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Qui fait l'ange fait la chienne

Chapitre 13

Trash
Notre histoire dura encore cinq jours. Pas un de plus !Rupture express. Tous mes pronostics déjoués. Pourtant, j’étais persuadée que notre relation se renforcerait au fil des semaines, des mois, des années. Un engagement à vie !
Plus dur fut l’atterrissage.
Mon aveuglement était à mettre sur le compte de ma jeunesse, de mon inexpérience. La naïveté d’une âme romantique en quête d’absolu.
Grâce à Thibaud, l’existence était devenue si intense. Si dense.
J’envisageais ce salopard quasiment comme un dieu. Je voulais croire en lui ! J’avais foi en sa beauté, son charme, son charisme, son audace ! Et dans mon égarement, je travestissais ses défauts – pourtant flagrants – en qualité. Il bafouait mon féminisme. Il niait mon identité, ma singularité de femme. Il me rabaissait, m’insultait constamment. Mais dans sa bouche, les injures n’étaient plus des offenses : au contraire, elles consacraient le caractère outrageusement exceptionnel de notre passion. Il n’était pas odieux, mais entier, un anticonformiste qui refuse les compromis sociaux et moraux. Et il attendait de moi la même hardiesse. Il avait brisé mes tabous, m’avait révélé la jouissance. Cet épanouissement, cette libération, ne pouvaient pas rimer avec asservissement.
Je celais ainsi ma dépendance, persuadée que mes sentiments étaient partagés.Je confondais ses pulsions de mâle pervers avec des sentiments sincères et durables. Or, Thibaud était un incurable amputé du cœur. Cet infâme misogyne considérait les femmes comme une engeance inférieure, des êtres qui n’ont qu’une utilité sexuelle. Et aucun autre intérêt. Interchangeables, on les jette après usage...
Alors pourquoi avait-il voulu que je m’installe chez lui ? Mon innocence l’excitait, sans doute. Mes pudeurs, mes réserves, mes blocages, toutes mes résistances représentaient un défi amusant à relever. Et il était d’autant plus plaisant de me salir que ma pureté était hypocrite. Qu’un homme puisse éjaculer dans ma bouche, que je puisse avaler du sperme, que je puisse laisser un inconnu m’éjaculer au visage : tout ce que je prétendais détester, il me l’avait fait adorer.
Puis, par mon refus de me laisser facilement sodomiser, j’avais encore su préserver une ultime part de mystère. Mais j’avais fini par lui donner mon cul. Comme le reste. J’avais enfreint, progressivement, l’un après l’autre, tous mes principes. Et Thibaud exigeait toujours plus.Tant mieux, car ma passion était infinie.
Chaque fois que je cédais à ses exigences, je croyais l’attacher plus solidement, alors qu’au contraire je le perdais un peu plus. Mes attraits s’évaporaient à mesure qu’il les consommait.
Ma valeur sexuelle s’était rapidement dégradée. Maintenant qu’il avait profité de mes trois orifices, je n’avais plus grand-chose à offrir. La monotonie de la monogamie l’ennuyait plus que tout.
Je préservais quand même un intérêt : mes parents avaient du fric. Ainsi, ses rares accès de gentillesse coïncidaient avec des demandes pécuniaires. Pas des sommes folles, non, mais chaque matin, juste avant que je parte à la fac :
— Ça ne t’embête pas de me dépanner de 200 € ?
Je m’empressais de sortir l’argent de mon sac, trop heureuse de lui rendre service, de lui prouver à si bon prix mon amour. Mais mon fric ne forçait pas son respect. Au contraire. À ses yeux, je n’étais qu’une conne de petite bourgeoise. Il est évident qu’un mépris de classe se surajoutait à sa misogynie.
Réfractaire à toute relation durable, il envisageait de très bientôt me jeter. Mais pourquoi ne pas s’amuser encore un peu ? Jusqu’où allait-il pouvoir avilir ce jouet stupide ?
Il avait une idée bien précise derrière la tête, mais il fallait me mettre en condition. Comment ? Par l’abstinence ! Après ma première sodomie, après des émotions sexuelles aussi intenses, je m’attendais à la constance, à la régularité des débordements charnels. Que nenni ! Aux déchaînements orgasmiques succéda, sans transition, la mortification. Quatre jours durant, je fus privée de sexe. Une situation terriblement humiliante.
Un soir, deux soirs, trois soirs, quatre soirs sans qu’il daigne me prendre !Pourtant je n’attendais que ça. Je n’espérais que ça. Mais il se moquait de mes tentatives dérisoires pour éveiller son désir.
Chaque jour, mon incompréhension grandissait.
J’étais pudique, mais il était évident que dans mes regards, mes moues, mes minauderies, mes postures, je réclamais du sexe ! Chacun de mes mouvements était un appel que lançait mon corps à sa queue. Mais j’eus beau tortiller de la croupe, me dandiner nue sous ma nuisette en satin, me frotter à lui comme une chatte en chaleur, il resta de marbre. Le plus cruel ? Il bandait ! Quand je me collais à lui, je sentais sa magnifique pine, raide, dans son boxer. Mais au lieu de passer à l’acte, il me repoussait avec condescendance. Sans un mot. Sans une explication. Sans brutalité non plus. Juste comme on repousse une chose importune. Je n’avais pourtant pas d’hallucinations : l’imposante turgescence gonflait ses sous-vêtements. Mais visiblement, je ne la méritais pas ! J’en gémissais de frustration.
Son attitude était injuste, et pourtant, en mon for intérieur, je donnais raison à son dénigrement. J’étais envoûtée. Je ne vivais que pour satisfaire cet homme. Et je m’en voulais, car de toute évidence, je n’étais pas à la hauteur !
J’échafaudais des théories. Pourquoi se comportait-il ainsi ? Me trompait-il ? Pas la nuit, en tout cas. Il n’en avait pas l’occasion. Finalement, Thibaud était très routinier. Très casanier aussi. Il ne sortait jamais. Excepté le jeudi soir, où il avait coutume de rejoindre ses amis au bar. Hors de question de le lâcher d’une semelle. Il n’avait aucune envie de m’emmener, mais je m’incrustais.
Monsieur picolait avec ses potes. Et moi je restais plantée comme une potiche, masquant mon ennui, adoptant le rôle de la mignonnette un peu niaise qui réagit toujours avec grâce, même aux propos déplacés.
Ce soir-là, cinq types entouraient Thibaud. Dans le lot, j’avais vite identifié les deux connards en chef. Ils me prirent pour cible.
Les remarques déplacées s’enchaînaient. De plus en plus limite. Comme personne ne les arrêtait, ils allaient chaque fois plus loin. Une jeune femme, sans défense, qu’ils auraient bien aimé baiser. À défaut de pouvoir se vider dans ses orifices, elle allait quand même faire office de défouloir. Au début, juste des allusions et puis, l’alcool aidant, ils dépassent les bornes...
Le déclencheur ? Je buvais un Coca à la paille. Une source d’inspiration pour les deux frustrés. Ils s’en donnèrent à cœur joie :
— Tu aimes sucer le jus, Corinne ?— En tout cas, elle a tout aspiré sans en laisser une goutte. — Oui, elle a tout avalé.— Et elle a encore soif. Elle veut encore un coup.— Et avec une grosse paille.
Je joue la cruche. Celle qui n’a pas compris. Thibaud, magnanime avec ses potes, n’intervint pas. Sans doute estimait-il que je devais apprendre à me défendre toute seule. Ou alors, il ne se rendait pas compte de la vulgarité.
J’ai payé une tournée, espérant détourner l’attention des deux connards. Mais je donnais ainsi prétexte à des digressions sur ma « générosité » et, de toute évidence – les regards appuyés des deux types l’attestaient – les propos ne concernaient nullement ma prodigalité, mais bien ma volumineuse poitrine... Et à les en croire :
— Il y a de quoi faire ! — Une sacrée paire ! On doit en avoir plein les mains.— Et bien secoué, ça doit gigoter dans tous les sens !
Puis, sans doute échauffés par les bières, et comme personne ne les stoppe, les porcs dérapent encore plus, évoquent d’autres formes : du rond, du charnu, du ferme et du copieux.
— Difficile de passer à côté sans avoir envie de rentrer dedans... — C’est tellement bon de passer par la porte de derrière.— Moi, j’entrerais par-devant et par-derrière. Ça mérite une visite approfondie, de tous les côtés !
On ne pouvait pas être plus explicite ? Malheureusement, si ! Baveux de concupiscence, jetant des regards torves à mon postérieur, les deux connards dépassèrent toutes les limites. Je n’étais plus qu’un cul à baiser.
— Pas trop gros, non, mais rebondi comme il faut.— Le bon rembourrage. — Idéal pour une bonne bourre. — Oui, à bourrer sans modération.— Avec une prise confortable et, en même temps, très serré à l’intérieur. Ça doit être un vrai régal.
A la décharge de Thibaud, il ne participait pas à la curie ; il restait en retrait. J’étais persuadée qu’il ne cautionnait pas une telle vulgarité. Mais il laissait faire. Et moi aussi. Je ne voulais surtout pas contrarier mon Homme, l’encombrer outre mesure avec mes états d’âme. Il me tolérait à ses côtés : j’avais ainsi la preuve qu’il ne découchait pas, l’essentiel était là. De tels porcs ne pouvaient pas être vraiment des amis de Thibaud. Juste des connaissances de bar. Et puis je n’allais pas créer un scandale pour si peu.
Les deux connards finirent par se lasser.
À une heure du matin, mon calvaire prit fin. Retour à la maison.
J’espérais que ma patience, que mon abnégation, seraient récompensées. Vite, une douche. Thibaud, à juste titre, avant de me consommer, exigeait toujours la propreté la plus totale.
Un intermède. Les préparatifs. S’employer à rendre la chair la plus voluptueuse, la plus suave possible avant de l’offrir au désordre et à l’affolement des sens... L’eau chaude m’inonde, relaxe les muscles. La mousse parfumée, versée en abondance, huile mon corps nu. Mes mains dérapent sur la chair capiteuse, s’attardant sur mes seins déjà si lourds, gonflés comme des baudruches. Mes doigts soupèsent ces mamelles replètes qui débordent d’une laitance mystérieuse, un lait impossible à traire, car sécrété par les désirs d’une jeune femme insatiable. Mes tétons se dressent, sensibles à en être douloureux. Mon ventre frémit, mes reins se cambrent, ma fente chouine et des larmes de mouille perlent. Ma croupe d’une blancheur virginale, pleine, resplendit comme une lune, aveuglante dans la nuit alors que les chattes, à qui mieux mieux, hurlent, hurlent leur manque de mâle. Mon Dieu, je suis en chaleur ! Mais... Quand je pénètre dans la chambre, brûlante d’être pénétrée...
... il s’était endormi ! Et moi, allongée, nue, trop excitée pour dormir, je n’eus droit qu’à des rêvasseries éveillées, impuissantes, tellement frustrantes et inconsistantes, vaines expectatives, attentes inassouvies d’un pieu qui me fouille, me laboure, et enfin m’accomplisse.
En tout cas, le soir, il ne me trompait pas. J’en avais la preuve. Mais par contre, la journée, impossible de le surveiller. Il avait tout loisir de baiser à tout-va. J’avais quelques soupçons, mais aucune preuve de son infidélité. Alors quoi ?
Pourquoi ne m’honorait-il plus ? Une simple baisse de libido ? Mais dans ce cas, comment expliquer que quand je me frottais à lui il bandait comme un taureau ? Il n’y avait qu’une seule explication : son attitude dédaigneuse, face à mon manque de retenue, prouvait sa supériorité. Lui, il contrôlait ses pulsions animales. N’avais-je pas été éduquée dans l’admiration des philosophes qui prônaient le primat de l’intellect, de la volonté sur la tyrannie du corps ? Je me devais de l’imiter... et de le vénérer encore plus, moi, la faible femelle, concupiscente, imparfaite et si versatile.
Bien sûr, je n’osais pas aborder le sujet avec lui. J’étais encore trop complexée. Je remettais à plus tard la nécessaire discussion. À demain... Et puis après-demain...
Quatre nuits ! Une éternité pour une jeune femme de 18 ans follement amoureuse. Pour ne rien arranger, j’étais en pleine période d’ovulation ! Je me serais damnée pour le sentir en moi. Qu’il me remplisse, qu’il m’inonde de son foutre, qu’il m’ensemence !
Le quatrième jour, je ne pensais plus qu’à ça.
Impossible de me concentrer en cours, assise sur la chaise, me tortillant d’inconfort, ma petite culotte imbibée de cyprine, le coton encollé à ma chatte. Par flashs, des visions de Thibaud, de mon Homme, s’introduisaient pernicieusement dans mon esprit, pénétraient avec une facilité déconcertante la coulure aux lèvres si molles qu’était devenu mon cerveau.
— Mon Dieu, c’est tellement merveilleux de baiser avec lui !
Je me languissais tellement de sa majestueuse queue... Dans ma bouche, dans mon sexe, dans mon cul. Ces sensations inouïes me manquaient comme l’héroïne à une junkie ! Connaître à nouveau des orgasmes à répétition. Connaître à nouveau l’apothéose sodomite ! Oui, je mourais d’envie de transgresser encore le tabou suprême...
Je n’écoutais plus du tout le prof... J’entrouvre les cuisses. Mes lèvres intimes béent, gluantes de mouille... Si seulement je pouvais me toucher. La privation rend le souvenir encore plus prodigieux. Son pieu, gravé en moi, au plus profond de mon intimité, aux tréfonds de ma chair.
— Bon Dieu, qu’est-ce qu’il m’avait mis !
Incroyable ! Je n’en revenais toujours pas ! La démesure de ses coups de boutoir, cette sauvagerie dans mon cul... la révélation d’une jouissance absolument bestiale. Il m’avait fait adorer ce que je croyais le plus abhorré. Et dire que j’avais d’abord, catégoriquement, refusé, puis longuement tergiversé avant de céder à la sodomie. Je voulais revivre ça ! Je ne vivais plus que pour revivre ça !
Je fis les efforts nécessaires.
À l’heure du dîner, je me présentai à Thibaud, soigneusement maquillée, parfaitement récurée, les chairs parfumées, emballée dans une robe moulante, noire, le tissu s’évasant à mi-cuisses, facile à trousser. Corinne la pudique, toute frémissante dans ses sous-vêtements affriolants. Corinne, la fière féministe déguisée en classieuse putain, prête à être consommée. Étalage des charmes avec, en prime, les postures d’une femelle docile et dévouée. Car Corinne, tout en courbures et ondulations, sert à boire à son Homme, sert à manger à son Homme. L’humble et gracieuse servante est aux ordres. Elle devance les désirs du mâle.
Quand, rassasié, Thibaud se vautre dans le canapé, elle débarrasse et en profite pour jouer de son principal atout. L’amant tant désiré est dans son dos ; alors elle se penche bien plus que nécessaire, l’adorable petite salope, tend sa croupe. Ce n’est pas encore suffisant ? Elle accentue l’inclinaison de son corps, se plie aux lois de la gravitation obscène. Ainsi la robe se relève. Cette jeune femme accepte de n’être qu’un objet sexuel. Sous le string en soie, l’anus et le con en orbite, cibles obscènes immanquables pour la bite. Mais toujours aucune réaction ! Têtue, elle insiste, creuse encore sa cambrure, bombe la plénitude de son postérieur ; la demande de saillie ne peut pas être plus explicite. Rien n’y fait !
Thibaud dédaignait l’offrande des orifices.
Je n’ai pas abdiqué. Humiliée, mais pas encore vaincue. Féline, je me suis lovée à ses côtés, me suis coulée contre la montagne de muscles. J’ai poussé un profond soupir, entre satisfaction et espoir. Ma cuisse nue s’est aventurée, avançant au contact de la turgescence. L’évidente raideur provoqua en moi un frisson, une promesse d’extase. Je me suis cambrée ; mon con bâillait d’impatience. Mon Dieu, qu’elle était grosse ! Qu’elle était dure ! Ô oui, donne-la-moi ! Mets-la-moi ! Encore un soupir à fendre l’âme. Mon rouge à lèvres carmin exacerbait la voracité de ma bouche entrouverte, cette embrasure ardente, comme une apologie de toutes les prières silencieuses exhalées par mon sexe. Ma chatte en chaleur miaulait « Ô, Thibaud, je t’en supplie, prends-moi. » Miaulement réfréné par mon cerveau. Censure de toutes ces pensées qu’une jeune femme respectable n’ose pas énoncer. « Thibaud, je t’en conjure, BAISE-MOI. Baise-moi comme une chienne ! »
Et ainsi, je restai inaccomplie, car...
Un coup de poignard :
— T’es vraiment collante, là. Tu n’as pas la vaisselle à faire ?
Cette quatrième nuit fut un supplice. Il dormait à poings fermés à quelques centimètres de moi. Une sublime tentation inaccessible. Je me tournais, me retournais dans le lit, sur le flanc, sur le dos, sur le ventre. Quelle que fût la position, impossible de trouver le sommeil, le repos, à cause de mon maudit clitoris qui irradiait comme mille soleils, en vain, entre mes cuisses, par la faille étroite, baveuse, devenue un gouffre immense à combler. J’aurais dû me masturber. Pour me calmer un peu. Faire tomber la pression. Mais je n’osais pas. Des restes de complexes. La culpabilité. Je m’enferrais, me complaisais dans la frustration. Je me punissais. Mon Homme me châtiait pour ensuite mieux me récompenser.
Je ne fus pas déçue !Avec Thibaud, il n’y avait pas de hasard.
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