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La Rando

Chapitre 4

Gay
Je remonte dans la chambre et trouve Eric qui profite des derniers rayons du soleil avant qu’il ne disparaisse derrière les sommets tout proches. Il est torse nu et ne porte qu’un caleçon noir et j’admire son corps poilu et ferme. Pectoraux bien dessinés, ventre plat et cuisses musclées, le tout couvert d’une forêt de poils touffus qui brillent au soleil. J’ai une furieuse envie de le caresser et d’enfouir mes doigts dans la toison de son torse. J’en profite pour regarder la bosse que forme son sexe entrevu ce matin dans le Calvin Klein qui lui va à ravir.
Il m’entend entrer. Je le rejoins en restant debout dans l’embrasure de la porte-fenêtre.
— Salut Paul !— Salut Eric.— C’était bien ton massage ?— Ouin génial, masseur très sympa, doué, il est spécialisé dans la médecine du sport, mais ce n’est pas une brute non plus.— Cool... moi, j’ai pris un bain et ça m’a fait du bien.— Pas trop fatigué par la route ?— Non ça va, le Q3 c’est confortable.— Tu veux dîner à quelle heure ?— Pas trop tard, surtout si on se lève tôt ?— Oui, demain on monte à 2000 et on passe la nuit dans un refuge. On revient ici après-demain. Départ à 7H00, ça te va ?— Oui, donc levée à 6H00 ?— Oui, c’est bien.— Tu veux venir sur la terrasse ?— cinq minutes alors.
Eric se lève pour pousser son fauteuil et faire de la place pour le deuxième siège qu’il installe dans le dernier coin ensoleillé du balcon.
— Paul ?— Oui.— Je suis bien ici.— Super. J’adore cet endroit, on oublie tout tout de suite.
— Oui... c’est vrai...
Je le sens à nouveau pensif et le mieux est de le distraire en allant dîner. Repas très agréable, bonne bouteille et bonne ambiance. Eric est toujours bon compagnon à table et nous passons un bon moment. Nous n’abordons pas de sujet intime. La soirée est sous le signe d’une camaraderie que je ne voudrais pas brouiller.Au moment de nous coucher, je me mets à poil et vais me laver les dents. Eric garde son caleçon, mais le spectacle de son corps bandant dans la chambre suffit à me faire entamer des rêves dont il serait surpris de connaître la teneur exacte.
Le lendemain, nous commençons notre randonnée, sac à dos rempli d’un pique-nique fourni par l’hôtel et de nos affaires pour le lendemain. Il fait beau, la température est parfaite tôt le matin et l’ascension se passe sans difficulté. Eric n’est pas habitué à la marche, mais il est en forme et ne semble pas devoir fournir d’effort particulier.
A midi, nous nous arrêtons au bord d’une rivière pour déjeuner. La conversation porte sur le chemin du matin et le paysage époustouflant de beauté. Je ne m’en lasse pas.
J’ai envie de me baigner. C’est d’ailleurs ce que j’adore dans la randonnée quand il est possible d’associer le plaisir de la marche au soleil à celui de l’eau fraîche. Je commence à délasser mes chaussures.
— Tu as mal aux pieds ?— Non ça va, mes chaussures sont faites à mon pied. Je vais me baigner.— Ah... cool... c’est bête, j’ai pas pris de maillot.— Moi non plus.
Je lève la tête pour échanger un sourire avec lui et finis de me mettre à poil sans insister. L’eau est divine et je sens mon corps se détendre immédiatement.
— Tu devrais venir, c’est génial.
Eric semble hésiter.
— Euh... non..... tant pis...— Comme tu veux.
Il semble néanmoins très tenté de profiter de l’occasion. Il n’y a personne sur le chemin et Eric finit par se mettre en caleçon et venir me rejoindre dans l’eau.
— Ah... P...... c’est trop bon.
Il nage comme un enfant et je suis heureux de le voir profiter de cette nature sublime.Nous sortons de l’eau et je sens qu’Eric est un peu hésitant. Moi je m’allonge sur un rocher sur la berge pour me sécher au soleil. Il vient s’allonger à côté de moi.Au bout d’une demi-heure de repos, je donne le signal du départ avant que nous nous endormions et prenions trop de retard.
— On y va ?— OK.
Je me rhabille et je vois qu’Eric me tourne le dos. Il enlève son caleçon encore mouillé et j’admire ses fesses poilues qui me rendent fou de désir. Il se penche pour prendre son short et dans les deux secondes où j’entrevois son sexe, je comprends qu’il bande. Il enfile rapidement son short et se retourne et je n’ai que la confirmation de ce que j’ai vu. Sa queue est gonflée et serrée entre le tissu beige et la peau velue de sa cuisse droite. Je devine que son gland est exactement à la limite du tissu et je sens ma queue au bord de l’explosion. J’imagine qu’il va être gêné pour marcher tant que son pénis sublime ne sera pas revenu dans son état normal.
Je fais semblant de ne rien remarquer, mais je suis complètement sous le charme et excité. Les effets du soleil et de la nature ne se sont pas fait attendre sur moi.
Nous reprenons notre chemin, Eric passe devant et je préfère fixer mon regard sur son petit cul que je sais nu dans le short moulant et qui se balance comme le pire objet de tentation sous mon nez. Je revois sa queue et je transpire à grosses gouttes sans savoir si la marche est la seule cause de ces effets.
Nous arrivons au refuge dans la fin de l’après-midi et prenons nos places, deux lits superposés, dans un dortoir de six personnes.
— Tu crois qu’on peut se doucher ici ?— En général c’est compliqué, il y a peu d’eau... la plupart du temps, je vais me laver dans un lac à coté.— AH... OK... je vais voir pour les douches quand même.
Il m’amuse. Presque timide dès que l’on aborde la question du corps et de la nudité. Il revient bredouille.
— T’as raison, le gardien m’a dit que les citernes étaient presque vides et que ce serait sympa de laisser l’eau pour les filles.— Oui... c’est ce qu’on fait en général. Moi je vais au lac, il fait encore beau et je suis couvert de poussière. Tu viens ?
Eric ne répond pas, mais m’emboîte le pas. Nous arrivons au lac. Je me mets à poil et plonge dans l’eau. Puis je me lave avec un savon écologique qui ne pollue pas les eaux de montagne.Eric attend que j’ai fini pour aller dans l’eau. Il enlève son short au dernier moment et plonge.
— Tu veux du savon ?— Oui...
Je lui lance mon flacon et je le regarde se savonner tout en me tournant le dos. Soudain, j’entends des éclats de voix et je comprends qu’un groupe approche.
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