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Qui fait l'ange fait la chienne

Chapitre 11

Trash
Sex-shop... A cent mètres, un néon bleu clignote... Sex-shop... Éclairage racoleur complètement invisible à mes yeux... Sex-shop... Je ne peux pas me douter... J’ignore tout de ma destination... et de ma destinée...
* * *

Nous marchions depuis dix bonnes minutes. Tous les hommes sans exception se retournaient sur mon passage. Thibaud s’en amusait.
— Pas un seul de ces mecs ne doute que tu es hyper-bonne à baiser ! Et si je leur disais que tu fais des histoires pour te faire enculer, ils seraient tous persuadés que je plaisante !
J’étais bien placée pour savoir que Mon Homme ne plaisantait pas ; ma situation paraissait invraisemblable, elle n’en obéissait pas moins à une logique implacable.

* * *


Arrêt sur image : mardi 19 avril 2019, 16h. Corinne, une toute jeune femme de 18 ans, plantée sur ses hauts talons, trottinait docilement derrière un type dont elle était follement amoureuse. L’étudiante cultivée, plutôt indépendante et féministe, prude de nature, réservée et très conventionnelle était, en l’occurrence, fringuée comme la plus vulgaire des putains.
A l’encontre de tous mes principes, je ne portais pas de soutien-gorge, si bien que mon chemisier trop échancré d’une blancheur transparente laissait copieusement deviner mes gros nénés, indécente chair laiteuse pendouillant sans retenue. Ma minijupe en cuir était incroyablement courte, si facile à trousser. Et si elle se soulevait : le cataclysme, car dessous, j’étais aussi cul nu ! La chatte à l’air, les nichons à l’air, moi si pudique... Comment avais-je pu accepter de m’exhiber ainsi ?
La raison de cette métamorphose était on ne peut plus simple : une passion aveuglante pour un phallocrate-manipulateur. Et la transformation n’était pas achevée, car Thibaud n’appréciait les femmes qu’en tant que « chiennes intégrales ». Pour correspondre à l’idéal féminin de cet homme, il me fallait donc encore grandement me perfectionner. Mais on ne renie pas aussi facilement son éducation et ses principes.
Ainsi, ma présente disgrâce était la conséquence d’une forte appréhension vis-à-vis de la sodomie.
Pourtant, j’avais fait des efforts.
Thibaud avait été suffisamment convaincant pour que j’accepte la pénétration anale. Une demi-heure plus tôt, j’étais à quatre pattes sur le lit, prête à essayer, prête à lui donner mon cul par amour et aussi – je l’avoue – terriblement excitée par la perspective d’une intrusion aussi intime. Cependant, si j’avais consenti, je ne me départais pas pour autant de mes a priori. Je continuais à juger l’acte humiliant et sale. Sans parler de l’appréhension que l’acte soit trop douloureux. Or Thibaud refusait de faire les choses à moitié. Il voulait mon entière adhésion. A ses yeux, de toute évidence, je n’étais pas encore prête.
Donc à cause de ma retenue, j’étais encore analement vierge. Pour combien de temps ? Pas pour longtemps, à en croire ma tenue et notre destination...
* * *


Nous traversons la rue... Nous fonçons vers... un sex-shop. Il est fou ! Je tire sur son bras, je freine des quatre fers. Mais Thibaud n’en a cure. Il pousse la porte, m’entraîne derrière lui :
— Viens ! Fais-moi confiance.
* * *


Jamais je n’aurais imaginé pénétrer un jour dans un tel établissement. Surtout ainsi accoutrée. Ma tenue, déjà incroyablement provocante, dans un lieu dédié au sexe, devenait carrément scandaleuse.L’emprise de Thibaud était phénoménale !
Il m’attira vers le cœur du magasin. Je me cachais dans son ombre. Le sex-shop était heureusement peu fréquenté... J’entrapercevais une, deux, trois, silhouettes masculines qui hantaient les rayons. Mon entrée n’était pas passée inaperçue : aucune femme ne fréquente des territoires aussi pornographiques. Sinon des nymphomanes ?
Un homme d’une trentaine d’années, métis, corpulent, aux cheveux et noirs et broussailleux, se tenait derrière un comptoir. Alors que nous approchions, il eut tout loisir de m’inspecter des pieds à la tête, et au fur et à mesure, un sourire libidineux se dessina de plus en plus franchement sur ses lèvres épaisses. Son regard gourmand trahissait sa méprise ; mon accoutrement l’induisait complètement en erreur : il était évident qu’il me prenait pour une grosse salope. Et ne comptez pas sur Thibaud pour lever le malentendu.
Les deux hommes se saluèrent amicalement. Une complicité immédiate s’instaura entre eux. On pouvait presque croire qu’ils se connaissaient déjà. Une alliance informelle entre mâles dominants. Et j’étais l’objet de ce pacte viril.
Sans fioriture, Thibaud en vint à l’essentiel :
— C’est pour sa première sodomie. Faudrait un peu de matériel pour bien la préparer. Déjà de quoi faire un lavement. Et puis un plug et du lubrifiant. — Nous avons tout ce qu’il faut.
Et nous voici devant une grande vitrine où sont exposés une multitude d’ustensiles, de toute évidence à caractère sexuel. Je serais bien incapable de nommer le moindre de ces objets. Ma gêne extrême, mon visage plus rouge qu’une pivoine amusaient Thibaud. Le type, lui, était surpris. Je n’étais donc pas une affranchie ?
Sur les conseils du vendeur, Thibaud opta pour une poire à lavement Full Clean.
— Elle a l’avantage de posséder trois jets, deux sur les côtés et un sur le dessus, ce qui assure un nettoyage plus profond. — Je tiens en effet à ce qu’elle soit parfaitement propre.— Vous lui expliquerez comment on s’en sert ?— Elle vous écoute.
Le type ne se fit pas prier. Et avec moi, pas de vouvoiement :
— C’est très simple. Tu remplis la poire avec de l’eau entre 35° et 40°. Tu enfiles l’embout dans ton anus. Je te conseille la position accroupie. Tu peux mettre un peu de lubrifiant. Tu verras, ça rentrera facilement. Puis tu presses la poire, progressivement, sans précipitation, tu la vides dans ton rectum. Tu retires doucement la poire et tu gardes l’eau jusqu’à ce que le besoin naturel de la laisser s’écouler se fasse ressentir. Tu te vides. Tu verras, ce n’est pas désagréable. Tu peux recommencer l’opération. Prends ton temps. Quand l’eau qui s’écoule de tes entrailles est limpide, tu es prête à être sodomisée, sans aucune retenue.
Ce type adorerait être mon professeur. Il ne cherche nullement à dissimuler qu’il compléterait volontiers ce cours théorique par des travaux pratiques.
Et j’avais encore beaucoup de choses à apprendre.
Maintenant, les deux hommes dissertent devant d’étranges objets aux formes coniques. Pas besoin d’être Sherlock Holmes pour deviner l’usage de ces choses :
— Pas facile de vous conseiller ; chaque femme est différente. Par exemple, le fait qu’elle soit analement vierge ne signifie pas qu’il faille commencer par le plus petit modèle.— Surtout que je suis très bien monté.— Le choix du bon plug, c’est toujours une question difficile à trancher.
Le type jaugea sans vergogne mon arrière-train. Mais à cause de ma minijupe, il était bien obligé d’extrapoler :
— Elle a plutôt un cul épanoui, non ?— Eh bien, jugez par vous-même.
Et Mon Homme, avec assurance, comme si c’était évident, leva lentement le mince rideau de cuir sur un spectacle outrageant, pornographique, dont j’étais l’actrice principale. Et le vendeur découvrit que j’étais cul nu sous ma minijupe !
Je reste tétanisée. Naïve, je ne pensais pas que Thibaud oserait m’humilier à ce point. Comment réagir autrement que par le feu de la honte ? Mais le cramoisi de mes joues excitait encore plus ces deux salauds.
Le type garda un moment le silence. Son regard était pesant, outrageant. Je m’attendais à des quolibets, à des moqueries graveleuses. Je m’attendais au pire...La sentence tomba, et elle n’avait rien d’une condamnation :
— Qu’est-ce qu’elle est belle ! Qu’est-ce qu’elle doit être bonne...
Impossible de ne pas être flattée par un tel enthousiasme.
— Vraiment magnifique ! Je me demande si ce n’est pas le plus beau cul qu’il ne m’a jamais été donné de voir.
Ainsi, il m’admirait ! Ce type qui était loin d’être un gringalet, qui boxait plutôt dans la catégorie mi-lourds, cette montagne de muscles virils vacillait. Il était ébranlé par ma féminité.
J’étais on ne peut plus soumise à son jugement. Et par cette soumission, je pris conscience de mon immense pouvoir, de l’effet incroyable que produisait mon anatomie sur les mâles. La découverte de mon magnétisme sexuel dans un tel endroit, dans un tel contexte, avait valeur de révélation.
J’avais été une jeune fille complexée, mal dans sa peau, le genre qui a un sacré problème avec son corps et sa sexualité. Persuadée d’être au mieux quelconque, au pire très moche, adolescente, j’assimilais mes formes de femme à des difformités. Du coup, je discréditais le désir que je lisais souvent dans le regard des garçons, je le dégradais en pulsion malsaine. Et Thibaud, mon premier homme, celui à qui j’avais offert ma virginité, n’avait eu de cesse d’entretenir cette vulnérabilité. Sa propension à me dévaloriser, à toujours me déprécier, à me traiter de « gros cul », nourrissait ce grave manque de confiance en moi.
Et brusquement, alors même que je suis dans une situation de discrédit total, ma puissance physique triomphe. Je n’étais peut-être qu’un objet sexuel, mais cet objet se révélait un bijou rare, précieux. La source d’une admiration intense et sincère...
Le type en rajoutait-il ?
— Quelle pureté ! Quelle douceur dans les courbes ! Quel équilibre quasi parfait de grâce érotique !
Chaque mot caressait ma vanité. L’air que je respirais devenait incroyablement dense. Jamais mes sens n’avaient été aussi aiguisés. Une acuité telle que je perçois dans mon dos, sans les voir, des mouvements furtifs ; certainement des hommes, des clients, planqués dans les rayons... Ils en profitent, ils se rincent l’œil... A moins que ce ne soit le fruit de mon imagination... Mon trouble était à son comble.
Thibaud tenait toujours la minijupe levée. Le type ne me touchait même pas : il se contentait de me dévorer des yeux. Un tel hommage à ma féminité cambrait mes reins. Mon cul ferme et rebondi ne pouvait rester insensible à l’éloge. L’inconvenante générosité – autrefois inavouable – désormais se pavanait. D’instinct, mon buste se dressa. Mes seins lourds profitèrent de la transparence du chemisier pour tendre leur arrogance.
— Bon Dieu, quelle femme !— Si vous saviez comme elle sait être salope...
La flatterie agissait comme un aiguillon ; elle échauffait mon ventre, humidifiait ma chatte... Je serre les cuisses, mais le type remarque obligatoirement que ma fente étroite perle de mouille. En moi, la gêne et la honte, à leur summum, cohabitent avec la fierté. J’étais d’autant plus fière que Thibaud était surpris. Il ne s’attendait pas à ce que je provoque un tel emballement, car l’autre ne lésinait pas sur les compliments :
— Elle est absolument faite pour les plaisirs du sexe ; vous devez vous régaler !— Et elle adore ça. — Ça se voit. C’est une chance de posséder une aussi magnifique salope !
Je ne contrôlais plus rien. Je ne m’appartenais plus. Une situation terriblement excitante, déstabilisante, mais aussi inquiétante. N’oublions pas que je suis de nature plus craintive qu’intrépide...
Dans mon dos, des bruits me confirmaient que d’autres présences, d’autres hommes, étaient là... Mes pudeurs de jeune fille timorée alarmèrent la parfaite impudique, la femme obscène que j’étais en train de devenir. Stop ! Stop, avant que cela ne dégénère complètement ! Car maintenant j’en étais sûre : des mateurs épiaient la scène. Ils ne se cachaient même plus. J’agrippe la main de Thibaud. NON !
Et juste à ce moment-là, le type proposa :
— Je me ferais une joie de vous aider à l’épanouir. Nous avons des cabines en bas et...
... Et les voyeurs, tels des prédateurs attirés par la promesse d’un festin de viande, s’approchent. Combien étaient-ils ? Trois ? Quatre ? Cinq ? J’avais peur. Vraiment peur ! Je pressai de toutes mes forces la main de Thibaud. De tout mon corps, de tout mon être, j’exprimai le refus. Et heureusement, Mon Homme me protégea :
— Ça sera pour une autre fois, l’ami : elle n’est pas encore prête à être totalement chienne. — Quel dommage... mais je n’insiste pas : hors de question de forcer une telle merveille. Mais j’avoue que je vous envie : vous allez vous régaler !
Et, s’adressant à moi :
— Toi aussi tu vas te régaler. Laisse-toi aller. Tu verras, c’est génial quand c’est bien fait.
Thibaud confirma :
— Elle n’a qu’à demander, elle sera exaucée. N’est-ce pas, Corinne ?
Tête baissée, j’acquiesçai. Je trahissais mon éducation, je reniais mes principes.
— Tu vas demander à être enculée ?
J’acquiesçai, en silence, une deuxième fois. La honte, l’impudeur, mais aussi la peur me confondaient d’excitation. Mon corps frissonnait, submergé par des envies qui le dépassaient, des désirs si puissants et si confus, des désirs entremêlés d’appréhension et de scandale.
— Dis-le ! Montre-nous que tu as compris.
Je lève la tête, fixe Thibaud et le vendeur. Ils se tenaient côte à côte et associaient leur puissance de mâle pour mieux me dominer. Mais désormais, ma soumission était aussi un défi. Je réponds à Thibaud, mais ma voix résonne, haut et fort, dans tout le sex-shop à l’adresse de tous les mâles qui reluquent mon cul.
— Je veux être sodomisée par toi.
Au diable la bienséance ! L’aveu public m’effrayait et m’exaltait. La part animale parlait en moi. Jusqu’où exigerait-elle ? Avais-je été beaucoup trop téméraire ? Avais-je été trop loin, envoyant un signal fatal, un appel au viol ? Les prédateurs se rapprochèrent encore. Si près que je sentais les odeurs, les sueurs aigres d’obsédés sexuels. Nous étions cernés... Mais d’un geste, comme on chasse des mouches inopportunes, Thibaud repoussa la horde. Je lus également dans le regard du vendeur que je n’avais rien à craindre.
Les voyeurs se tenaient maintenant à distance respectable. Vraiment pas rassurée, je me collai à Mon Homme. Il était grandement temps de partir.Le type du sex-shop, à défaut de me couvrir de fleurs, voulut m’offrir le plug :
— Pour qu’elle pense un peu à moi quand elle se fera prendre...
Mais Thibaud insista pour que je paie :
— Croyez-moi, elle aura l’occasion de le rentabiliser.— Revenez quand vous voulez !
Je tenais dans une main le sac contenant la poire à lavement, le gel lubrifiant et le plug ; de l’autre, je m’accrochais à Mon Homme. Nous nous frayons un chemin vers la sortie.
Deux types étaient sur notre passage. Le plus jeune avait dans les 40 ans. La misère sexuelle incarnée. Il était fasciné par ma poitrine. Son regard était fixe, si perçant que j’eus l’impression que mes seins gigotaient devant ses yeux. Mes tétines auraient-elles un pouvoir hypnotique ? L’autre était presque un vieillard. Grand et maigre. Ce débris avait peut-être eu son heure de gloire... dans les années 1940 !
Il tenta pourtant sa chance auprès de Thibaud. Et tout en négociant, ses coups d’œil torves m’envoyaient des tonnes de frustration, me réduisaient à une bonne bouche pulpeuse, une grosse paire de nichons et, surtout et avant tout, à un cul... un magnifique cul inaccessible à sa nouille molle. Alors, le frustré se défoula par les mots :
— C’est une sacrée chaudasse, ta meuf, non ?
Thibaud entra dans son jeu :
— Ah oui ? Vous trouvez qu’elle fait chienne en chaleur ?— C’est trop clair qu’elle a le feu au cul, et il n’y a qu’un moyen de l’éteindre : lui en mettre plein les trous. Je suis sûr qu’elle ne dirait pas non que tu la fasses tourner. — Que je la donne à baiser à d’autres mecs ?— Oui, que tu la partages. Il suffit qu’on l’amène en bas. — Il y a beaucoup de mecs ?— Je ne sais pas... Au moins une dizaine. — Dix mecs qui vont lui passer dessus ?— Ben oui. Si elle aime la bite, elle va avoir son compte.— Tu la surestimes ; elle débute. Dix queues, c’est beaucoup trop pour elle.— Si tu préfères, on ne fait que mater. Toi tu la tronches, et nous on regarde.— Des femmes viennent souvent, ici, se faire tringler par plein de mecs ?— Souvent ? Non, mais ça arrive.— Je pensais que les gangs bangs n’existaient que dans les pornos, avec des professionnelles que l’on paie pour ça.— Tu parles... certaines salopes en veulent toujours plus. — Celle-là a une importante marge de progression : elle est encore vierge du cul.— Tu verras comme ça va vite : quand elle se sera bien fait enculer, arrivera un moment où tu auras beau lui défoncer le fion, ça lui suffira plus. Alors tu la prends en double avec un pote. Chacun par un orifice, vous la secouez au maximum. Tu penses qu’elle a eu son compte, mais la fois d’après cette chienne en demande encore plus. Alors, fatalement, tu l’amènes ici pour qu’elle se fasse enfiler à la chaîne. — Je suis sûr qu’elle pense que tu fabules, que tu délires. Regarde comme tu la dégoûtes.— Je dis juste que certaines femmes n’ont pas de limites. Celle-là est déjà accro à ta bite ; comme les droguées, elle aura toujours besoin d’augmenter les doses.
Et Thibaud, hilare, se tourna vers moi :
— Eh bien, quelle prophétie !
Non ! Impossible ! La prophétie ne se réalisera pas. Jamais ! Thibaud cherchera peut-être à m’entraîner toujours plus loin vers les extrêmes, mais je résisterai. Je ne transgresserai pas certaines limites. Ce n’est pas dans ma nature. Je préserverai mon libre-arbitre, ne perdrai pas totalement l’équilibre.
La suite immédiate ? Le scénario n’était-il pas écrit ?
Nous rentrons à la maison. Je file immédiatement sous la douche avec la poire à lavement. Je n’ai pas de lubrifiant sous la main. De toute façon, dans la perspective du très conséquent gourdin de Thibaud, l’embout paraît bien dérisoire... autant m’habituer. Il n’empêche, j’ai beau masser avec l’index mon anus, même assoupli, l’œillet résiste à l’introduction. Je dois forcer. Ce n’est pas fait pour me rassurer : qu’est-ce que ça va être avec l’énorme engin de Mon Homme ! Suis-je décidément trop douillette ?
Canule enfilée dans le fondement, accroupie comme une grenouille, cuisses largement écartées, je presse doucement sur la poire. Une drôle de sensation. Indolore. Au début, à peine quelques petites crampes quand le côlon se remplit. Ça fait bizarre, mon ventre gonflé d’eau. Et puis une impression plutôt agréable quand je me vide. L’eau est maculée de matières fécales. J’attends quinze minutes avant de recommencer. Je sais que Thibaud m’attend. J’assume. Chacun de mes gestes est essentiel. Comme dans un rituel. Je me purifie pour un don intégral de ma personne. Au plus intime qui soit. Cette fois, l’eau qui s’écoule de mes entrailles est limpide. Je suis toute propre. Je suis toute pure. J’ai envie et j’ai peur. La transgression ? La douleur ? L’inconnu ? J’ai entièrement confiance dans le savoir-faire de Thibaud. Il fera pour le mieux. Je le sais. Mais les faits sont indéniables : sa queue est énorme ! Et je suis si étroite par là... Et si je n’appréciais vraiment pas ?
Qu’importe, je ne reculerai pas. Je vais certainement avoir mal. Très mal, peut-être. J’accepte la souffrance. Je dois même l’espérer. Thibaud va immoler mon cul avec son énorme queue. Un acte d’adoration. Sans sacrifice, il n’y aurait pas d’extase possible.
Je me présente devant Mon Homme, entièrement nue. Je n’ai plus rien à lui cacher. Je suis prête. Il est vautré dans le canapé, encore tout habillé, un sourire narquois aux lèvres.
— Tu as quelque chose à demander ? — Sodomise-moi.— Appelons les choses par leur nom, veux-tu ? Tu vas te faire prendre par le cul. Donc ? Je t’écoute.— Encule-moi, Thibaud.— Va te mettre à quatre pattes sur le lit. J’arrive.
Je me dirige vers la chambre.
— Hé, mon gros cul, tu n’oublies rien ?
Il me désignait du regard le plug qui était resté sur la table. Donc demi-tour. Je me saisis du sex-toy en acier. Le contact lisse et froid tranche avec ma moiteur intime. Comme si elles entendaient un appel muet, les lèvres de ma chatte s’entrouvrent. Indéniablement, cette forme oblongue répond à un besoin irrépressible d’être prise. Mais est-ce uniquement mon vagin qui réclame ? Or, cet objet est destiné à me remplir le cul, un acte que, quelques heures plus tôt, je jugeais contre nature et condamnais avec virulence. De l’index, comme pour l’apprivoiser, je caresse la ligne fuselée. Je frémis en épousant du doigt la copieuse boursouflure – trois centimètres de diamètre – qu’il me faudra faire si intimement mienne. Une image inimaginable qui pourtant s’imprime à mon bassin pèse sur mes hanches évasées de femelle, m’assignant une vocation orificielle.
Alors, sans la moindre hésitation apparente, souple et altière, ma nudité s’active sous le regard de Mon Homme. Chaque mouvement voué à l’hypersexualité. En route vers la chambre, vers la phénoménale dépossession, magnifique ou effroyable (je n’en sais encore rien), promise au fondement de mon être...
Je pose le plug sur la table de chevet. Dans la pleine lumière du jour, à quatre pattes sur le lit.A quatre pattes. En position... J’attends...J’attends que Mon Homme vienne et daigne m’enculer...
Il entre enfin dans la pièce. En boxer. Mon Dieu, qu’il est puissant ! Je surmonte la peur. Je la contredis en cambrant mes reins, la croupe bien dressée, prête à être utilisée.
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