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Quand la chair s'éveille

Chapitre 3

Divers
Les travaux d’approche
Là-dessus, Éléonora pique un phare qui lui rappelle que cela fait déjà trois jours qu’elle n’a pas été visitée. « Comment vais-je faire pour tenir si longtemps à l’absence de Jean, il ne revient pas avant un mois au minimum et je me demande s’il ne va pas en profiter. »
– Là n’est pas la question réplique-t-elle. Demain, nous irons à Marseille, je participe à un conseil d’administration, tu m’accompagneras comme le faisait Jean. Je compte sur toi. Il faut que tu t’investisses un peu dans les affaires familiales.
– Bien, mais tu devrais encore te reposer, pour être en forme demain.
Le lendemain, ayant fait le plein de l’Hispano, les voilà les deux sur les routes de France et de Navarre. Lyon, Montpellier, Marseille, avec un petit arrêt intermédiaire dans un trois étoiles Michelin. Sur les indications de sa mère, Ramon se gare devant le Continental en laissant les clés au chasseur.
– Viens on va se rafraîchir, lui dit sa mère.
Arrivés à leur chambre, qui comme du temps de Jean est commune, Ramon, ne peut s’empêcher de remarquer :
– Mais mère, tu vas manquer d’intimité.
– Qui te dit que je la recherche. Maintenant que tu es un homme et un beau, cela ne me gêne pas de manquer d’intimité.
– Que dois-je comprendre ?
– Ce que tu peux.
Après avoir pris une douche, séparément, les deux se retrouve dans le salon de la suite.
– Il faut que je te débriefe un peu la séance. La première fois, j’étais avec Jean et cela a failli mal se terminer, heureusement que Jean était là pour remettre les pendules à l’heure, ce que je ne sais pas, c’est que si avec ton air juvénile, ils ne vont pas se permettre de gestes déplacés pour faire pression sur moi. Là, il te faudra intervenir, avec tous le tact voulu.

– Si Jean a réussi à te sortir d’une mauvaise situation, il n’y a pas de raison que je ne le puisse pas.
– La société est: « immobilière pour tous. » Je les soupçonne d’avoir un pied dans la mafia.
– La question est de savoir si ils ont des armes à feu ?
– Non, je ne crois pas, mais les secrétaires ont l’air plutôt de joueurs de rugby, alors que monsieur Delpatio a l’air d’une tapette. Mais la première fois, il a essayé de me peloter, ce qui lui a créé un problème ensuite pour aller pisser, vu le coup de genoux que lui a refilé Jean. Après, il lui a fallu se farcir les joueurs de rugby, cela a bien duré une bonne minute avant qu’ils soient tous KO, finalement, les mains sur son bas ventre en grimaçant et terrifié, Delpatio a accepté toutes nos clauses qui fut à l’origine d’un très bon contrat pour les deux. Il semble qu’il a envie de le renégocier.
Ne voulant pas laisser l’Hispano à la vue et à portée de tout un chacun, surtout à Marseille, ils prirent un taxi en lui demandant de repasser dans une demi-heure pour les faire rentrer. Ils s’annoncèrent et furent conduits dans une salle de conférence, avec plusieurs participants, dont quelques-uns avaient effectivement la stature de joueurs de rugby ou de football américain.
Il est clair que Ramon faisait figure un peu de minus.
La séance débute bien et à la remarque que Delpatio de vouloir renégocier le contrat, Éléonora demande quelle est la nouvelle mouture pour donner une réponse. Suite à la lecture, elle ne peut s’empêcher de remarquer :
– Mais il n’y a plus rien d’intéressant pour mes entreprises dans ce contrat.
– Oui, mais contrairement à la dernière fois, vous n’avez pas avec vous monsieur Jean pour défendre de manière efficace vos arguments.
– Monsieur Delpatio, ce n’est pas de cette manière que les affaires se font, il faut que les deux partenaires y trouvent un avantage.
À ces mots, Ramon se déplace vers monsieur Delpatio, qu’il faudra bien un peu raisonner. À peine a-t-il parcouru la moitié de la distance, un des secrétaires se lève pour lui faire obstacle.
– Pouvez-vous vous enlever de mon chemin, demande-t-il gentiment.
L’autre veut de suite le frapper pour marquer qui a raison ici, mal lui en prit, d’un coup de pieds dans la rotule du genou et un atemi bien placé, il est hors de service. Un autre se lève et subit le même sort et il arrive vers Delpatio, le prend par le col et le soulève de sa chaise et lui dit :
– Si tu ne veux pas être invalide à vie, tu as intérêt à participer de manière loyale.
Pendant ce temps-là, un troisième comparse s’est approché de sa mère pour lui faire un malheur.
– entre temps, recommande à ton sbire de se retirer si tu ne veux pas que je te réduise tes noisettes en poudre, lui dit-il en lui attrapant ses couilles à travers son pantalon, c’est comme tu veux.
Il commence à serrer de plus en plus fort, jusqu’au moment, au bord de l’évanouissement, il rappelle ses troupes à l’ordre.
– Fais sortir tous les participants qui n’ont rien à voir avec les négociations et revoyons les termes du contrat.
– Sortez et ne revenez pas sans mon ordre express. Madame, vous avez encore amélioré votre protection comme je vois, félicitations. C’est qui ce beau jeune homme ?
– C’est mon fils et l’élève de Jean qui est en train de le dépasser.
– Zut, je l’aurai bien enrôlé, mais je pense que je n’aurai que peu de chance.
– En effet. Revenons à nos moutons. Je propose que les termes du contrat existant soient maintenus avec cette petite restriction que l’article 6 sera à mon entier bénéfice pour vous punir que votre attitude.
– Vous êtes dure en affaires, mais je dois reconnaître que je ne devrais pas me plaindre, je n’ai que ce que je mérite.
– Affaire conclue ? J’attends que le contrat soit refait et que votre secrétaire nous l’apporte à signer dans la demi-heure, en attendant, veuillez nous servir des cafés.
– André tu as entendu, exécution.
Les cafés sont amenés et si Éléonora s’en sert largement, Ramon n’y touche pas, bien lui en pris car peu de temps après, sa mère s’endort, droguée.
D’un bon, il se trouve à nouveau vers Delpatio et cette fois, il lui sert le cou et lui annonce la couleur.
– Demain à dix heures, tu te pointes avec un seul de tes sbires à l’hôtel Continental, au salon B avec le contrat prêt et sans entourloupe, car à défaut, tu risques d’être estropié sérieusement et je ne rigole pas. Je sais où tu habites donc tu comprends.
– Oui, je regrette, mais je ne suis pas à l’origine de ceci, c’est une action indépendante de ma volonté.
– Je veux bien le croire, appelle ce taxi pour venir nous prendre. Celui-ci et pas un autre ! Demande à un de tes secrétaires rugbymen de porter ma mère évanouie jusqu’au taxi.
En arrivant au rez, effectivement le même taxi est là à attendre.
– Je n’avais rien de spécial à faire et je suis resté dans les environs à vous attendre. Madame a eu un malaise ?
– Non, elle a été droguée et il faut nous ramener à l’hôtel
– Montez à l’arrière.
– Ma mère va être placée à l’arrière, mais moi je monte à l’avant, avec vous.
– Comme tu veux.
– Raschid, je te recommande de ne pas faire de fantaisie, l’admoneste Delpatio, il n’a l’air de rien, mais c’est un super dur.
– Bien patron.
C’est ainsi que malgré ces petits désagréments les deux ont débarqué à l’hôtel et là, Ramon demande s’ils ont une chaise pour invalide, sa maman ayant eu un malaise. Ce qu’ils lui amènent de suite. Il y place sa mère et prie la réception de régler la course, n’ayant sur lui pas la monnaie nécessaire. Une fois qu’elle sera réveillée, il réglera le tout.
Une heure plus tard, Éléonora émerge de son shot, les yeux vaseux, mais heureuse de reconnaître leur chambre. Elle est allongée sur son lit toute habillée.
– Mère, tu peux me confier ton porte-monnaie, il faut que je règle le taxi et la chaise qui t’a amenée ici.
– Oui mon chéri, comment s’est passé la suite ?
– Pas trop difficile, j’ai saisi Delpatio par le cou et je l’ai menacé de le rendre définitivement invalide s’il y avait encore un coup fourré et que demain, il apporte au salon B les documents à signer. Salon que je vais réserver en redescendant.
– Oui mon chéri, tu t’es débrouillé comme un chef, mieux que Jean je dirai. Fais le nécessaire.
Redescendant la chaise, il arrive à la réception et demande le chef réceptionniste.
– Je n’aimerai vraiment pas que le no de notre chambre soit communiqué sous aucun prétexte, par contre, j’aimerais réserver le salon B pour ma mère qui compte recevoir monsieur Delpatio.
– Voilà c’est fait, je demanderai dans ce cas au service de sécurité de se renforcer un peu pour demain, on ne sait jamais, Delpatio n’a pas une très bonne presse.
– Je sais, mais c’est une bonne idée de renforcer la sécurité ! Vous nous téléphonez dès qu’ils arrivent, en principe, ils ne devraient être que deux. S’il y a un problème, vous m’appelez moi, si cela semble en ordre, vous appelez ma mère. On comprendra. Voilà, je remonte pour voir comment elle va.
Remontant dans la suite, Ramon frappe à la porte et elle lui dit :
– Entre mon chéri.
– Mais maman, il faudra apprendre que la porte de la suite ne doit pas rester ouverte à tout un chacun, surtout après notre visite à Delpatio. Je pense que si je m’étais jeté sur le café comme toi, je ne sais dans quelle mauvaise position on serait maintenant. Je n’ose y penser, peut-être que je serais mort et toi dans la salle de supplice avec tous les rugbymen de Delpatio qui attendent leur tour pour te passer dessus ou pire.
– Arrête, rien que d’y penser, j’ai la chair de poule. Viens vers moi pour me réconforter.
Il enlève ses chaussures et monte sur le lit et la prend dans ses bras et pose sa tête sur son thorax, respirant ses cheveux noirs fraîchement lavés, il ne peut s’empêcher à une situation un peu similaire avec Luce, la première fois, ce qui lui crée une érection bien embarrassante. Sa mère à son tour caresse ces pectoraux musclés juste ce qu’il faut et de sentir la douceur de la peau de son fils, ce qui lui donne, à la suite de ces événements, un sentiment de plénitude profond et un léger émoi.
– Tu ne veux pas prendre un bain ou une douche après tous ces événements, cela te détendrait, après tu peux mettre une tenue de nuit, on ne va pas ressortir ce soir, je vais commander un souper léger dans la chambre.
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