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De puceau à maquereau

Chapitre 4

Hétéro
Il rentre deux bonnes heures plus tard l’air béat, visiblement satisfait de ses achats. — Qu’est-ce que tu as fait tout ce temps ? Tu as bien ramené Annie chez elle ? J’ai vu que tu ne prenais pas le chemin de la ville. — Oui, oui, te fais pas de soucis, elle est arrivée à bon port… Au fait, en la quittant, je lui ai proposé de revenir pour… euh… étudier avec toi. Elle n’osait pas accepter mais je lui ai assuré que tu serais d’accord. J’ai mal fait ? — Non, non pas du tout ! — De rien… Je lui ai donné rendez-vous pour après demain, car demain elle ne peut pas venir. J’espère que cela ne contrarie pas tes projets. — Au contraire, je te remercie.
Le surlendemain, Annie est exacte au rendez-vous. Je l’emmène tout de suite dans ma chambre où nous révisons un chapitre difficile… Surtout pour moi car je n’arrive pas à débarrasser mon esprit des pensées lubriques qui m’assiègent dès que je suis à coté d’Annie. Tout à coup la porte s’ouvre sur Lucie dénudée. — Jean ! Il faut que t’aille chercher de l’eau minérale. — Lucie ! Voyons ! Je t’avais demandé de faire attention ! — A quoi ? Oh ! A ça ? Elle fait semblant d’effacer une poussière sur ses seins fièrement dressés. — Excuse-moi j’ai oublié. Je n’en crois pas un mot. Je suis sûr qu’elle l’a fait exprès pour embêter Annie qu’elle ne semble pas porter dans son cœur. — J’ai pas fini de réviser. Tu peux pas demander à Jacques ? — Il n’est pas encore rentré. Ton père en a besoin, ne tarde pas. — Vas-y Jean, propose ma copine, nous terminerons après. — Merci mademoiselle, admet Lucie. Annie fixe le battant qui se referme. — T’as vu ? Elle… Elle est toute nue ! — Euh… Oui. C’est une habitude que nous avons à la maison. Dès que nous rentrons nous nous déshabillons. Je leur avais demandé de ne pas le faire par égard pour toi. Cette sotte m’a désobéi. — Oh ça ne me dérange pas… Alors, quand tu travailles dans ta chambre, tu es tout nu ? — Oui, dans ma chambre et le reste de la maison, sauf en hiver où nous passons une robe de chambre. — Ce n’est pas gênant ? — Non, c’est naturel pour nous et je dois avouer que ça me manque.
— Pourquoi tu ne te déshabilles pas alors ? — Là ? Maintenant ? — Ben oui puisque tu dis que c’est naturel. — Euh… Je ne voudrais pas te choquer. — S’il te plait… Ah oui c’est vrai, tu dois sortir. Promets-moi que tu te déshabilleras à ton retour. — Tu veux… vraiment ? — Oui et pour te le prouver je vais faire comme tout le monde. Annie dégrafe sa jupe qu’elle plie sur une chaise. J’assiste ravi à son strip-tease, maladroit certes mais tellement émouvant. Après avoir ôté le dernier dessous, elle tourne sur elle-même. — Tu me trouves jolie ? — Tu es merveilleuse ! Je veux l’enlacer, elle se dérobe en riant. — Vas vite faire la course pour ton père, je t’attends. Elle tient à m’accompagner jusqu’à la porte d’entrée. Nous croisons Jacques qui revient du travail. Il sourit de toutes ses dents : — Je vois avec plaisir Jean, que ton invitée adopte les usages en cours dans cette maison. — Je ne voulais plus me singulariser, explique Annie. — Soyez-en remerciée. N’est-ce pas Antoine ? lance-t-il à l’adresse de mon père que la bonne pousse dans le vestibule. Lui aussi est nu comme lorsqu’il n’y a pas d’étranger à la maison. Ma parole Lucie et lui se sont donné le mot ! Je vais leur reprocher mais je me tais, ils ont eu raison puisque cela a incité ma copine à les imiter. — Va vite faire les courses, me dit-elle, ton père me tiendra compagnie en ton absence. — Je me mets tout de suite en tenue et je vous rejoins, annonce Jacques en entrant dans sa chambre. Annie a charmé la maisonnée, tant mieux. Je me dépêche de descendre au garage…
Je mets plus de temps que prévu. Les deux premiers magasins visités n’avaient pas la marque que mon père préfère. J’ai du aller à l’autre bout de la ville pour en trouver. Je range les packs d’eau à leur place habituelle et monte avec deux bouteilles que je donne à Lucie. — Merci. Elle en décapsule une pour remplir un gobelet qu’elle tend à Papa. Il a l’air tout excité. — Me-mer-mer-mer-merci. — Où est Annie ? D’un coup de menton, Lucie désigne la chambre de Chloé. — Qu’est-ce qu’elle fait ? Elle hausse les épaules. — Demande-lui. Papa tousse en s’étranglant de rire. Pris d’un horrible soupçon, je fonce dans la chambre de ma sœur. Je reste cloué sur le seuil, pétrifié par le spectacle : Elle est bien là, mais pas seule ! Annie, mon Annie que j’osais à peine toucher de peur de l’offusquer, gémit à quatre pattes sur le lit pendant que Jacques la pilonne de furieux coups de rein. — Ah ! Tu es là !… Appr… Approche ! — Oooh ! Nooon ! gémit Annie. — Mais si !… Han !… Approche !… J’en ai… Han !… plus… pour… Han !… longtemps, ahane-t-il d’une voix entrecoupée par l’effort. Je suis tétanisé, incapable de bouger au bord de l’écœurement sans pouvoir détacher mes yeux de l’horrible vision. Je sens que l’on me déshabille. Une main entoure ma queue dressée. J’entends dans un brouillard la voix de Lucie, car c’est elle qui s’occupe de moi, claironner avec envie. — Mais c’est vrai qu’il est puceau ! Elle en a de la chance Annie ! Jacques, ce salaud qui renchérit ! — Oui… Tu entends… Han !… Annie… Han !… Tu as la chance… Han !… de t’offrir… Han !… un puceau ! Ils gémissent de conserve avant de s’effondrer. Ils restent immobiles plusieurs secondes. Je suis toujours incapable du moindre mouvement et laisse Lucie maintenir mon excitation par une douce masturbation. Puis Jacques se relève. — A toi maintenant, elle est prête. — Ooh ! Noon ! Malgré sa dénégation, Annie reste sur le lit, les fesses offertes. Malgré moi je ne peux m’empêcher de l’admirer, splendide d’impudeur. On me pousse. J’arrive à avancer d’un pas, puis de deux. Les fesses m’attirent comme un aimant. Une main secourable guide ma queue en bonne position. Je m’enfonce dans un océan de douceur. — Vas-y maintenant, fais la jouir ! m’encourage Jacques. Non ! Je ne veux pas faire l’amour dans un con qui vient de recevoir la queue de mon beau-frère ! Je veux m’enfuir, loin de cette chambre, loin de la maison, loin d’Annie. Mon esprit m’ordonne de me retirer, mais mon corps n’obéit pas. Au contraire, je pénètre encore plus profond, déclenchant un profond soupir d’Annie qui agrippe le dessus de lit. Je trouve d’instinct les mouvements ancestraux de l’accouplement. — Tout va bien, on peut les laisser, annonce mon beau-frère. Oh ! Ils ne me dérangent pas ! Ils peuvent rester si ça les chante, ce n’est pas ça qui va m’empêcher de faire l’amour… Non, de baiser Annie, car ce n’est pas l’amour ce qui me dirige en cet instant mais une pure bestialité. Il doit en être de même pour elle qui miaule comme une chatte en rut. Malgré ma rancœur je succombe au plaisir, plaisir divin, incomparable. La douceur du vagin enveloppe la verge d’une étreinte onctueuse. Les ondes provoquées irradient depuis mon bas ventre dans tout le corps. Je sens mes poils qui se hérissent. Je dois être recouvert de chair de poule… Aah !… Mes nombreuses masturbations, même la caresse d’Annie dans le parc ne m’ont pas apportés le dixième, que dis-je, le centième du plaisir que toutes les fibres de mon corps ressentent. Vive l’amour qui est capable d’apporter un tel bonheur ! Annie aussi s’abandonne à la jouissance. Elle lance ses fesses contre mon ventre à chaque pénétration. Ses gémissements s’amplifient, ce n’est pas de la comédie. La fierté du mâle dominant décuple mon énergie. Jamais je n’avais résisté aussi longtemps. Je craignais l’éjaculation précoce, vu la rapidité à laquelle mes caresses mènent à la conclusion. Je suis soulagé de constater qu’il n’en est rien. J’aimerais que ces moments de pure jouissance durent éternellement… Même les bonnes choses ont une fin. Je sens la semence monter inexorablement dans la tige. Malgré mes efforts pour la contenir et poursuivre ma chevauchée, elle jaillit en de multiples soubresauts de la verge, arrachant à Annie un cri perçant et un frémissement de tout le corps…
Je redescends doucement sur terre et avec le retour à la réalité, ma rancœur refait surface. Je m’écarte de la jeune fille affalée, haletante, une trainée de sperme coulant le long de la cuisse. Comment ai-je pu qualifier son abandon de « splendide impudeur » tout à l’heure ? Elle me dégoute maintenant. J’essuie ma queue au dessus de lit. Tient ? Je n’ai pas mal ! Je croyais que perdre son pucelage était douloureux. - Mon chéri, murmure-t-elle, je suis heureuse. C’est le comble ! Elle se fait baiser par mon beau-frère et elle me joue la comédie de l’amour ! — Espèce de trainée ! — Co… Comment ? Qu’est-ce que tu as dit ? — Tu as bien compris, tu es une trainée, une putain qui se fait baiser par le premier venu ! La colère m’aveugle, je poursuis indifférent aux larmes qui jaillissent de ses yeux : — Fiche le camp ! Je ne veux plus te voir ! Elle se redresse piquée au vif. — C’est vraiment ce que tu veux ? — Oh oui ! Du vent ! Du balai ! Ouste ! Elle se lève et se dirige vers la porte. — Où tu vas ? — Qu’est-ce que t’en as à foutre ! réplique-t-elle. Je baisse la tête. — Je vais dans ta chambre m’habiller, tu es content ? Après tu me verras plus, promis ! Je patiente un bon quart d’heure assis dans un fauteuil et ne quitte la chambre que lorsque je suis certain de ne pas la rencontrer. Je dois affronter les regards interrogateurs de Lucie et Jacques surpris de ne pas m’avoir vu sortir avec Annie. Je ne leur donne aucune explication. Papa, lui, est ravi. — Tu… tu… un… O… O… Hom… — Il te félicite d’être devenu un homme, traduit Lucie. Je hausse les épaules et m’enferme dans ma chambre. Mon premier travail est de réinstaller la blonde pulpeuse sur mon fond d’écran. Au diner, Chloé mise au courant par Jacques s’écrie : — C’est pas trop tôt ! J’espère qu’à l’avenir tu n’auras plus besoin de te masturber au lit. J’en ai assez de nettoyer des draps maculés de sperme ! Le soir enfoui sous les couvertures je repense à la journée. Malgré la colère contre Annie je ne peux oublier les moments merveilleux quand nous avons fait l’amour. Un profond désespoir m’envahit et je pleure comme un gamin…
A suivre…
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