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La Putain du Maître

Chapitre 3

Le garde

Divers
Quelques jours étaient passés depuis le départ du neveu du maître et depuis ma nuit avec Ed, il ne se passait pas grand-chose, aucun nouvel invité, pas de visite d’amis, pas de nouveauté en somme. Pourtant je ne m’ennuyais pas, il y avait toujours besoin d’aide quelque part sur le domaine et je pouvais me permettre d’aller aider quelques amis ou connaissances, sachant par exemple qu’il fallait du monde pour s’occuper des chevaux ou remettre une vieille salle en ordre. N’allez rien imaginer, tout cela n’était fait que dans la plus pure des innocentes et personne ne m’avait approché depuis mon ami l’autre soir, personne, et je commençais à en avoir assez. Alors que je me perdais dans mes réflexions, ressassant encore et encore des pensées diverses et variées concernant ma solitude, j’entendis la cuisinière m’appeler:
— Anita ! J’ai besoin de quelques trucs, tu as du temps là ?
Évidemment que j’avais du temps, personne ne m’attendait nulle part ! Je lui répondis donc par l’affirmative en la gratifiant d’un gentil sourire, elle était gentille avec moi. C’était une grande femme à la peau très pâle et aux yeux bleus perçants, elle avait un sourire si franc qu’il en était contagieux, mais je n’étais pas vraiment d’humeur. Elle me tendit une liste où se trouvaient différents légumes, des courses assez banales en fait, je m’empressais donc d’aller attraper un panier avant de me diriger vers la sortie d’un pas vif, sortir me ferait du bien, ça me changerait les idées.
Une quinzaine de minutes plus tard, j’étais arrivé non loin du centre-ville, j’avais le temps, la cuisinière m’avait dit avant de partir que ces courses n’étaient pas pressées, j’aurais le temps de flâner un peu après avoir tout acheté, tant mieux, je me dirigeais alors vers les étals où se bousculaient quelques personnes. Comme souvent, on zieutait ma robe avec un air désapprobateur, comme souvent mes épaules étaient laissées nues et le balancement du tissu laissait apercevoir mes jambes, j’étais amusée de voir ces dames de tous âges avec leur air outré, comme si ma condition évidente était une honte alors que je n’étais pas bien différente d’elle. C’était vrai au fond, elles se mariaient, se faisaient prendre tous les jeudis jusqu’à être engrossées et se transformaient ensuite en poules pondeuses. Moi, c’était pareil, en beaucoup plus fréquent et sans les enfants à la clé. Pas de quoi se montrer aussi choqué.
Enfin, quand arrivait mon tour, je prenais ce qu’il me fallait, offrant des sourires polis aux personnes que je croisais et aux marchands, après tout, je représentais mon maître, tout le monde savait que je lui appartenais. Alors que mon panier était rempli, il me restait quelques pièces que j’étais supposée pouvoir garder pour moi, c’était ce que la cuisinière m’avait dit à plusieurs reprises, elle n’était pas du genre à compter la monnaie et Lord Advard non plus. Je déambulais donc entre les étalages et m’arrêtais devant l’un d’entre eux qui attira mon attention, il était couvert de babioles, il y avait des bijoux discrets, des statuettes, des objets en tous genres de toutes les couleurs et je ne pus m’empêcher de m’approcher pour observer de plus près. Je mis quelques secondes à réaliser que de l’autre côté se trouvait un vendeur qui me regardait avec un amusement qu’il ne comptait visiblement pas cacher.Bras croisés, il semblait attendre de voir si oui ou non je pouvais être intéressée, et avant de me décider, je me permis de le détailler d’un regard discret ; il était grand, tout en finesse, la peau caramel et le regard noisette, ses cheveux clairs, comme le pelage d’un chat couleur crème, lui rajoutaient en douceur. Il était vêtu d’une chemise claire aux manches relevées à ses coudes, un pantalon brun complétait sa tenue ainsi que des bottes que je ne pouvais qu’apercevoir de là où j’étais.
— Bonjour ?
J’avais finalement brisé le silence, trop angoissée par le regard qu’il continuait de poser sur moi, sans doute bien conscient de l’intérêt que je portais à son apparence plutôt qu’à ses marchandises.
— Bonjour.
Sa voix était basse, envoûtante, il ne semblait avoir aucun effort à faire pour être entendu malgré la petite foule que le marché regroupait. Je finis par baisser de nouveau les yeux sur son bric-à-brac sous le poids de son regard et après quelques instants, un collier attira mon attention, je le désignais alors avec un intérêt maintenant bien détourné du grand vendeur.
— Qu’est-ce que c’est ?
Comme si j’avais appuyé sur un bouton, il sembla s’éveiller, comme une statue prenant vie, il décroisa ses bras et fit un pas pour s’approcher de l’objet de ma curiosité, l’attrapant avec soin entre ses doigts fins pour le placer à hauteur de mes yeux.
— Un collier tout droit venu du désert, vous avez l’œil Mademoiselle.
Ses paroles semblaient sincères, il n’en faisait pas des tonnes comme tant de marchands même si son compliment avait sans doute bien pour but de me faire acheter. Mais pour le coup, il fallait avouer que sa phrase m’avait intriguée:
— Du désert ? Vous voulez dire, d’une des villes autour des oasis ?
Son regard se teinta d’une certaine curiosité dont j’étais la cible alors qu’il hochait la tête, m’étudiant avec intérêt avant qu’un sourire ne vienne parer son joli visage.
— Vous ressemblez à une elfe du sud, vous le savez ?— On me l’a déjà dit, mais j’avoue n’en avoir jamais vu, mon maître pense que l’un de mes parents en était un.— Vous n’en avez jamais vu dites-vous ? Alors je suis ravi d’être le premier, chère demoiselle.
Et sur ces mots, il se pencha en une discrète révérence que sa finesse rendait élégante bien qu’elle ne convienne pas à celles qu’on apprend aux nobles. Il avait toute mon attention depuis le départ, mais cette fois, ce qui était autour disparu, j’étais curieuse de savoir si je pouvais réellement être originaire de ce pays qui était le sien, mais j’avoue être aussi intéressée par ce charmant marchand au sourire maintenant mutin.
— Vous venez de là-bas ?— En effet, je suis un nomade du désert, mais ces temps-ci il vaut mieux vendre "Au dehors", les gens n’osent pas aller s’aventurer dans le sud alors ils paieraient cher pour pouvoir posséder quelque chose venant d’un endroit où presque personne ne peut aller.— Vous êtes conscient que j’aurais pu être une acheteuse moi aussi ?
Il rit doucement avant de reprendre avec un brin de sérieux, en parlant, nous nous étions décalés au bord de son étal, n’étant plus séparés par le présentoir.
— Mais rien ne vous empêche d’acheter, je ne fais que dire la vérité, ça ne retire pas la qualité de mes produits.
Je levais les yeux au ciel, voilà un baratineur comme on en voyait peu, il avait de l’aplomb et je ne pouvais m’empêcher de le trouver amusant. Après un instant, il se glissa dans mon dos, faisant passer le collier sur mon cou avant de l’attacher en un rien de temps. Un sourire s’imprima sur mes lèvres sans que je ne puisse le retenir alors que les mains du marchand glissaient sur mes épaules plus longtemps qu’elles n’auraient du le faire, ce n’était pas bien original ce qu’il tentait là, mais je pouvais bien me laisser prendre au jeu.
— Il vous va bien.
Il avait passé la tête par-dessus mon épaule, son regard glissant sur le collier et sur la naissance de ma poitrine que le décolleté de ma robe laissait aisément deviner. Quelle audace, j’aimais ça, mais je voulais faire durer encore un peu notre échange, alors je me retournais pour le voir de face, coupant court à son admiration pour l’observer, il n’y avait aucune trace de gêne sur son visage, plutôt une certaine satisfaction et même un brin de fierté.
— Je ne pense pas avoir suffisamment pour acheter ça.— Vraiment ? C’est dommage... Mais vous savez, au sud on ne paye pas forcément avec de l’argent.— Vous savez, ici cela pourrait être considéré comme un outrage ou une agression, je pense que je pourrais crier.— Et pourtant vous ne le faites pas.
Ses paroles, plus basses, étaient accompagnées d’une douce caresse de sa main venant frôler mon épaule avant de glisser sur mon bras. Je frémis de ce contact, le premier depuis plusieurs jours, j’étais certaine qu’il avait senti toute mon envie de lui résister s’effondrer, son sourire qui s’étira finit de me le prouver. Il fit quelques pas en arrière, m’invitant à le suivre avant de s’exclamer:
— Maestro tu peux me remplacer ? J’ai quelque chose à faire...
Un grognement agacé lui répondis venant de ce qui devait être leur caravane, mais il ne s’en formalisa pas, sans doute que cela devait être un oui. Après quelques instants, un homme émerge de la roulotte, un elfe des sables lui aussi, j’en étais certaine, il était plus petit, mais aussi plus musclé que mon beau marchand, ses cheveux étaient plus sombres et son regard bleuté s’attarda sur moi avec intérêt avant qu’il ne jette un coup d’œil en direction de son ami, s’exclamant:
— J’ai compris, j’aurais fait pareil à ta place.— Je sais.
Et sur ces mots, mon inconnu m’entraîna dans la caravane. Les rideaux étaient tirés, tout était sombre et pourtant je trouvais l’endroit très chaleureux. Mon panier fut vite abandonné sur une chaise et il m’entraîna jusqu’à un lit que je n’eus pas le temps d’observer, il m’attira contre lui, me plaquant contre son corps et pressant ses lèvres contre les miennes, ses gestes étaient doux et pourtant emprunt d’une certaine fermeté, ses doigts glissèrent sur mon bras, frôlant mes côtes et venant enserrer ma taille, me faisant me sentir toute petite contre lui. Mes mains caressèrent ses joues et vinrent se nouer derrière son cou alors que je pressais mon bassin contre le sien, ressentant un désir évident appuyer contre moi au travers du tissu, en le sentant, je commençais à onduler contre lui, lui arrachant un grognement. Sa langue se fraya un passage entre mes lèvres, dansant avec la mienne, je n’en pouvais plus d’attendre.Mes mains vinrent tirer sur les boutons de sa chemise sans que je ne puisse rien y faire, il n’y avait plus rien d’autre qui comptait que de sentir sa peau contre la mienne, de sentir ses hanches pressées contre moi, il semblait bien comprendre tout cela et ses mains défirent les galons de ma robe avec urgence, la faisant glisser à mes pieds alors que je lui retirais sa chemise.Dans la pénombre, je perçu des tatouages sur son corps, c’était beau, mais ça m’importait peu pour le moment.Je m’attaquais à sa ceinture, et bientôt son pantalon rejoint le reste de nos vêtements, il m’attira au plus près de lui, peau contre peau, je fis alors glisser ma jambe contre la sienne, sa queue glissa contre ma cuisse et je soupirais. Il se laisse tomber sur le lit défait et m’attira auprès de lui, glissant sa main jusqu’à ma fente qu’il caressa, j’ondulais en ressentant ses doigts, resserrant les miens autour de sa verge, commençant de lents va-et-vient en espérant lui faire payer la douceur qu’il m’imposait. Il ne fallu pas longtemps pour qu’il craque, m’attirant au-dessus de lui et enserrant ma taille de ses bras avant de venir faire glisser sa queue à l’entrée de mon vagin, je gémissait et il céda, s’enfonçant en moi avec sans doute plus de dureté qu’il ne l’aurait voulu, mais je ne lui en tins pas rigueur et pressa mes lèvres contre les siennes alors qu’il commençait de lents va-et-vient, ne tardant pas à accélérer le rythme en sentant que j’en désirais bien plus.Une de ses mains relâcha ma taille pour se saisir de l’une de mes cuisses, me pressant un peu plus contre lui et approfondissant ses mouvements, je gémis contre sa bouche et il gronda contre la mienne, mes mains tenaient ses épaules comme pour me maintenir alors même qu’il me serrait si fort que je n’aurais pas pu m’enfuir même si je l’avais voulu, son visage vint s’enfouir dans mon cou qu’il mordit sans la moindre douceur, m’arrachant un cri de douleur mêlé de plaisir.Il me fit basculer sur le côté pour se retrouver au-dessus de moi sans pour autant se stopper ou même ralentir ses mouvements qui gagnèrent seulement en amplitude, lui permettant d’aller toujours plus loin en moi. Il soupira à mon oreille et je me rendis compte à cet instant que je ne connaissais même pas son nom, une pensée qui disparu bien vite alors que ses dents frôlèrent ma gorge avant de revenir vers ma bouche pour se planter dans ma lèvre inférieure. Il vint coller son front contre le mien, saisissant mes hanches et les serrant comme pour y imprimer la marque de ses mains, ce qui ne manquerait pas d’arriver s’il continuait ainsi, mais aucun autre son ne sort de ma bouche qu’un ultime gémissement alors que le plaisir explose en moi.
Mon amant se crispe et se lâche sans prendre la peine de se retirer, me serrant si fort contre lui que j’ai l’impression soudaine que nous ne faisons qu’un, il fait encore quelques va-et-vient doux en soufflant auprès de mes lèvres alors que je tente de me remettre de mes émotions.
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