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Quand acrostiche rime avec chiche !

Chapitre 3

Le tournant ?

Erotique
La réponse ambiguë de Laura m’a laissé dans une éprouvante expectative. L’incertitude me mine le moral. J’ai les nerfs à fleur de peau et une molle mais tenace érection ne me quitte pas depuis que j’ai reçu son SMS, causée plus par l’énervement que par l’excitation.
Perpétuellement assailli par des pensées érotiques, qui se bousculent en désordre dans ma tête et me mettent le cerveau en ébullition, je sursaute en entendant la sonnette. Je me dirige vers la porte en maugréant, prêt à congédier vertement tout importun, je l’ouvre un peu trop vivement et… je me retrouve nez à nez avec Laura, complètement nue !
Elle rentre en souriant d’une démarche chaloupée comme si de rien n’était, déconcertante d’aisance. Elle dépose au passage un baiser délicat sur ma bouche entrouverte sous l’effet de la stupéfaction et effleure mon sexe, qui a tendance à s’agiter sous mon short, d’une main caressante. Sans s’arrêter, elle se dirige vers l’intérieur en me demandant, d’une voix étonnamment naturelle :
— Mon cœur, tu peux récupérer mes affaires dans la voiture, s’il te plaît ?
Je suis sa progression un court instant, abasourdi, hagard, les yeux rivés sur ses splendides fesses. Aucune vulgarité dans cette entrée théâtrale digne d’une déesse antique callipyge. Juste de la classe.
Toujours sous le choc, incrédule, je tente de recouvrer mes esprits et je me dirige vers son véhicule avec l’assurance d’un boxeur groggy. Après avoir jeté un coup d’œil inquiet aux alentours, je récupère sa robe abandonnée sur le siège conducteur, son sac à main sur le siège passager ainsi que sa petite valise de voyage dans le coffre, avant de rentrer et de verrouiller la porte derrière moi.
Je dépose le tout en vrac où je peux avant de rejoindre Laura dans notre séjour. Le spectacle qui m’attend est surréaliste : elle s’est positionnée à quatre pattes sur le tapis, cul tourné vers moi, cambrée à mort et cuisses très largement écartées. Sa chatte entrouverte, qu’une toison taillée très ras et soigneusement entretenue ne parvient plus à dissimuler, ne laisse aucun doute sur son état d’excitation. Son petit trou étoilé, exposé sans pudeur, est luisant des sécrétions de sa voisine, qui ont dû se répandre quelque peu pendant le trajet en voiture.
Laura a visiblement reçu mon message codé cinq sur cinq et sa réponse va bien au-delà de tout ce que j’ai pu fantasmer.
Quand elle me demande, sur un ton suppliant et assurément sincère, de « la défoncer », formulation qu’elle n’avait jamais osée jusqu’à aujourd’hui, cela produit chez moi l’effet d’un électrochoc. De molle, mon érection, qui avait atteint une bonne consistance sous l’effet de cette vison sublime, devient maximale quand je reçois cette supplique.
Toute retenue envolée, sans un mot, ne pouvant pas quitter des yeux le cul si généreusement offert de Laura, je me déshabille précipitamment avec des gestes nerveux. Puis je me positionne à genoux derrière elle, entre ses cuisses, impatient de la posséder.
Mais l’écartement extrême de ses jambes placent son anus en position assez basse par rapport à mon pénis et sa cambrure l’oriente vers le plafond. La vigueur de mon érection plaque mon membre à la verticale contre mon ventre et je ne peux pas l’en décoller suffisamment pour rendre la pénétration possible dans nos positions respectives. Et je n’ai pas envie que Laura en change.
Je me relève alors puis, comme je l’ai souvent vu faire dans des films pornos, je passe mes jambes de part et d’autre de la taille de Laura, je fléchis mes genoux, je me penche en avant et je me cambre à mon tour pour atteindre l’angle d’attaque désiré.
Prenant appui au sol sur la main gauche, je positionne mon gland de l’autre sur le petit orifice, que je désire investir de manière obsessionnelle désormais. À son contact, Laura pousse un grognement de satisfaction, visiblement aussi impatiente que moi, et un léger mouvement de recul de sa part le maintient en place. Ma main droite peut alors venir assurer la stabilité de l’édifice.

Si la position est quelque peu… acrobatique, elle a l’avantage de laisser une grande amplitude de mouvement à mon bassin. Alors que Laura accentue la pression sur mon gland, je la pénètre d’une seule poussée rageuse avec un grognement digne d’une bête en rut.
Laura pousse un cri : rage, soulagement, douleur… toute la frustration et le manque qu’elle a accumulés depuis trois semaines semblent se libérer d’un seul coup.
Elle voulait que je me lâche, que je ne la ménage pas… elle est servie. Dans un état second, je lui pilonne le cul. À chaque coup de boutoir, elle gémit bruyamment. Entre deux gémissements, elle accompagne la montée de mon plaisir en parlant continûment, avec des mots orduriers dont elle n’est absolument pas coutumière. Elle me provoque.
— Vas-y plus fort, bordel ! … Allez, défonce-moi le cul pour de bon ! … Putain ! Ta bite est énorme, qu’est-ce que tu me mets ! … Vas-y, inonde-moi !
Enivré par ce flot ininterrompu, je me lâche totalement et ce coït bestial ne peut pas durer bien longtemps. Sa dernière injonction me donne le coup de grâce et une puissante éjaculation libère d’abondants jets de sperme dans le rectum de Laura. Elle sent les contractions de mon membre et grogne de satisfaction.
Une fois vidé, je m’affale sur son dos, épuisé, les genoux douloureux et les muscles des cuisses tétanisés. Laura se laisse doucement glisser sur le tapis. Allongé sur elle, toujours en elle, je l’embrasse sur la joue en lui murmurant à l’oreille :
— Comme je t’aime !
Laura sourit tendrement.
— Ben mon cochon, il ne faut pas te le dire deux fois ! Qu’est-ce que tu m’as mis ! Je ne vais pas pouvoir m’asseoir pendant deux jours…— Ce n’est pas ce que tu voulais, lui demandé-je un peu inquiet ?— Si, si, me répond-elle en me caressant la joue. J’en avais besoin et de cette manière, après ces semaines d’abstinence que tu m’as imposées par cette voie. Et tu ne m’as pas déçue…— Il faut dire que tu n’as pas molli sur les moyens pour me faire totalement perdre la tête, ni avant ni pendant. Tu es devenue folle !— Toi non plus tu n’as pas molli, si tu vois ce que je veux dire, ajoute-t-elle, d’un air un peu mélancolique. Je t’aime très fort.
Alors que nous restons allongés dans cette position improbable, Laura poursuit, d’un ton devenu subitement grave.
— Ce que tu me demandes dans ton poème : soumission, châtiment, punition, souffrance… C’est pour de vrai ?
Après un instant d’hésitation, je lui réponds :
— Je crois bien que oui. Ton petit traitement de faveur il y a trois semaines a déclenché comme une réaction en chaîne chez moi. Je suis arrivé à la conclusion que, pour que notre union soit parfaite, pour que la fusion soit totale, il faut que toi aussi, de temps à autre, tu m’asservisses à ta volonté, à tes désirs. Et que je le sente dans ma chair comme dans mon esprit. Ainsi nous ne ferons réellement qu’un, sur un pied d’égalité. Mais tout ça est vraiment très confus dans ma tête.
Je sens Laura un peu sous le choc de cette révélation. Depuis le début de notre relation, elle m’a toujours laissé l’initiative de nos rapports. Cette tendance s’est accentuée au fil du temps, jusqu’à ce qu’une sorte de relation dominant/dominée à sens unique s’installe entre nous.
Elle croise ses mains sous son menton et regarde devant elle, les yeux dans le vide. Elle reste un moment silencieuse. Je débande lentement dans son cul en observant ses réactions. Elle finit par prendre la parole pour déclarer :
— Je crois que je comprends ce que tu veux dire puisque j’ai moi-même ce besoin. Je suis partante pour essayer, mais je ne te promets pas d’être en mesure de satisfaire tes attentes.— Merci mon amour. Laisse-toi guider par ton instinct et vas-y progressivement, on verra bien.
Je glisse mes bras sous sa poitrine et je l’étreins, reconnaissant de sa compréhension et de sa bienveillance.
Laura semble toujours en pleine réflexion et après quelques secondes elle me demande :
— Dans quelle situation trouves-tu que notre union est la plus fusionnelle ?— Quand je t’encule dans la position où nous sommes actuellement, moi allongé sur ton dos, nos corps en contact étroit sur toute leur longueur, de la tête aux pieds.— Mmm… Et quand trouves-tu que je suis le plus soumise à tes désirs ?— Quand je t’encule à quatre pattes ou encore quand tu me suces, à genoux à mes pieds, mes mains sur ta tête te forçant à m’engloutir le plus profondément possible.— Mmm… se contente-t-elle de grommeler à nouveau d’un air songeur.
Je sens des contractions autour de mon sexe revenu désormais à l’état repos ; en pouffant, Laura tente de m’expulser. J’essaie de résister pour prolonger encore cet instant magique en plaquant mon bassin plus fort contre ses fesses tout en la rejoignant dans son rire. Peine perdue. Je sens mon pénis reculer un peu plus à chacun de ses efforts. Il finit par être complètement éjecté et se retrouver trouver coincé dans la raie de ses fesses. À regret, je me relève et j’aide Laura à en faire de même. Puis nous nous dirigeons ensemble vers une douche bienvenue.
L’avenir nous dira si cette brève discussion constituera un tournant dans l’équilibre de notre couple. En attendant, à nous les vacances !
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