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Le ramadan c'est aussi le partage

Chapitre unique

Hétéro
— Ca va le ramadan cette année il est pas trop dur hein. J’veux dire, bon, au moins on n’est plus en été, on ne mange plus à 10 heures du soir.— Oui c’est sûr mais je commence quand même à fatiguer, et puis tard ou pas je dois me coltiner le ftour pour tout le monde et je commence à tomber à court d’imagination. Le classico chorba, bricks, rechta, salade ça gave au bout d’un moment. Bref de toute façon je te laisse hbibti, je retourne à mes fourneaux. Allez a plus.Je clique sur l’icône pour éteindre la conversation whatsapp et je me retourne vers les casseroles et les poêles fumantes. Elle est bien gentille Warda mais pour elle le ramadan c’est je rentre du taf, j’arrive chez papa et maman et j’attends bien sagement l’heure de rompre le jeûne. A la limite parfois elle met un peu la main à la patte pour aider sa mère, mais ça ne va pas plus loin. De mon côté il faut que je nourrisse toute la maison après avoir fini ma journée de boulot. Alors je me plains pas, niveau charge mentale en général c’est plutôt cool et on partage bien les rôles avec Redouane, mais de là à lui laisser cuisiner le repas du soir en cette période il ne faut pas abuser. J’ai envie de manger bien moi, et toute sa bonne volonté ne fait pas de lui un cordon bleu, loin de là. Il prétexte souvent mon état pour me dire d’aller m’allonger et de le laisser faire mais la seule fois où je l’ai écouté on a dû finir par réchauffer des pizzas parce que ses plats louvoyaient entre l’insipide et l’atrocement immangeable.Mais ça va il me reste encore une heure et demie avant de déposer la nourriture fumante sur la table et que tout le monde puisse enfin assouvir sa faim en se jetant dessus. Je continue donc à préparer le festin du jour. Les enfants sont en train de jouer et Redouane ne devrait plus tarder à rentrer maintenant. Je découpe la coriandre et le persil pour les ajouter à la préparation tout en surveillant du coin de l’oeil la cuisson des légumes. Je ne suis pas une cuisinière exceptionnelle mais la pratique a aiguisé mes talents et je dois dire que je suis plutôt fière en général de ce que je mets sur la table.Comme prévu au bout de 10 minutes j’entends la porte s’ouvrir et les pas de mon mari retentir sur le sol. Je l’entends appeler les enfants, leur réclamer à tous deux des bisous et des calins avant de les laisser repartir à leurs occupations. Puis il entre dans la cuisine et écarte grand ses bras dans ma direction. Il a un grand sourire mais je peux voir ses traits tirés et son regard empreint de fatigue. C’est vrai que si moi j’ai la chance de travailler tranquillement dans un bureau, lui passe ses journées à peindre des murs ce qui est nettement moins reposant. Et je sais qu’il se donne à fond le pauvre, ça ne fait pas encore un an qu’il a lancé sa boîte et il n’a pas encore vraiment l’occasion de prendre du temps pour lui, il enchaîne les heures pour se faire un nom dans notre petite ville. Je lui rends son sourire et viens me blottir tout contre lui. Il me presse délicatement, soucieux de ne pas me serrer le ventre trop fort. Il enfouit son visage contre mon cou et m’y dépose quelques petits baisers léger. J’adore cette sensation, je ne peux m’empêcher de frémir à chaque fois qu’il le fait et il le sait, c’est bien pour ça d’ailleurs qu’il le fait.— nt nt nt, arrête ça bébé c’est ramadan et tu vas commencer à me donner des frissons... reste sage !Il recule en souriant, affichant un air innocent et volontairement benêt sur son visage rond. Au début de notre relations mes copines m’ont souvent dit que je pourrais trouver mieux que lui, qu’il n’était pas de mon niveau. Mais bon la vie c’est pas un jeu vidéo et heureusement je suis allé voir au-delà de ce premier abord. Non pas qu’il soit laid, la première qui dit ça se prendra une bonne remise au point de ma part croyez-moi, mais il est plutôt quelconque physiquement. Il me plaît bien entendu et je n’en voudrais pas un autre mais je dois bien reconnaître que je n’ai pas non plus épousé un apollon. Il a le corps, comme le visage, tout en rondeur. Non pas qu’il soit gros mais il n’est définitivement pas bâti comme les gars d’insta. Il se penche vers mon ventre enflé et le flatte doucement du plat de sa main, effectuant de petits cercles concentriques au dessus du nombril avant de mumurer :— Salut toi. Papa est rentré à la maison.Je ne peux m’empêcher de sourire tendrement à ce geste d’affection. A chacune de mes deux précédentes grossesses il s’est transformé en monstre de délicatesse à mon égard et celle-ci ne fait pas exception. Je le laisse faire quelques secondes avant de le chasser gentiment pour me remettre à l’ouvrage.— Tu sais, me dit-il, j’ai discuté un peu avec Alpha en bas avant de monter. Il est sympa ce gars mais le pauvre tous les soirs il mange des pâtes depuis le début du mois. Si tu veux bien je lui ai proposé de lui ramener une assiette pour l’heure du ftour. Je sais que tu prépares des grosses quantités à chaque fois donc ça devrait aller. Ca te dérange pas ?— Bien sûr que non miskine, je vais lui en mettre de côté et tu iras lui en monterAlpha c’est un voisin du rez-de-chaussée, un grand noir assez taciturne même si toujours poli. Il me semble qu’il est malien mais à part les bonjour bonsoir je ne connais rien de lui. En même temps je suis pas le genre à aller taper la causette avec tout le monde. Mais bon je sais que Redouane, lui, discute régulièrement avec, ils ont même fait quelques match de foot le dimanche depuis qu’Alpha a emménagé dans le quartier il y a quelques mois. Quoi qu’il en soit c’est ramadan et il ne sera pas dit que j’ai laissé un voisin manger mal alors que je peux lui donner de quoi manger comme il faut après une journée de jeûne. La générosité et le partage c’est important en général, et plus encore en cette période particulière.Quelques minutes avant l’heure du ftour j’appelle Redouane qui traînait sur son portable et lui donne deux assiettes bien garnies à déposer chez le voisin. Il me remercie avec un petit bisou sur le nez et caresse mon ventre proéminent :— T’es un ange mon cœur, tu fais tout ça dans ton état je suis vraiment un homme chanceux. Bon je reviens.— Garde ça en tête hein.Et sur ce il part avec les assiettes fumantes entre les mains tandis que j’appelle les enfants pour qu’ils se préparent à venir manger. Il rentre juste avant l’adhan et une l’heure arrivée tout le monde passe à table. J’ai toujours été attachée aux repas de famille, c’est bruyant et bordélique, surtout avec les enfants, mais c’est le moment où on peut vraiment tous se retrouver posés et prendre le temps de discuter. Enfin discuter quand on n’est pas en train de hurler sur les enfants pour x raison. Une fois le repas englouti et les couverts débarrassés je vais coucher les enfants en laisant Redouane souffler de sa journée sur le canapé devant Netflix. Une bonne demi heure plus tard, après avoir fait tous les câlins et les bisous nécessaires je sors des chambres des petits et retrouve mon cher époux avachi sur le canapé avec la grâce d’un cachalot échoué en bord de mer. La bouche ouverte, le t-shirt remonté sur le nombril et les yeux complètement clos.Je l’aime mon mari, mais c’est vrai que depuis le début du mois on passe peu de temps ensemble le soir. Le jeûne le met KO rapidement et nos soirées ressemblent à celle-ci : lui ronflant et moi en train de mater mes séries girly jusqu’à l’heure où je le réveille pour aller se coucher. Après je lui reproche rien, il fait un travail fatigant et je sais qu’il a besoin de repos. Mais bon c’est vrai que ces derniers temps il me manque un peu. Et puis il fait chaud ce soir, et le bébé bouge beaucoup dans mon ventre, depuis un peu plus d’un mois je le sens vraiment gigoter et donner des coups, parfois il appuie sur ma vessie et je file aux toilettes. Ou encore il pèse sur mes poumons ce qui m’oblige à bouger pour m’aérer. Et c’est ce qui se passe en ce moment, je sais que si je reste assise comme ça il ne changera pas de position et je vais continuer à respirer difficilement.Bon de toute façon les enfants dorment et Redouane aussi. Je le connais bien je sais qu’il ne va pas se réveiller de lui-même alors pourquoi ne pas sortir faire un tour pour m’aérer un peu, j’étouffe là. Je regarde par la fenêtre, la nuit et tombée et seuls les lampadaire dégagent leurs lumières blafarde sur la rue déserte. Je me couvre avec une veste large et je mets rapidement sur ma tête le premier voile qui me tombe sous la main. Pas grave si les couleurs ne sont pas accordées je ne sors pas faire un défilé de mode et de toute façon je n’ai personne avec qui je compte m’arrêter discuter si je le croise à cette heure-ci. Je mets mes chaussures et sors en refermant discrètement la porte derrière moi. Il est près de minuit et je me rend compte, après avoir descendu les deux étages, qu’il fait bizarrement plus chaud que je ne le supposais dehors. Je fais le tour du pâté de bâtiments, je sens petit à petit le souffle qui revient et le bébé qui se calme dans mon ventre, on dirait que marcher à tendance à le bercer le bout de chou. Enfin je dis le mais c’est peut-être la, on ne sait pas encore on a préféré garder la surprise pour la naissance. La rue est vide, quelques voitures passent sans ralentir et je croise bien quelques ombres postées près des murs ou filant retourner chez elles mais je n’y accorde pas d’attention particulière. Au bout d’une dizaine de minutes je suis de retour devant notre immeuble. Seules quelques lumières sont allumées et je vois à travers notre fenêtre du troisième étage que la télé continue d’émettre ses lumières bleues. AU moment ou je m’apprête à entrer dans l’immeuble une fois douce et grave m’interpelle.— Madame Redouane ?Je me tourne vers l’endroit d’où vient la voix, « madame Redouane » elle est pas mal celle-là. Une ombre est penchée à travers la fenêtre d’un appartement du rez-de-chaussée.— Pardon ?— C’est toi la femme à Redouane nan ? C’est Alpha, tu m’a préparé le repas ce soir je voulais te remercier.Habituellement je ne me serai pas arrêté si un homme m’interpelle, surtout au beau milieu de la nuit. Mais là je suis en bas de chez moi, et c’est particulier je viens de lui donner à manger. Je m’approche donc un peu pour faciliter le dialogue. Il est à contre jour donc je ne le vois que très peu.— Sah je me suis régalé, c’est trop trop gentil à toi c’était super bon, vraiment.
Sa voix semble refléter ses propos, il a l’air vraiment ravi de ce que mon mari lui a apporté pour ftour. Je ne peux m’empêcher de ressentir une intense satisfaction à ces mots. C’est peut-être cliché mais flatter une femme sur sa cuisine est un moyen très efficace de lui faire plaisir et de retenir son intérêt, et je ne fais pas exception à la règle. Je m’approche encore un peu de la fenêtre et je commence à mieux distinguer l’homme qui me fait face. Je l’ai souvent croisé mais sans jamais m’arrêter dessus pour le détailler. Bien sûr j’avais remarqué sa carrure imposante mais sans plus y faire attention.Penché tel qu’il est à travers la fenêtre je ne vois que son buste. Il a les coudes appuyés sur le rebord et un reste de cigarette achève de fumer entre ses doigts. Il semble très grand, peut-être 1m90 mais comme il ne se tient pas droit c’est dur à dire. Il est noir de peau sans être foncé à l’extrême, ses cheveux coupés courts sont impeccablement tracés. Sous un front assez large s’étirent deux yeux en amande, presque bridés, un nez assez large, une bouche aux lèvres charnues et un menton assez carré. Appuyé tel qu’il est je ne peux manquer de voir à quel point il est musclé. Il n’est vêtu en haut que d’un débardeur blanc qui fait ressortir ses bras épais. Tellement épais que peux même apercevoir les veines qui saillent sur ses avants bras et rejoignent ses mains fortes elles-aussi. Son torse ne fait pas exception et son débardeur laisse deviner des pectoraux gonflés par la pratique du sport. Le jeu d’ombre et lumière dû au contre-jour fait encore plus ressortir ses formes musculeuses.Je ne m’attarde qu’une seconde de trop à sa contemplation, on a tous nos faiblesses, avant de lui rétorquer avec modestie.— Oh non ce n’était pas grand chose. Juste ce que j’avais préparé pour ce soir. Je suis contente que ça vous ai plu.On ne se connaît pas, je ne vais pas me mettre à le tutoyer, quand bien même il doit avoir cinq ans de moins que moi et que mon mari joue au foot avec lui. Par contre lui ça n’a pas l’air de le déranger.— Non c’est pas pas grand chose attend, je me suis régalé. Ca fait deux semaine que je mange des pizzas ou des pâtes du coup là tu m’as mis trop bien.— C’était pas trop piquant ?— Non pas du tout, au contraire même j’aime bien quand c’est har comme vous dites. Les plats chez nous c’est relevé donc j’ai l’habitude.— Tant mieux, bon je vais y aller, bonne nuit.Au moment ou je tourne les talons il me rattrape d’une voix douce mais ferme.— Attends madame Redouane, Je vais te repasser les assiettes bouge pas je dois juste les laver là.— Non c’est pas la peine Redouane passera les prendre demain.— Non t’inquiète j’en ai pour deux minutes attends.Sans me laisser le temps de réagir il s’eclipse donc vers l’intérieur de son appartement. Environ une minute plus tard j’entends une serrure se dévérouiller dans le hall de l’immeuble et j’aperçois, à travers la porte fenêtre, Alpha allumer la lumère et s’avancer vers moi en portant mes deux assiettes. Il ouvre la porte et me rejoint dans la tiédeur nocturne. Je réajuste nerveusement mon voile sur mes cheveux tandis qu’il s’approche de moi. C’est vrai qu’il est sacrément grand et costaud mon voisin. Bien involontairement j’ai du mal à ne pas laisser mon regard glisser sur ses pectoraux impressionnants et ses bras gonflés tandis qu’il s’approche. Je ne sais pas pourquoi mais je ne peux m’empêcher de comparer son corps à celui de Redouane. C’est sûr que mon petit bibendum ne joue pas dans la même catégorie niveau physique. Mais je me corrige intérieurement bien vite et relève le regard vers le visage qui me fait face. Mon mouvement de tête ne semble pas lui avoir échappé et il a un sourire appuyé en reprenant la parole.— Tiens madame Redouane, je t’ai mis un petit quelque chose parce qu’on ne rend pas une assiette vide hein.Je ne peux m’empêcher de rire en voyant mes deux assiettes remplies de chocobons. Il reprend d’un air faussement gêné.— Je suis un grand gourmand hein, mais c’est pas bon pour le rester en forme et ça fera plaisir aux enfants...— ... et à Redouane, ne puis-je m’empêcher de compléter en le coupant.Je m’en veux aussitôt de ce trait d’esprit plutôt mesquin à l’égard de mon mari. Voilà que je viens indirectement de comparer son physique à celui d’Alpha, qu’est-ce qui me prend ? Ce n’est ni très loyal ni très adapté venant de la bouche d’une femme mariée, fidèle et d’autant plus en période de ramadan. A croire que malgré tout ce que l’on veut bien dire le simple attrait physique peut nous pousser à nous comporter n’importe comment. Parce que oui je suis obligée de reconnaître qu’il est attirant Alpha, très même... trop peut-être. Bon faut vraiment que j’arrête de fixer ses pecs comme ça moi. Mais qu’est-ce qui te prend Warda ? En plus t’es pas discrète c’est sûr qu’il a remarqué ton petit jeu de mateuse. Bon il est vraiment temps que je file moi.— Bon, il est vraiment temps que je file moi. Merci pour les assiettes, je dirais à Redouane que vous les avez déposées devant la porte..Et voilà que je prépare un mensonge à mon mari et qu’en plus je le dis à Alpha. Mais bon qu’est- ce que je pouvais dire à Redouane, que j’ai récupéré les assiettes après avoir discuté avec le voisin au milieu de la nuit. Bah pourquoi pas après tout, je n’ai rien fait de mal, alors pourquoi je ne lui aurait pas dit la vérité ? Enfin bon quoi qu’il en soit c’est trop tard maintenant, je me suis engagée sur la voie du mensonge donc je vais devoir boire mon vin jusqu’à la lie.— Euh... ouais si tu veux, me répond-il légèrement destabilisé. En tout cas merci encore je me suis vraiment régalé.— Je vous en enverrai d’autres demain alors.— Merci beaucoup, j’espère que ça te dérange pas, me dit-il en posant sa main aux doigts larges sur mon épaule.— Non, non pas du tout, ça me fait plaisir au contraire. Bon il faut vraiment que j’y aille.Je me dégage de sa poigne et m’enfuie à demi vers l’intérieur de l’immeuble, j’ouvre la porte de l’escalier et, avant de m’y engouffrer je me tourne vers l’extérieur pour y apercevoir Alpha qui me suit des yeux et me fait un sourire entendu en croisant mon regard. Je détourne aussitôt la tête et me hâte dans les escaliers. La sensation de sa main sur mon épaule me chauffe la peau bien que le contact n’ait duré qu’une seconde. Je ne peux me le sortir de l’esprit. Pourtant je ne suis pas une pudibonde, et même si je porte le hijab il m’arrive de serrer la main à des collègues mâles ou de partager des moments seule à seul avec eux sans pour autant que ça ne prête à confusion, dans mon esprit en tout cas. Mais là bizarrement je ne peux m’empêcher de repenser à son geste, son bras musculeux près de mon visage, son parfum suave et intense mêlé à l’odeur de la cigarette. Et puis sa poigne, la légèreté d’une plume, la fermeté d’un étau. Mon cœur arrête de bringuebaler (sic), souviens toi que tu es déjà pris. Mon cœur pourquoi tu t’emportes, il ne s’est rien passé, il m’a rendu mes assiettes et m’a remerciée. Alors mon cœur pourquoi tu bats la chamade ? Ce n’est pas parce que je montre les escaliers quatre à quatre non malgré mon état, ou peut-être que si. Allez c’est pour ça.Je rentre à la maison, tout le monde dort encore, aucun ne s’est réveillé semble-t-il. Il est temps pour moi de rejoindre ma famille dans la sérénité du sommeil. Je vais vérifier que les enfants sont bien couverts et puis je me rends dans le salon. Redouane émet un souffle calme et régulier, je me déshabille et enfile ma robe de nuit puis le réveille pour qu’il rejoigne notre chambre. Je m’allonge auprès de lui et ne tarde pas à m’endormir, non sans remarquer que la chaleur qui s’était diffusée sur mon épaule après le contact de la main d’Alpha a fini par en disparaître... pour mieux gagner mon entrejambe. Il vaut mieux dormir. De toute façon à mes côtés Redouane s’est à nouveau assoupi. Le bébé est calme lui aussi. Je m’endors à mon tour.Encore une soirée identique ou presque à toutes les autres depuis le début du mois. Je sors de la chambre des enfants, Redouane dort profondément sur le canapé et la télé allumée charrie son lot d’images. Je m’installe confortablement, un plaid sur les genoux, et je reprends une de mes séries là où je l’avais arrêtée. Il fait bon ce soir et le squatteur qui traîne dans mon utérus est bien calme pour une fois donc je peux me poser tranquillement sans avoir à envisager de sortir faire un tour, il n’y a que moi, la télé et ma digestion. On a bien mangé ce soir, et je pense qu’Alpha également vu les assiettes bien remplies que je lui ai faites parvenir. A peine ai-je évoqué le souvenir de mon voisin que je me surprends à ressentir à nouveau sa paume sur mon épaule, à visualiser ses muscles noueux, à me remémorer son odeur suave. Mais qu’est-ce qui m’arrive, je dois penser à autre chose, mon mari dort à côté tandis que moi, avec son enfant dans le ventre je me laisse aller à en imaginer un autre. Et évidemment plus je me répète de ne pas y penser moins j’y arrive, le cerveau c’est une vraie galère des fois.Et puis je n’arrive pas à me replonger dans ma série, le scénario vu des milliers de fois avec les retournements de situation pile où tu les attends non merci, ça devient saoulant. J’ai rejeté le bled à bas du canapé, de toute façon il fait chaud mine de rien. Exaspérée par le néant qu’exhale mon poste de télévision je me lève et me rends à la fenêtre où je respire un grand bol d’air. Ca fait du bien. Finalement j’irai bien faire un tour plutôt que de rester cloîtrer ici avec mes belles au bois dormant. Pas pour croiser Alpha, non pas du tout, d’ailleurs j’évacue cette idée à peine elle a effleuré mon esprit. Non je veux juste m’aérer un peu c’est tout. Je me rends en direction du couloir pour me regarder dans le miroir, ce haut me moule un peu quand même. Bon au niveau du ventre c’est entendu, mais aussi au niveau de la poitrine, c’est vrai que j’ai pris des seins depuis le début de ma grossesse. Peut-être devrai-je me couvrir un peu plus histoire de ne pas afficher ma poitrine dans tout son orgueil si je croise quelqu’un. Mais non, il fait si bon dehors que je n’ai pas envie de me rajouter une couche. Et puis je ne vais croiser personne. Et si je rencontrais Alpha... non, et puis même je sors. Je passe rapidement un voile sur mes cheveux, le rabat sur ma gorge avant d’enfiler une paire de confortables baskets et je me dirige vers l’extérieur.Ahhh, quel plaisir finalement de prendre l’air, ça fait un petit quart d’heure que je marche tranquillement et je suis presque revenue chez moi. En me rapprochant de l’immeuble je ne peux m’empêcher de constater que la lumière de la fenêtre où se trouvait Alpha hier est éteinte. Tant p... Tant mieux, de toute façon je dehors pour respirer, pas pour prendre l’air. Je fais glisser mon pass sur le capteur de la porte de l’immeuble, je la pousse et je me dirige vers l’escalier. Je pourrai prendre l’ascenseur mais je n’ai pas envie de me laisser aller, je changerai peut-être d’avis d’ici un mois ou deux. Pile à ce moment la le bruit d’une porte qui s’ouvre m’interpelle juste avant que la voix sourde et amicale d’Alpha ne le fasse.— Madame Redouane, tu vas bien ?— En fait vous savez je m’appelle Nassima et...— Ah pardon alors Nassima. Tu aimes bien te balader le soir on dirait.Je le vois s’approcher de moi, un grand sac poubelle marron à la main.— Oui j’avoue que ça fait du bien, surtout vu le temps qu’il fait.Il continue à avancer vers moi, j’ai le regard qui bégaie entre ses yeux, la politesse, et son torse moulé par un t-shirt qui fait ressortir le roulement de ses pectoraux.— Excuse moi, hasarde-t-il en désignant la porte du local poubelle derrière moi, tu peux te décaler il faut que je...Je pique immédiatement un far de confusion, j’étais tellement absorbée par lui que je n’ai pas fait attention.— Ah, oui, bien sûr, bafouille-je en me décalant légèrement, de toute façon je rentre chez moi là.Il passe près de moi en m’effleurant du bras, non sans avoir pris garde de faire passer le sac poubelle de l’autre côté. Je frémis à cette sensation.— Non attends moi je vais te repasser tes assiettes. D’ailleurs c’était délicieux hein, merci.— Non, non je dois y aller là, Redouane va m’attendre et...— Attends moi j’ai dit, sa voix s’est faite fouet et à cinglé à se moment là avant de se radoucir par la suite, j’en ai pour 30 secondes va m’attendre devant ma porte.Je ne réponds rien, je sais que je devrais monter ses marches et rentrer chez moi mais bizarrement mes pas m’entraînent en direction de chez mon voisin. Je l’entends jeter son sac et refermer le couvercle pendant que je fais le pied de grue devant sa porte. Je sens mon sang qui palpite à mes oreilles, qu’est-ce que je fais là je devrais rentrer chez moi. Des pensées se succèdent à toute vitesse dans ma tête « rentre, tu ne devrais pas discuter comme ça avec lui, c’est pas bien, mais je fais rien de mal, on discute c’est tout, je me demande s’il fait beaucoup de sport, quels bras, tu es mariée, c’est ramadan, tu es une femme vertueuse, quelle voix stricte,... ». Comme quand le bébé se place de travers je commence à avoir le souffle court, j’ai chaud, je sens la sueur couler sur mon cou, il ressort du local et marche vers moi en souriant, mon cœur bat de plus en plus fort, j’ai la tête qui tourne, je commence à ventiler. La lumière se fait plus sombre et j’ai du mal à me concentrer. Je vois son sourire avenant se transformer en expression d’inquiétude alors qu’il accélère le pas pour arriver à mon côté.— Ca va Nassima, t’as pas l’air bien là t’es pâle...— Ca va... merci... C’est juste... Il fait chaud nan... le bébé bouge et...C’est à ce moment que mes jambes se transforment en coton, je perds l’équilibre pendant que ma vue se trouble, des milliers de petits points dansent sans rythme devant mes yeux. Je sens que je ne tombe pas au sol, quelque chose, quelqu’un me retient, me soulève, me transporte...— Je dois... rentrer... Redouane...— Redouane attendra, tu dois t’allonger là, n’aie pas peur je te tiens.La voix d’Alpha me parvient assourdie, comme de très loin derrière nuage opaque. Je le sens qui me porte sans efforts, la lumière change, je ne connais pas ces murs, cette salle, ce fauteuil sur lequel il me dépose.— Bouge pas j’arriveDans l’état où je me trouve je ne vois pas trop comment j’aurais pu bouger mais j’acquiesce néanmoins comme je peux et je m’enfonce dans les coussins du fauteuil. Quelques instants plus tard Alpha est de retour, je le sens qui met sa main derrière ma nuque et qui me soulève la tête en direction d’un verre. J’entrouvre les lèvres et un liquide sucré et fruité coule à petite gorgée dans ma bouche, je l’avale instinctivement, non sans sentir quelques gouttes couler des coins de ma bouche. Petit à petit le jus sucré fait son effet et je me sens revenir à moi. Alpha est accroupi près de moi et est occupé à essuyer mon menton avec un sopalin.— Ca va mieux merci. Je suis désolée je ne sais pas ce qu’il m’est arrivé. Je vais y aller, merci beaucoup.Je fais mine de me lever mais la main d’Alpha passe de ma nuque à mon épaule pour me contraindre à ne pas bouger.— Attends un peu, prends le temps de te reposer, je vais te chercher quelque chose à grignoter.Il s’éloigne à nouveau tandis que je reprends peu à peu mes esprits. Rapidement je le vois qui revient tenant le paquet de chocobons en main avec l’air vaguement amusé. Il se remet accroupi à mon chevet et m’ouvre un de ces friandises avant de la porter à ma bouche. J’ouvre les lèvres et happe le chocolat avant de commencer à le mâcher. Dans le mouvement, et sans que ce ne soit voulu, mes lèvres effleurent ses doigts. — Y’a pas que Redouane et les enfants qui aiment les chocobons on dirait, plaisante-t-il. Tiens t’as besoin de sucre, entre le ramadan et ta grossesse c’est normal tu tape un malaise.Tout en parlant il sort une deuxième confiserie et l’approche de ma bouche, cette fois je fais bien attention à ne pas, par inadvertance, frôler ses doigts de mes lèvres. Cependant je les ressens quand même, un peu comme si, cette fois, c’était lui qui avait forcé le contact en les avançant un peu plus que nécessaire. Mais dans quelle situation je me retrouve ? Qu’est-ce qui se passe là ? En cinq minutes je suis passée de la femme qui rentre chez soi rejoindre son mari à une femme avachie dans le canapé du voisin qui se fait nourrir à la main. Certes j’ai failli faire un malaise mais tout de même cette situation n’est pas adaptée. D’autant plus que plus je sors de mon état second plus je prends conscience de la scène. J’en prends conscience et, à ma grande honte, j’en tire plaisir. Ce grand noir musclé accroupis près de moi, sa présence, sa voix, ses doigts qui semblent s’attarder sur ma bouche. La torpeur de mon malaise est bien vite remplacée par une autre, toute autant vaporeuse mais bien moins innocente. A mon corps défendant je dois bien reconnaître que la situation m’excite. Reprends-toi Nassima, c’est pas bon là, il faut fuir.— Ahaha non, explique-je en me redressant quelque peu, a sept mois de grossesse je jeûne pas, c’est déconseillé vous savez. Bon ça va mieux là, je vais me lever, merci pour tout.— Sept mois, reprend-il en déposant une main imposante sur mon ventre arrondi, c’est un gros bébé alors tu es déjà bien gonflée.Il accompagne sa remarque de caresses concentriques sur mon abdomen imposant. Malgré sa taille et sa force apparente, la main d’Alpha est douce sur mon ventre et je peux même sentir le bébé réagir à cette présence en se calant sur le rythme des cercles. C’est agréable, d’autant plus dans la position où je me trouve, mais il n’est pas question que je laisse un autre que mon mari s’accorder ce genre de proximité physique avec moi. Je suis à la fois gênée par ce qui se passe et aussi inexorablement excitée par le tour que prenne les choses. Ca ne doit pas aller plus loin. Je m’appuie sur les accoudoirs du fauteuil et entame un geste pour me relever.— Je vais mieux Alpha je vous assure, je dois y aller, supplié-je presque, et puis Redouane...— Redouane ferait mieux de descendre pour te chercher, me réplique mon voisin du tac au tac et sans se décaler pour me permettre de me lever. T’es pas en état de monter chez toi là. Mais tu peux l’appeler si tu veux tiens.Il me tend son téléphone en me regardant dans les yeux. Son autre main, sur mon ventre, se fait plus lourde, plus appuyée, et réalise des cercles plus grand. C’est si bon putain. Oui appeler Redouane c’est ce que je devrais faire, prendre ce téléphone et composer le numéro de mon cher époux pour qu’il vienne me chercher chez le voisin, me tirer des bras de ce grand noir musclé aux mains si douces. Ma respiration commence à repartir de plus belle et je dois être écarlate étant donné la chaleur qui envahit non seulement mon bas ventre mais aussi mon visage. Que dirait Redouane s’il me trouvait dans cette position.— C’est que... il dort, je ne voudrais pas le réveiller. Mais ça va je vais me débrouiller toute seule.— Alors s’il dort tu vas attendre d’être en état pour remonter seule, tu entends comment tu respires là. Y’a pas moyen je te laisse partir et tu me refais un malaise devant chez toi. Allez doucement, caaaalme toi, respire...Il a reposé le téléphone et sa main qui me le tendait glisse maintenant de dos sur la peau de mon visage en suivant le tissu du hijab. Ses doigts m’effleurent les joues. Son bras musclé est juste en face de moi et prolongé par cette épaule gonflée, noueuse. Il me murmure des paroles apaisantes pendant que son autre main a glissé de mon ventre à ma cuisse gauche. Sa poigne qui m’avait tellement enflammée lorsqu’elle s’était posée sur mon épaule est encore plus brûlante maintenant qu’elle s’attarde sur le haut de ma jambe. Mais ce n’est pas bien, je ne dois pas...— Arrêtez, ce n’est pas bien, je ne dois pas...— Chuuuuut, c’est rien laisse toi aller me murmure-t-il tou en faisant glisser son pouce contre mes lèvres.Même son doigt est épais, si je ne savais pas que les doigts n’ont pas de muscles j’aurais juré y remarquer un biceps ou des abdos tellement ils sont imposants. Il continue à me murmurer à l’oreille tout en insinuant son doigt dans ma bouche, je ne peux m’empêcher de l’y recueillir et de le suçoter, le mordiller. Putain je pars totalement en couilles moi, mais qu’est-ce qui m’arrive. Je suis mariée, fidèle, et en plus c’est ramadan. Qu’est-ce que je fais à lécher le doigt du voisin pendant qu’il me caresse les cuisses. Mais sa présence. Mais ses mains. Mais ses mots. Il continue à parler de sa voix sourde et profonde, ses mots n’ont pas vraiment de sens, ou en tout cas je ne les écoute pas vraiment, mais ils m’entourent d’un tourbillon hypnotisant dont je n’arrive pas à m’extraire. C’est au moment où j’ouvre les yeux que je me rends compte que je les avais fermés.Alpha me fait face, son sourire à disparu mais il continue à remuer les lèvres pour former des mots sur lesquels je ne me concentre pas. Leur sens m’échappe mais leur sonorité m’enveloppe. Il a maintenant enfoncé son pouce bien profondément dans ma bouche et je le lèche avec délectation. Sa main sur ma cuisse palpe fortement ma chair, il me caresse doucement mais en exerçant par moment des instants de pression qu’il relâche aussitôt. Et j’adore ça. Je ne veux pas que ça s’arrête. Ca doit s’arrêter !— Nooon, gémis-je sans pour autant laisser le doigt qui me fouille la bouche, ch’est pas bien laichez-moi...Pour toute réponse sa main gauche se détache de ma cuisse pour venir se poser sur mon entrejambe qui n’en demandait pas tant.— Mmmmhh... Nooon AlphaJe sentais déjà l’humidité me gagner le sexe auparavant mais à ce moment c’est comme si un torrent avait été libéré, je sens que je viens de tremper ma culotte sous l’excitation. Pourtant, suite au premier frisson de plaisir que m’a communiqué sa main je tente de soustraire mon entrejambe à son empire en reculant mon bassin vers le fond du siège. Bien entendu il n’en a que faire et accompagne mon mouvement tout en pressant encore plus sa paume contre mon pantalon. Ses doigts commencent à jouer une partition par-dessus mon vêtement, ils appuient et se retirent un à un et je ne peux empêcher mes jambes de s’écarter imperceptiblement pour profiter au mieux de cette sensation. Et puis je commence à percevoir un changement dans le ton de ce qu’il me murmure. Ce qui ne semblait être auparavant que des paroles d’apaisement se mue peu à peu en propos beaucoup moins anodins.— C’est ça écarte bien tes cuisses, tu dis non mais tu kiffes les sentir mes doigts entre tes jambes hein ? Je suis sûr que ta chatte est trempée là. — Nonng ch’est faux je...— Réponds pas et continue à lécher mon doigt tu fais ça bien putain, tu m’as bien nourri ces deux jours mais ce soir c’est toi que je vais bouffer. Tu veux toujours rentrer chez toi là ?— Ouiiiigh...— Madame Redouane veut aller retrouver son gentil gros mari endormi au lieu de se faire branler par le voisin ?La mention du nom de Redouane, le rappel de mon mari dormant quelque étages au dessus, tout ça devrait me faire prendre conscience de ce qui se passe, me donner la lucidité de refuser, de partir. Après tout même si sa présence est extrêmement physique il ne me retient pas de force et je suis sure que si je le voulais vraiment il me laisserait partir. Et pourtant c’est en entendant ça que je me mets vraiment à vriller. Il me parle de mon mari alors qu’il est en train de me masser la chatte avec ses grosses paluches et ça me rend folle de désir. Un mélange d’excitation et de culpabilité fait péter une sorte de bombe atomique dans mon cerveau. Il ôte son pouce de ma bouche et vient le sucer en me regardant dans les yeux, il semble se régaler à goûter ma salive de ses lèvres pleines et sensuelles. Il ressort son pouce de sa bouche et revient l’écraser sur mes lèvres avant de le faire descendre, en appuyant bien sur mon menton, mon cou, puis le tissu du hijab avant de déposer sa main sur mon haut. Ce haut même que je trouvais un peu moulant avant de me décider à sortir avec ce soir, il y a quelques dizaines de minutes qui me semblent maintenant des heures.— Mmmmmh ouiii, je dois rentrer Redouane m’attend. Il n’y a que lui qui peut me toucher làààà...Sa main droite presse mes seins, elle les malaxe et je ressens clairement le frottement du vêtement sur mes tétons déjà durcis.— Ah, j’adore tes seins madame Redouane, putain tu dis non mais regarde comment tu pointes. Ca te plaît en vrai hein ?— Nooon... mmmh... arrête... arrêtez faites pas çaaammmh...Je ne sais pas pourquoi je continue à le vouvoyer, peut-être que ça fait partie du trip érotique que je suis en train de me taper. Concrètement je nie beaucoup mais je ne fais pas grand-chose pour m’en sortir, au contraire mes mouvements de bassin accompagnent et vont même maintenant à la rencontre de sa grosse main intrusive qui se fait de plus en plus fouisseuse. J’ai bien posé une main sur la sienne dans une parodie de défense mais elle ne fait que suivre son allure.— Que je fasse pas quoi ? Chaque fois que je te vois passer devant moi avec ton gros ventre et tes seins gonflés j’ai envie de les téter. T’as déjà du lait tu crois ?Il accompagne sa question de mouvements de ses doigts qui me happent et me relâchent successivement les seins. Putain mais j’adore la manière dont il me les presse sans relâche. Mes seins sont beaucoup plus gros que d’habitude avec la grossesse et pourtant sa main est tellement large qu’il n’a pas de mal à les triturer dans toute leur largeur. Ma deuxième main est posée sur sa poitrine mais il la presse de la même manière qu’il le fait de mes globes, ce qui fait que je me retrouve soit avec ses doigts soit avec les miens en train de masser mes seins déjà trop sensibles.— Annh... mmmmh...— Quand je pense que c’est Redouane qui profite de toi. Dès que je vous vois ensemble je me dis qu’il doit pas se priver ce bâtard. Avec son physique tout pété là il a serré une bombe. Mais je vais te montrer c’est quoi un bonhomme.— Nooon, ne paaarlez aangh... ne parlez pas comme ça de luiiii...D’un mouvement vif il abaisse mon haut et libère mes seins de leur carcan. Aussitôt fait il baisse la tête et commence aimanté par mes tétons et commence à les lécher des sa langue envahissante. Je pose ma main sur sa nuque.— Arrêtez... Nnnoon... MmmhhhIl passe d’un sein à l’autre avec ardeur en laissant une traînée de bave sur ma peau à chaque passage. Je sens ses grosses lèvres qui happent chacun de mes tétons à son tour. Il les aspire, les suce, les tête...— Je vais te tirer ton lait Nassima— Mmm... j’ai pas encore de lait ça sert à rien de tirer si fooort...Comme provoqué par cette dernière phrase il aspire encore plus. Je sens mon téton être absorbé par sa bouche qu’il tire en arrière tandis que son pouce et son index viennent le pincer à sa base. Il aspire vraiment ça comme s’il voulait me traire le salaud, et c’est tellement bon. Un peu douloureux mais surtout si agréable, si puissant. J’ai l’impression d’avoir la succion d’un aspirateur qui me happe le bout du sein pendant que sa langue vient en plus lécher ce téton dans sa bouche. Il l’agace à coups de langue vifs et réguliers. Putain quand je pense que Redouane dort au dessus.Sa main en bas continue à frotter contre le tissu de mon pantalon, s’enfonçant tellement que je suppose que ma culotte doit être bien enfoncée entre mes lèvres à l’heure qu’il est. Je ferme à nouveau les yeux et commence à me mordre les lèvres pour retenir mes gémissements qui se font de plus en plus bruyants. C’est alors qu’il décide d’accélérer la cadence et de faire glisser sa main sous la ceinture de mon pantalon et de ma culotte pour prendre directement possession de mon sexe.— Humm t’es bien poilue, j’adore ça, s’exclame-t-il immédiatement après avoir tâté du buisson qui recouvre ma vulve.En effet il y a un moment que je ne me suis pas rasée à cet endroit et mes poils pubiens commencent à avoir une longueur respectable. Aussitôt cette remarque faite il referme sa poigne sur ma pilosité et tire légèrement dessus ce qui me fait rouvrir les yeux de surprise et m’arrache un petit hoquet de satisfaction. Je ne connaissais pas cette sensation, Redouane ne m’avait jamais fait ça, lui quand il me caresse il est délicat, doux, sensuel tandis que la sauvagerie, toute relative, avec laquelle Alpha vient de me traiter la chatte est nouvelle pour moi. Il replonge sa bouche sur me seins et se met à les laper par petits coups de sa langue tendue, il semble s’amuser à jouer avec mes tétons durcis. Chaque coup de langue sur cette zone érogène est un véritable délice, j’adore et j’ai toujours adoré qu’on s’occupe bien de mes seins. D’autant plus maintenant qu’ils sont rendus encore plus sensibles par la grossesse. Je ressens intensément chaque léchouille qu’il me fait et j’en vibre. Parlant de grossesse je sens bien que le bébé dans mon ventre a été réveillé par toute cette activité inhabituelle, il tangue dans son liquide amniotique et je le sens qui tape contre les parois de mon ventre. Mais je n’y prête pas trop attention, toute occupée que je suis à prendre du plaisir.Alpha continue un peu à tirer sur mes poils pubiens avant de finalement glisser un large index entre mes lèvres.— Humm, t’es trempée Nassima, tu veux ça autant que moi on dirait.Je penche la tête et vois son poignet noir enfoncé sous ma culotte, j’observe les mouvements de sa main allant et venant sur mon sexe et ça me fait mouiller encore plus.— Alphahan... Arrêtez maintenannnnnh... Je veux paas... Je dois paaas...— C’est pas ce que dit ta chatte Nassima, elle elle aime bien ça on dirait. Regarde comme t’es mouillée.Et joignant le geste à la parole il ressort sa main de ma culotte et la remonte devant mes yeux. Il se plaît à coller et écarter à plusieurs reprises ses doigts pour que je puisse bien voir ma cyprine visqueuse faire des fils gluants dégoulinant de l’un à l’autre. En respirant je sens l’odeur caractéristique de mon intimité, c’est à la fois excitant et écœurant. D’autant plus excitant qu’après avoir bien joué avec devant mon nez il se met à se lécher les doigts de manière avide, avec force de bruits de déglutition.— Mmmm j’adore ton goût salope, me dit-il après avoir bien savouré ma mouille. Putain j’avais bien aimé ta chorba mais ça c’est encore meilleur. Je vais bouffer ça à la source.Putain il prend des libertés ce salaud, moi une salope ? Pas moyen que je laisse passer ça.— Je suis pas une saloooooooooooope...Sans me laisser le temps de finir ma phrase et en m’arrachant un cri de surprise il baisse d’un coup mon pantalon sur mes chevilles pour se mettre à genoux devant moi, pile entre mes jambes écartées. Il enfouit alors sa bouche tout au fond du canapé, bien contre mon vagin dégoulinant et commence à y faire jouer sa langue avec une habilité diabolique.— Mmmmmmmhhhh... Je suis pas une salooopeee...Tout en disant cela je pose mes deux mains sur sa tête et enfonce mes doigts dans ses cheveux crépus. De là où je suis le spectacle est particulièrement excitant. Ce grand noir musclé la tête enfoncée entre mes jambes dénudées en train de se régaler de mon jus intime, ses épaules robustes aux muscles noueux, ses bras puissants qui me tiennent les cuisses écartées, c’est un spectacle irréel et pourtant tellement jouissif. Sa peau noire tranche avec la pâleur de mes cuisses, nos deux teintes si opposée forment un ballet de légers mouvements accordés. Plus il me lèche et plus je referme mes cuisses sur lui pour intensifier mes sensations. Je ne veux même plus penser à ce que je fais. A l’image que je renverrai à un observateur indiscret. Une femme en hijab la poitrine et les jambes dénudés en train de râler son plaisir pendant qu’un grand noir quasi inconnu la lèche avec application. Et le plaisir que j’en tire est d’autant plus coupable. Je suis en train de me faire lécher par un autre que mon mari un soir de ramadan et j’adore ça. Je me sens fautive, indigne, infâme et ça ne fait qu’augmenter mon excitation, la faire péter tous les diagrammes. Je ne crois pas avoir été déjà aussi excitée de ma vie. Et bien entendu je n’en dis rien, bien au contraire.— Ammmmghh... Alpha... Alphaaa... arrêtez noon annh... je suis mariée... Vous connaissez redouane... Ca se fait paaaas... Annnnh...— Je joue au foot avec Redouane le jour, et maintenant je joue avec sa pute de femme enceinte la nuit, me répond-il en relevant la tête avant de replonger entre mes cuisses.Salope, pute. Plus il m’insulte et plus je prends du plaisir. Je suis bien consciente qu’effectivement je suis cette salope, cette pute dont il parle. Et il a raison, j’en suis une sinon je ne serais pas en train de le laisser me donner du plaisir en ce moment. Et pourtant ces deux qualificatifs sont vraiment l’opposé de la manière dont je me vois habituellement. Je n’ai jamais prétendu être une sainte bien sûr, mais ce genre de péché est bien éloigné de la manière dont je me vois. Dont je me voyais. Oooh putain sa langue s’insinue toujours plus loin entre mes lèvres, il la fait aller et venir de bas en haut en insistant bien sur mon clitoris gonflé à chaque passage.— Je suis pas une puuuteuh... mmmnnn...— Slurp... slurp... Dis ce que tu veux Nassima... slurp... tu kiffes comment je te bouffe la moule ? Sluuurp...— Mmmmmmh... Je suis pas une puuute...Et tout en évitant de lui répondre j’agrippe ses cheveux et enfonce tête encore plus fort contre mon sexe bouillant. Ses mains délaissent mes cuisses, qui se referment avec puissance sur son cou, pour venir se rejoindre sur mon gros ventre tendu par sept mois de grossesse. A peine a-t-il posé ses paumes dessus que je ressens un coup venant de l’intérieur. Le bébé a donné un coup de pied probablement. Alpha s’en rend compte aussi et se met à masser mon ventre. Mon pauvre bébé ta maman est en train de se faire lécher par quelqu’un d’autre que ton papa et elle y prend son pied. Et toi tu ne te rends compte de rien, témoin muet que tu es de la déchéance de ta mère. Il se met à donner des coups réguliers, en rythme avec les mouvements de tête d’Alpha entre mes jambes. Oui le voisin a raison bébé, ta maman est une salope et elle aime ça. Une salope, une salope, une salope...— J’ai réveillé le bébé on dirait, me dit alpha entre deux léchages, au moins y’en a un autre de ta famille qui dort pas. Ca apprendra à Redouane à s’occuper de sa femme s’il veut pas qu’elle se fasse prendre par un autre.— Nooooaan... je suis une feeemme... fidèle... Et Redouane s’occupe bien de moiii...— Alors pourquoi tu te fais lécher par un khel Nassima ? C’est bien comme ça que vous nous appelez non ?— Aaaah mmmmh, j’ai rien... j’ai rien contre les kahlouch... mmmh... j’aime pas ce mot à la base...Sa langue se fait serpent contre ma vulve, elle en explore tous les recoins qu’elle peut atteindre avant de ressortir pour s’attarder sur mes lèvres. Il les aspire, les tord de sa bouche, les mordille. Il se plaît même à refermer ses dents sur mes poils pour les tirer comme s’il voulait les arracher. Ca me brûle la peau si sensible de l’entrejambe. Vu comme je mouille et comme il bave je n’ose pas imaginer l’état du coussin du fauteuil sur lequel je suis assise. J’ai le souffle de plus en plus saccadé et je peine vraiment à retenir mes cris, pendant qu’il s’acharne à me dévorer la chatte je sens le plaisir s’intensifier de seconde en seconde. Mes hanches accompagnent son mouvement, putaiiin c’est trop bon. J’en veux encore, encore. Et d’un coup ses mains lâchent mon ventre pour revenir à mes cuisses. Il les attrape par le dessous pour venir les caler au dessus des accoudoirs du fauteuil, me forçant ainsi à relever mes hanches et révéler mes fesses. Sans perdre de temps il fait glisser sa langue de mon sexe à la raie de mes fesses. Il les écarte sans ménagement et enfonce sa langue non plus dans mon sexe mais contre mon anus serré.— Noooon... aaanh.. qu’est-ce que tu fais... mmmmhhh.. c’est saaale...Mais il n’a que faire de mes jérémiades ni de l’oubli du vouvoiement et continue à insister contre mon sphincter. Il me lèche le trou du cul avec application et cette sensation nouvelle est tellement bonne. Jamais Redouane ne m’avais léché là, jamais je ne l’aurais laissé faire. Ca lui arrive bien parfois de me caresser voir de me mettre un doigt dans l’anus quand nous sommes en pleine action, mais il n’aurait jamais eu l’idée de me lécher. Et puis c’est si sale. Putain qu’est-ce qu’il me fait du bien ce kahlouch, sa langue s’entête à laper encore et encore mon petit trou fripé pendant que ses doigts on repris possession de ma chatte toute rose et bien ouverte. Il en fait coulisser deux dans l’étui de mon vagin. J’entends le bruit de ma mouille qui suinte à chaque fois qu’il les en ressort. Il va de plus en plus vite et la chaleur remonte à toute allure de ma chatte vers mon cerveau. Et sa langue. Sa laaangue. Elle ne se contente plus de lécher elle essaie de s’insinuer à l’intérieur de mon anus, à l’intérieur de mon cul. C’est tellement bon. Je resserre fort l’anus en lui demandant d’arrêter mais tout ce que je désire c’est qu’il réussisse à passer cette dérisoire défense pour s’y enfoncer pour de bon.— Aaanh... aaannnhh.... Arrêêêête...Il écarte plus fort encore mes fesses, ça me tire l’anus mais sa langue vient aussitôt apaiser la brûlure avec sa salive. J’en perds mes moyens je sens que je commence à partir, ma tête balance d’avant en arrière et je ne retiens plus mes bruits. Ses doigts dans ma chatte, le bébé qui bouge, le bruit de sa bouche contre mon trou de balle, sa langue qui finalement réussit à forcer l’entrer de mon anus et me lèche de l’intérieur. La sensation est trop forte, trop intense. Pour la deuxième fois en l’espace de quelques temps je sens mes jambes se ramollir, ma raison me lâcher, je ne hurle pas pendant que le plaisir m’envahit mais je gémis sans cesse durant de très longues secondes.— Mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmhhhh... aaaaaaannnnnhhh... ggnngggnnnhh...Le plaisir est tellement fort, tellement intense, tellement fautif aussi que le mélange de tout ça me submerge. Et plus il sent que je jouis plus ses doigts s’activent en moi, plus sa langue me fouille le colon, ce qui ne fait que renforcer mon plaisir. Mon corps entier succombe aux multiples vagues de délice qui s’emparent de moi et je retombe affalée sur le canapé.— Alors ça t’a plu Nassima ? T’inquiète c’est que le début, me dit Alpha en se redressant.Je le vois se mettre debout face à moi et je ne peux m’empêcher de constater la bosse qui lui déforme le pantalon. Il le baisse et l’enlève, entraînant avec lui probablement son boxer car il se retrouve bien vite à demi nu devant moi, ne conservant que son t-shirt. Son sexe bandé me fait face et je n’en détache pas les yeux. Il est glabre, dressé vers le ciel et ses deux grosses testicules pendent en dessous. Mais surtout il est gros, bien plus que celui de Redouane. Pas forcément beaucoup plus long non, mais bien plus large. Alpha crache dans sa main et commence à se masturber en me regardant, il a beau avoir la main large il est obligé de bien écarter les doigts pour en faire le tour. C’est un véritable morceau de cachir qu’il a entre les jambes. Je ne peux m’empêcher d’être inquiète à cette vue. Excitée bien sûr, mais aussi inquiète. Et puis je me doute bien que s’il le sort c’est pour s’en servir et à peine remise de mon orgasme foudroyant je commence à reprendre mes esprits.Mon voisin s’apprête à me baiser. Il veut enfoncer son braquemart gonflé dans mon vagin et me prendre. Mais je ne dois pas, il ne doit pas... Je suis déjà assez partie en vrille ce soir, c’était déjà trop mais là c’est hors de question. Je suis comme hypnotisée par sa main allant et venant le long de sa hampe. Par son gros gland sombre et gonflé du bout duquel sourdent quelques gouttes de liquide visqueux qui viennent se mélanger à la salive lubrifiant sa bite à chaque fois que sa main passe dessus. Je suis allé beaucoup trop loin, je ne suis pas le genre de femme qui trompe son mari. Ca a l’air hypocrite de dire ça après ce qui vient de se passer mais je le pense, je le sais. Je suis une femme fidèle. Une femme attachée à son couple. Et j’aime Redouane. Il n’y a que lui qui a le droit de...— Retourne toi madame Redouane !Sa voix a claqué tel un fouet à mes oreilles. Je me relève tant bien que mal et me retourne. Il a une vu parfaite sur mes fesses qu’il vient de lécher.— Penche toi en avant !J’obtempère immédiatement posant mes avant bras sur le coussin moite de nos effluves et offrant ainsi ma croupe rebondie aux passions de mon voisin noir. Dans ma tête c’est le black-out. Je ne pense plus, je me contente d’obéir. Et je sens ma cyprine suinter à nouveau entre mes lèvres tout comme je sens les restes de salive d’Alpha glisser de mon anus vers le haut de mes cuisses.— T’es trop bonne madame Redouane. T’es prête à te faire baiser par un khel maintenant ?— ...— Je t’ai posé une question. Réponds !— ...Je ne peux pas répondre. Je veux dire non. Je veux crier jamais. Qu’il soit noir ou pas je m’en fout, personne d’autre que mon mari n’a le droit à mon intimité. Mais je ne dis rien, même pas un murmure. Je sens alors sa main qui s’abat avec force sur mes fesses. Le claquement retentit dans l’air.— Aïïïïe !— Je t’ai dit de répondre salope !— N.. non..., hasardé-je d’une petite voix.— J’ai pas compris !— J’ai dit non, m’enhardis-jeA nouveau une fessée, plus forte que la première. Je ne m’y attendais pas. Des larmes commencent à couler de mes yeux. La douleur est vive, cuisante, mais en même temps je me surprends à attendre avec presque impatience qu’il recommence. Qu’il me fesse à nouveau quand je lui répondrais.— Et pourtant je vais te baiser chienne tu le sais ?— Je suis pas une...Nouveau claquement, nouvelle brûlure.— Tu le sais que je vais te baiser ?— Ou... oui...— Alors demande-moi de te fourrer avec ma grosse queue de khel.Apparemment ça lui plaît de me rappeler qu’il est noir. Ca doit être un genre de kink pour lui quand il baise une blanche ou une arabe. Et je ne peux pas nier que j’y suis moi aussi sensible. A force de me rappeler qu’il veut me prendre avec son sexe de kahlouche je commence à ne plus penser qu’à ça.— Je ne veux pas !Sa main frappe à nouveau, ça fait mal, il ne retient pas sa force et de la force il en a beaucoup. La douleur m’arrache à nouveau un cri mal retenu. Putain c’est fou ce que ça m’excite. Avec Redouane on a l’habitude des plans rapides entre minuit et une heure quand les enfants dorment. Sans faire de bruit pour ne réveiller personne. Et finalement sans trop de débordements. Le sexe à la papa quoi. Bien sûr au début du mariage c’était différent, plus sauvage, mais ça a changé par la force des choses. Ce qui m’arrive ce soir n’a rien à voir. Ce n’est pas habituel, ce n’est pas cadré, c’est sauvage, c’est animal. J’adore ça.— Tu la veux pas ma queue grosse pute ?En posant sa question il glisse ses doigts entre mes jambes et commence à m’astiquer avec ferveur. Mes bras sont posés sur le coussin, mes seins gonflés ballottent au-dessus, mon ventre frotte doucement l’avant du fauteuil et mes fesses endolories me lancent des pulsions de douleur et de plaisir mêlés. Et ses doigts qui s’enfoncent et ressortent de mon sexe humide. Il les bouge de plus en plus rapidement, tellement que ma mouille ne tarde pas à clapoter. C’est tellement bon, tellement puissant. D’autant qu’il continue à m’insulter. Salope, kahba, sale pute, chacune de ces insultes me heurte avec la même force que sa main. Mais je réagis surtout quand il me parle de Redouane, et ça il semble l’avoir bien compris.— Haha dire que je suis en train de doigter la femme de Redouane. Ah ouais tu joues la sainte avec ton foulard et ton gentil mari mais tu viens te faire baiser en plein milieu du ramadan.— Anh.. Anh.. Anh.. mmmh...— Et lui il dort pendant que sa chienne de femme m’offre son cul. Putain de salope tu me dégoûte. Tiens prend ça sale chienne, t’aimes ça ?— N... No...Au moment ou je m’apprête à répondre non il accélère encore le mouvement de ses doigts et le plaisir commence à prendre le pas sur la provocation en moi.— N... ouiiiii... Aaaaaghh... Mmmh...— Alors tu veux que je te la mette madame Redouane ?— Ouiii....— Tu veux que je te fourre avec ma grosse queue de khel ?A ces mots je repense au diamètre de son engin, mais cette fois-ci non plus avec appréhension mais avec envie.— Oui... han... Baise moi... han... baise moi fort avec ta bite de Kahlouch... Fais-moi jouir...Comme s’il n’attendait que ça Alpha ôte ses doigts de mon sexe et se rapproche. Je le sens qui cale son gland à l’entrée de mon vagin. Je ne peux me retenir de frissonner d’excitation dans l’attente du moment où il va s’enfoncer en moi. Et il le fait. Il pose ses deux mains de chaque côté de mes hanches et me tire vers lui tout en m’enfoncer son boudin massif dans la chatte. J’accompagne son mouvement d’un long gémissement sourd et continu. Je n’ai jamais été aussi remplie, la différence de grosseur avec le sexe, pourtant convenable, de Redouane est encore plus flagrante maintenant que je la sens à l’intérieur. Je sens les parois de mon vagin écartelées par sa masse de sa queue. Et il continue de s’enfoncer. Je retiens mon souffle tout en écartant les cuisses pour lui permettre de se positionner au mieux. Il y va doucement, sans précipitation. Quand il se retrouve avec son bassin collé à mes fesses il lâche mes reins pour poser ses mains sur mon hijab et commence à bouger d’avant en arrière, faisant circuler son mandrin tout le long de mon vagin. C’est tellement bon de se sentir remplie, sa bite me possède entièrement, je sens les parois internes de mon sexe, contre lesquelles coulisse celui d’Alpha, avec une acuité que je ne connaissais pas. Il bouge ses hanches de plus en plus vite et vient cogner contre mes fesses à chaque coup de rein. Et a chaque fois il m’enfonce un peu plus la tête contre le fauteuil. Mes seins suivent le mouvement d’avant en arrière tandis que dans mon ventre le bébé bouge de plus belle. Il ne soit pas comprendre ce qui lui arrive le pauvre. Moi non plus d’ailleurs. Mon voisin agrémente tous ses allers retours de ahanements rauques.— Mmmh... T’es trop bonne Nassima. Hah. Chaque fois que je te vois. Hah. Passer devant moi. Hah. J’ai envie de te fourrer. Hah. Et là je suis servi. Hah.— Han... Hannn... C’est boon...— Espèce de grosse chienne va. Hah. Tu joues la meuf sérieuse avec toi voile. Hah. Mais ce que tu kiffes. Hah. C’est te faire défoncer par une bonne queue de renoi hein ? Hah.— Noon... han.. Ouiiii...— Elle est pas bonne ma queue madame Redouane ? Hah.— Siiii... elle est booonnmmmmmm... Baise moi, baise moi fort... mmmmh...Je transpire sous ses assauts, je sens ses couilles taper contre ma peau à chaque passage. Il me tient par le hijab et enfonce ma tête contre le coussin, je suis obligée de tourner le cou pour respirer. Il me tient fermement. Je sens des gouttes de sa sueur s’écraser sur mon dos et glisser le long de ma peau. Et son sexe, sa bite, sa queue qui m’écartèle. Qui me secoue avec tellement de vigueur. J’ai l’impression, probablement fausse, qu’il s’enfonce à chaque fois plus loin mais j’en veux encore, encore, plus fort.— Encore... encooore... han... plus fooort...— J’ai pas bien entendu. Hah.— Je veux que tu m’enfoooonce ta grosse que de kahlouch tout au fond de ma chatte mmmmmmh... Ma chatte de beurette voilée aaah... défonce la... défonce moi...Je suis entièrement entrée dans son jeu, enfin ce n’est pas vraiment son jeu d’ailleurs vu la manière dont ça m’excite de parler comme ça, de mettre en avant qu’il est noir, que je suis voilée, de me qualifier moi-même du terme dénigrant de beurette.— Ah ouiii... Hah. Une bonne grosse beurette enceinte. Hah. Vous aimez ça les queues de négro hein. Hah. Toutes des salopes. Hah. Vous jouez les prudes mais vous pouvez pas résister à nos grosses queues. Hah.— Mmmmh Oui... baise moi... baise moi fort Alpha... aaanh... baise moi avaaant que Redouane se réveille et se demande où je suiiiiiiis... ouiii... encore... c’est bon...Alpha est comme galvanisé par ce que je dis. Il tape fort au fond de moi. De plus en plus fort. Terriblement fort. Je ressens des sortes de décharges à chaque fois qu’il s’enfonce. Ma chatte distendue est au supplice vu la grosseur de sa pine mais ça ne m’empêche pas de profiter de chaque instant. Il n’a plus qu’une main sur mon hijab, l’autre alternant entre de grandes fessées sur mes deux fesses alternativement ou bien juste les prendre et le presser dans sa forte poigne. Il va vite à présent, il se déchaîne sur mon sexe comme un mort de faim, et de mon côté je renvois à chaque fois mes hanches vers l’arrière à la rencontre de son marteau-pilon. C’est tellement bon que je commence à perdre pied. J’ai la bouche entrouverte, le souffle court, la bave aux lèvres et je ne respire plus sans agrémenter chacun de mes souffles d’un râle de plaisir.— Tiens sale pute. Hah. Tiens sale beurette. Hah. Sa femme à Redouane je la baise. Hah. Putain t’es trop excitante. Hah. Je vais te fourrer tous les jours grosse kahba. Hah. Tu vas en redemander toi. Hah— Ouiiiii.... Mmmh... Tu vas me baiser aaaaanh... tous les jours... tous les jours avec ton gros zeb... Mmmmmh J’adooree çaa... j’adore ta queue Alpha...Je ne sais plus ce que je dis, d’ailleurs je me fout totalement de ce que je dis, je ne suis plus qu’un corps qui réclame son plaisir. Et plaisir il y a. Il arrive par vagues de plus en plus fortes, de plus en plus concentrées. Il remonte le long de mon corps, le long de ma colonne vertébrale, le long de ma nuque. Il me réchauffe le ventre. Il sort par tous les pores de ma peau. Je ne suis plus Nassima. Il n’y a plus de redouane, il n’y a plus de bébé, il n’y a plus de voile, il n’y a plus de ramadan. Il n’y a qu’Alpha. Non même pas, il n’y a plus Alpha. Il n’y a plus que cette queue, cette grosse queue noir qui me ravage de l’intérieur. Qui me fait goûter à des délices inédits. Qui me défonce sans ménagement et ça me plaît à un points que je ne soupçonnais pas jusqu’à présent.— Mmmmmmhhh... ouiiiiiii... plus fort Alpha... plus fort Kahlouch... rraaaaahhh baise moi fort... baise ta pute de beurette mariée... huuuummmm... ouiiiii...Je sens une nouvelle jouissance qui arrive, elle est plus intense que la première encore et je suis prête à me laisser emporter.— Encooooore.... Ouiiii je viiiiennnss... mmmmmmmm.... Nnnnnnngggg...— Mmmm tu m’excites trop Nassima... Hah. Je vais cracher. Hah. Je vais te remplir la chaaatte. Hah— Vas y donne tout... nnnnngggg... Plus fooort.... Ouiiiiiiiiiiii.... AaaaaahiinnnnnnhaaaaaannnnnnnnnnggggggAu moment où je me fais rattraper par la jouissance je sens la queue d’Alpha à l’intérieur de moi tressauter, palpiter tandis qu’il se décharge de sa semence tout au fond de mon gouffre. Je me rend seulement compte alors, ou plutôt je conscientise l’espace d’un bref instant qu’il n’a pas mis de capote. Certes je suis enceinte mais il y a d’autres risques. Cependant je n’ai pas le temps de m’attarder sur cette pensée tant je suis emportée par la puissance de mon orgasme. Je fourre la tête dans le coussin tâché de mouille et de salive pour y crier mon plaisir. Alpha continue quelques derniers mouvements de bassin moins vigoureux avant de s’arrêter. Je me retrouve à genoux devant le fauteuil, la tête entre les mains, le souffle court et l’esprit parti vagabonder. J’entends le lourd corps d’Alpha tomber plus qu’il ne s’assoie sur le canapé derrière moi. Les secondes passent, puis les minutes. Alpha est en train de me parler, de me dire à quel point il a aimé, à quel point il a adoré. Moi aussi pour être honnête. J’ai jouis comme jamais auparavant. Mais avec le départ du plaisir est revenue la culpabilité. Le sentiment bien pertinent que j’ai commis une faute à l’égard de mon mari, de ma foi et de moi-même. Je suis partagée entre le plaisir et la honte. Sans un mot je me rhabille. Je ne réponds pas à Alpha qui continue à me parler. J’ai besoin de réfléchir à tout ça à tête reposée. De me retrouver seule. De rentrer chez moi. Je bredouille un au revoir suivi d’un merci puis me dirige vers la porte. Je sens, tout en marchant la coulée chaude et poisseuse du sperme d’Alpha qui suinte de mon vagin dans ma culotte et le long de ma cuisse. J’en suis déstabilisée car je ne peux que constater que cette sensation, bien qu’elle me répugne, me plaît aussi énormément. Monter les marches vers mon appartement en sentant cette semence qui coule sur ma peau est une expérience étrange. Le bébé ne bouge plus, il s’est apaisé en même temps que sa mère. En entrant je trouve tout le monde toujours endormi. Je me dépêche de me rendre à la salle de bain, je me déshabille en vitesse et enfourne mes vêtements souillés de temps de sécrétions dans le panier de linge sale. J’entre dans la douche. Du bout des doigts je recueille un peu du sperme encore liquide qui m’empoisse l’intimité. Je le frotte entre mes doigts, sa texture gluante me fascine, je me remémore ce qui vient de se passer et je m’empresse alors de me rincer les doigts, puis le corps. Je fais mes grandes ablutions, c’est bien la moindre des choses après ce qui vient de se passer. Je me savonne à outrance, je veux sentir bon. Pas la sueur. Pas la mouille. Pas le foutre. C’est embaumée d’une odeur de noix de coco que je rejoins mon lit. J’ai préféré ne pas réveiller Redouane qui terminera sa nuit sur le canapé. Je ne me sens pas le cran de lui faire face en cet instant. De toute façon c’est sûr que je ne vais pas dormir après ce que j’ai fait. Je vais ressasser toute la nuit mon comportement, ma culpabilité et tout ce que ça implique. Finalement ce sont les dernières pensées dont je me rappelle lorsque je me réveille le lendemain matin. Je me suis endormie comme une pierre et ai ronflé d’un sommeil sans rêves. Redouane est déjà parti au travail après avoir préparé les enfants pour l’école et emmené la petite. Il a dû me voir dormir et devant sa femme à sept mois de grossesses il a eu la prévention de la laisser se reposer. Comment est-ce que j’ai pu me comporter comme ça hier, ne serai-ce que vis-à-vis de lui. Il ne mérite pas ça. Je passe la journée à me torturer l’esprit à ce propos. Partagée entre l’évidente culpabilité que je ressens et les réminiscences du plaisir intense que j’ai pris. Je ne peux pas nier que j’ai adoré ça et que je donnerai tout pour revivre ce genre d’intensité. Mais tout à un prix et celui-ci risque d’être trop cher payé.Encore une soirée à cuisiner pour la rupture du jeûne de ma petite famille. J’entends la porte s’ouvrir et les pas de Redouane sur le sol. Il entre dans la cuisine, m’embrasse, je suis gênée mais fait bonne figure. Il caresse mon ventre gonflé comme à son habitude. Et avant de ressortir de la pièce pour aller voir les enfants il se retourne et me dit :— Au fait j’ai dit à Alpha de venir manger à la maison le soir, c’est plus simple comme ça je trouve. Et puis Ramadan c’est aussi le partage non ?
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