J’acceptai donc son offre, elle me fit m’installer au bord du bassin sur un matelas fait de grandes feuilles de plantes géantes. Elle me laissa le temps d’aller chercher ses huiles et revint rapidement vers moi. Elle s’en enduit d’abord les mains et les posa sur mes épaules pour m’habituer à la sensation. Puis elle en versa une bonne quantité le long de mon dos avant de l’étaler sans retenue pour m’en enduire, elle se mit alors à appliquer une pression de la paume de ses mains le long de ma colonne vertébrale, relâchant une à une toutes les tensions de mon corps. Elle se concentra ensuite sur les muscles de mes bras et mes jambes, pendant tout ce temps, nous demeurions silencieux. Alors que je pensais qu’elle s’arrêterait, car elle était passée sur tout mon corps, je tournai la tête vers elle pour la contempler alors qu’elle était toujours nue, et je la vis commencer à s’enduire elle-même de cette huile qu’elle m’avait versée dessus auparavant, huilant soigneusement et consciencieusement sur tout l’avant de son corps. Son regard croisa le mien et elle me sourit alors qu’elle frottait ses seins, son ventre, et jusqu’au milieu de sa queue. Quand elle eut fini, elle en versa de nouveau un peu sur mon dos, l’étala sensuellement, puis commença à s’étaler sur mon dos de toute sa longueur. Elle enroula le bout de sa queue autour de ma cheville afin de s’y agripper puis, afin de s’accrocher encore plus, passa ses bras sous les miens, et posant ses mains sur mes épaules. Je sentis ses bras se contracter autour de mes aisselles, et lorsqu’elle fut bien agrippée, elle se mit à frotter son corps tout entier contre moi, y mettant tout son poids. Je sentais ses seins contre le haut de mes épaules et dans mon cou, allant et venant au gré de ses mouvements. Je ne pus retenir un gémissement de plaisir alors que mon visage était à moitié écrasé sur le coussin qui le soutenait. Et alors qu’elle continuait, je sentis qu’elle aussi y prenait du plaisir, car je sentais une moiteur supplémentaire au niveau de mes fesses et du bas de mon dos, elle passait sa fente contre moi et le frottement la faisait mouiller de nouveau. Elle me dit alors d’une voix douce et suave sans pour autant arrêter ses mouvements : — Ça te plaît ?— Ho, oui, c’est tellement agréable, et on dirait que tu aimes ça aussi. Car, en plus des frottements qu’elle appliquait tant à son corps qu’au mien, je sentais ses seins se raffermir et ses tétons se durcir contre mon dos. Ne pouvant plus dissimuler son plaisir à mes yeux, elle se mit à gémir doucement à chaque passage de son corps aux écailles si douces contre ma peau. Peu après, elle se redressa un peu en inspirant profondément, juste avant de se laisser retomber sur moi et de doucement poser ses lèvres dans mon cou pour y appliquer un suçon. Je tournais alors la tête et passais ma main derrière la sienne pour porter ses lèvres aux miennes. Je me mis alors à explorer sa bouche avec ma langue, je rencontrais rapidement la sienne, et elle se mit à sucer la mienne alors que la sienne venait s’y enrouler. L’échange changea de terrain lorsqu’elle décida de reporter nos langues dans ma bouche. Pendant tout ce temps, elle n’avait pas relâché son étreinte. Ce ne fut qu’après qu’elle libéra mes épaules que je me retournais pour lui faire face. Une fois encore, nous nous embrassions. Puis elle nous releva et me mena à nouveau dans l’eau afin de nous rincer.
Quand enfin nous sortions de l’eau, je me rhabillais rapidement et indiquais mon intention de retourner à mon travail. Elle hocha la tête alors que je partis de nouveau en direction de la salle que je commençais à croire maudite tant elle devenait contrariante, car à nouveau, je passais la fin de la journée sans progresser le moins du monde. Mais étrangement cette fois, cet échec fut plus facile à digérer, il semblait que ce massage aux huiles avait vraiment un effet très apaisant. Je tournais en rond, retournant ces symboles dans tous les sens et fantasmant leur signification dans l’espoir de leur donner un sens. Que pouvaient bien vouloir dire ces symboles énigmatiques ? Cette question devenait de plus en plus obsédante et oppressante. Puis soudain, une autre question me passa par l’esprit, une question qui aurait dû m’éclater au visage dès l’instant où je me suis mis au travail. Pourquoi, si Qhala était la gardienne de ces lieux, ne m’empêchait-elle pas de tenter de percer les mystères de ces lieux ? Et quelles motivations avait-elle réellement pour me faire du charme et m’offrir ses faveurs ? Ces questions m’apparaissaient alors comme une lanterne dans l’obscurité.
Mais elles allaient devoir attendre, car alors que je commençais à les retourner dans ma tête, mon corps me rappela à la réalité, car mon estomac commençait à grogner. Devant évidemment répondre à ce besoin, je me rendais donc vers la cuisine d’où émanait la délicieuse odeur d’un repas chaud attendant qu’on lui fasse honneur. J’y trouvais sans surprise Qhala, de nouveau vêtue, d’un ensemble similaire à celui qu’elle portait précédemment, mais blanc cette fois, qui m’attendait sagement. Je m’attablais alors, et tandis que je mangeais, je la regardais, tentant de lire en elle, à l’affût du moindre indice, du moindre détail qui pourrait me donner une information sur ses motivations. Mais tout ce que je pus obtenir, ne fut qu’elle, me regardant en souriant tendrement, comme elle regarderait un amant d’un amour sincère. Peut-être était-ce ça en fin de compte, de l’amour, mais si tôt ? Elle ne me connaît que depuis quelques jours, combien de temps a-t-elle passé seule dans cette pyramide ? Tant de nouvelles questions. Sans prévenir, elle s’éclipsa de la table et sortit de la pièce. Perdu dans mes pensées et faisant honneur à sa cuisine, je ne remarquais finalement son absence qu’après avoir fini de me repaître. Je décidais ensuite d’aller me coucher, et arrivé dans ma chambre, je la découvris, étendue sur mon lit, nue à nouveau, me regardant les yeux emplis de désirs. Je me dévêtis donc pour la rejoindre. Je m’étendis à côté d’elle, posant une main sur son ventre, puis l’embrassais passionnément alors qu’elle se saisit de mon sexe pour le faire durcir de ses habiles mouvements de poignet. Peu après, je roulais sur elle, me mettant à cheval sur ses hanches et m’insérais en elle et saisis sa main, la menant au-dessus de sa tête alors que je croisais mes doigts avec les siens. Mon autre main saisit sa taille et je me mis à donner des coups de reins doux, mais assurés. Puis, sans cesser de lui faire l’amour, je glissais mes lèvres dans son cou pour lui embrasser passionnément. C’est après que nous ayons tous deux atteint le septième ciel que nous nous endormions tous deux, enlacés dans les bras l’un de l’autre, sa queue lobée autour de ma jambe, et sombrant dans l’inconscience d’une nuit garnie de caresses inconscientes et de doux rêves.
[Voilà les amis, c’est la fin de ce nouveau chapitre de "la pyramide oubliée", j’espère qu’il vous a plu. N’hésitez pas à laisser un petit commentaire, ou UN GROS COMMENTAIRE pour me dire ce que vous en avez pensé, si vous attendez la suite et émettre des hypothèses sur la suite de l’histoire, je me ferai un plaisir d’y répondre dans la mesure du possible. Et pour les plus timides, je suis également joignable en MP. Si vous avez des questions, c’est également l’occasion en public de préférence, car une question posée par un peut profiter à tous et il n’y a pas de questions stupides, il n’y a que des idiots que ne les posent pas X). J’espère vous retrouver très bientôt pour la suite de "la pyramide oubliée". D’ici là, portez-vous bien. Soyez heureux et n’arrêtez jamais de fantasmer vos vies. Bisous.]
