et eurent la délicatesse de le faire dans ma langue. Je les arrêtai et leur dis, en français :
— Attendez, un en un...— Un par un, me corrigea Elisa.
Ils ouvrirent des yeux comme des soucoupes et leurs bouches baillèrent largement. Je rigolai un peu, de même que Paul et Elisa. Il dit quelque chose qui m’échappa mais qui réveilla les jeunes et les rendit un peu honteux. Il avait dû les taquiner comme il faisait parfois. Je m’expliquai rapidement sur les raisons de mes efforts pour apprendre leur langue et ils furent tous émus par mon désir de revoir les deux amis de Paul. Je ne voulus pas trop en dire, c’était un peu intime pour moi, j’y mettais beaucoup d’espoir et je préférais garder cela comme un jardin secret pour le moment.
Je déviai assez vite la conversation vers la surprise que j’amenais avec moi. Là encore, les garçons jouèrent l’étonnement même s’ils semblaient se demander réellement quel était le contenu de ma surprise. Je devinai qu’ils avaient eu des informations par les autres garçons, sans comprendre pourquoi ils faisaient des cachoteries aux filles. Je trouvais ça d’abord étonnant, avant de me souvenir qu’elles avaient l’habitude de manigancer entre elles des choses avant d’en faire profiter leurs copains. Je laissai donc faire tout en me demandant pourquoi ils avaient échangé avec les élèves de Dieter. Filles comme garçons me pressèrent de questions mais Elisa leur dit :
— Le plus simple est de laisser Gitta vous la montrer, non ? Asseyez-vous.— Oh, une vidéo ? C’est ça ? devina Carine.— Oui, répondis-je.— Super ! C’est quoi ? C’est quoi ? s’impatienta Marie.— Je ne dis rien. J’ai promis... Regardant... Regardons.
Dieter et Hanna m’avaient montré la vidéo chez eux quand ils me l’avaient confiée, un mois avant ma venue ici. C’est que mes jeunes compatriotes n’avaient pas trainé pour la tourner cette vidéo. Apparemment, ils s’y étaient mis une semaine après leur retour. Je regardai les jeunes Français se pencher en avant et attendre les premières images avec impatience. Elles ne tardèrent pas et ils purent découvrir Hanna et Svenja allongées au bord du lit de la première. Elles étaient toutes nues et les cuisses très largement ouvertes.
A leurs pieds, Ida et Jutta étaient aussi nues qu’elles et avançaient leurs bouches vers leurs sexes. Ceux-ci étaient déjà luisants de mouille, Hanna m’avait expliquée qu’ils avaient entamé quelques préparatifs avant de démarrer la caméra. Les deux filles léchèrent les moules baveuses quelques instants avant de se passer un tube de lubrifiant et de s’en badigeonner la main. Elles en étalèrent également une belle couche sur les chattes offertes.
Ida et Jutta suivirent les indications d’Hanna en rentrant d’abord les doigts un par un tout en faisant des mouvements de pénétration. Elles finirent par le pouce et mirent leurs doigts en cône afin de faciliter le futur fisting. Dans la salle, des chuchotements s’élevèrent, me confirmant que les élèves d’Elisa s’attendaient quand même un peu à ce genre de performance. Ils n’en étaient pas moins attentifs, subjugués et ébahis de ce qui se passait à l’écran.
Après quelques va-et-vient Hanna indiqua à Ida qu’elle pouvait commencer à pousser un peu plus fort. Sur l’écran, je vis à nouveau la toute jeune femme faire entrer sa main, petit à petit dans le vagin d’Hanna. A côté, Svenja donna rapidement son accord à Jutta qui eut plus de mal à entrer, la grande brune ayant du mal à se relâcher. Pour l’avoir fait également en mon temps, je savais que ce n’était pas si facile à faire. Mais on vit à l’écran Svenja se détendre suffisamment pour que Jutta enfonce sa main. Elle s’arrêta juste avant la partie la plus large pour permettre à Svenja de souffler.
Pendant ce temps Ida avait réussi à rentrer sa petite main dans le vagin d’Hanna. La femme enceinte avait choisi Ida à cause de ça, elle avait hésité à cause de son état mais rêvait de le refaire depuis qu’elle avait vu les Français s’y essayer. Elle avait prévenu Ida qu’elle pourra éventuellement tout stopper d’un coup si elle se sentait mal.
Mais loin de subir le moindre mal, Hanna avait sur le visage les marques d’un plaisir intense. Ida faisait bouger sa main, la sortait presque pour la rentrer à nouveau, elle la tournait dans un sens et dans l’autre. Elle était émerveillée par ce qu’elle parvenait à faire. A ses côtés, Jutta venait de rentrer sa propre main et était tout aussi surprise de ce qui arrivait. Svenja grimaçait beaucoup plus mais insistait pour continuer, on la vit changer de physionomie et prendre de plus en plus de plaisir.
Surtout que, sur les conseils d’Hanna, Jutta stimulait fortement le clitoris de Svenja. Ida en fit de même sur celui d’Hanna dont la voix et les cris se firent de plus en plus forts. Svenja restait plus discrète mais manifestait un certain plaisir par des tremblements et des spasmes. D’un coup, elle se tendit et la main de Jutta fut expulsée. Un geyser de cyprine sortit du vagin de ma compatriote et inonda la pauvre jeune femme. Cela déclencha le propre orgasme d’Hanna qui se montra bien plus volubile et expansive.
Le silence retombant dans la vidéo, je me focalisai quelques instants sur les spectateurs. Des mains caressaient diverses parties des corps mais ils se tenaient encore relativement sages. Leurs yeux étaient exorbités et avides de la suite dont ils se doutaient complètement. Comme ce qu’ils avaient fait eux-mêmes, mes compatriotes passèrent aux garçons. Dieter et Peter allaient se faire prendre le cul par Stephan et Wilhelm.
Les images reprirent sur les deux premiers suçant les deux autres pour les rendre bien durs. Après le show des filles, ce ne fut pas bien difficile. Dieter et Peter s’appuyèrent sur le lit que les femmes avaient libéré. Ils écartèrent les jambes et les deux autres mecs vinrent par derrière avec le tube de gel déjà en main. Ils en mirent sur les rondelles des futurs enculés et ceux-ci apprécièrent tout de suite la douce caresse. Surtout Dieter, qui m’avait avoué aimer cela de la part de sa femme. Wilhelm semblait tout autant y prendre plaisir, ce qui était cohérent d’après les confidences de Dieter. Il m’avait dit que c’était lui qui avait fait cette proposition aux autres mecs, tout comme Ida qui avait motivé les autres filles.
Rapidement, deux doigts furent enfouis dans les culs pour les assouplir. Dieter et Peter gémissaient déjà profondément et poussaient leurs culs en arrière pour faire rentrer plus profondément les doigts. Stephan et Wilhelm s’enduisirent le sexe de gel et se placèrent devant les rosettes des deux hommes. Ils poussèrent et les enculés soufflèrent longuement. Les glands entrèrent assez facilement même si Peter grimaça fortement. Il lui fallut plus de temps qu’à Dieter avant d’indiquer à son enculeur qu’il pouvait reprendre la pénétration anale.
Les queues rentrèrent totalement, les pubis se collant contre les fesses des deux hommes. Dieter n’eut pas besoin de beaucoup de temps avant de donner son feu vert à Stephan. Celui-ci n’osa pas trop y aller vite au début, préférant sortir lentement et rentrer à la même vitesse. Dans la salle, cela s’échauffait tranquillement mais toujours dans un certain contrôle. Je m’en étonnai beaucoup car de ce que j’avais su de leur séjour en commun, j’aurais pensé qu’ils se seraient au moins masturber frénétiquement devant ces images. Pourtant, ils étaient, tout comme moi, particulièrement excités par tout cela, c’était visible.
Sur l’écran, Wilhelm commença aussi à ramoner le cul de Peter, d’abord aussi lentement que possible, avant de prendre de la vitesse. Bientôt, les quatre hommes ahanèrent, certains de sodomiser et certains de se faire sodomiser. Wilhelm et Stephan en arrivèrent à faire des va-et-vient énergiques et rapides dans les fondements des deux enculés. Leurs plaintes se transformèrent en cris et après quelques instants, Stephan et Wilhelm eurent des rictus révélateurs sur le visage.
Un certain apaisement se fit voir sur ceux de Dieter et de Peter puis l’image se coupa alors que les queues sortaient des culs. Les Français bougèrent un peu et je pensai qu’ils allaient enfin lancer les hostilités. Mais ce ne fut que pour se mettre un peu plus à l’aise tout en restant habillés. Certes, la séquence était moins bien montée que ce que pouvait faire Elisa mais cela restait extrêmement excitant. Ma culotte était fortement humide, voire carrément trempée. Je ne compris pas trop leur attitude.
Quand la séquence suivante commença, Ida et Jutta se montrèrent en position pour se faire mettre la main dans la chatte. Ida semblait la plus impatiente et pressait presque Svenja de s’enfoncer en elle. Je me rappelai qu’Hanna m’avait dit qu’elle aurait pris la grande main de Svenja si elle n’avait pas été enceinte pour l’épargner aux autres nanas. Mais Ida s’était montrée très volontaire pour la recevoir en elle. A l’écran, on voyait aussi le visage un peu inquiet de Jutta qui avait été la moins encline à tenter l’expérience. Pourtant, elle avait suivi les autres et paraissait regretter son choix. On entendit Hanna lui proposer d’arrêter mais après quelques secondes de réflexion, Jutta se lança dans l’aventure.
Hanna et Svenja léchèrent encore un peu les chattes des nanas avant de s’enduire la main d’une bonne dose de gel. Ida réclama rapidement que Svenja insère sa main mais Hanna ralentit un peu le rythme. La grande brune suivit ses recommandations et elles entrèrent leurs doigts les uns après les autres.
C’était encore une fois étonnant de voir les visages d’Ida et de Jutta exprimer des sentiments aussi différents. Quatre doigts entraient et sortaient lentement quand le pouce se joignit aux autres. Hanna et Svenja mirent leurs doigts en cône et poussèrent lentement. Ida se détendit tout de suite et la main de la grande brune entra facilement. Jutta resta crispée un moment, Hanna ne pouvant insérer sa main, même en stimulant le clitoris de la jeune femme.
Ah, non, je n’abandonne pas ! répondit une Jutta frustrée quand Hanna lui proposa d’arrêter là.
On la vit souffler, respirer et enfin se détendre ; Hanna pouvant enfin entrer sa main. Elle et Svenja s’enfoncèrent jusqu’au poignet et attendirent que Jutta et Ida s’habituent. Pour la seconde cela se fit en quelques instants et elle incita sa fisteuse à débuter des va-et-vient. Svenja obéit et bougea d’abord lentement puis de plus en plus vite.
A côté, Jutta était encore bloquée et n’osait pas demander à Hanna de faire des allers-retours. Hanna vint lécher son clitoris, on entendit en voix-off, Peter rassurer sa copine et lui dire qu’elle pouvait arrêter si elle voulait. Mais elle sembla piquée au vif et donna son top à Hanna. Mon amie commença à bouger tout doucement, Jutta se concentrant visiblement sur les stimulations faites à son clitoris. Elle y réussit plus ou moins, en visionnant le vidéo une seconde fois, je me rendis compte que les plaintes de plaisirs très appuyées d’Ida motivèrent probablement Jutta.
Car la petite blondinette éprouvait énormément de plaisir dans cette expérience. Je n’avais jamais vu une nana aimer autant cela, même Hanna. D’autant plus que c’était sa première expérience de la chose. Moi, je ne m’y étais jamais vraiment fait et avait évité de tourner ce genre de scène, sauf pour aider ma chère Elisa.
Ida commença à pousser des vocalises et jouit dans un torrent de paroles et de tremblements. A ses côtés, Jutta rendit les armes après avoir eu quelques sensations agréables au milieu d’un sentiment d’invasion important. Je la comprenais bien mais, malgré tout, le voir faire était quand même bien plaisant.
Ma culotte était maintenant passablement trempée. Les Français étaient encore plus excités et se caressaient par-dessus leurs vêtements. Néanmoins, je voyais qu’ils se contrôlaient pour ne pas se laisser aller à plus d’érotisme et de lubricité. Même Elisa et Paul se contenaient, difficilement mais ils se contenaient. La dernière scène de la vidéo arriva enfin, la partie qui me plaisait le plus. Voir des hommes s’enculer était très, très émoustillant.
Wilhelm et Stephan apparurent déjà en position, deux doigts de Dieter et Peter plantés dans le cul. On voyait d’ailleurs pas mal de gel, Stephan ayant eu besoin d’une grosse lubrification avant de se décider à laisser entrer Dieter.
Par contre, Wilhelm allait au-devant des doigts de Peter, semblant éprouver la même impatience que la blondinette Ida. Stephan grimaçait et se contractait pas mal malgré les mots rassurants que lui disait sa copine. Dieter se mit à le branler doucement et Stephan se détendit enfin. Il osa alors indiquer à Dieter qu’il était prêt à passer à la suite.
Wilhelm, lui, l’attendait déjà depuis un moment. Peter et Dieter se placèrent sur les sphincters semi-ouverts des deux gars. Peter n’eut qu’à appliquer une petite poussée pour entrer son gland dans le cul de Wilhelm. Le sexe du jeune homme fut même comme aspiré par le cul avide du grand sportif. Tout le contraire de Stephan qui eut à se concentrer longuement pour se détendre assez afin de laisser entrer Dieter.
Je ne l’avais pas remarqué la première fois, mais je vis que Dieter massait Stephan au niveau des couilles, juste derrière. Stephan se détendit peu à peu et commença à apprécier sa sodomie. Il était très loin de ressentir le même plaisir que Wilhelm dont on voyait sur le visage un rictus d’extase absolue. Il incitait aussi Peter à l’enculer plus vite et plus fort, celui-ci s’accrochant fortement à ses hanches pour mettre plus de puissance dans ses coups de reins.
Stephan fut sans doute emporté par l’enthousiasme de son voisin et permit à Dieter de se lâcher un peu. Mon ami n’atteignit pas le même rythme que Peter mais cela lui permit de parvenir à la jouissance en premier. Peter craqua peu de temps après en se répandant dans les intestins de Wilhelm, on eut même l’impression que celui-ci eut un quasi orgasme.
La vidéo prit fin et les Français parlèrent entre eux à toute vitesse, je ne compris pas grand-chose mais ils étaient visiblement enthousiastes et très heureux de la surprise de mes jeunes compatriotes. Marie et Olivier me semblèrent chargés d’un message par les autres et se tournèrent vers moi, un peu gênés :
— Gitta, nous sommes très contents d’avoir vu cette vidéo. Mais un peu vexés que nos amis aient fait tout ça aussi vite, commença Marie.— On ne pensait pas qu’ils le feraient si vite alors que nous, nous attendions ta venue...— Ma venue, Olivier ? demandai-je.— Voilà, nous voudrions faire ce que tu les as aidés à faire. Et nous voudrions que tu nous aides également, me demanda Olivier.
J’aurais dû m’en douter et cela éclairait un peu ma lanterne quant à leur comportement bien sage face à cette vidéo. Ils se réservaient pour la séance qu’ils voulaient me voir diriger. Elisa et Paul n’étaient pas surpris par leur demande, peut-être en avaient-ils parlé avant. Je n’avais rien contre mais je ne voulais pas le faire avant d’avoir vu François et Bertrand. Me connaissant, j’étais bien capable de ne pas pouvoir me contrôler et recommencer le même genre de performance qu’avec Dieter et ses garçons.
— Paul, Elisa, nous allons voir François et Bertrand samedi soir, c’est ça ?— Oui, Gitta.— Bien, je repars lundi matin, alors c’est d’accord si nous pouvons faire dimanche.— Oui, oui, bien sûr, s’empressa de dire Marie. Mais où ça ?— Ah, pas chez nous, hein ! En appartement, tout le monde va le savoir, avertit Paul.
Les jeunes réfléchirent et Amandine proposa sa maison, elle devait pouvoir s’arranger pour que ni ses parents ni son petit frère de soient là. Il en fut décidé ainsi et les jeunes travaillèrent un peu sur leur projet pendant que Paul et Elisa parlèrent avec moi de mes visites. En fin de séance, tout le monde rentra chez lui assez sagement. Une certaine tension sexuelle ne nous avait pas quitté, moi en tout cas.
Et quand je me retrouvai seule dans mon lit d’ami, je ne pus faire autrement que de me caresser très longuement. Mon corps était très sensible, les images de ces jeunes Allemands se faisant des trucs très cochons dansaient devant mes yeux clos. L’image de François et de Bertrand, jeunes, se mêlait à eux sans cesse, agrémentèrent joliment mes fantasmes du soir. Je jouis comme une folle, mais le plus silencieusement possible. Je ruinai encore une fois mon bas et ces pauvres draps avec mon orgasme. Je m’endormis paisiblement et rapidement, en ayant des craintes quant à ma soirée du lendemain. Se passerait-elle aussi bien que je l’espérais ?
Diffuse en direct !
Regarder son live