Après avoir laissé leur voiture à l’aéroport de Genève, Roger, Solange et leurs enfants se dirigèrent vers le panneau d’informations afin de connaître la porte depuis laquelle leur avion partait. Constatant qu’ils devaient encore attendre une heure avant d’avoir la réponse, ils décidèrent de se séparer afin que chacun puisse s’accorder un moment de détente tout en convenant de se retrouver à cet endroit précis. Roger et Solange se rendirent au Starbucks pour prendre un café tandis que Florent et Manon, également un peu affamés, prenaient la direction du McDonalds. Lorsqu’ils eurent choisi leur menu et se furent installés à une table, les deux jumeaux discutèrent de leurs péripéties en Valais. — C’était plutôt sympa, le Valais, finalement. — Oui, ce n’était pas aussi ringard que je le pensais. — C’est sûr que, pour toi, dès qu’il y a une jolie fille à prendre, tout devient plus intéressant. — Pas faux. Mais, en attendant, c’est toi qui as réalisé le plus gros coup avec ta partouze. Ils étaient bien montés, tes copains ?— En tout cas assez pour me faire jouir. Quant à la fille, je suis sûre qu’elle t’aurait plu. — Elle était comment ? — Assez grande, plutôt fine et avec une belle paire de seins. — D’accord. Mais elle était blonde ? Brune ? Rousse ? Et ses seins ? Plutôt petits ou plutôt gros ?— C’était une brune et ses seins étaient presque aussi gros que les miens. — En effet, plutôt pas mal d’après ce que tu me dis. Seul bémol : elle est brune. Je préfère les blondes. — C’est ce que j’ai cru comprendre en te voyant d’abord avec Rosalie puis avec cette fille en Valais. Elle s’appelait comment ?— Alice. Et la tienne ?— Océane. — Et cette Alice, elle était blonde mais elle ne m’avait pas l’air d’avoir des seins particulièrement gros. — Non, mais elle avait un cul magnifique. — Je vois. En gros, ce que tu regardes chez les filles, c’est les seins et le cul ?— Oui, en principe. — Puisque je te plais, j’en déduis que j’ai la chance d’avoir les deux. — Oui, c’est vrai. Tu as une belle paire de seins et un beau cul. — Rosalie aussi a cette chance ?— Oui, clairement.
— Et Maman ?— Bien sûr. — Au fait, maintenant que j’y pense : tu m’as dit que tu préférais les blondes mais, contrairement à Rosalie et moi, Maman est brune. Et elle te plaît quand même ?— Disons que c’est l’exception qui confirme la règle. Bon, on a beaucoup parlé de moi. Et toi ? Qu’est-ce que tu regardes chez les gars ?— Moi, je ne centre pas tout sur le physique. Je cherche l’élégance, la beauté, la gentillesse...— Et un bon matériel ?— Oui, idéalement. — En supposant que Papa et moi, on ait ça, tu crois que ton Johann a ce que tu recherches ? Parce que tu, au vu de ce que tu m’as dit, je persiste à croire que c’est juste un coureur de jupons. — C’est bien pour ça que je fais cette initiation. Quand il m’aura eue, moi, il n’aura plus besoin de chercher ailleurs. — J’espère pour toi que je me trompe et que ton plan va marcher. Sur ces dernières paroles, Florent et Manon finirent leur repas et rejoignirent leurs parents au point de rendez-vous. Roger et Solange étant arrivés les premiers, ils avaient déjà pris connaissance de la porte vers laquelle ils devaient aller. Ils s’y dirigèrent tous les quatre et attendirent l’embarquement pour leur vol. Environ une heure plus tard, ils embarquèrent. Suite à l’installation des passagers et des consignes de sécurité données par le personnel de bord, l’avion décolla à l’heure prévue, finissant par les faire arriver à Barcelone en un peu plus de quatre-vingt-dix minutes. En sortant de l’avion, ils prirent un taxi en direction de leur hôtel. À leur arrivée, on les informa qu’ils ne pouvaient prendre possession de leurs chambres que deux heures plus tard. Ils purent néanmoins laisser leurs valises à la réception et décidèrent de se rendre à l’office du tourisme le plus proche afin de se procurer une carte et, ainsi, visiter quelques endroits de la ville en attendant. Au bout d’une heure et quarante minutes de marche et de visites, ils décidèrent de prendre un café dans un bistrot du coin avant de retourner à leur hôtel pour se reposer. À leur retour, ils récupérèrent leurs valises à la réception et s’installèrent dans les chambres qui leur avaient été attribuées. Roger et Florent dormaient dans l’une des chambres, Solange et Manon dans l’autre. Désireux de profiter un maximum de la journée, père et fils voulurent aller à la plage tandis que mère et fille restaient dans leur chambre afin de se remettre du voyage. Se rappelant les mots qu’elle avait prononcés peu avant leur départ, Solange saisit cette occasion pour avoir une discussion pour le moins intime avec Manon. — Manon, ma chérie, j’aimerais qu’on discute de quelque chose. — Oui, Maman. C’est à propos de quoi ?— Tu te souviens que je t’ai dit que ton père et moi reprendrions ton initiation à notre retour de vacances ?— Oui. — C’est pour ça que j’aimerais savoir ce que tu as déjà fait ou non avec Florent. Comme ça, je pourrai savoir ce que je peux encore t’apprendre. — D’accord. Euh... Pour commencer, on a juste fait des préliminaires, c’est-à-dire effeuillage, fellation et cunnilingus. Par la suite, on a tenté quelques positions. — Très bien. Et en Valais, il s’est passé quelque chose entre vous ?— Non, mais...— Mais ? — Lors de la fête à laquelle je suis allée, j’ai fait une partouze avec deux gars et une autre fille. — Tu as donc déjà expérimenté les relations lesbiennes ?— Oui, en quelque sorte. — Ok. J’imagine que tu te caresses de temps en temps. Manon hocha la tête. — Lorsque tu le fais, tu utilises uniquement tes mains ou autre chose. — Parfois, j’utilise mes mains mais je me suis aussi acheté un gode-ceinture pour me masturber. — D’accord. Et tu n’as pas d’autres sextoys ?— Non, je n’ai que mon gode-ceinture.— Très bien. C’est tout ce que je voulais savoir. Merci. Sur ce, je vais faire une petite course. Je devrais revenir avant ton père et ton frère. — Tu vas où exactement ?— Ah ça... Mystère. Le seul indice que je vais te donner est que je compte acheter ton cadeau d’anniversaire. — Bon, d’accord. Je saurai ce que tu as fait le jour de mon anniversaire. — Exactement. Sur ce, je te laisse. À plus tard. — À plus tard. Sur ces mots, Solange quitta la chambre, laissant Manon seule. La jeune femme demeura quelques instants sans bouger, couchée sur son lit. Puis la conversation qu’elle avait eue avec sa mère et les évènements des jours précédents lui firent ressentir un besoin irrépressible. Se débarrassant au plus vite de ses vêtements, elle se retrouva intégralement nue et se coucha à nouveau sur son lit en se caressant avec frénésie. Elle ferma les yeux, tâchant de trouver dans son imagination une image susceptible de la guider dans sa masturbation. Elle repensa d’abord au petit jeu qu’elle avait joué avec son frère en Valais puis à la vue de son père en train de s’astiquer le manche et, finalement, à celui grâce auquel - ou à cause duquel - tout avait commencé, son cher Johann. Ses pensées orientées vers ces trois hommes, elle finit par s’imaginer allongée sur ce même lit, Johann la pénétrant pendant qu’elle masturbait et suçait Roger et Florent à tour de rôle. Cette première séquence en tête, elle se caressa en agaçant son clitoris. Son film imaginaire la fit ensuite songer à une nouvelle scène. À quatre pattes sur le lit, elle se faisait pénétrer par Roger et sodomiser par Florent tandis que la verge de Johann lui remplissait la bouche. Cette seconde vision lui fit accélérer le mouvement de sa main sur son entrejambe. Tout en insérant deux de ses doigts en elle, la jeune femme remonta son autre main à la hauteur de ses seins qu’elle caressa. Ses divagations la dirigèrent ensuite vers une troisième séquence dans laquelle les trois hommes coinçaient habilement leurs verges dans le sillon de ses seins pour qu’elle les fasse jouir par une branlette espagnole. Le rythme effréné de ses mains sur son sexe et ses seins ne suffirent plus à Manon qui regretta amèrement de ne pas avoir emporté son gode-ceinture. Elle se releva et se mit en quête d’un objet pouvant faire office de sextoy. Dans sa recherche, elle finit par jeter son dévolu sur un tube de rouge à lèvres appartenant à sa mère. La jeune femme s’allongea à nouveau sur le lit et reprit le fil de son activité en s’enfonçant cette fois le tube de rouge à lèvres dans les chairs intimes. Manon songea à nouveau à l’image fantasmée de Roger, Florent et Johann en train de se finir entre ses seins. Tout en jouant avec son clitoris et ses seins, elle les imagina en train de pousser des soupirs rauques au fur et à mesure qu’il se sentaient sur le point de jouir. Étant elle-même au bord de la jouissance, elle finit par penser à son père éjaculant sur sa poitrine. Elle imagina ensuite les deux autres en train de frotter leurs sexes contre ses seins puis son frère se retirer pour lui recouvrir le ventre de sa semence. Il ne restait plus que Johann pour terminer sa douche de sperme. Dans son esprit, elle et les deux autres encourageaient le jeune homme à éjaculer dans sa bouche et sur son visage. — Oui, vas-y, Johann ! Jouis sur mon visage ! Tout en murmurant inlassablement ces phrases, la jeune femme imagina celui qu’elle aimait se retirer de ses seins pour lui déverser son liquide chaud sur la figure et entre ses lèvres. Elle songea ensuite à la sensation ressentie suite au contact du sperme des trois hommes sur sa peau puis elle finit par jouir à son tour dans un râle de plaisir. Brusquement ramenée à la réalité par sa jouissance, Manon reprit son souffle en contemplant son sexe suintant de cyprine. Ne sachant à quel moment sa mère pouvait revenir, elle s’empressa de se rhabiller et de ranger le tube de rouge à lèvres là où elle l’avait pris après l’avoir minutieusement nettoyé de ses sécrétions intimes. Quelques minutes plus tard, Solange revint dans la chambre, un sac blanc à la main qu’elle rangea au fond de sa valise. Au vu de la conversation qu’elles avaient eue un peu plus tôt dans la journée, Manon se garda bien de la questionner sur son contenu. — Coucou, Maman ! Tu as trouvé ce que tu cherchais ?— Coucou, ma chérie ! Oui, j’ai trouvé ce que je cherchais. Sinon, tu ne t’es pas trop ennuyée en mon absence ?— Non, ça va. Sur ces dernières paroles, Manon et Solange prirent une douche et rejoignirent Florent et Roger dans le hall de l’hôtel afin d’aller manger au restaurant. Intriguée par les mystérieux achats de sa mère, Manon ne souhaitait qu’une chose : revenir de vacances pour enfin connaître son cadeau d’anniversaire. [ à suivre ]