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Pur hazard

Chapitre 1

Lesbienne
Une demi-heure de retard… Ce n’est pas possible ! Maman va m’attendre en gare d’Aix. Il faut que je l’appelle, mais je n’arrive pas à la joindre sur son portable. Le quai est bondé de monde, assis sur leurs valises. J’ai une valise, un sac et mon étui à violon à porter ; dans cette cohue de trains en retard, les gens se bousculent. Il y a un brouhaha indescriptible.
Un TGV entre en gare sur le quai d’à côté, mais ce n’est pas le mien. Un autre arrive sur mon quai ; mais encore une fois, ce n’est pas le mien. Mes deux semaines de congés de Pâques commencent vraiment mal…Je n’arrive toujours pas à joindre maman. Elle n’est pas chez elle, et son portable reste muet. C’est déjà le troisième SMS que je lui envoie.
Enfin, mon TGV est annoncé. Voiture 3, place 45. Ouf ! Je n’aurais pas dû prendre autant d’affaires : j’ai du mal à porter tout ça. Je pose mes bagages. Je cherche ma place ; enfin la voilà ! Je vais pouvoir m’asseoir confortablement. En plus, il fait un temps de chien ; il n’arrête pas de pleuvoir depuis quelques jours. J’ai le bas de mon jeans tout mouillé, c’est désagréable. Je pose mon blouson au-dessus du siège et mon étui à violon et m’assois. Serai-je seule ? Il y a deux places libres en face de moi et une à côté. Ah, voilà un couple, avec une jeune fille. Ils regardent : c’est bien là.
La jeune fille prend place face à moi, la dame se place à côté de moi. Je sors un livre de mon sac à main. Ils mettent un long moment à s’installer. Je regarde la jeune fille ; il me semble la connaître, mais je n’arrive pas à savoir d’où, ni à lui donner un nom : je vois tellement de monde quand nous sommes en concert… Je suis soliste dans un orchestre, et beaucoup de gens veulent des autographes. C’est souvent qu’il me semble reconnaître une personne que je n’ai vue qu’un instant.
Je souris quand la jeune fille sort timidement un DVD de son sac à main et me le tend. Je reconnais ma photo sur la jaquette : c’est mon dernier enregistrement en solo. Le CD s’est bien vendu, j’ai des admirateurs.
— Vous voulez bien me le dédicacer s’il vous plaît, Mademoiselle Laurent ?— Avec plaisir. — Valérie, voyons, laisse cette dame tranquille ! Excusez-la, Madame.— Mademoiselle. Laissez : j’ai l’habitude, et ça fait aussi partie de ma vie ; je suis très heureuse qu’une jeune fille s’intéresse à la musique classique. — Je joue du violon également ; nous nous sommes vues au conservatoire. Vous ne vous souvenez pas de moi ? Vous m’avez dit que je pince trop mes cordes et que mon poignet est trop droit. — Oui, je me souviens, en effet. Vous vous êtes corrigée ?— Oui, ça va beaucoup mieux ; merci. Vous allez jouer à Aix ?— Non : j’ai pris quelques jours de vacances pour aller voir maman qui s’est installée dans le midi depuis peu. Un charmant village, près d’Aix, d’après ce que j’en sais. — C’est comment, le nom ? Du village, je veux dire.— Lambesc ; elle y a acheté une petite maison. — C’est formidable ! Ma tante et mon oncle habitent Lambesc : c’est là que nous allons passer quelques jours. Vous jouez quand vous êtes en vacances ?— Tous les jours, au moins une heure ; mais si je peux, cela arrive que je joue plusieurs heures. Et toi ?— Maman n’a pas voulu que je prenne mon violon. Je joue tous les jours autrement.
— C’est dommage : il faut jouer tous les jours, si tu veux réussir. Tu pourrais venir jouer avec moi si tu veux, je te prêterai mon violon. — C’est vrai ? Le vôtre ? Vous me laisseriez jouer avec votre violon ?— Bien sûr. Tu n’auras qu’à venir le matin ; comme cela, je verrai si tu as fait des progrès. — Vous êtes super gentille ! Ça alors, vous avoir comme professeur, juste pour moi… ça alors ! Tu entends, maman ? Mademoiselle Laurent va m’apprendre à jouer du violon. — Tu as beaucoup de chance, ma chérie, mais il ne faut pas que ça ennuie Mademoiselle.— Pas du tout : ça me fera plaisir, bien au contraire.
Finalement les trois heures de trajet passent très rapidement. La discussion avec Valérie est très agréable. Et ce petit bout de chou commence à m’être bien sympathique. Je la trouve très mignonne ; mes yeux sont déjà descendus sur ses genoux et ses cuisses, que sa jupette courte ne cache pas beaucoup. J’ai même entrevu un petit bout de coton blanc quand elle a croisé et décroisé ses jambes. Je me suis même débrouillée pour toucher son genou du mien.
Quelle surprise, quand nous arrivons en gare d’Aix, de trouver maman et la tante de Valérie en grande discussion ! En fait, elles sont voisines et se connaissent très bien. En montant dans la voiture de maman, après les effusions des retrouvailles, je pense que je vais peut-être passer des vacances plus agréables que prévu.
Effectivement, la maison de la tante de Valérie jouxte celle de maman. Le temps des parlottes des retrouvailles, maman me raconte sa vie ici, je lui raconte mes derniers concerts. Comme toujours, elle me demande si j’ai un homme dans ma vie ; je lui réponds non, comme toujours. Elle sait que je suis lesbienne, mais a encore espoir de me voir un jour avec un homme.
Nous dînons sur la terrasse ; il fait une soirée magnifique. À un moment, je vois Valérie à une fenêtre ; je lui fais un signe de la main, qu’elle me rend. Elle n’est pas loin de nous et peut m’entendre.
— Valérie, après dîner, ça te dit de me faire visiter le village ?— Oh oui, avec plaisir !— Je t’attends, alors.— J’arrive Gisèle : nous avons déjà dîné.
Nous en sommes au dessert. Je finis ma glace au chocolat et monte passer une robe légère, sans soutien-gorge, au décolleté provocant, presque jusqu’au nombril : on peut voir facilement mes seins. Je passe par-dessus un petit gilet, chausse une paire d’espadrilles et descends. J’ai boutonné le gilet, donc maman ne peut pas voir ce que je porte dessous. Inutile qu’elle sache que je me suis lancée à la conquête de Valérie.
Nous sortons côte à côte elle et moi ; j’attends d’avoir tourné le coin de la rue pour lui prendre la main et déboutonner le gilet. Elle me regarde ; je vois ses yeux se diriger dans mon décolleté. « Regarde, ma belle ; cela te plaît ? Je t’en montrerai beaucoup plus avant la fin de la soirée, sois sans crainte... » me dis-je in petto. J’ai remarqué qu’elle aussi s’est changée et a mis une petite robe ; comme moi, elle remplit bien son corsage : petit seins, mais bien ronds. Je lâche sa main et la prends par la taille. J’y vais par petites touches mais je frôle tout de même ses fesses de la main en passant mon bras derrière elle. Ma main vient se plaquer sur sa hanche. Elle est toute menue. Je sens bien qu’elle n’ose pas faire comme moi et passer son bras derrière mon dos. Je passe mon autre bras derrière mon dos et viens lui prendre la main ; je la garde dans la mienne et la pose sur ma hanche. Elle me regarde, les yeux brillants de plaisir ; je lui fais un gros sourire malicieux.
— Il y a un endroit où nous pourrions boire un café ici ?— Oui : au coin de la rue, sur la place, il y a un bar.
Je l’ai fait asseoir à côté de moi et j’ai gardé sa main dans la mienne. Je joue avec ses doigts délicats. Le temps des questions est venu.
— Tu as un petit copain à Paris ?— Pas vraiment. Je sortais avec un mec, mais bof, ça n’allait pas trop ; alors j’ai laissé tomber. — Tu as des copines ? Au conservatoire, tu dois te faire plein d’amies ?— Oui, très sympas en plus. Tu… Oh, pardon. Vous…— Allons, nous sommes des amies maintenant : nous pouvons nous tutoyer.— Tu sais, je suis très contente d’avoir fait ta connaissance ; j’adore quand tu joues du violon !— Je suis très heureuse également ; tu es très mignonne, et je languis de t’entendre jouer. Tu deviendras sûrement une grande artiste.— Jamais comme toi. Tu sais, des fois je pleure quand tu joues : c’est magique ! — C’est très gentil, ce que tu dis.
Je me penche vers elle et dépose un baiser sur sa joue. Elle rougit un peu et me regarde en souriant ; ses yeux sont brillants. Je joue toujours avec ses doigts, je tourne sa main paume en l’air et dépose un baiser au creux de la paume. Je garde sa main entre les miennes à hauteur de ma bouche en la regardant dans les yeux. J’ouvre la bouche, sépare l’index des autres doigts et le prends entre mes lèvres en l’aspirant. Elle rougit encore, mais ne détache pas son regard du mien.
— Tu as de jolis doigts.
Je me penche un peu pour que sa vue soit imprenable sur mes seins et dépose encore une fois un baiser sur sa joue.
— Tu as de beaux seins.
Elle dit ça en rougissant jusqu’aux oreilles, ce qui me fait sourire.
— Merci ; les tiens ont l’air d’être bien mignons également ! Allons, il est l’heure de rentrer, si demain matin nous voulons jouer.
Je paie les cafés, la prends par la taille et nous retournons. Tout en discutant, nous arrivons à quelques pas des maisons.
— Ils te plaisent vraiment ?— Quoi donc ?— Mes seins.— Ils sont très beaux.
Je prends sa main et la glisse sous ma robe ; je la pose sur mon sein.
— Tu peux toucher, si tu veux…
Dans le noir, je devine qu’elle rougit mais sa main se referme sur mon sein. Elle n’est pas encore prête, mais ça va venir. Elle retire sa main, et nous finissons les quelques mètres jusqu’à la grille du jardin.
— Bonne nuit, Valérie ; j’ai passé une bonne soirée. À demain matin.— À demain matin, Gisèle.
Je me penche vers elle et dépose un léger baiser sur ses lèvres. Elles sont humides, douces et chaudes à la fois. Je la regarde marcher jusqu’à l’entrée du jardin. Elle se retourne, reste interdite un instant et revient en courant vers moi. Elle me saute dans les bras, sa main dans mon corsage qui pétrit un sein, sa bouche plaquée sur la mienne, nos langues se cherchent. Je caresse ses fesses. Le baiser dure une éternité. Je sais maman couchée depuis longtemps. Sa chambre est à l’autre bout de la maison ; même si la maison est petite, elle n’entendra rien. Je lâche les lèvres de Valérie.
— Tu as déjà fait l’amour avec une fille ?— Oui ! Ce n’est pas un petit ami que j’avais, mais une petite amie. — Tu veux rester avec moi cette nuit ?— Oui !— Alors viens ; ne fais pas de bruit en entrant.
Nous entrons dans la chambre sans encombre, je referme la porte à clef. Je la sens intimidée. Sont-ce mes trente ans qui l’intimident ou ma notoriété ? Je ne le sais. Je m’avance vers elle, passe ma main derrière sa nuque et attire sa bouche sur la mienne. Ma main passe sous sa robe, caresse ses fesses à même la peau. Elle a passé une main dans mon corsage et caresse un sein. Je lâche sa nuque, la pousse délicatement sur le lit où elle se laisse aller, les jambes pendantes. Je relève sa robe à la taille, passe mes doigts dans l’élastique de la culotte et la lui retire. Je regarde cet admirable petit abricot tout rose, bien lisse comme le mien. J’ai un petit coup au cœur quand je me penche sur son ventre.
Mes narines essaient de capter ses effluves ; elle sent bon la jeune fille. J’ouvre des doigts sa vulve pour sentir ses lèvres intimes. Une bonne odeur de femme en chaleur s’en dégage. Je la regarde en retirant ma robe. Je suis seins nus, en string ; encore une fois je me penche en écartant ses cuisses des mains. Je les lèche à l’intérieur, remonte doucement vers sa vulve, en fais le tour des lèvres, du bout de la langue. Dépose un léger baiser sur son clitoris avant de le lécher. Il me vient une idée ; une question, plutôt.
— Tu es vierge ?— Oui.— Tu tiens à le rester ou je peux te déflorer ?— Tu peux !— Merci : c’est un gros cadeau que tu me fais là.— À toi, je donnerais tout ce que j’ai, même mon cœur si tu le veux. Je suis la plus heureuse des filles d’être là, avec toi, Gisèle. Si tu savais comme je t’aime…— Détends-toi, ma chérie ; je vais te faire jouir comme jamais. Tu auras un peu mal, mais ensuite nous pourrons faire l’amour comme tu ne l’as jamais fait avec une femme. Détends-toi.
Je la laisse quelques secondes, le temps d’aller à mon sac prendre un sextoy de belle taille – de celle d’un sexe d’homme –, du gel intime et un gode-ceinture, lui aussi de belle taille. Je pose le tout sur le lit. Elle regarde les jouets, étonnée.
— Tu verras, c’est très bon avec ça. Ça remplace avantageusement un homme, je t’assure. Je te prendrai avec le normal ; tu me prendras avec le gode-ceinture. Tu n’en as jamais vu ?— Si, mais pas de cette taille ; des biens moins gros, juste pour derrière. Mais je ne les ai jamais utilisés pour moi.— Pour ce soir, nous jouerons avec ceux-là ; je n’en ai pas ici de plus petits. Mais ne crains rien : j’ai été dépucelée avec le même que ça, et ça s’est très bien passé. Retire ta robe, tu seras mieux. Inutile de la tacher. Nous avons tout notre temps, ma chérie. — Comment as-tu su que je suis lesbienne ?— Je ne le savais pas, mais tu n’as pas eu l’air de refuser mes caresses ni mes avances. Et avoue que dans le train, ça te faisait bien plaisir que je regarde entre tes cuisses… J’ai regretté d’être en jeans, je t’assure, car moi je serais allée aux toilettes retirer mon string, et ce n’est pas le coton de ma culotte que tu aurais vu !— Je voulais le faire ; mais tu es si importante pour moi, si inaccessible que j’ai eu peur. Je n’arrive même pas à croire que je suis là, avec toi, et que tu as envie de faire l’amour avec moi.— J’ai envie de te dévorer, de te faire jouir et de prendre ton pucelage. Nous allons passer quinze jours merveilleux, ma chérie.— Et après ?— Quoi, après ?— Après, à Paris ?— J’ai quelqu’un à Paris, je ne vis pas seule. — Et moi, alors ?— Toi… C’est ici, aujourd’hui, demain et pendant quinze jours. Mais de retour à Paris, je reprendrai ma vie, mon travail, et il n’y aura pas de place pour toi.— Alors, moi, je ne suis rien pour toi ?— Tu es une fille très mignonne que j’ai rencontrée dans le train, qui est là, avec moi. Qu’espérais-tu ? On ne se connaît même pas. Tu as quel âge ? Peut-être pas vingt ans ; j’en ai trente. Tu crois quoi ? Que nous allons filer le grand amour ? Tu as répondu à mes avances, je ne t’ai rien promis. — C’est dégueulasse !— Rentre chez toi, c’est mieux pour tout le monde. Rhabille-toi et file d’ici avant que je ne change d’avis et que je te rende malheureuse.
La voilà qui pleure, se rhabille en pleurnichant. Elle sort sans même dire un mot, la tête basse. Je sais, je suis une salope ; mais plutôt que de lui dire « bye » dans quinze jours, autant que ça finisse ainsi, si elle pense aller plus loin avec moi. J’ai une vie ; elle ne serait pas capable, à son âge, de la comprendre et de la suivre.
Elle vient juste de sortir que déjà je regrette ce que je viens de faire. Mais elle aurait encore plus souffert dans quinze jours.J’ai du mal à m’endormir. J’ai allumé un feu, je savais ce que je faisais ; je savais surtout le dénouement. J’ai surtout eu peur de l’aimer, de ne pouvoir m’en détacher dans quinze jours.

[à suivre]
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