Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 88 J'aime
  • 3 Commentaires
  • Corrigée par l'équipe

La Pyramide oubliée

Chapitre 6

Dangereuse expedition

Divers
Me voici de nouveau devant ce mur infranchissable, cette porte scellée qui s’oppose à moi depuis maintenant plusieurs jours. Et de nouveau rien ne laisse présager de la moindre avenacée. Quelle douloureuse frustration ! Où ? Quoi ? Comment ? Quelle est la réponse de cette énigme ? Je n’en ai aucune idée, et pas l’ombre d’un indice en vue. Même le réconfort des bras de Qhala ne parvient pas à apaiser cette douloureuse sensation d’échec.
Cela fait maintenant plus d’une demi-heure que je fais les cent pas devant cette paire de blocs de pierre haute de dix mètres. Ou peut-être trois heures ? La réflexion me fait perdre la notion du temps alors que je n’ai comme repère que la lumière vacillante des vasques emplies de braises incandescentes qui éclairent la pièce. Puis comme pris d’un accès de rage, me voilà comme dans un état second, renversant la table sur laquelle mes notes s’amassent inutilement. Puis, je m’assieds sur une caisse qui contenait autrefois du matériel de moindre importance. La tête dans les mains, je refoule mes pensées, à la recherche d’un raisonnement, un indice qui m’aurait échappé, il faut que je progresse dans mon travail avant de complètement perdre la tête.
Et puis soudain, un souvenir me revient, Qhala m’avouant à demi-mot qu’une "Pierre de Rosette" de ces textes anciens existe bien quelque part, et auparavant m’avait elle fortement déconseillé de m’aventurer dans les étages inférieurs de la pyramide. Ce doit être ça, la solution doit se trouver sous mes pieds, il faut que j’en aie le cœur net. Il n’y a plus de temps à perdre. Je me dirige à présent vers une autre caisse de matériel, celle que j’espérais ne jamais avoir à ouvrir. Je l’ouvre sans ménagement, à l’intérieur, ces objets porteurs de damnation pour qui ne s’en servirait autrement que pour porter la justice, ou protéger son foyer. Ces objets portant en eux deux des cavaliers de l’apocalypse et leurs messages d’horreur, Guerre, et Mort, ainsi sont-ils nommés, car ce sont bien des armes dont il s’agit. Pourquoi en premier lieu en aurais-je besoin ? Cela m’est imposé par la prévoyance.
Tout comme un préservatif, je me suis mis en tête qu’il vaut mieux en avoir et ne pas en avoir besoin plutôt que l’inverse. Ainsi je m’équipe, quatre holsters d’armes de poing contenant chacun un Beretta 92, une ceinture de chargeurs correspondant à ces mêmes armes, trois couteaux de combat dont la lame dépasse allègrement la longueur de ma main. A chaque boucle que je serre autour de mon corps, je prie pour ne pas avoir à faire usage de ces outils de destruction. A chaque arme que je passe au fourreau, j’espère ne pas devoir les glisser autre part que dans ces contenants de kevlar. Une lampe frontale, une mini-caméra attachée à la tempe, et me voilà devant cet escalier sombre menant aux étages inférieurs dont la lumière semble absente.
N’écoutant plus la raison, la peur absente de mon esprit, aveuglé par le besoin de connaissance, je descends pas à pas chacune des cinquante-deux marches me menant devant une autre porte de pierre, celle-ci comporte des écritures que je n’ai pas de mal à déchiffrer, car elles sont semblables à celles de la grande porte d’entrée de l’édifice. Et encore une fois, je suis à même de lire : "Celui qui entre ici en ressort changé, ou ne ressort pas." Le mot "Entre" est encore une fois la clé, je l’enfonce donc et la porte s’ouvre devant moi. Je la passe. Elle se referme brusquement derrière moi dans un grand fracas, mais je n’en ai que faire. L’arme à la main, j’avance dans ce couloir qui s’étend devant moi, la lumière de ma frontale semble comme aspirée par les ténèbres, je n’y vois pas à plus de cinq mètres devant moi. Ma caméra enregistre ce que je vois. Je progresse sans peur, comme guidé par ce qui est peut-être une folie naissante.
Qu’importe les dangers qui m’attendent, peut-être plus avant, j’avance pas à pas, et bientôt, je me retrouve à une intersection, je décide de baliser mon chemin à l’aide de bâtons fluorescents. J’en craque donc un premier pour le lancer là d’où je viens et un autre pour le chemin que je choisis d’emprunter au cas où il ferait une boucle, droit devant. J’avance de nouveau, mais derrière moi, je sens comme un vif courant d’air comme un voile de vivacité qui se serait glissé derrière moi, comme une mise en garde d’un danger à venir, mais quand je me retourne, rien, personne. Je reprends donc mon chemin.
[Cette partie du récit est le point de vue de Qhala]
Je me réveille, secouée par un tremblement sourd résonnant dans les murs et le sol. Combien de temps ai-je dormi après cette nouvelle séance de plaisir avec lui ? Aucune idée. Je décide d’aller le retrouver, il est probablement à la porte du sanctuaire, peut-être a-t-il fini par réussir à ouvrir la porte, ce doit être ça que j’ai entendu et qui m’a réveillée. J’enfile donc vite les voiles transparents qui me servent de vêtements, et m’y précipite. Mais arrivée sur place, personne, la porte est fermée. Son espace de travail est renversé. Ce tremblement ne peut signifier qu’une chose, il s’est rendu dans les étages inférieurs. Mon sang ne fait qu’un tour, je me précipite dans mes quartiers où j’ouvre un coffre en bois nobles orné de dorures. A l’intérieur, une armure, et un arc. Je ne m’en étais pas servi depuis des siècles, et voilà que maintenant, je dois de nouveau les revêtir. Pourvu qu’il ne soit pas trop tard.
Vite à la porte, les yeux en joyaux bleus de mon casque s’illuminent et me procurent la nyctalopie dont j’aurais besoin en bas. J’ouvre la porte et me précipite dans l’obscurité.
[Retour au récit du point de vue de Jérémy]
Je continue de progresser dans cette atmosphère de plus en plus oppressante. Je ne suis clairement pas seul ici, mon instinct de survie prend peu à peu le pas sur ma rage, et soudain, j’ai peur. Je sens la peur me prendre aux tripes. Je vérifie que mon arme est bien chargée. La tension monte. Après plusieurs minutes de marche, je finis par déboucher dans une grande salle qui elle ne semble pas se délecter du peu de lumière de ma lampe, me laissant voir d’un bout à l’autre de la pièce. Une grande salle soutenue par des piliers de grès. A l’autre bout, un autel où est déposé tel un livre sur un pupitre, une tablette de pierre. Est-ce ce que je cherche ? Il faut que ce soit ça ! Je fais un pas dans la salle, et au moment où je pose le talon, une voix inhumaine et grognante se fait entendre et résonne dans la pièce :
— Pauvre mortel apeuré, tu es venu garnir le tombeau de ceux qui ont échoué comme bien d’autres avant eux, et comme toi très prochainement.— Montre-toi ! Je suis arrivé trop loin pour échouer !
Ma voix est forte, mais tremblante. Je tends les bras devant moi, l’arme à la main, prêt à faire feu au moindre signe de danger.
— Tu penses vraiment que ton petit jouet peut t’être d’une quelconque utilité ? Tu vas mourir ici !
Je sens de nouveau ce courant d’air agressif, mais cette fois accompagné d’un violent coup dans les côtes, je vacille.
— Tu te caches dans l’obscurité, c’est la panache des lâches, montre-toi et affronte-moi, nous verrons si tu es à la hauteur de tes menaces.— A ta guise, mortel.
Alors, un grand braséro s’immole, pendu au plafond et éclaire la pièce, et face à moi, il est là, un énorme chacal humanoïde se tient debout, une énorme lance à deux couperets en demi-disques à la main. Il me regarde, il est vêtu de bandes de gaze et semble décomposé d’un peu partout, desséché, momifié. Sans hésiter, je tire. Coup au but, son épaule part légèrement vers l’arrière. Il esquisse un sourire avant de se jeter sur moi. J’esquive son coup de justesse. Il est rapide, très rapide. Je lui tire dessus à nouveau, rien n’y fait, plusieurs chargeurs y passent. Certains coups le touchent à des points vitaux, mais rien ne semble l’affecter. Je suis à court de munitions. Ne me restent plus que mes lames, j’en prends une dans chaque main et continue d’esquiver ses coups plutôt que de tenter de lui en porter moi-même, préférant éviter de lui donner l’occasion de me toucher de son arme, vu la taille des demi-disques qui composent son arme, ce serait le genre de coup qui ne pardonne pas.
Le combat continuant, je finis par me rapprocher de la tablette, je prends le risque inconsidéré de la regarder un instant afin d’en prendre connaissance, c’est une demi-seconde d’inattention de trop, car bientôt, je reçois un coup du plat de sa lame derrière la tête, m’assommant net.
[Point de vue de Qhala]
Je suis la piste de lumières mourantes qu’il a laissée derrière lui. J’arrive bientôt à la salle où je le trouve face contre terre aux pieds de ce monstre de cauchemars. J’encoche une flèche et bande mon arc. La flèche part et se loge en plein dans le dos du chacal mort-vivant. Il hurle et me fait face. Il retrousse les babines et grogne férocement avant de se jeter sur moi. Je suis plus agile que lui et parviens sans mal à le faire danser à ma guise. D’un coup précis, je lui décroche la mâchoire avec le bois de mon arc. Il est sonné. Je me lobe autour de lui, lui bloquant les bras et les jambes. Je saisis sa tête à deux mains, et d’un coup sec lui brise la nuque avant de lui arracher la tête. Bientôt son corps sans vie s’échoue devant moi. Pas le temps de savourer ma victoire. Je me précipite vers Jérémy.Il est toujours vivant...
[Voilà les amis, c’est la fin de ce nouveau chapitre de "La Pyramide Oubliée". J’espère qu’il vous a plu, c’est vrai, l’ambiance est un peu différente pour celui-ci, mais pas d’inquiétude, je n’oublie pas les parties chaudes du récit, je les garde pour plus tard, bin oui il faut bien faire avancer le récit aussi non ? ;-) N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, ou un GROS COMMENTAIRE, j’ai toujours autant de plaisir à lire vos retours sur mes textes. J’espère vous retrouver bientôt pour un nouveau chapitre de "La Pyramide Oubliée". D’ici là, soyez heureux et n’arrêtez jamais de fantasmer vos vies. Bisous.
Diffuse en direct !
Regarder son live