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Le Pupille

Chapitre 5

Fantasme par procuration

Gay
    La douche commune était déserte, ce qui n’était guère surprenant étant donné l’heure de la journée. Heureusement en un sens. Si l’exhibition de sexes irrigués étaient la norme en ces murs, il en était tout autre pour ceux, comme le sien, ruisselants de fluides corporels. Surtout que la moitié de ces fluides n’étaient pas les siens. Les pieds nus du jeune homme arpentèrent le revêtement en résine minérale de la grande douche, se dirigeant vers le pommeau le plus proche de l’entrée. C’était certes une douche mais, ironiquement, c’était également la pièce la plus éloignée de la chaudière. Il n’avait donc pas quarante solutions s’il voulait une douche chaude : laisser couler l’eau. Ce  qu’il fît.
    Il regardait toujours les flots se déverser au sol, les yeux perdus dans le vide et le sexe se dressant au rythme de ses pensées qui bouclaient sans cesse autour de l’Intendante et de son intimité humide. Il avait faillit jouir. C’était un sérieux coup de chance que quelque chose ait dérangé Madame Doniya. Sans ça… Il sentait encore la sensation désagréable de la sève bloquée à mi-course dans le tronc de sa verge. Sensation qui persisterait tant qu’il ne serait pas allé uriner… ou qu’il n’aurait pas éjaculé.
    Il n’avait pas du tout entendu la porte s’ouvrir derrière lui et avait donc sacrément sursauté lorsqu’une voix se fit entendre à seulement quelques mètres derrière lui.
─ Alors comme ça on baise l’Intendante, tranquillement ?─ …! Bordel Franz, tu m’a fait peur !
    Le dénommé Franz était derrière lui, bras croisés sur son large torse mit en valeur par la redingote de service. Sa peau était d’une délicieuse couleur cannelle et, bien entendu, totalement imberbe. Cheveux courts et châtains clairs, fermement campés sur ses jambes partiellement écartées desquelles pendaient une tige veineuse à moitié érigée. Il le regardait à travers ses yeux bridés aux sourcils froncés, un sourire narquois sur les lèvres.
─ J’espère que c’était bien, au moins !─ Oui c’était bien mais… comment…─ Oh bah j’étais à côté.─ Ah… (Yugen se gratta l’arrière du crâne, gêné). Mais t’étais là… tout du long ?─ Suffisamment pour comprendre que t’es sacrément vernis, comme type.─ J’ai rien demandé…─ Ça, je sais pas. Tout ce que je vois c’est que t’es monté comme un Dieu et qu’en plus tu peux te taper l’Intendante alors que presque personne d’autre ne peut. Y’a de quoi rendre jaloux, tu crois pas ?─ J’imagine. Bon. Si c’est tout ce que tu as dire, je dois me doucher et re-─ Oh non, j’crois pas, non.
    Rapidement, Franz franchit les quelques mètres restant et arracha la poire de la main du jeune homme. Yugen recula contre le mur. La surprise se muait progressivement en peur. Des brimades, il en avait eu. Mais jamais personne ne s’était montré violent vis-à-vis de lui. Ce n’était pas une question de respect de la personne, non. Simplement que les coups se seraient vu tout de suite en raison de la nudité permanente du personnel de maison. Mais même en sachant cela, il n’était pas serein. L’intrus était désormais si proche de lui que leurs pénis se touchaient. Un regard noir et mesquin sondait le pupille.
─ Qu’est ce que tu veux, Franz ?─ Savoir quel goût elle a.
─ Qu-quoi ?─ Je veux savoir quel goût a sa chatte ! Quel goût a son corps !─ … Mec… t’es vraiment bizarre…─ Joue pas l’innocent, on fantasme tous sur elle. Toi le premier. Sauf que nous, on n’aura jamais le droit de toucher !─ Et qu’est ce que j’y peux, hein ?!─ Tu vas me permettre de la goûter par procuration.─ Par.. Hein ?
    Là-dessus, sans épiloguer, Franz plaqua Yugen au mur et se jeta à genoux, suite à quoi il enfourna la queue qui trônait là. La stupeur avait tétanisé le pupille quelques secondes, le plongeant dans son incertitude. Puis il tenta de se débattre, sans grand succès. Le valet était autrement plus puissant que lui et il tenait fermement ses cuisses. Il essaya tout de même, avec de moins en moins de vigueur au fur et à mesure que son érection le trahissait.Quelques secondes plus tard, il bandait dur entre les lèvres de cet homme qui le suçait allégrement d’un appétit boulimique. Il avait desserré sa prise.
La fellation était quelque peu étrange dans le sens où l’objectif n’était pas de donner du plaisir mais de nettoyer l’organe de fond en comble, à grand coup de langue. Chaque particule de résidu de cyprine était absorbée, dévorée, avalée. Chaque millimètre de peau était léché, chaque plis exploré, chaque recoin envahit. La trique était tendue, extrêmement tendue. Le gland ultra sensible, gorgé de sang. Et Yugen se retenait de gémir.
L’air frais se fit sentir sur le membre lorsque la bouche le recracha, recouvert de nouveaux filets de bave. Franz le prit d’une main et fit courir sa langue sur toute la longueur du manche, encore et encore. La deuxième lâcha enfin sa cuisse pour se saisir des testicules et tirer dessus, jusqu’à ce que la douleur se fasse sentir. Il les maintint ainsi, sans stopper ses assauts sur cette gigantesque matraque.La sève revenait, progressivement. Le jeune homme sentit le sperme quitter douloureusement ses bourses et remonter doucement le long de son membre. Il se concentra du mieux qu’il le put pour stopper son orgasme tant qu’il le pouvait encore, forçant son esprit à penser à autre chose malgré les stimulations féroces. Au moins, Franz ne le masturbait pas…
─ Mais qu’est ce que vous foutez ?!
    Simon, qui murmurait depuis l’embrasure de la porte qu’il venait d’entre-ouvrir. C’était un homme affecté au service de table. Il était aussi bien bâti que l’on pouvait se l’imaginer, blond aux yeux d’un cyan incroyable. Sa virilité était masquée par la porte mais il n’était pas nécessaire de la voir pour savoir qu’elle était imposante et juteuse. Les léchouilles s’interrompirent.
─ Il vient de sauter l’Intendante ! Lâcha Franz, la bouche baveuse.─ Nan, jure… !─ J’te jure !─ Juste là ? Mais du coup il en a plein le…─ Pourquoi tu crois que je le suce ?!─ Il en reste ?─ Plus des masses mais on sent encore le goût. Ça me rappelle quelque chose, d’ailleurs. Je saurais pas dire quoi…─ Putain faut que je goûte !
    Il se précipita dans la pièce, claquant presque la porte. Son pénis au gland dénudé et pâle entra dans une danse complexe qui étirait de longs filaments de lubrifiant qu’il perdait déjà en grande quantité, bien que son érection ne soit pas à son apogée.Yugen n’eut même pas la force de protester. Toute son énergie était dirigée vers son entre-jambe, luttant pour ne pas jouir. Qui plus est, il devait bien l’admettre, il aimait ce qu’il se passait. Sa sauterie passionnante avec Madame Doniya l’avait gonflé d’adrénaline et il ne demandait qu’une seule chose, rester dans cet état le plus longtemps possible. Un vrai camé.La deuxième langue s’appliqua à l’explorer, elle aussi de fond en comble. Mais cette fois, la volonté était tout autre. Simon le suçait véritablement. Il cherchait à flatter son sexe, à le stimuler avec précision. D’ailleurs la main qui vint s’enrouler autour de son manche était douce et tendre. Bienveillante.
─ C’est du caramel ! Dit-il en recrachant le gourdin.─ Ah putain ouais ! Maintenant que tu le dis !“Non, ça c’est moi” pensa le jeune homme. Mais il ne dit rien, préférant largement les laisser se conforter dans cette illusion.─ Il a l’air de prendre son pied, le gamin. Cingla Franz.─ Je fais ce qu’il faut pour… Répondit Simon en murmurant.La réponse surpris Franz qui se décida enfin à bander, lui aussi. Son sexe se leva, beau, majestueux. Désirable.─ Ça me donne une idée… Si ce salaud peut se permettre de sauter l’Intendante, on va se venger. La Dame arrive dans quelques heures… On va le faire jouir.─ Ça ne sera pas trop difficile, sourit Simon.─ N-non ! Les gars, non !─ Oh que si !
    Les deux langues se rejoignirent autour de son gland, et la torture reprit. Les salives se mélangèrent, les bruits de succions furent décuplés. Très vite, les deux hommes se roulèrent des pelles fabuleuses, gardant le sexe de Yugen au milieu de leurs lèvres, dégoulinant et à deux doigts d’exploser.Une main s’employa à pratiquer d’intenses va-et-vient le long de sa verge, une autre lâcha ses bourses alors qu’une troisième venait les malaxer, les caresser, les étirer. La quatrième, elle, se glissa entre le mur et lui pour s’occuper de son arrière train. Sa fesse droite se retrouva massée avec ardeur, puis ce fût au tour de la gauche. Et, soudain, un doigt trouva son anus. Il n’y entra pas mais joua avec un moment, provoquant sa dilatation.
La concentration lui maintenait les yeux fermés mais il voulait voir. C’était tellement bon qu’il se devait de graver cette image dans sa mémoire, même s’il savait qu’il allait amèrement regretter les conséquences. Il aurait dû se débattre plus, ne pas se laisser faire. Mais surtout, il en voulait à son corps d’être excité par tout ça. Il en voulait à son pénis de s’être gorgé de la sorte et d’être prêt à délivrer son sésame.D’un autre côté, il était une victime ici. Une victime heureuse, certes, mais une victime. S’il jouissait, il pouvait toujours tout expliquer à Madame Doniya. Elle devrait pouvoir comprendre. Ou pas. Ou peut-être que si. “raaaaah et puis merde !”. Il ouvrit les yeux. Baissa la tête.Les deux têtes qu’il vit l’ignorait complètement. La seule chose qui les intéressaient était de faire cracher son phallus après un lustrage complet. Il remarqua aussi que les langues se rejoignaient beaucoup plus souvent que de nécessaire. Elles se cherchaient indubitablement, usant de son intimité comme d’un terrain de jeu.Le doigt entra dans son anus jusqu’à la première phalange. Il sursauta, lâchant une partie du barrage. Le sperme remonta un peu.Une main lâcha ses testicules pour rejoindre la trique juteuse de Simon. Le lubrifiant s’étala, le sexe se gonfla encore un peu plus.Une autre main disparue de son corps pour venir se greffer sur la trique de Franz. Elle la masturbra, bien qu’elle soit déjà complètement gonflée.La quatrième main resta sur le barreau du pupille, reprenant ses aller-retours.
    Simon changea de position. Sans lâcher Franz, il engloutit complètement le gland du jeune homme, pour lui tout seul. Il le suça avec passion, sans interrompre ses deux masturbations. Le voyeur, lui, décida d’aspirer les boules qui pendaient et d’intensifier son activité autour du rectum déjà bien ouvert.C’est à ce moment-là que Yugen perdit le contrôle. Il gémit bruyamment alors que le dernier barrage cédait. La semence bouillonna dans sa verge, douloureuse et d’une puissance incroyable. Son gland explosa, déversant des geysers énormes directement dans la gorge de Simon qui recula d’un coup, s’étouffant presque. L’éjaculation continua sur son visage, percutant son front, son nez, son œil droit. Elle prit fin dans sa crinière blonde, alors qu’il avait baissé la tête pour tousser et avaler. Il respirait difficilement, sa narine gauche étant obstruée par un épais bouchon de sperme chaud.
─ La vache mais t’as essayé de le tuer là ! S’écria Franz en se précipitant vers son comparse afin de l’aider à se nettoyer.
    Yugen était essoufflé, épuisé. Paisible. Des perles blanches gouttaient de son long membre rougit et mouillé.
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